NOZ a voulu jouer … NOZ a perdu !

Tout d’abord, et pour rappel du contexte, un salarié du magasin Noz de Creuzier-le-Vieux a récemment été testé positif au COVID-19. Suite à cela, la CPAM a déclaré cas contacts l’ensemble de des employé-e-s du magasin le 25 mars 2021 ; mais, en dépit des consignes sanitaires en vigueur, la direction a refusé de fermer le magasin et fait pression sur les salarié-e-s pour qu’ils se présentent à leur poste normalement.

Cette attitude irresponsable a donné lieu à une action, menée par notre syndicat, à laquelle vous n’avez pas réagi. Pourtant les demandes des salariés étaient on ne peut plus claires :

– la fermeture immédiate du magasin afin de respecter le protocole sanitaire

– le maintien de salaire à 100% pour les salarié-e-s à l’isolement

– le versement de 1000€ à chaque salarié-e-s pour dédommager la « mise en danger de la vie d’autrui ». 

Et comme si de rien n’était, le magasin a été maintenu ouvert, privilégiant les profits avant la santé de ses salarié-e-s et de ses client-e-s.

La semaine dernière, les salarié-e-s nous contactent une nouvelle fois pour nous expliquer qu’en dépit des consignes officielles, le magasin de Creuzier-le-Vieux maintient la vente de produits non essentiels, par exemple les vêtements.

Or, en n’appliquant pas les mesures en vigueur, les salarié-e-s sont en difficulté à plusieurs niveaux :

• Tout d’abord, une fréquentation importante du magasin, qui, de facto, expose les vendeurs et le vendeuses à un risque accru de contracter le COVID-19 : c’est bien ce que les « mesures de freinage » sont sensées éviter !

• Ensuite, les salariés sont en sous-effectifs : Or, vous n’avez pas renforcé l’équipe et, du fait des absences, les employé-e-s présent-e-s sur le site doivent assurés à eux-seuls une activité maintenue à son niveau habituel puisqu’ils ont autant de surface, de produits, de clients à gérer qu’à l’accoutumée.

Suite à la première intervention de la gendarmerie le mercredi 7 qui leur a d’abord demandé de condamné l’accès aux produits non essentiels et à un nouveau courrier de notre part adressé au magasin et à la direccte (Inspection du Travail), la gendarmerie est revenue le lendemain matin afin d’ordonner la fermeture totale du magasin.

VICTOIRE FACE A CETTE DIRECTION QUI SE CROIT TOUT PERMIS !

La course aux profits et la concurrence ne font que compromettre la lutte contre la pandémie !

Nos vies valent plus que leur profit !