Raz le bol chez Michelin Clermont

Dimanche dernier, plusieurs arrêts de travail ont eu lieu à l’usine des Gravanches à l’appel de la CGT et de SUD. Selon les ateliers et les équipes, ce sont 30 à 75 % des salariés qui sont sortis et jusqu’à 100 % dans un atelier.

C’est un ras-le-bol général qui s’est exprimé : dégradations des conditions de travail, rappels incessants des chefs pour venir boucher les trous en semaine, manque d’effectifs, salaires et primes insuffisants.

Lundi, les travailleurs en équipe 3×8, ont découvert avec satisfaction le succès de la mobilisation de la veille. Et certains ont pris le relais de leurs camarades des équipes de fin de semaine en faisant grève ou en quittant leur poste en cours d’équipe car leurs problèmes sont les mêmes.

Pour beaucoup c’était la première grève à laquelle ils participaient. Un bel encouragement pour l’avenir pour beaucoup de jeunes embauchés qui n’ont encore jamais fait grève et pour tous ceux qui pensaient jusque-là que les luttes appartenaient au passé.

Grève des bus à Vichy

Grève dans les transports de l’agglomération de Vichy ce mardi pour exiger des augmentations de salaire mais également une prime Covid.

Bulletin intersyndical de La Poste

Bulletin intersyndical de La Poste (CNT PTT 95/ CNT-SO Activités Postales et Télécommunications)

http://www.cnt-f.org/fedeptt

Twitter @so_postales

Grève des bus à Moulins

Les salariés d’Aléo (groupe Kéolis) ont fait grève quatre jours sur le réseau de bus de l’agglomération de Moulins les 15, 16, 17 et 18 décembre dernier.

Il y a eu aussi grève sur le réseau Kéolis de Cusset-Vichy et sur celui de Cournon dans le Puy de Dôme.

A Moulins, la grève a été massive (99 % de grévistes) seuls deux CDD travaillaient. Depuis un peu plus de deux ans que Kéolis a obtenu la gestion du réseau, les problèmes se sont multipliés. Et à chaque fois que les salariés sont allés voir la direction pour tenter d’améliorer les choses, la réponse était toujours non ! Et comme par miracle, la grève a permis d’obtenir un rendez-vous de négociation le 23 décembre (une délégation de quatre travailleurs a été élue).

Des négociations auront lieu aussi à Cusset et Cournon.

La grève a débloqué les choses mais rien n’est réglé. Si rien d’important n’est obtenu, les travailleurs ont discuté de remettre ça dans les semaines qui viennent.

La CNT-SO apporte tout son soutien aux travailleurs en luttes de chez Kéolis !

SOLIDARITÉ OUVRIÈRE décembre 2021

Bulletin d’information de l’Union Régionale CNT-SO Auvergne.

Débrayage chez Auchan Domérat

Suite à l’appel national des organisations syndicales FO, CFDT et CGT aux salarié-e-s à se mobiliser le 17 décembre, les salariés d’Auchan à Domérat ont débrayé et se sont rassemblé-e-s, à 25 environ, pendant deux heures devant leur magasin. 

En cause, les NAO (négociations annuelles obligatoires) et les propositions dérisoires de la direction en matière d’augmentation de salaire qui sont une provocation envers les salarié-e-s avec leur 2,2% alors que les hausses de prix ont atteint 4,9 % en novembre… Les organisations syndicales revendiquent une hausse générale des salaires « d’au moins 5 % ».

Il n’y a que sur la mobilisation et la grève que les travailleurs peuvent compter pour que les salaires suivent les prix.

Crédit photo RJFM

APPEL DES SYNDICATS FO, CGT, CFDT POUR LE 17 DECEMBRE :

Les organisations syndicales FO Auchan Retail Logistique, CFDT et CGT appellent les salariés à la mobilisation le 17 décembre 2021. Retrouvez le communiqué de l’intersyndicale :

La fin de non-recevoir en matière d’augmentation de salaires fait grandir la faim des salariés Auchan !

Aucune revalorisation au titre de 2021. Aucune prise en considération respectueuse de l’augmentation du SMIC au 1er octobre pour construire la grille de salaires 2022. Décevant ! Désastreux…

Si le recours aux intérimaires rend la précarité de plus en plus importante, c’est maintenant la naissance de la précarité financière qui se dessine. Frigo vide dès le début du mois, découverts bancaires, lettres de relance des créanciers, vacances sans départ deviennent monnaie courante et sont le quotidien des salariés Auchan !

Les salariés sont en colère.

Ils espéraient et attendaient une réelle prise en considération de leur détresse.

Leurs représentants en ont fait part à la Direction sans qu’elle ne réagisse. Pas de réouverture des NAO…

La logistique n’en peut plus. L’heure de se mettre en ordre de marche a sonné.

Tous ensemble, le vendredi 17, on se mobilise !

Encore une provocation chez Sogeb Mazet

Dans le BTP comme ailleurs ce sont les ouvrières et les ouvriers qui, avec leur travail, enrichissent chaque jours les parasites que sont le patronat et les actionnaires. Et qu’ont-ils en retour ? Des salaires de misères et quelques miettes. La preuve une nouvelle fois à la Sogeb Mazet, une entreprise de Montluçon.

Comme l’année dernière à la même époque, la direction a jeté quelques miettes. Une prime de 100 euros est certes supérieure aux 18 euros annoncés l’année précédente mais ceci est toujours dérisoire alors que depuis des années l’entreprise ne fait que s’engraisser sur le dos des ouvrières et des ouvriers. Voilà le remerciement pour aller se tuer à la tâche tous les jours de l’année, quel que soit le temps et dans des conditions de travail parfois digne du 19ème siècle.

Une nouvelle grève leur ferai peut être du bien …

Le SCUM confirme sa place de premier syndicat étudiant de l’académie de Montpellier

Braquage réussi pour la liste SCUM-Casa del Crous ! Suite aux élections du 06 au 10 décembre, nous rentrons au conseil d’administration du CROUS avec un très bon score de 17,69 % soit 493 voix, ce qui représente un siège pour notre liste ! Alors 493 merci !

Aux côtés des associations avec lesquelles nous nous étions engagés, à savoir la Corpo Lettres Epsylone, Le BDE « La Meef’ », l’Association des étudiants engagés de Perpignan, l’Association des Étudiants en Master et Doctorat ainsi que l’Association des étudiants en santé, nous avons pu construire un programme répondant aux attentes estudiantines et à la réalité de ce que les étudiants vivent. Cette construction d’un programme réaliste qui a su vous convaincre n’a pu se faire que par la présence du Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM) sur le terrain, aux côtés des étudiantes et étudiants, comme l’année dernière avec la distribution de 6000 colis alimentaires sur la cité U verts-bois et la cité U BoutonnetOu plus récemment cette année avec l’animation et la gestion d’un foyer étudiant à la cité U du Parc.

Ce résultat inespéré, pour notre première participation à une élection du CROUS, affirme notre place de premier syndicat étudiant montpelliérain. Au niveau des scores globaux, notre liste arrive juste derrière les listes « Pour ton CROUS de demain » et « CROUS Ensemble », rassemblant des BDE et corpo plutôt proches des orientations gouvernementales. Après notre liste « SCUM-Casa del CROUS », le syndicat national UNEF confirme son déclin à 12,45 % des voix, juste devant l’UNI, l’organisation nationale de droite conservatrice, qui avec seulement 12,16 % des suffrages perd un siège sur les deux qu’elle détenait. Arrivée en dernière position avec seulement 10,05 % des suffrages, Solidaires Etudiant-e-s n’obtient aucun siège et ne semble ainsi pas avoir été récompensé de sa tentative de faire interdire des distributions de crêpes gratuites.

La confirmation du SCUM comme premier syndicat étudiant à Montpellier n’est pas dû qu’à son programme concret, elle est également due à son travail syndical de terrain, qui permet de garantir des avancées et des victoires concrètes pour les étudiantes et étudiants. Nous pouvons par exemple citer récemment l’exonération de plusieurs centaines d’étudiant.es ou encore un collage à la Fac d’éducation de Montpellier pour dénoncer la surcharge pédagogique que subissent les étudiant.es ainsi que l’envahissement réussi d’un conseil à l’Université Paul Valéry pour empêcher le vote de la sélection en Licence et Master.

Ce score inespéré nous permettra de défendre notre programme participatif afin de réclamer le retour du repas à 1€ pour toutes les étudiantes et tous les étudiants boursiers et non boursiers, ainsi que la construction de logements CROUS mais également l’augmentation du budget du fonds d’urgence pour aider les étudiantes et étudiants en difficulté. Mais en dehors d’un programme électoral ce score inespéré nous pousse, nous bénévoles, à continuer le combat entreprit, car ce résultat aux élections du CROUS réaffirme la nécessité d’un syndicalisme étudiant radical et de terrain, proche des réalités étudiantes.

Ce programme ne pourra s’appliquer qu’en conservant et en accroissant drastiquement le rapport de force déjà entreprit avec les institutions qui humilient et fliquent les étudiant.es précaires.
Ce rapport de force pourra désormais se construire au sein du conseil d’administration du CROUS grâce à notre élue mais continuera et s’accentuera sur le terrain, dans la rue, pour obtenir toujours plus de victoires concrètes pour les étudiantes et étudiants.

Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier – SCUM
http://www.combatuniversitaire.wordpress.com – syndicat.scum@live.fr

14 et 15 décembre 2021 : mobilisation nationale dans le secteur de l’Animation & de l’Éducation populaire !

GRÈVES, COLLECTIFS, MANIFESTATIONS… DEPUIS PLUSIEURS MOIS, DES ANIMATEUR-TRICES S’ORGANISENT POUR DÉNONCER LEURS CONDITIONS DE TRAVAIL. SI LA CRISE SANITAIRE A SERVI DE DÉTONATEUR, LA SOUFFRANCE ET LA PRÉCARITÉ DURENT, ELLES, DEPUIS DE LONGUES ANNÉES.
APRÈS LE 19/11, UN NOUVEAU MOUVEMENT NATIONAL DE GRÈVE DANS LE SECTEUR DE L’ANIMATION ET DE L’ÉDUCATION POPULAIRE EST ORGANISÉ DANS UN CADRE INTER-SYNDICAL LES 14 ET 15 DÉCEMBRE. LA CNT-SO SOUTIENT CET APPEL.

Mobilisons-nous : pour la reconnaissance de nos métiers et savoirs-faire, pour nos droits, nos statuts et nos salaires !

Nous voulons un vrai statut, plus d’heures, le respect des taux d’encadrement et un
vrai salaire pour pouvoir vivre décemment de nos métiers. Nous disons à travers les
collectifs et les syndicats que :
• Parce que les métiers de l’animation préparent les acteur·trices de la société de demain…
• Parce que nos métiers sollicitent une palette de compétences professionnelles non
reconnues…
• Parce que nous engageons nos responsabilités civiles et pénales sans la reconnaissance qui
va avec ; on exige de plus en plus de fournir nos propres assurances civiles…
• Parce que nos contrats de travail, à durée déterminée pour la plupart, nous assignent à une
précarité à durée indéterminée…
• Parce que nos revenus ne sont pas à la hauteur des responsabilités que nous portons.
• Parce que nos missions nécessitent : du temps de préparation que nous prenons trop souvent
sur nos temps personnels, non comptés dans notre temps de travail effectif et donc non
rémunérés, ainsi qu’une documentation pour se former et préparer les actions que nous
n’avons à payer de notre poche…
• Parce que nous nous retrouvons quotidiennement seul·es avec plus de 20 enfants sous notre
responsabilité, donc en situation illégale…
• Parce que nous sommes contraint·es de subir des temps partiels et de cumuler plusieurs
emplois ou de maintenir notre inscription sur la liste des demandeur·euses d’emploi pour
pouvoir joindre les deux bouts…
• Parce que nous subissons des amplitudes horaires pouvant aller de 7h à 19h30, parsemées de
coupures…
• Parce que les possibilités d’évolution professionnelle sont quasiment inexistantes…
• Parce que les formations professionnelles pour nos métiers sont peu accessibles, onéreuses
et peu valorisantes…
• Parce que nous sommes des pions que l’on déplace ou jette incessamment…
• Parce que HEXOPÉE (syndicat employeur) et la loi de transformation de la Fonction Publique,
protègent les intérêts de certain·es mais pas les nôtres…
• Parce que nous sommes en première ligne de la covid mais que nous sommes oublié·es et
considéré·es comme non essentiels par nos dirigeant·es…
• Parce que nous sommes les invisibles qui contribuons à la construction du monde de
demain…
Nous disons STOP !

Non au Service national universel !

Sarah El Haïry, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et des Sports, chargée de la Jeunesse et de l’Engagement a réaffirmé que le Service national universel (SNU) serait obligatoire en 2026, pour 800 000 jeunes de 16 ans.

Appel national unitaire « Non au SNU ! » (juin 2021)

A la question d’un rédacteur du journal Le Parisien: « Face à des lycéens, en octobre, vous avez chanté « la Marseillaise »… seule, après vous être accrochée avec eux au sujet de la laïcité. Est-ce à coups de drapeau tricolore qu’on fabrique des citoyens ? » 
Sarah El Haïry a répondu : « Je considère que chanter la Marseillaise et donner du respect au drapeau font partie d’un moment d’unité citoyenne. Donc si, au cours du séjour, un jeune refuse de chanter « la Marseillaise », d’assister au lever des couleurs, ou de porter l’uniforme, il devra quand même s’y conformer ». 
La propagande pour le recrutement a repris, dans la presse écrite, à la radio, à la télévision, sur le web, dans les établissements scolaires et dans les préfectures. Le gouvernement veut 25 000 volontaires en 2021.
Depuis un an, dans les conditions sanitaires et sociales que nous connaissons, les jeunes n’ont pas manqué de « s’engager » : à travers les opérations de solidarité organisées dans de nombreux quartiers et villages, par l’exercice de leurs métiers socialement utiles, ou encore en manifestant contre le reculs des droits individuels et collectifs ou pour défendre notre environnement. Ils et elles n’ont pas attendu les injonctions de l’État pour le faire. Au contraire, il s’agissait de répondre aux carences gouvernementales. Pour leur engagement social, nombre de ces jeunes ont même été réprimé·es, poursuivi·es, sanctionné·es.

Le Service national universel, c’est :
– Une opération de soumission de la jeunesse
– La remise en cause des droits des travailleurs et travailleuses
– Des dépenses considérables
– Le renforcement de la militarisation

La « cohésion sociale » vantée par les promoteurs du SNU est une dangereuse fumisterie dans le cadre d’un système qui repose sur l’exploitation de la majorité de la population par une minorité, le sexisme, le racisme ou le militarisme. La cohésion sociale n’est envisageable que dans le cadre d’une société reposant sur les valeurs de la démocratie et de la solidarité, la culture de la paix.

Non au SNU !

Abrogation du SNU !