La Section AP-HP de la CNT-SO Santé appelle à se mobiliser le 16 juin et pour les « mardi de la colère » ! A l’hôpital comme ailleurs, seule la lutte paie !
👇 Tract de la CNT-SO Santé – Section AP-HP 👇
👇 dossier 4p de la CNT-SO Santé – Section AP-HP 👇
« Chronique d’une catastrophe annoncée… et dénoncée ! »
Prêt à tout pour déconfiner à marche forcée afin de relancer la machine économique et la pompe à profit, quitte à envoyer les travailleurs au boulot sans protections sanitaires, le 30 avril la CFDT, la CFTC et le MEDEF étaient main dans la main pour faire une déclaration commune.
Et le 13 mai, Laurent Berger (CFDT) n’a pu s’empêcher de rajouter sur France Inter : « Pendant cette période, on a privilégié la vie sur l’économie, évidement ça ne peut pas durer éternellement ».
Le 4 mai, les grandes surfaces ont pu mettre en vente les millions de masques qu’elles avaient en stock.
Une véritable honte puisque depuis des semaines les soignants et les travailleurs-euses « en première ligne » en manquaient cruellement.
Le gouvernement a fixé un plafond de 95 centimes maximum le masques. Soit 10 fois le prix d’avant la crise. Et sachant qu’il faut plusieurs masques par jour, cela pourrait coûter jusqu’à 300€ à des familles, alors que depuis le début du confinement elles ont des dépenses supplémentaires et des salaires diminués.
Les stocks de masques devraient être réquisitionnés pour une distribution gratuite à la population !
Le Sénat a adopté un amendement qui déresponsabilise pénalement les patrons en cas de contamination au coronavirus dans leurs entreprises ou dans les transports s’ils respectent le minimum des règles sanitaires décrétées par le gouvernement. Faudrait-il déjà qu’ils soient surveillés. Par contre les travailleurs-euses qui ne portent pas leurs masques dans les transports, eux, sont tout de suite sanctionné-e-s.
Alors que depuis des années nous ne cessons d’entendre que la classe ouvrière n’existe plus, l’industrie (métallurgie, agro-alimentaire, chimie, le bois, …) en France compte environ 2,8 millions de salarié-e-s. Aujourd’hui les grands groupes industriels font appel à une multitude d’entreprises sous-traitantes.
Dans notre secteur comme ailleurs, les conditions de travail sont difficiles et nos droits ne sont pas respectés. Trop d’heures de travail non payées, trop de pression pour tenir les cadences, chantage à l’emploi, harcèlement moral.
Isolé-e-s nous n’avons aucun pouvoir à nos patrons. Eux, sont organisés au MEDEF, à l’UIMM, à la CPME et au CNPA, dans leurs syndicats patronaux.
Nous aussi nous devons unir nos forces : OS, tourneurs, fondeurs, peintres, fraiseurs, ajusteurs, monteurs, câbleurs, bouchers, agents de maintenance, caristes … nous travaillons tous les jours cote à cote, que l’on soit en CDI, en CDD, en intérim ou à la tâche. C’est parce que nous subissons la même exploitation dans nos usines que nous devons nous réunir dans le même syndicat !
Un syndicat pour s’organiser et aider chacun à se défendre face à son patron : prud’hommes, démarches juridiques ou administratives, grèves et actions directes). Pour connaitre ses droits et lutter collectivement pour en gagner de nouveaux. Regroupons-nous au sein de la CNT-Solidarité Ouvrière !
Ensemble, avec la CNT-Solidarité Ouvrière on revendique pour toutes et tous :
Le paiement de toutes les heures travaillées (pause et temps de d’habillage également)
L’augmentation des salaires
La transformation en CDI de tous les CDD et contrats d’intérim bidon
La diminution des cadences de travail
Le droit à la formation
La reconnaissance de la pénibilité du travail (travail de nuit, travail en poste, geste répétitif …)
Rattrapage de l’inégalité salariale entre les hommes et les femmes
Retour de la retraite à 60 ans (55ans pour les métiers pénibles)
Ne plus accepter que la sécurité passe après la productivité, nos vies valent plus que leurs profits !
Choisir la CNT-Solidarité Ouvrière c’est développer une alternative syndicale !
Refus du corporatisme : La CNT-Solidarité Ouvrière refuse les divisions corporatistes et développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleuses et les travailleurs d’une même « industrie », quels que soient leurs métiers, leurs statuts ou leurs employeurs, adhèrent au même syndicat à un échelon géographique donné.
Indépendance et autogestion : La CNT Solidarité Ouvrière fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent-e-s, sans subventions de l’Etat ou du patronat. Elle est indépendante de tout regroupement politique ou religieux. C’est la base du syndicat, les adhérent-e-s décident en échangeant dans les Assemblées Générales.
Refus du clientélisme et de la corruption patronale : A la CNT Solidarité Ouvrière, c’est toujours l’intérêt collectif des travailleuses et des travailleurs qui prime et le syndicalisme se pratique avec droiture. Nous refusons les petits arrangements « entre amis » et la complicité douteuse avec les employeurs.
Un outil au service des travailleuses et des travailleurs : Le syndicat apporte des conseils juridiques et d’autres aides concernant les conditions de travail. C’est aussi un espace important de formation pour s’émanciper.
Un outil de coordination au service des luttes : Nous défendons un syndicalisme de lutte de classes. Tout est question de rapports de force, c’est par les luttes syndicales, sous toutes les formes, que nous faisons avancer nos intérêts contre ceux des patrons.
Un syndicalisme révolutionnaire : Défendre nos conditions de travail, gagner de nouveaux droits, c’est le rôle du syndicalisme. Mais nous revendiquons aussi un autre projet de société, à l’opposé des inégalités actuelles et loin de tout rapport de domination. Nous militons pour un projet de transformation sociale révolutionnaire, pour l’abolition du capitalisme !
Depuis quelques années, les offensives patronales et gouvernementales contre les droits des travailleurs et travailleuses redoublent. ll faut s’organiser, se regrouper et lutter contre ces injustices qui détériorent nos vies. Se syndiquer, c’est rompre l’isolement, c’est dire NON à l’exploitation et au mépris, c’est résister et lutter ensemble pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux ! Implantée dans les secteurs du nettoyage, du commerce, des transports, du bâtiment, de l’éducation, etc., la CNT Solidarité Ouvrière développe un outil syndical au service des travailleuses et des travailleurs.
La CNT- Solidarité Ouvrière : Un syndicat autogestionnaire, indépendant, combatif et révolutionnaire !
La CNT-Solidarité Ouvrière fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent.e.s, sans subventions de l’État ou du patronat. C’est la garantie de son indépendance. La CNT-Solidarité Ouvrière, refusant les divisions corporatistes, développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleurs et les travailleuses d’une même « industrie », quels que soient leurs métiers, leurs statuts ou employeurs, adhèrent au même syndicat à un échelon géographique donné.
La CNT-Solidarité Ouvrière se donne les moyens de la défense de nos acquis en combinant une pratique juridique offensive et une solidarité active sur le terrain.
Le syndicat pour s’organiser, se former et lutter ensemble !
La CNT Solidarité Ouvrière pratique et se revendique de l’autogestion : c’est nous qui travaillons alors c’est nous qui décidons ! Au syndicat, les travailleur.euses trouvent conseils juridiques et autres aides concernant ses conditions de travail.
Réunis en assemblée générale, les syndiqué.e.s se retrouvent, se soutiennent, échangent et décident ensemble des luttes à mener.
À la CNT-Solidarité Ouvrière, l’accent est mis sur la formation. Elle est organisée, notamment sur le temps de travail, pour les représentant.e.s du personnel et pour tous les adhérent.e.s du syndicat.
La CNT Solidarité Ouvrière défend un syndicalisme de lutte de classe. Tout est question de rapport de force, c’est par les luttes syndicales sous toutes leurs formes que nous faisons avancer nos intérêts contre ceux de la classe dominante.
Réfléchir ensemble à un autre projet de société !
Même si elle agit pour la défense des intérêts immédiats des travailleurs.euses (salaires, temps de travail, conditions de travail…), la CNT – Solidarité Ouvrière se fixe un but de transformation sociale révolutionnaire.
La CNT Solidarité Ouvrière, indépendante de tous groupements politiques ou religieux, combat toutes les formes de discriminations qui divisent le camp du Travail : racisme, sexisme, homophobie…
Au syndicat, nous œuvrons ensemble pour un projet de société émancipateur basé sur l’égalité économique et sociale, la démocratie directe, la gestion collective de la production et de sa répartition.