Allongement de la durée de cotisation ou report de l’age légal : Macron souhaite passer en force sur les retraites pour nous faire trimer plus longtemps, avec un cap affiché à 65 ans ! Pourtant, contrairement au discours volontairement alarmiste du gouvernement, aucune menace structurelle ne met en danger le financement du régime de retraites par répartition. La masse des richesses produites par notre travail, est largement suffisante pour financer, dans le cadre actuel, la protection sociale ! Tout est question de choix de société et de rapport de force…
Au centre des questions de protection sociale solidaire, de répartition du travail et des richesses, la bataille des retraites est stratégique pour notre classe. Elle est un point d’appui essentiel pour notre projet de transformation sociale révolutionnaire en rupture avec le capitalisme.
Une mobilisation massive est nécessaire, soyons déjà nombreux et nombreuses dans la grève interprofessionnelle du 29 septembre et au-delà pour contrer ses projets et gagner de nouveaux droits plus favorables aux travailleur-euses !
Nos revendications immédiates :
- Une hausse générale des salaires avec échelle mobile en proportion du SMIC revalorisé. Une hausse des pensions et minimas sociaux indexée sur l’inflation. Une hausse du point d’indice de la fonction publique à hauteur de l’inflation et la revalorisation des grilles indiciaires. Le plafonnement des hauts salaires.
- La diminution du temps de travail, à salaire égal.
- L’arrêt des politiques, notamment fiscales, au bénéfice des plus riches et des entreprises.
- Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la sécu :
– Retour aux 37,5 annuités de cotisations.
– Taux de remplacement de 75 % du salaire brut (base des 6 derniers mois dans le public ou 10 meilleures années dans le privé).
– Retraite à taux plein à 60 ans et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
– Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleurs-euses.