Chez Michelin les licenciements continuent …

Michelin a annoncé la 2ème étape de son plan de 2300 suppressions d’emplois qui a pour objectif un gain de productivité de 5 % par an.

Ce sont 614 postes qui vont disparaître en 2022, dont 469 à Clermont-Ferrand et 32 au Puy-en-Velay.

C’est une bonne nouvelle pour les actionnaires dont les dividendes ne cessent d’augmenter, au même rythme et même plus vite que les profits.

Profits qui auront entre autre été gagnés par le blocage des salaires pour une grande partie des travailleurs, et une augmentation ridicule pour les autres. Mais aussi par l’intensification de la charge de travail.

Chez Michelin, comme dans toutes les grandes entreprises qui licencient, RÉQUISITION, SOCIALISATION ET AUTOGESTION ! De l’argent il y en a dans les poches du patronat et des actionnaires pour maintenir tous les emplois et répartir le travail entre tous !

Sous-traitance hôtelière : à Marseille, le rapport de force est là !

Au cours du mois de novembre 2021, des mouvements de grève se sont profilé sur trois hôtels du centre ville de Marseille ayant recours à la sous traitance pour le personnel d’entretien. Ces mouvements sociaux répondaient à de graves manquements des trois sous-traitants en cause mais ont tous trouvé une issue favorable avant même le déclenchement des grèves

Sur l’hôtel AC MARRIOTT Vélodrome, plusieurs salariées travaillaient sans contrats, prétendument en CDD, ce qui est illégal. De plus, plusieurs primes avaient été sucrées par l’employeur. Sous la menace d’un mouvement de grève, dont la société STN a plusieurs fois fait les frais, la situation a été régularisée et les salariées se sont vues remettre un CDI ! Plusieurs primes ont été réglées par l’employeur et la grande partie des revendications ont été satisfaites, pour les manquements restant, les salariées concernées saisissent le Conseil de prud’hommes

Sur l’hôtel Adagio Timone, c’est la société PRIMIUM qui a rencontré la détermination de ses salariées, par la remontée de plusieurs irrégularités et de nouvelles revendications. Des heures de travail impayées depuis 2019 et différentes primes ont donc été régularisées par la société PRIMIUM. De plus, les revendications ont été satisfaites par la signature d’un protocole actant l’augmentation de la prime de panier, des qualifications et de la prime de fin d’année dès 2021 !

Enfin, sur l’hôtel Ibis Lafon, un changement de prestataire a placé la société ESTRA sur le site. Cet employeur était déterminé à payer les salariées à la chambre (ce qui est illégal) mais celles ci ne se sont pas laissées faire. Les femmes de chambre ont noté leurs heures de travail et se sont aperçu de nombreuses heures non rémunérées. Accompagnées de leur syndicat, elles ont saisi l’inspection du travail et l’employeur a indiqué qu’il allait régler les sommes manquantes.

De plus, une des salariée avait été licenciée sans aucune procédure en raison de son défaut de titre de séjour en cours de renouvellement. La société ESTRA a oublié qu’il existe un délai de trois mois après l’expiration du titre de séjour pour la prolongation de la relation de travail, si le salarié a bien déposé sa demande de renouvellement. Face au soutien de ses camarades, la société ESTRA est revenue sur son licenciement et la salariée a été réintégrée.

Ces trois sites illustrent un rapport de force favorable mis en place avec les équipes syndicales de la CNT-SOsur les sites hôteliers de Marseille. Grace à l’action collective, d’équipes soudées et déterminées, les patrons ont été contraints au respect des droits des travailleur-euses sans passer par d’interminables procédures juridiques et ont même dû céder de nouveaux droits ! La menace de grève et le souvenir des nombreuses luttes de ces dernières années leur a fait peur ! Le rapport de force est toujours payant…

Pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux : la meilleure arme c’est le syndicat !

Réduction des services et des effectifs à la Poste dans le Puy-de-Dôme

À Clermont-Ferrand, place Littré, le bureau de poste sera, à partir du 1er janvier prochain, fermé tous les lundis et il n’y aura plus qu’un seul agent pour assurer le service les mercredi, jeudi, vendredi. La Poste n’a fait aucune annonce : c’est le bouche-à-oreille qui a dévoilé l’information ! Cela indigne les usagers de ce bureau très fréquenté.

Au bureau de Vertaizon, à l’est de Clermont-Ferrand, depuis début novembre, la Poste n’est pratiquement plus ouverte que de 9 h à midi. Il faut faire plusieurs kilomètres pour trouver un bureau de poste ouvert normalement offrant tous les services postaux. Plusieurs dizaines d’usagers se sont mobilisés contre la réduction des horaires : manifestations, collectif de lutte, réunion à la Préfecture.

La Poste continue par tous les moyens et sans vergogne à réduire encore son personnel et les services rendus au public. Elle méprise autant les usagers que le personnel.

L’Incendiaire n°15

Bulletin d’information de la section syndicale France Incendie (Scutum Incendie)

Remplacement des enseignant-e-s dans les 2nd degré : La cour des comptes a la solution, détruire nos statut et nous mettre au pas !

Les années passent et la Cour des comptes continue de pondre ses rapports sur l’Education, toujours dans la lignée austéritaire. Trop absent·es, les enseignant·es coûteraient trop cher : il faut bien payer les remplaçant·es. Alors évidemment, la Cour a des solutions, ses
fameuses « préconisations » …
Vieille rengaine visant la casse du métier d’enseignant·e, l’annualisation des temps de services est à nouveau brandie. Et pourquoi ne pas rendre les missions de remplacement obligatoires pour un prof au sein même de son établissement ? Et pourquoi ne pas jouer la carte de la bivalence ? Enseigner deux matières faciliterait bien des choses en cas d’absence
d’un·e collègue…
Et pour mettre de l’huile dans les rouages, il conviendrait de renforcer (encore !) le pouvoir des chef·fes !
Inutile de rappeler qu’un·e enseignant·e ça ne « coûte » pas cher et que nous ne sommes pas plus absent·es que les salarié·es des autres secteurs. Inutile de rappeler également qu’en matière de vision néolibérale et autoritaire de l’Education, Blanquer n’est pas en reste depuis quelques années : loi Rilhac pour le primaire, réforme des CA dans le secondaire, AED en préprofessionnalisation, etc. Plusieurs milliers de postes ont été
supprimés ces dernières années, et le Budget de l’Education nationale, adopté par l’Assemblée, confirme le massacre : on continue de déshabiller Pierre pour habiller Paul !
Alors que la crise sanitaire sévit encore, à l’inverse des recommandations de la Cour des comptes et de la politique de Blanquer, ce que nous revendiquons, c’est un plan d’urgence dans l’éducation ! Il faut investir massivement : ouvrir des écoles et des établissements scolaires, ouvrir des postes aux concours, créer des postes de titulaires. Il faut aussi en finir avec les statuts précaires et les bas salaires. Et s’il faut trouver de l’argent, à la CNT-Solidarité Ouvrière nous avons quelques pistes. Malgré la crise COVID, les secteurs capitalistes, patrons et actionnaires, avec l’aide du
gouvernement, ont pu préserver leurs intérêts : de l’argent il y en a, dans les caisses du patronat !

Mobilisation nationale des établissement culturels le 1er décembre contre le pass sanitaire

Les bibliothécaires sont en lutte depuis l’été dernier contre le passe sanitaire. Les trois journées de grève nationales ont été fortement suivies. Alors que le dispositif du passe sanitaire a été prolongé jusqu’en juillet 2022, la Fédération SUD Collectivités Territoriales, le syndicat SUD Culture et médias Solidaires, la CNTet le STUCS CNT-SO appellent à élargir le mouvement et déposent un préavis de grève reconductible à compter du 1er décembre. Il concerne tous.te.s les agent.e.s titulaires et non titulaires des collectivités territoriales et de leurs établissements publics et appellent à la grève pour les salarié.e.s du secteur privé. Mobilisons-nous, personnels des bibliothèques et agent.e.s, salarié.e.s de la culture, mercredi 1er décembre :

Solidarité avec la lutte des travailleurs sans-papiers du groupe La Poste

Le syndicat CNT-SO du secteur postal & des télécommunications est solidaire des travailleurs sans papiers en lutte sur plusieurs sites du groupe La Poste en région parisienne. La CNT-SO IdF participe au comité de soutien unitaire.

Depuis le 15 novembre une grève a éclaté, avec le soutien initial du CTSPV, de SUD PTT et de Solidaires 91, sur le site DPD de Coudray-Montceau (91) qui gère la distribution de colis pour le compte de la Poste. Ils ont été rejoint depuis par d’autres grévistes sur le site Chronopost d’Alfortville (94). Outre la dénonciation des conditions de travail déplorables, l’objectif de ce combat est la régularisation immédiate des travailleurs sans-papiers exploités sans vergogne par une filiale de la Poste et ses sous-traitants.

Pour soutenir les grévistes : Chemin de Chevannes, 91830 Le CoudrayMontceaux

Pour les soutenir financièrement : https://www.cotizup.com/sanspapiersdpd

Chèque à l’ordre de SUD POSTE 91 mention «Soutien lutte DPD» au dos, envoyer à : Sud Poste 91, Place du général de Gaulle 91000 Evry-Courcouronnes

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Manifestation le 21 décembre à Evry (91)

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Communiqué du 08 décembre

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Tract du 05 décembre

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Tracts du 28 novembre

Tract rassemblement soutien aux DPD 30 novembre

Visuel réunion de soutien Dpd 1er décembre

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Communiqué du 18 novembre

Artistes – auteurs & autrices : rejoignez votre syndicat CNT-SO STAA !

Le Syndicat des Travailleurs Artistes-Auteurs (STAA CNT- SO) a été créé pour répondre aux problématiques rencontrées par les travailleurs et travailleuses relevant du statut d’artiste-auteur dans tous les secteurs culturels.

Malgré la diversité de nos professions, nous relevons toutes et tous du même statut dont nous subissons les limites. Des droits fondamentaux comme l’accès à l’assurance chômage ou aux congés payés nous sont refusés, car notre statut ne prévoit pas les cotisations correspondantes et nous place ainsi dans une grande précarité. Pourtant, nous sommes des travailleuses et des travailleurs au même titre que les autres ; nous voulons donc les mêmes droits.

Lorsque les cotisations existent (retraite de base et complémentaire) elles n’incluent pas de part patronale et sont supportées intégralement par l’auteur ou l’autrice, qui peine à répercuter ces frais sur les diffuseurs, lesquels tendent déjà à tirer les prix vers le bas.

Les artistes-auteurs et autrices font aujourd’hui face à de multiples problèmes, parmi lesquels les manquements de l’AGESSA dans la collecte des cotisations retraite ou la difficulté à obtenir des congés maladie ou parentaux. De plus, afin de survivre aux périodes creuses, nous devons nous tourner vers des bourses qui sont limitées, aléatoires et chronophages, plutôt que de bénéficier d’une assurance chômage commune.

La crise actuelle est particulièrement révélatrice de la faiblesse de notre statut. L’arrêt d’une bonne partie de l’industrie culturelle et l’incapacité du gouvernement à proposer une solution universelle pour aider financièrement les AA dans la crise du Covid-19 ont entraîné une chute voire une disparition de revenus pour beaucoup d’entre nous.

Il est donc temps de repenser l’ensemble de notre secteur pour permettre aux AA, qui sont les principaux créateurs et créatrices de richesse dans le secteur culturel, de survivre à ces crises et, plus généralement, de sortir de la précarité que leur impose leur statut.

C’est pourquoi le STAA appelle les artistes auteurs et autrices à se regrouper, qu’ils soient issus du secteur du livre, du théâtre, de la musique, de la danse, de l’audiovisuel, de la photographie, des arts graphiques et plastiques et de la création de logiciels, pour lutter ensemble et obtenir les mêmes droits que les autres travailleurs et travailleuses.

Nous voulons en priorité :

  • Obtenir un statut d’intermittence commun à tous les artistes auteurs.
  • Une meilleure répartition des droits d’auteur dans l’ensemble de la chaîne de diffusion
  • Mettre un terme à l’utilisation abusive du statut artiste-auteur de la part de diffuseurs voulant se dédouaner des cotisations sociales par la requalification, le cas échant, en contrat salarié.

Nous ne voulons plus vivre dans la précarité et travailler pour enrichir toujours les mêmes maillons de l’industrie culturelle. Nous devons nous montrer solidaires entre professions et lutter ensemble.

Le STAA souhaite s’appuyer sur les nombreuses associations déjà en place. Leur travail et leur expertise sont un immense atout pour nos professions.

Le STAA est l’outil que se donnent les travailleurs et travailleuses artistes-auteurs et autrices pour viser à renverser le rapport de force, améliorer leur statut professionnel, leurs conditions de travail et leurs conditions de vie.

Notre combat n’est pas isolé. Le STAA est affilié sur le plan interprofessionnel à la CNT-Solidarité Ouvrière qui œuvre pour la défense des droits de tous.tes les travailleurs.euses et porte un projet de transformation sociale révolutionnaire et autogestionnaire.

CONTACT :

Facebook : @STAA.CNTSO
Twitter : @STAA_CNTso
Mail : staa[@]cnt-so.org

Grève du NH Collection Marseille : la répression continue, poursuivons la solidarité !

Suite à la répression et aux violences policières contre les grévistes du NH Hôtel Marseille Joliette en 2019, plusieurs camarades doivent faire face à des poursuites et condamnations judiciaires. Participez à la caisse de soutien en ligne !


En 2019, les femmes du chambre travaillant sur l’hôtel NH Collection Marseille ont mené un mouvement de grève reconductible de 167 jours pour l’amélioration de leur condition de travail et une meilleure rémunération et considération de la part de leur patron, la multinationale des services ELIOR.


En plus de l’acharnement anti-syndical de l’employeur, cette lutte aura subi une répression constante des forces de police, qui auront tout fait pour briser le mouvement et déloger le piquet de grève. Les grévistes et leurs soutiens ont eu a subir quotidiennement : contrôles d’identité répétitifs, cordon policier devant l’hôtel, poursuites pour « agression sonore » et convocations multiples au commissariat ne débouchant sur aucune procédure sérieuse… 

 Puis, sans cadre légal, des expulsions directes du piquet de grève marqués par des violences policières et la confiscation de matériel syndical, des arrestations et des placements en GAV pour des grévistes et militant-es du syndicat. 

 Le 8 juin 2019, avec une nouvelle descente musclée sur le piquet, les policiers provoquaient une bousculade confuse se terminant par de nouvelles GAV pour quatre camarades, dont une femme enceinte de 7 mois ! Deux ans après, c’est la justice de classe qui poursuit la répression, sur la base de procès-verbaux policiers manifestement gonflés. 
Pourtant les accusations policières ont depuis fait largement pschitt : initialement poursuivis pour dégradation, violence volontaire contre personne dépositaire de la force publique, et rébellion… il ne restera finalement que les « dégradations» et la «rébellion» dans les réquisitions.

Après l’audience du 19 avril 2021, ce sont des condamnations pour « dégradation » qui ont été prononcées pour les 4 grévistes et syndicalistes. Nous avons une pensée émue pour la famille des vitrines affreusement dégradées par de la farine et autres substances nettoyables avec un seau d’eau… Et comme il fallait tout de même un coupable, la rébellion aura été retenue à l’encontre du seul homme du quatuor qui écope de la peine la plus lourde et qui doit faire face à des demandes de dommage et intérêt pour de supposées séquelles de cette arrestation violente par les agents. Nous ne ferons pas de commentaires… Nous constaterons cependant que la plainte pour le tabassage de notre camarade au commissariat aura, elle, été classée sans suite…


Face à cette répression qui se poursuit, avec son lot de frais de justice, la CNT-SO 13 appelle à relancer la solidarité, en participant massivement à ce pot de soutien en ligne.
Malgré toutes ces péripéties, l’équipe syndicale du NH Collection est restée debout et a même pu signer un accord satisfaisant une partie des revendications de 2019 avec le nouveau sous-traitant. La lutte paye !

Vive la solidarité ouvrière !

Nous ne voulons pas de managers dans les écoles : retrait de la loi Rilhac !

La loi Rilhac qui termine son parcours législatif, va faire rentrer les écoles dans l’ère de la caporalisation et du management. Ce n’est pas admissible et doit doit amener une large mobilisation dans nos écoles pour faire reculer le gouvernement !

La rupture avec le modèle historique de gestion démocratique des écoles avec une direction sans pouvoir hiérarchique sur ses pairs, est un objectif gouvernemental depuis les années 80. Les collègues sont très majoritairement opposé·es à cette évolution et jusqu’ici toutes ces réformes ont échouées : du statut des « maitres-directeurs » de 1987 aux EPSF de Blanquer en 2019. Il va falloir encore démontrer cette opposition dans l’action !


Avec la loi Rilhac, les directeur·trices, participant« à l’encadrement et à la bonne organisation de l’enseignement », vont disposer d’ une « autorité fonctionnelle » avec une « délégation de compétences » des IEN.
Cette délégation n’est pas bornée par la loi et les attributions seront définies au bon vouloir de la hiérarchie ou de textes ultérieurs. Cela ouvre la porte à toutes les dérives notamment un « pilotage » de la politique pédagogique de l’école qui court-circuiterait les conseils des maître·esses ou la participation des directions à l’évaluation directe des collègues. Leur position sera encore plus inconfortable dans un rôle de bras armé des IEN à qui on demandera de faire appliquer toutes les injonctions hiérarchiques… L’autoritarisme grandissant que nous connaissons dans les circos a de beaux jours devant lui ! Les directeur·trices devront proposer « à l’IEN les actions de formation pour l’école ». Aujourd’hui on demande déjà aux directeur·trices de former les enseignant·es sur des domaines qui relèvent de leur liberté pédagogique, comme l’emploi du temps. La volonté de contrôle des collègues se fait de plus en plus forte.


Ce projet s’inscrit dans l’évolution managériale en cours dans le système scolaire : évaluationite, généralisation du profilage des postes (notamment sur les postes dédoublés en Éducation prioritaire), « expérimentation Macron » dans les écoles marseillaises avec un des collègues par les
directions et IEN…


Ces évolutions vont sérieusement mettre à mal des pratiques fonctionnant globalement bien : prises de décisions collégiales en conseil des maître-esses, coopération pédagogique, relation de confiance entre collègues… Pour autant la loi n’apporte pas de réponse concrète aux problèmes de gestion des écoles ou à la dégradation des conditions d’exercice de nos
collègues chargé·es de direction (personne n’oublie le suicide de Christine Renon en 2019). La surcharge administrative régulièrement dénoncée va
augmenter avec les nouvelles « taches » déléguées des IEN, la loi adopte un cadre flou sur les décharges ou l’aide à la direction dont l’attribution est renvoyée au bon vouloir de l’État ou des collectivités. Au contraire, il est nécessaire de mettre fin aux tâches inutiles imposées dans le cadre du management autoritaire de notre hiérarchie et de recruter des personnels administratifs titulaires pour l’aide à la direction et le secrétariat des écoles. Ce combat s’inscrit dans celui plus large pour un « grand plan d’urgence pour l’éducation » porté par l’ensemble des personnels de l’Éducation.