Faute de médecins, le service des urgences d’Ambert (63) a fermé ses portes ce mercredi 27 octobre. Temporairement est-il prétendu. Cela a provoqué immédiatement une nouvelle manifestation de plusieurs centaines de personnes devant l’hôpital.
L’hôpital d’Ambert est victime, réformes après réformes, des suppressions de postes parmi le personnel hospitalier. Il a dû fermer sa maternité en 2006, puis le service de réanimation en 2008, puis a dû réduire le fonctionnement du bloc opératoire depuis 2011. Maintenant c’est au tour du service des Urgences de l’hôpital.
Ce service n’avait qu’un seul médecin urgentiste titulaire, là où il en aurait fallu théoriquement onze, et ne se maintenait qu’en embauchant du personnel intérimaire. Un changement dans la réglementation faisant baisser la rémunération des médecins intérimaires, cela fait fuir ceux-ci Désormais le service des Urgences n’a plus assez de médecins pour le faire tourner. Les patients sont accueillis par un avis leur disant d’appeler le 15 ou d’aller voir leur médecin traitant qu’ils n’ont souvent pas…
Le manque de médecins, qu’ils soient urgentistes, généralistes ou spécialistes, n’est pas nouveau. Et la pénurie n’a fait que s’aggraver au fil de cette dernière décennie. Les gouvernements successifs ont limité volontairement le nombre d’étudiants en médecine, qui reste aujourd’hui encore toujours limité, pour faire des économies à courte vue. La population en paye les conséquences