Soutien aux occupations des lieux culturels !

Au 27 Mars, 88 lieux de culture s’organisent en assemblée générale et occupent leurs lieux de travail un peu partout en France. C’est un mouvement social inédit dans l’histoire du monde culturel français.

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Le monde du spectacle oublié, depuis maintenant 6 mois, est en phase de grave paupérisation. Au 1er septembre 2021, 82% des travailleur·euses du spectacle vont passer au RSA et la barre des 10 Millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté va être dépassé.

La CNT-SO spectacle soutient les occupations de lieux culturels et est présente et active dans plusieurs occupations.

Dans ce contexte la CNT-SO spectacle revendique jusqu’à la fin de la crise sanitaire :

  • La prolongation de l’année blanche pour les intermittent-e-s du spectacle.
  • Une aide financière pour les auto-entrepreneur·euses du spectacle.
  • La facilitation d’accès aux régimes intermittent pour les primo entrant·es.
  • L’abrogation du projet de loi sur l’assurance chômage.
  • La levée des arrêtés préfectoraux interdisant les spectacles de rue.

Loin d’être nostalgique d’un passé radieux pour certains, la CNT-SO est aux
cotés des salarié·es, intermittent·es, auto entrepreneur-euses du spectacle lors de ces occupations et manifestations, et se bat pour une culture populaire, autogestionnaire et ouverte à tous.tes

Carte des lieux occupés réalisée par le collectif « Occupation Odéon » (TT @OccupationOdeon)

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←Réforme de l’assurance 

08 mars : journée internationale de lutte pour les droits des femmes !

La CNT-SO appelle à se mobiliser massivement pour la « journée internationale de lutte pour les droits des femmes » et la grève féministe du 08 mars 2021.

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Nous serons en grève et dans la rue :

  • Parce-que malgré les droits arrachés, l’égalité réelle entre femmes et hommes butte toujours sur l’idéologie patriarcale de nos sociétés. Rien n’est encore totalement acquis, voir la régression brutale sur l’IVG en Pologne par exemple.
  • Parce-que malgré la libération de la parole ces dernières années, les violences sont toujours là, dans nos lieux de vie comme de travail : parole sexiste, harcèlement, viol, violences conjugales, féminicides…
  • Parce-que certaines d’entre nous, en plus de l’oppression de genre, doivent subir d’autres discriminations : racisme, trans ou lesbo-phobie ; des conditions de vie dégradées et sans droits car sans-papiers ou migrantes…
  • Parce-que les femmes subissent de plein fouet la crise sanitaire actuelle.

Les confinements ont encore remis en lumière les inégalités structurelles dans la sphère privée : charge mentale, poids des taches domestiques et éducatives cumulées avec des conditions dégradées de travail…

Nous sommes en première ligne dans de nombreux secteurs essentiels qui ont permis au pays de tenir au cœur de la pandémie : médical et para-médical, soins et services aux personnes, grande distribution, nettoyage… Sans pour autant obtenir de reconnaissance particulière pour ces métiers qui sont souvent les plus précarisés et sous-payés !

  • Parce-que le combat féministe est un combat de classe !

Les inégalités sexistes structurelles dominent toujours dans le monde du travail : inégalités salariales, précarité, temps partiels imposés, sur-représentation dans les métiers « domestiques » mal payés… Le capitalisme sait tirer profit de la situation d’oppression des femmes autant qu’il la renforce !

C’est tout un système social basée sur les différences de classes sociales, le racisme, l’exploitation et l’oppression que nous devons déconstruire. Notre combat s’articule avec celui pour l’émancipation globale et la construction d’une société égalitaire !

  • Parce-que le 8 mars n’est pas la « journée de la femme » mais une journée de combat international pour nos droits et notre dignité, initiée par les mouvements ouvriers et féministes. Partout dans le monde, des millions de femmes seront mobilisées !
  • Soyons nombreuses :

Contre les violences faites aux femmes
Pour l’égalité économique et sociale
Pour le respect de nos droits et de notre dignité

La « grève féministe » pourquoi ?

Au travail ou dans la sphère domestique, nous assurons des taches essentielles au fonctionnement de la société, en partie de manière invisible et non-rémunérée. Faire la grève dans toutes ces sphères c’est nous visibiliser en grippant la machine ! Ces dernières années, la grève féministe a été l’occasion de mobilisations de rue massives en Espagne, en Suisse, en Pologne, au Chili, en Argentine, au Mexique… En France aussi soyons nombreuses et participons massivement aux initiatives du 8 mars !

Souscription permanente de soutien aux luttes !

Soutenez la souscription permanente d’appui aux luttes et à la défense ouvrière !

Soutenez les luttes ouvrières et la création d’une caisse de solidarité permanente ! Aidez au développement d’un réseau syndical de défense juridique ! Soutenez la CNT-SO un outil au service des travailleurs-euses pour la lutte des classes !

 

Depuis sa création, fin 2012, la CNT-Solidarité Ouvrière a été impliquée dans de nombreuses luttes. Celles du nettoyage et de la sous-traitance hôtelière (OMS, Holiday Inn/Hemera, NH hôtel/Elior) qui ont duré plusieurs mois, sont symboliques. Elles témoignent de la mobilisation dans ces secteurs et de son implantation dans ces branches.
La CNT-Solidarité ouvrière n’est pas mobilisée seulement dans le secteur du nettoyage mais aussi dans le bâtiment, la restauration et de manière générale, dans les secteurs les plus précaires (services à la personne, salarié·e·s des EHPAD…) ou avec les travailleur·euse·s sans-papiers.

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A chaque conflit, la CNT-SO mobilise ses caisses de grève et bien au-delà, pour compenser les pertes de salaires et permettre des mobilisations solides tenant le temps nécessaire.

La construction de ces luttes dépend aussi largement d’un travail quotidien « invisible ». Refusant toute subvention de l’État ou du patronat, la CNT-SO finance un réseau de développeur·euse·s et juristes appuyant ses équipes syndicales combatives dans leur lutte contre le patronat.
Ce travail syndical efficace se heurte inévitablement à la répression étatique comme patronale nécessitant aussi une large solidarité.

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Pour poursuivre ce travail et l’étendre plus largement, faire face à la répression grandissante et préparer les luttes futures, la CNT-SO lance aujourd’hui une souscription permanente ouverte à tout et toutes.

Ce fonds aura deux objectifs :

  • financer l’extension d’un réseau de développement syndical et d’assistance juridique ;
  • animer une caisse nationale de solidarité pour l’appui aux grèves et faire face à la répression.

Nous appelons tous·tes nos sympathisant·e·s, celles et ceux ayant déjà appuyé nos luttes ponctuellement, les personnes attachées au renforcement de la dynamique des luttes ouvrières à nous accompagner dans cette démarche.

Ce fonds sera alimenté par :

  • des dons exceptionnels ;
  • des prélèvements ou virements permanents.

Pour faire un don en ligne :  cliquez ici

Vive la solidarité de classe et les luttes ouvrières !

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Formation aux droits des travailleur•euses sans-papiers : coopération CIMADE / CNT-SO

Le lundi 1er mars 2021, la CIMADE Auvergne-Rhône-Alpes, la CIMADE Bourgogne Franche-Comté et la CNT-solidarité ouvrière ont achevé un cycle de formation à destination des bénévoles sur les droits des travailleurs•euses sans papiers.

Souvent mal connu des personnes en situation irrégulière et des intervenant·e·s associatifs qui les accompagnent, le droit du travail s’applique pourtant aux salarié·e·s sans-papiers.

Mais dans un contexte législatif ambigu, et du fait de la précarité de leur situation, nombreux·euses sont celles et ceux qui renoncent à se battre pour faire valoir leurs droits de travailleurs : contraint·e·s de travailler pour vivre – aucun revenu de remplacement ne leur est accordé –, menacé·e·s d’une dénonciation ou soumis à un chantage au cerfa, ils pensent, souvent, n’avoir d’autre choix que celui de renoncer à leurs droits, d’accepter de travailler sans contrat, sans jours de repos, avec des salaires de misère et dans des conditions de travail dangereuses.

Pourtant, faire reconnaître ses droits, de manière individuelle par l’action juridique ou collective par l’action syndicale, peut inverser le rapport de force y compris dans l’optique d’obtenir une régularisation par le travail.

Pour le syndicat CNT-SO et ses adhérent·e·s, c’est un combat de longue date que de revendiquer le droit à un travail digne et un revenu décent, le respect de la législation, l’accès aux droits sociaux – chômage, sécurité sociale – et à des procédures de régularisation sans conditions.

Pour la CIMADE, le droit du travail constitue un outil précieux pour accompagner les personnes sans-papiers, notamment dans leurs démarches de demande de titre de séjour.

Partant de ce constat, les organisations ont travaillé ensemble sur un cycle de formation à destination des bénévoles et, mesures sanitaires obligent, c’est en visio que les participant·e·s se sont retrouvés pour quatre sessions de deux heures entre décembre 2020 et mars 2021.

Ces rencontres ont permis de donner aux participant·e·s des outils d’analyse des situations qu’ils·elles rencontrent sur le terrain et d’échanger sur les stratégies individuelles ou collectives à mettre en œuvre pour accompagner aux mieux les salarié·e·s sans-papiers dans leurs combats quotidiens, pour faire respecter leurs droits à un travail digne, un revenu décent et à la régularisation de leurs situations.

Le programme

SESSION 1

  • Régularisation par le travail : les critères de la circulaire Valls de 2012
  • De l’importance de connaître le droit du travail appliqué aux sans-papiers : stratégies juridiques et syndicales pour la régularisation

SESSION 2  

  • Introduction générale au droit du travail et hiérarchie des normes
  • Le contrat de travail 
  • Les formes de contrat de travail
  • Les contrats de travail des sans-papiers : différents cas de figure
  • Faire reconnaître l’existence d’une relation de travail dans l’optique d’une procédure de régularisation

SESSION 3  

  • Le bulletin de salaire
  • Mentions obligatoires et irrégularités
  • L’importance des bulletins de salaires dans les procédures de régularisation et les outils juridiques pour les obtenir
  • La rupture du contrat de travail
  • Les différents modes de rupture d’un contrat de travail
  • Le licenciement pour défaut d’autorisation de travail et l’article L8252-2 du Code du travail 

SESSION 4  

  • Santé et sécurité au travail
  • Obligation générale de prévention
  • Législation en matière d’accidents du travail / maladies professionnelles
  • Dispositions spécifiques aux salariés sans-papiers en cas d’accident du travail et d’incapacité
  • Discriminations
  • La législation en matière de discriminations au travail, notamment en raison de l’origine et du fait de l’absence de papiers
  • Évolutions récentes : reconnaissance de mécanismes systémiques de discrimination dans l’entreprise
  • Défendre ses droits
  • Par l’action individuelle, au Conseil de Prud’hommes 
  • Par l’action collective : droit syndical et droit de grève

Travailleur·euses des librairies, organisons-nous !

En librairie, les travailleur·euses aussi sont essentiel·les ! Rejoignez la section Employé·es de Librairie du Syndicat des Travailleurs Unis de la Culture et du Spectacle (S.T.U.C.S) CNT-SO. Faites entendre votre voix aux élections TPE 2021 !

Lire le tract :

CNT-SO : Salarié·es des librairies

L’Incendiaire n°10

Bulletin d’information de la section syndicale France Incendie (Scutum Incendie)

Information salariale Bâtiment

Grilles de salaires 2021 Bâtiment Auvergne

Elections professionnelles TPE 2021 : c’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !

Pour la troisième fois, nous, travailleurs et travailleuses des très petites entreprises et associations (TPE & TPA de moins de 11 salarié.e.s) et salarié.e.s des particuliers sont appelé.e.s à voter pour déterminer notre représentation syndicale. Faisons entendre notre voix et choisissons l’alternative syndicale avec la CNT-SO !

Nous sommes près de 5 millions à être concerné·e·s par ces élections qui se dérouleront du 22 mars 2021 au 06 avril 2021 👉 RETROUVEZ LE MODE D’EMPLOI POUR VOTER .

👉 Retrouvez la profession de foi générale de la CNT-SO

Retrouvez nos professions de foi par branches professionnelles 👇

La plupart d’entre nous, travaillent dans des entreprises de 2 à 3 salarié·e·s. Généralement pas syndiqué·e·s, isolé·e·s, précarisé·e·s, exclu·e·s des droits syndicaux, le plus souvent mal protégé·e·s par le droit du travail, nous sommes en première ligne de l’arbitraire patronal.

Depuis 2016, date des dernières élections, les gouvernements successifs ont continué de s’attaquer à nos droits : massacre du code du travail, généralisation des contrats précaires, réforme de l’Assurance chômage, réformes des retraites…
Licenciements, faillites… la crise économique issue de la crise sanitaire du COVID 19 vient encore plus fragiliser notre situation.

Ces élections sont donc l’occasion de réclamer haut et fort une réelle égalité des droits et de marquer une volonté de rupture en faveur des travailleur·euse·s !

Dans les entreprises de plus de 11 salarié·e·s, il y a obligation d’organiser des élections de délégué·e·s du personnel. Dans les TPE dans lesquelles nous travaillons, cette obligation n’existe pas, et pourtant, nous aussi nous avons des droits à défendre !
Nos droits, particulièrement dans les TPE, sont régulièrement bafoués : heures non payées, dépassements des durées maximales de travail, conditions d’hygiène et de sécurité non respectées, contrats frauduleux, travail non déclaré… La liste est longue !
Et les TPE sont aussi largement utilisées pour contourner les droits du travail et syndicaux dans le cadre de la sous-traitance.
Trop souvent, derrière une pseudo proximité avec l’employeur se cache en réalité celui du chantage et du harcèlement : « tais-toi, fais ce que je te dis ou t’es viré.e ! ». Mais ce n’est pas une fatalité !

Il faut s’organiser, se regrouper et lutter contre ces injustices qui détériorent nos vies. Se syndiquer, c’est rompre l’isolement, c’est dire NON à l’exploitation et au mépris, c’est résister et lutter ensemble pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux !
C’est ce que font au quotidien les femmes et les hommes qui ont choisi de s’organiser à la CNT-Solidarité Ouvrière. Nettoyage, bâtiment, restauration, hôtellerie, service à la personne, commerce… La CNT-Solidarité Ouvrière est un outil syndical au service des travailleur·euse·s.

Dans toutes les TPE, avec la CNT – Solidarité Ouvrière revendiquons :

  • l’égalité de traitement pour tous les salariés (petites et grandes
 entreprises) ;
  • le droit à la formation professionnelle ;
  • la mise en place d’un véritable droit syndical dans les TPE.

C’est nous qui travaillons alors c’est nous qui décidons !

Voter pour la Confédération Nationale des Travailleurs – Solidarité Ouvrière s’est appuyer une véritable alternative syndicale fondée sur : le refus du corporatisme par un syndicalisme d’industrie ; le refus du clientélisme et de la corruption patronale qui conduit à la régression sociale ; un syndicalisme au service des travailleuses et des travailleurs par son action juridique et de formation ; un outil de coordination au service des luttes.

En votant pour la CNT-Solidarité ouvrière, les travailleuses et travailleurs se dotent d’un outil pour les luttes de demain. La CNT Solidarité ouvrière souhaite rompre l’isolement et favoriser la syndicalisation, base indispensable de l’action collective et syndicale, seule façon de défendre nos droits et en gagner de nouveaux.

La CNT-Solidarité ouvrière qui se réclame du syndicalisme révolutionnaire, milite pour un projet de société alternatif, à l’opposé des inégalités actuelles et loin de tout rapport de domination. Construisons-le ensemble !

Nettoyage : que faire en cas de mutation ? L’employeur peut-il imposer la modification du lieu de travail ?

La majorité des contrats de travail du secteur imposent des clauses de mobilité parfois à l’échelle de départements entiers ! Les patrons en usent de façon arbitraire au mépris de nos vies privées, souvent pour casser des équipes solidaires ou des salariés trop revendicatifs. A lire dans ce dossier, les possibilités de refus de ces mutations imposées.

1. La clause de mobilité :

Cette clause est présente dans la majorité contrats de la propreté.
Il est inscrit dans le contrat que le salarié s’engage à accepter toute modification de son lieu de travail, dans une zone géographique donnée. En signant le contrat, le salarié s’engage alors à accepter par avance toute modification de son lieu de travail dans la zone inscrite au contrat.

Cette clause est valable, mais elle doit indiquer précisément la zone géographique.
Sans mention précise de la zone géographique, ou bien avec mention d’une zone trop étendue, la clause peut être contestée.

La validité de la clause de mobilité est importante car c’est sur ce fondement que l’employeur peut muter le salarié.

ATTENTION :
– Si l’employeur ne remet pas de contrat de travail, cela peut être favorable au salarié car il ne sera pas soumis à la clause de mobilité
– Lorsque l’on vérifie l’avenant de reprise suite à un changement de société sur un marché, il faut vérifier si la clause de mobilité est présente dans le contrat initial conclu avec la société sortante. Si le contrat initial ne comprend pas de clause de mobilité, l’avenant de reprise ne peut pas en comporter.

2. Quelle procédure à suivre par l’employeur pour notifier la mutation :

L’employeur doit annoncer la mutation par écrit recommandé, en respectant un délai de prévenance (au moins 7 jours, il n’y a pas de texte, il s’agit d’un usage).

L’employeur doit donner les raisons de la mutation (fermeture du chantier, réduction des effectifs,…)

3. Peut on refuser une mutation ? :

En principe, si il y a une clause de mobilité présente dans le contrat, le salarié ne peut pas refuser sa mutation.

MAIS, le pouvoir de direction de l’employeur a ses limites, et il existe certains cas où le salarié peut refuser sa mutation :

– Si il n’y a pas de clause de mobilité dans le contrat ou bien si elle n’est pas précise (Cass. soc., 24 janvier 2008, n° 06-45.088).
– Si la mutation ne répond pas à l’intérêt de l’entreprise (Cass. soc., 23 janvier 2002, n° 99-44.845)
– Si l’employeur ne justifie pas la mutation (Cass. Soc.12 juillet 2010, n°08-45.516)
– Si l’employeur n’a pas respecté la procédure, soit pas d’écrit, annonce du jour pour le lendemain de la mutation,…(Cass, Soc. 3 mai 2012, n°10-25.937 ; Cass. Soc. 18 septembre 2002, n°99-46.136)
– Si la mutation implique une réduction de la rémunération comme le passage d’un horaire de nuit à un horaire de jour ou la diminution des heures (Cass. Soc. 15 décembre 2004, n°02-44.714)
– Si la mutation comprend une modification importante des horaires de travail, comme le passage à un horaire discontinu (Cass. Soc. 3 novembre 2011, n°10-30.03 ; Cass. Soc. 3 novembre 2011, n° 10-14.702)
– S’il n’y a pas de moyen de transport en commun, notamment pour les prestations qui commencent tôt le matin ou qui finissent tard le soir (Cass. Soc. 10 janvier 2001, n°98-46228)
– Si le temps passé dans les transports est disproportionné au temps de travail (Par exemple, pour une prestation de 2 heures, l’employeur ne peut demander au salarié de passer 2 heures aller retour dans les transports pour se rendre sur le nouveau site)
– Si l’état de santé du salarié ne lui permet pas de nombreux ou longs déplacements (vérifier s’il y a déjà eu un avis du médecin du travail, ou inviter la société à convoquer le salarié chez le médecin du travail pour contrôler la conformité du nouveau poste avec l’état de santé salarié)
– Si les contraintes familiales du salarié sont telles qu’il ne peut se rendre sur le nouveau site (ATTENTION : sous certaines conditions ; Il est admis par la jurisprudence que la clause de mobilité ne doit pas porter atteinte au droit à une vie personnelle et familiale, voir Cass. soc., 14 octobre 2008, n° 07-40523 ; Cass. soc. 17 octobre 2012, n° 11-18029 )

Il est donc possible, sous certaines conditions, de refuser une mutation.

Marche à suivre : La contestation de la mutation doit être notifiée à l’employeur par écrit, le plus tôt possible dès l’annonce de la mutation.
Le courrier de refus doit comporter les raisons pour lesquelles la nouvelle affectation est refusée.

ATTENTION : le refus de mutation peut entraîner le licenciement du salarié si l’employeur n’accepte pas les raisons de la contestation.
Si l’employeur persiste à vouloir muter le salarié, il peut envoyer plusieurs courrier de mise en demeure pour absence sur le nouveau site, et licencier le salarié pour abandon de poste.

POUR PLUS DE CONSEILS : CONTACTEZ LE SYNDICAT !

Contre l’arbitraire patronal, la lutte collective et la syndicalisation sont le plus efficace. En cas de grève, les équipes syndicales de la CNT-SO, revendiquent toujours le retrait de la clause de mobilité des contrats de travail et l’obtiennent le plus souvent !

Brevets sur les vaccins anti-covid, Stop. Réquisition !

Quarante six organisations et plus de cent personnalités lancent un appel-pétition  : Brevets sur les vaccins anti-covid, Stop. Réquisition !

Signez la pétition sur : https://www.wesign.it/fr/sante/brevets-sur-les-vaccins-anti-covid-stop-requisition-

Face à la Covid 19, l’urgence immédiate est à la prévention, construite avec la population, au renforcement du système de santé (lits, personnels…), et pas à la peur du gendarme, inefficace.  La vaccination est un moyen central pour enrayer la pandémie. Pourtant cette campagne piétine, le gouvernement et les pouvoirs publics ne sont pas en capacité de faire face aux besoins, par manque d’anticipation, mais surtout parce que les laboratoires pharmaceutiques se réservent la possibilité de faire de gigantesques profits grâce aux brevets sur les vaccins autorisés. Cette logique prive  les plus démunis et les pays les plus pauvres  de vaccins, au risque de l’émergence de variants encore plus agressifs.

Agissons ensemble pour imposer :

▪ La suspension de l’application des brevets sur les vaccins et les traitements médicaux anti-covid, au profit d’une mutualisation des connaissances, des technologies et la multiplication de leurs transferts, des savoir-faire, de l’augmentation du nombre des producteurs, à l’échelle européenne, et mondiale, sous l’égide de l’OMS.

▪ Que tous les vaccins autorisés deviennent des biens communs de l’humanité et soient accessibles à l’ensemble des populations mondiales.

▪ La réquisition des entreprises pharmaceutiques pour la production de ces vaccins et traitements médicaux selon les normes de sécurité et de qualité requises, pour fournir en quantité suffisante et gratuitement les peuples du monde entier et éviter les pénuries.

▪ Un contrôle citoyen et une transparence totale sur les accords, les  essais cliniques, la  pharmacovigilance, pour des vaccins sûrs et bien testés, ainsi que la protection des données de santé. L’argent public des citoyens ne peut servir à payer deux fois, lors du développement puis lors de la production et commercialisation, les entreprises pharmaceutiques et ainsi alimenter leurs profits.

▪ Un Plan d’urgence de vaccination mondiale coopératif, dans le cadre de la politique mondiale commune publique de la santé sous l’égide de l’OMS.

Nous soutenons l’initiative citoyenne européenne de pétition en direction de la Commission Européenne : Pas de profit sur la pandémie

Nous vous appelons à signer massivement en France la pétition suivante :
• Brevets sur les vaccins : stop !
• Tous les vaccins autorisés doivent devenir « biens communs « de l’humanité !
• Réquisition des entreprises pour la production des vaccins et des traitements anti-covid !
• Contrôle citoyen sur les accords, brevets, essais cliniques, pharmacovigilance, pour des vaccins et traitements sûrs et bien testés !

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Facebook : stop aux brevets réquisition

Contact :
– vaccinsbrevet-stop-requisition@protonmail.com
– brevetsvaccinscovidrequisition@gmail.com