Coiffeurs.euses et Esthéticien.ne.s : FAISONS FACE AU MÉPRIS DU PATRONAT DE LA COIFFURE ET DE L’ESTHÉTIQUE !

Que se soit dans la coiffure ou dans l’esthétique, les conditions de travail sont difficiles, contraignantes :

  • debout du matin au soir – des horaires de travail découpés en plusieurs tranches selon l’affluence
  • la manipulation et l’utilisation de produits
  • Dans la coiffure les bras levés au dessus du coeur
  • La pression constante pour réaliser son chiffre d’affaire
    Pourtant, il faut toujours sourire, être polie et courtois-e avec la clientèle, même si en contrepartie de toutes ces contraintes nous n’avons droit qu’à des salaires de misère !
    Les grilles de salaire signées, par les syndicats représentatifs et le patronat, sont tout à fait représentatives du mépris envers nos professions :
  • augmentations ridicules pour l’esthétique
  • pas d’augmentation depuis 3 ans pour la coiffure
  • des premiers échelons en dessous du SMIC Et en cette période de crise sanitaire, c’est la double peine pour les salarié-e-s de la coiffure qui n’ont pas le droit à la prime Macron.
    Tout ceci n’est pas une fatalité, car en nous organisant et en luttant syndicalement, nous pourrons défendre nos droits et en gagner de nouveaux !

Refus du corporatisme
La CNT-Solidarité Ouvrière refuse les divisions corporatistes et développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleurs et les travailleuses d’une même « industrie », quels que soient leurs métiers, leurs statuts ou employeurs, adhèrent au même syndicat à un échelon géographique donné.
Indépendance et autogestion
La CNT Solidarité Ouvrière fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent-e-s, sans subventions de l’État ou du patronat. Elle est indépendante de tout groupement politique ou religieux. C’est la base du syndicat (ses adhérent-e-s), qui décide en échangeant dans les Assemblées Générales.
Refus du clientélisme et de la corruption patronale
À la CNT Solidarité Ouvrière, c’est toujours l’intérêt collectif des travailleurs-euses qui prime et le syndicalisme se pratique avec droiture. Nous refusons les petits arrangements « entre amis » et la complicité douteuse avec les employeurs.
Un outil au service des travailleurs et travailleuses
Le syndicat apporte des conseils juridiques et d’autres aides concernant les conditions de travail. C’est aussi un espace important de formation pour s’émanciper.
Un outil de coordination au service des luttes
Nous défendons un syndicalisme de lutte de classes. Tout est question de rapports de force, c’est par les luttes syndicales, sous toutes leurs formes, que nous faisons avancer nos intérêts contre ceux des patrons.
Un syndicalisme révolutionnaire
Défendre nos conditions de travail, gagner de nouveaux droits, c’est le rôle du syndicalisme. Mais nous revendiquons aussi un autre projet de société, à l’opposé des inégalités actuelles et loin de tout rapport de domination. Nous militons pour un projet de transformation sociale révolutionnaire.
Choisir la CNT Solidarité Ouvrière c’est développer une alternative syndicale !

TRAVAILLER CHEZ NOZ : UN VRAI CAUCHEMAR !

À maintes reprises déjà nous avons vu dans la presse des histoires sur NOZ. Harcèlement, non respect des lois, entrave à la liberté syndicale.

A cela nous pouvons rajouter les témoignages de salarié-e-s :

« L’Humain ne compte pas chez NOZ et les primes ne sont pas à la hauteur des résultats apportés à l’entreprise. »

« Management irrespectueux et incompétent ! À fuir ! » « Entreprise divisée en micro sociétés pour éviter la formation de syndicat…»

« Se faire traiter comme un chien alors qu’on est nouveau non merci ! »

« Management de la terreur et de la pressurisation. Pas de considération. Vous serez suivi et surveillé à chaque moment de la journée. Les managers instaurent une compétition malsaine entre les collaborateurs »

Mais qu’attendre d’une entreprise dont le patron Rémy Adrion, qui se vante de « n’avoir eu aucun conflit en trente ans », et qui déclare « Moi, les gens qui regardent leur montre pour rentrer à l’heure, qui rechignent à bosser un peu plus tard pour que le boulot soit fait, ça ne m’intéresse pas. »

Durant les dernières années, nous avons bien vu de petites grèves et quelques attaques aux prud’hommes. Mais du fait de l’isolement de ces actions rien n’a changé et la direction se croit toujours tout permis.

Dernier exemple en date, le non-respect du protocole sanitaire au magasin de Creuzier-le-Vieux dans l’Allier. Suite à la découverte d’un cas positif au Covid-19 la direction refusait la fermeture du magasin alors que tout le personnel avait été déclaré « cas contact », et continuait de vendre des produits non-essentiels. Le syndicat CNT SO d’abord contacté, puis rejoins par des employé-e-s  s’est engagé dans une lutte pour la défense des droits des salarié-e-s et leurs dédommagements. Ce fut une victoire car le magasin a été fermé jusqu’au retour à la normal de la situation.

Nous savons que l’organisation de la société Noz et son mode de management nuisent aux conditions de travail des employé-e-s, qu’il est difficile de vous défendre et de créer un syndicat. Mais cela ne doit pas être pris comme une fatalité !

Si toi tu travailles chez Noz et que tu souhaites te défendre et t’organiser avec tes collègues de travail, contactes nous !

1er Mai 2021 : Une attaque contre l’un d’entre nous est une attaque contre nous tous !

Lors de la manifestation du 1er mai à Paris, des dizaines d’individus se sont attaqués au cortège syndical et plus particulièrement à des militants de la CGT.

Jets de pavés et de liquides acides, insultes racistes, propos homophobes et tabassage. Vingt-et-un d’entre eux ont été blessés, dont quatre ont dû être hospitalisés, en même temps que du matériel syndical était vandalisé ou détruit.

Il y a bien des choses à reprocher à la politique des dirigeants syndicaux de la CGT, et d’autres syndicats, que de nombreux-euses adhérent-e-s n’approuvent pas non plus : comme leur réformisme et leur abandon d’une politique de classe offensive.

Mais cette attaque, contre des militant·e·s, qui utilisent leur temps et leur énergie, qui luttent et qui travaillent pour organiser et défendre la classe laborieuse contre le système d’oppressions de la société capitaliste, ne fait que conforter le gouvernement et le MEDEF et contribue à leur dire «  continuez à détruire nos acquis, on a mieux à faire  ».

Les forces de police, elles en ont été complices puisqu’elles ont bloqué les véhicules de la CGT, les empêchant d’échapper à l’agression. Ce qui n’est pas surprenant pour ces ennemis des travailleurs-euses laquais du capital.

De plus, Paris n’est pas un cas isolé puisque des heurts entre la police, des militants syndicaux et des individus cagoulés se sont également produits lors de la manifestation du 1er mai à Lyon. Des militants CGT de chez Deliveroo ont interpellé les individus masqués sur les risques que leurs actions faisaient prendre aux livreurs sans papiers, ce à quoi il leur a été répondu « Rien à foutre de tes collègues sans papiers ». Il s’ensuivi insultes et coup contre les militant-e-s.

À Montpellier, alors que quelques étudiantes et étudiants du SCUM  (Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier) attendaient leurs camarades afin de se rendre ensemble à la manifestation, 5 hommes et une femme, vêtus de noir et arborant sur leurs vêtements un logo royaliste, ont débarqué afin de tenter de leur voler leurs drapeaux. Une pluie de coups s’en est suivie, ainsi que des injures ne laissant aucun doute sur l’inclinaison politique de ce groupuscule d’extrême droite.

Peu importe les raisons, les prétextes ou les justifications, ceux qui ont mené ces attaques, ont mené des actions qui ressemblent en tout point à des manœuvres de nervis anti-ouvriers. Qu’ils en aient conscience ou pas, ils se sont placés du même côté de la barrière que ceux que nous combattons, capitalistes et extrême droite.

Ils ont également donné de l’eau aux moulins de ces individus qui étalent leurs mépris pour les grèves, les manifestations et les syndicats dans tous les médias, et dont les propos nauséabonds ne font que renforcer les idées des courants les plus réactionnaires.

Face à ces attaques aux accents fascistes, nous apportons tout notre soutien aux camarades agressé-e-s ce 1er Mai dernier.

1er mai, pour l’honneur des travailleur·euses et un monde meilleur, soyons nombreux·euses dans la rue !

Le 1er mai est toujours une date importante pour le mouvement syndical. Ce n’est pas la « fête du travail » mais depuis plus d’un siècle, une journée de lutte internationale où les travailleur·euses du monde entier portent les revendications du camp du Travail pour le progrès social et l’égalité, nos aspirations à un monde libéré de l’exploitation au profit d’une minorité.

Cette année le 1er mai aura encore lieu dans le contexte de pandémie mais contrairement à 2020, nous reprendrons la rue ! La manifestation doit être massive pour la défense de nos droits et libertés !

Depuis un an, les travailleurs et les travailleuses sont en première ligne face à la crise du COVID19 et subissent les conséquences d’une politique sanitaire désastreuse menée dans l’intérêt des élites économiques.
Pendant que les capitalistes et profiteurs continuent de s’enrichir, nous sommes touché·es par la crise économique : licenciements, chômage partiel, précarisation… Pourtant indispensables à la machine économique, des milliers d’entre nous sont exclu·es des droits sociaux : travailleur·euses ubérisé·es, sans-papiers et migrant·es.
Le Gouvernement continue ses attaques : baisse massive des allocations chômage, ordonnances sur le droit du travail sous couvert d’urgence sanitaire, démantèlement de services publics (rail, énergie…) …
Après avoir exigé des efforts pour « sauver l’économie », on va nous demander de rembourser, dans les prochaines années, l’argent public qui a maintenu sous perfusion entreprises et actionnaires ! Si on laisse faire, nous allons connaître des années de politiques d’austérité et une saignée pour les services publics, déjà mis à mal ces dernières décennies. Au contraire, avec la pandémie, on a vu leur utilité : ils doivent être la priorité !

Dans un climat toujours plus autoritaire, c’est une véritable société policière qui s’installe : « État d’urgence » permanent, Loi dite de Sécurité Globale qui renforce considérablement les pouvoirs des forces de l’ordre, cyber-surveillance généralisée, usage régulier de la violence contre les mouvements sociaux…
Attention, les fascistes sont aussi en embuscade pour tirer un profit politique de la crise, soyons fermes sur nos valeurs !

1er mai : pour une société égalitaire, fraternelle, écologiste et autogestionnaire !

Le capitalisme et son développement prédateur sont largement responsables de la pandémie actuelle et des atteintes en cours à l’environnement. Plus que le virus, c’est l’organisation injuste et inégalitaire de nos sociétés et économies qui provoque les effets dévastateurs que nous subissons.
Il est temps d’avancer collectivement vers une transformation sociale majeure en rupture avec le capitalisme. Parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateur·trices ou usager·ères, les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites. Loin des replis identitaires et nationalistes, portons ce projet émancipateur pour notre classe avec tous.tes les travailleur·euses à travers le monde !

Vive la classe ouvrière et la solidarité internationale, ne comptons que sur nous même !

En Auvergne plusieurs rendez-vous :

Aurillac : 10h15 place des Droits de l’Homme

Clermont-Ferrand : 10h30 Tram Maison de la Culture

Le Puy en Velay : 10h30 place Cadelade

Montluçon : 11h30 place Piquand

Moulins : 11h30 place de la Liberté

Vichy : 11h30 place de la Poste

L’Incendiaire n°11

Bulletin d’information de la section syndicale France Incendie (Scutum Incendie)

Dans les TPE et pour les salarié-e-s du particulier : Une urgence la syndicalisation !

Les résultats des élections TPE 2021 ont été annoncés hier soir. En Auvergne, nous réalisons 2,50% (Cantal 0,86%, Haute Loire 1,32%, Puy-de-Dôme 2,34%). Dans l’Allier, alors que notre confédération n’avait aucune implantation il y a encore 2 ans, nous réalisons 4,43% (2% en 2016). Replaçons tout de même ce score honorable au centre de l’ensemble des résultats. Avec seulement 5,44% de participation, c’est un nouveau constat d’échec pour ce scrutin.

Présente pour la deuxième fois, la CNT-Solidarité Ouvrière obtient presque 2% des voix, au niveau national et interprofessionnel.

Les travailleuses et travailleurs des petites entreprises, qui sont les premières victimes de l’arbitraire et de la mal-traitance patronale, se sont tenus écartés de ces élections professionnelles pourtant leur seule possibilité d’expression syndicale. Cela doit interpeller toutes les organisations syndicales !

Outre une campagne électorale quasi inexistante dans les médias, nous déplorons par ailleurs les modalités d’organisation du scrutin : décalage des dates des élections, insuffisance des campagnes publiques d’informations, propagande exclusivement numérique plus difficile d’accès, problèmes dans la constitution des listes électorales et de la distribution du matériel de vote… Encore une fois, les salarié-e-s des petites boîtes sont traité-e-s à la légère !

Nous remercions l’ensemble des travailleurs et travailleuses qui ont fait le choix de l’alternative syndicale avec la CNT-SO. Cependant pour nous, l’essentiel n’est pas là.

Ce scrutin ne changera rien à la nécessité pour les salarié-e-s de s’organiser pour développer un syndicalisme alternatif et combatif. C’est par la syndicalisation et le développement des luttes collectives que les travailleurs et travailleuses des TPE, des associations et du particulier, verront leurs conditions de vie et de travail s’améliorer. Organisons-nous ensemble !

Si personne ne travaille à ta place, que personne ne décide pour toi !

* Résultats définitifs au niveau national et interprofessionnel : CNT-SO 1,98%, FO 13,84% , CFTC 5,90%, USAP 0,83%, STC 0,70%, UNSA 15,89%, UNION SYNDICALE SOLIDAIRES 4,27% , CAT 1,15% , CGT 26,31% , CFDT 16,46% , CFE CGC 3,85%

STOP AU CUMUL TÉLÉ-TRAVAIL / GARDE D’ENFANT !

La règle instaurée depuis le premier confinement est que si vous avez la possibilité de télétravailler, vous pouvez garder vos enfants, et donc être exclu.e. du dispositif d’activité partielle.

Cependant, la ministre du Travail, Élisabeth Borne, a précisé : « Un salarié en télétravail peut demander à être placé en activité partielle si la garde de son ou ses enfants l’empêche de poursuivre son activité normalement. »

Cette question n’est formalisée par aucun texte officiel !

Elle peut-être envisageable mais doit faire l’objet d’une demande auprès de l’employeur.

Il apparait qu’encore de nos jours, que ce soit pour les patrons ou pour le gouvernement, s’occuper des enfants n’est pas considéré comme du travail !

→ La CNT-SO revendique :

– la clarification rapide de ce point

le non-cumul de la garde d’enfant avec le télé-travail !

NOZ a voulu jouer … NOZ a perdu !

Tout d’abord, et pour rappel du contexte, un salarié du magasin Noz de Creuzier-le-Vieux a récemment été testé positif au COVID-19. Suite à cela, la CPAM a déclaré cas contacts l’ensemble de des employé-e-s du magasin le 25 mars 2021 ; mais, en dépit des consignes sanitaires en vigueur, la direction a refusé de fermer le magasin et fait pression sur les salarié-e-s pour qu’ils se présentent à leur poste normalement.

Cette attitude irresponsable a donné lieu à une action, menée par notre syndicat, à laquelle vous n’avez pas réagi. Pourtant les demandes des salariés étaient on ne peut plus claires :

– la fermeture immédiate du magasin afin de respecter le protocole sanitaire

– le maintien de salaire à 100% pour les salarié-e-s à l’isolement

– le versement de 1000€ à chaque salarié-e-s pour dédommager la « mise en danger de la vie d’autrui ». 

Et comme si de rien n’était, le magasin a été maintenu ouvert, privilégiant les profits avant la santé de ses salarié-e-s et de ses client-e-s.

La semaine dernière, les salarié-e-s nous contactent une nouvelle fois pour nous expliquer qu’en dépit des consignes officielles, le magasin de Creuzier-le-Vieux maintient la vente de produits non essentiels, par exemple les vêtements.

Or, en n’appliquant pas les mesures en vigueur, les salarié-e-s sont en difficulté à plusieurs niveaux :

• Tout d’abord, une fréquentation importante du magasin, qui, de facto, expose les vendeurs et le vendeuses à un risque accru de contracter le COVID-19 : c’est bien ce que les « mesures de freinage » sont sensées éviter !

• Ensuite, les salariés sont en sous-effectifs : Or, vous n’avez pas renforcé l’équipe et, du fait des absences, les employé-e-s présent-e-s sur le site doivent assurés à eux-seuls une activité maintenue à son niveau habituel puisqu’ils ont autant de surface, de produits, de clients à gérer qu’à l’accoutumée.

Suite à la première intervention de la gendarmerie le mercredi 7 qui leur a d’abord demandé de condamné l’accès aux produits non essentiels et à un nouveau courrier de notre part adressé au magasin et à la direccte (Inspection du Travail), la gendarmerie est revenue le lendemain matin afin d’ordonner la fermeture totale du magasin.

VICTOIRE FACE A CETTE DIRECTION QUI SE CROIT TOUT PERMIS !

La course aux profits et la concurrence ne font que compromettre la lutte contre la pandémie !

Nos vies valent plus que leur profit !

Le congé pour garde d’enfant, comment ça marche ?

La fermeture généralisée des crèches, écoles et établissements scolaires pose la question de la garde des enfants pour les parents et du télé-travail. On fait le point dans ce Tuto d’auto-défense syndicale
http://www.cnt-so.org/CONGE-POUR-GARDE-D-ENFANT

Protocole sanitaire non-respecté au magasin Noz : nos vies avant leurs profits !

30 mars 2021

La CNT-SO 03 a mené, le 30/03, une action devant le magasin Noz de Creuzier-le-vieux (Allier) pour alerter sur la situation sanitaire. Alors qu’un salarié a été testé positif au Covid-19 et que ses collègues sont décrétés cas contacts par la CPAM, le siège refuse de fermer le magasin… NOZ ne doit pas s’en sortir impunément !