Jeudi 16 mars, alors qu’Elizabeth Borne et son gouvernement passait avec violence la réforme des retraites en utilisant le 49.3 dans un bel élan anti-démocratique, Jean-Claude, adhérent de la CNT-SO 03, sortait enfin de garde à vue vers 17h.
Notre camarade Jean-Claude a passé 24 heures au commissariat de Vichy et se verra déférer un juge le 19 Avril prochain pour des slogans politiques taguer au Marker dans les rues de Vichy lors de la manifestation du mercredi 15 mars.
Nous étions 2000 ce mercredi dans les rues de Vichy, déterminé-e-s contre cette réforme des retraites, à coups de slogans, stickers, drapeaux, pancartes et portes voix.
Oui, nous nous sommes exprimés dans la colère et la dignité.
Oui, nous avons recouvert la ville de nos slogans en chanson, autocollants et inscriptions.
Oui, nous luttons pour nous réapproprier un tout petit bout d’espace publique, et contre l’invisibilisation de notre mouvement.
Tout est toujours soigneusement nettoyé après chaque manifestation… Mais nous remettons ça à chaque fois, parce que derrière les touristes et le commerce vichyssois, il y a nous et notre réalité.
Non, on ne se fait pas suivre dans la rue par la police en civil en fin de manifestation et jeter en garde à vue 24h pour des slogans.
Non, on ne doit pas être traduit en justice pour avoir exprimer nos idées.
Non Jean-Claude ne paiera pas pour nous tous-tes. Face à la violence des actes du gouvernement nos armes, sont la grève, les manifestations et nos slogans.
Oui, nous sommes toutes et tous des Jean-Claude en puissance.
Non, à Vichy comme ailleurs, nous ne laisserons personne de notre cortège seul-e contre la répression, l’intimidation et les abus de pouvoir.
Une attaque contre l’un-e d’entre nous est une attaque contre nous tous-tes !
Suite à la manifestation contre la réforme des retraites à Vichy ce Mercredi 15 Mars 2023 notre camarade Jean-Claude a été arrêté par la police alors qu’il rejoignait son véhicule. Probablement suivi par les forces de l’ordre après la manifestation, il dormira ce soir au commissariat de Vichy. Bien connu du mouvement social vichyssois, infatigable militant participant à toutes les luttes locales et sympathisant du syndicat CNT- Solidarité ouvrière de Vichy, Jean-Claude est venu à Vichy ce jour comme environ 2000 personnes pour lutter contre la réforme des retraites. Le cortège vichyssois n‘ayant commis aucune dégradation connue, ni trouble à l’ordre publique, nous ne voyons pas ce qui a pu lui être reproché. Il est insupportable de constater qu ‘une fois de plus l’état se sert de son outil répressif pour taper contre celles et ceux qui luttent pour l’intérêt commun.
Une attaque contre l’ un-e d’entre nous est une attaque contre tout-e-s !
Face à la menace de généralisation obligatoire, le débat public sur le Service National Universel (SNU) émerge enfin. Il est temps de passer à la mobilisation pour revendiquer l’abolition de ce dispositif inutile et nuisible pour la jeunesse !
Macron rêve d’une jeunesse au garde-à-vous !
Alors que le SNU, créé en 2019, n’a pas suscité l’adhésion (32 000 jeunes accueilli·es en 2022), le gouvernement prépare la généralisation obligatoire du dada réac de Macron. Le calendrier n’est pas encore définitif, avec 6 départements qui pourraient servir de pilotes à partir de 2024 et une systématisation du dispositif, sur le temps scolaire, à tous les élèves de seconde ou de première année CAP d’ici 2026 (800 000 jeunes concerné·es) .
Voilà son programme pour la jeunesse :
Un stage dit de « cohésion » de 12 jours dans des « centres SNU » en dehors du département d’origine avec lever à 06h30 et coucher à 22h30, salut au drapeau, Marseillaise, port de l’uniforme, marche au pas, bourrage de crâne sur l’engagement et la citoyenneté du point de vue de l’État… Ces dernières années, le SNU a donné lieu à des débordements répétés (évanouissements de jeunes au garde-à-vous en plein soleil…).
Une période de travail gratuit de 84 heures dite « d’intérêt général ».
Un engagement volontaire de 3 mois et la possibilité d’intégrer une « réserve en uniforme » (armée, gendarmerie, protection civile…).Jeunesse engagée, pas militarisée !
Alibi du SNU : Macron souhaite que la jeunesse s’engage. Ne le fait-elle déjà pas ? Contre la réforme des retraites, contre l’inaction des États face aux bouleversements climatiques… ?
Pour le gouvernement, l’engagement est contraint. Sarah El Haïry, secrétaire d’État en charge du dossier le confirme : « L’objection de conscience ne pourra pas être évoquée ». Le refus du SNU pourrait même être pénalisant pour le passage des examens ou l’accès au supérieur !
Le projet vise clairement une militarisation rampante de la société et la promotion d’une idéologie « réac-publicaine » chez les jeunes.
De l’argent il y en a… pour mettre la jeunesse au pas !
Ce dispositif nuisible va mobiliser des centaines de structures d’accueil, monopoliser les financements et les emplois dans l’animation et l’éducation populaire et impacter l’année scolaire des élèves de lycée.
Il est aussi coûteux… Alors que l’École, la recherche, l’animation et l’éducation populaire, et de manière générale les services publics, subissent depuis des années l’austérité et les baisses de moyens, le gouvernement est prêt à sortir 2 milliards par an pour le SNU ! Dans l’éducation, on supprime des postes, on ferme des classes, mais pour soumettre la jeunesse, Macron et sa clique savent desserrer les cordons de la bourse.
Alors que les guerres impérialistes font des ravages aux quatre coins du monde, le gouvernement multiplie les actions renforçant l’armée dans la société. Le SNU est concomitant avec le projet de hausse considérable du budget des Armées (+30 % pour atteindre 413 milliards pour 2024-2030) dans une nouvelle course mondiale aux armements.
Refusons cette politique militariste !
Non au SNU ! Oui à l’éducation à la paix !
Pour un monde débarrassé du poison patriotique, des guerres et des frontières !
Le seul frein aux annonces est la crainte d’une révolte de la jeunesse en jonction avec le mouvement contre la réforme des retraites…
Jeunes et familles, travailleur·euses de l’animation et de l’éducation populaire, travailleur·euses de l’éducation, mobilisons-nous ! Bloquons le gouvernement et ses velléités de militarisation de la jeunesse et de la société ! Bloquons le SNU !
Depuis le 19 janvier, nous avons montré notre détermination contre la nouvelle réforme des retraites avec des grèves et des manifestations massives. Le gouvernement est sous pression : la loi n’a pas été votée à l’Assemblée et la majorité de la population, hostile au projet, soutient la mobilisation. Maintenant tout le monde a conscience que nous devons durcir le mouvement pour gagner !
L’objectif c’est la grève générale !
Mobilisons-nous massivement dans la grève nationale interprofessionnelle du 7 mars et construisons la grève reconductible dans notre secteur les jours suivants. Nous pouvons nous appuyer sur les autres secteurs professionnels qui ont déjà annoncé rentrer dans la reconductible après le 7 ainsi que sur la grève féministe du 8 mars qui aura cette année, une importance stratégique, alors que les femmes sont les plus pénalisées par la réforme.
Le combat contre la réforme Macron est l’affaire de tous·tes : Les secteurs en pointe, ne doivent pas être isolés dans une grève par procuration. Même si nos métiers sont non-marchands, nous sommes la plus grande administration et impactons des millions d’élèves et leurs familles : la grève dans l’Éducation aussi est stratégique.
Ce gouvernement est en service commandé pour la minorité des plus riches qui va profiter de ce nouveau recul social. Faire monter le rapport de force, c’est s’en prendre à leurs intérêts économiques : paralysons le pays jusqu’à la victoire !
Union ! Action ! Autogestion !
Parce qu’un mouvement social ça ne tombe pas du ciel, il est indispensable de se structurer à la base et de faire grandir nos outils d’auto-organisation pour mener la lutte.
Réunissons-nous en AG, dans les établissements ou par secteurs géographiques, pour nous organiser et construire la grève reconductible, animons des comités de grève, alimentons les caisses de solidarité pour aider financièrement les personnels les plus précaires, faisons le lien avec les usager·ères, tissons des liens interprofessionnels et multiplions les actions de terrain (piquets de grève, blocages économiques, soutien interpro aux grévistes…) pour rendre visible la contestation et faire monter la pression sur le gouvernement et le camp patronal.
Pour une mobilisation globale !
Articulons la bataille des retraites avec le combat pour les salaires, les conditions de travail et contre les logiques austéritaires qui asphyxient nos services publics et fragilisent les plus pauvres. Tout est lié ! En gagnant sur les retraites, nous pouvons mettre un frein aux politiques Blanquer/ N’Diaye dont nous souffrons au quotidien.
Nous sommes face à un choix de société. Avec l’ensemble du monde du travail : organisons un grand mouvement social pour la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Alors que les urgences sont sociales (inflation galopante), écologiques, etc., le camp au pouvoir reste toujours obsédé par ses intérêts.
Ne comptons que sur nous-mêmes : ensemble faisons émerger un projet collectif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle ! Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement.
La CNT-SO appelle à se mobiliser massivement pour la «journée internationale de lutte pour les droits des femmes» et la grève féministe du 8 mars 2023.
Cette année, le 8 mars va avoir une importance particulière, point de départ d’un mouvement reconductible contre la réforme des retraites qui nous impacte particulièrement !
Mobilisons-nous dans la grève féministe et dans la rue !
Les inégalités structurelles persistent dans la sphère privée : charge mentale, poids des tâches domestiques et éducatives… Malgré les droits arrachés, rien n’est encore totalement acquis et l’égalité réelle entre femmes et hommes butte toujours sur l’idéologie patriarcale de nos sociétés.
Malgré la libération de la parole ces dernières années, les violences sont toujours là, dans nos lieux de vie comme de travail : paroles sexistes, harcèlements, viols, violences conjugales, féminicides…
Certaines d’entre nous, en plus de l’oppression de genre, doivent subir d’autres discriminations : racisme, trans ou lesbophobie ; des conditions de vie dégradées et sans droits car sans-papiers ou migrantes…
La lutte contre la réforme des retraites, est un combat féministe !
Cette année, le 8 mars va avoir une importance particulière, point de départ d’un mouvement reconductible contre la réforme des retraites qui nous impacte particulièrement !
Nous subissons déjà aujourd’hui, des pensions inférieures aux hommes de 40 % (hors réversions), avec la réforme, nous serons encore perdantes ! Même le gouvernement le reconnaît, à âge égal, les femmes devront rallonger plus longtemps leur carrière que les hommes. Le recul du départ en retraite de deux ans, annule le bénéfice des trimestres pour maternité et l’éducation d’enfants.
La retraite minimale à 1200 euros est un enfumage du gouvernement qui ne concernera qu’une minorité de travailleur·euses ayant bossé à temps plein avec une carrière complète au SMIC… Une carrière hachée, comme pour nombre d’entre-nous, condamnera toujours à bosser jusqu’à 67 ans pour ne pas subir de décotes !
Les métiers essentiels dit de seconde ligne, largement féminisées (agente de nettoyage, caissière, aide à domicile, aide-soignante…) à la pénibilité mal reconnue, seront les premières victimes de la souffrance au travail avec des carrières à rallonge…
Le cas des retraites est emblématique des inégalités sexistes structurelles qui dominent toujours dans le monde du travail : inégalités salariales, précarité, temps partiels imposés, surreprésentation dans les métiers « domestiques » mal payés… Le capitalisme sait tirer profit de la situation d’oppression des femmes autant qu’il la renforce !
Le combat féministe est un combat de classe !
C’est tout un système social basée sur les différences de classes sociales, le racisme, l’exploitation et l’oppression que nous devons déconstruire. Notre combat s’articule avec celui pour l’émancipation globale et la construction d’une société égalitaire !
Parce que le 8 mars n’est pas la « journée de la femme » mais une journée de combat international pour nos droits et notre dignité, initiée par les mouvements ouvriers et féministes. Partout dans le monde, des millions de femmes seront mobilisées !
SOYONS NOMBREUSES :
CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES
POUR L’ÉGALITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL
CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
POUR LE RESPECT DE NOS DROITS ET DE NOTRE DIGNITÉ
LA « GRÈVE FÉMINISTE » POURQUOI ?
Au travail ou dans la sphère domestique, nous assurons des taches essentielles au fonctionnement de la société, en partie de manière invisible et non-rémunérée. Faire la grève dans toutes ces sphères c’est nous visibiliser en grippant la machine ! Ces dernières années, la grève féministe a été l’occasion de mobilisations de rue massives en Espagne, en Suisse, en Pologne, au Chili, en Argentine, au Mexique… En France aussi soyons nombreuses et participons massivement aux initiatives spécifiques du 8 mars et aux actions dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites.
Depuis le 19 janvier, nous avons montré notre détermination contre la nouvelle réforme des retraites avec des grèves et des manifestations massives. Le gouvernement est sous pression : la loi n’a pas été votée à l’Assemblée et la majorité de la population, hostile au projet, soutient la mobilisation. Maintenant tout le monde a conscience que nous devons durcir le mouvement pour gagner !
Mobilisons-nous massivement dans la grève nationale interprofessionnelle du 07 mars et construisons la grève reconductible les jours suivant ! Nous pouvons nous appuyer sur les secteurs professionnels qui ont déjà annoncé rentrer dans la bagarre après le 07. Appuyons-nous aussi sur la grève féministe du 08 mars qui aura cette année, une importance stratégique, alors que les femmes seront les plus pénalisées par la réforme.
Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec celles de la vie chère, de nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! Ce gouvernement est en service commandé pour la minorité des plus riches qui va profiter de ce nouveau recul social. Faire monter le rapport de force, c’est s’en prendre à leurs intérêts économiques. Les secteurs en pointe, ne doivent pas être isolés dans une grève par procuration. le combat contre la réforme Macron est l’affaire de tous-tes : Cela passe par une généralisation des mouvements de grève dans tous les secteurs et des actions de lutte locales pour paralyser le pays.
Union ! Action ! Autogestion !
Parce-qu’un mouvement social ça ne tombe pas du ciel, il est indispensable de se structurer à la base et de faire grandir nos outils d’auto-organisation pour mener la lutte.
Réunissons-nous sur nos lieux de travail, d’étude ou de vie pour nous organiser et débattre de la grève reconductible, animons des comités de grève, (ré)activons des caisses de solidarité pour aider financièrement les plus précaires d’entre-nous, tissons des liens interprofessionnels localement, multiplions les actions de terrain (piquets de grève, blocages économiques, soutien interpro aux grévistes…) pour faire monter la pression sur le camp patronal…
Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Tous et toutes concerné·es !
Nous sommes tous et toutes touché·es par cette réforme qui va décaler l’âge de départ en retraite de 2 années minimum et imposer 43 annuités de cotisation pour l’ensemble des travailleur·euses ! Cette réforme est injuste, inutile et nuisible. Elle va impacter encore plus fortement : les plus précaires, les femmes, les seniors, les ouvrier-ères aux métiers pénibles… Elle va abîmer nos vies en nous privant d’un temps mérité après le travail et signifie bosser jusqu’à la mort pour une partie d’entre nous.
Pourtant le système par répartition n’est pas menacé : Il s’agit juste de préserver les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite notre travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesse que nous produisons est largement suffisante, elle doit nous revenir ! La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère. Il est temps d’imposer le partage égalitaire des richesses et du travail et de construire un projet de société alternatif à la barbarie capitaliste actuelle !
RETRAITES, NOS REVENDICATIONS IMMÉDIATES :
Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et laSécu :
Retour aux 37,5 annuités de cotisations et suppression des décotes.
Taux de remplacement de 75 % du salaire brut sur la base la plus favorable, 6 derniers mois ou 10 meilleures années.
Retraite à taux plein à 60 ans pour tous-tes et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
Pas de pensions inférieures au SMIC.
Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises.
Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.
RÉPARTITION ÉGALITAIRE DES RICHESSES, NOS REVENDICATIONS IMMÉDIATES :
Revalorisation du SMIC et échelle mobile des salaires, indexation sur l’inflation
Hausse du point d’indice de la fonction publique indexée sur l’inflation et revalorisation des grilles indiciaires
Public/privé : revalorisation prioritaire des bas salaires puis augmentations dégressives
Plafonnement des hauts salaires et augmentations des salaires de base jusqu’à l’égalité salariale
Revalorisation des pensions, bourses et prestations sociales, indexée sur l’inflation.
Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage. Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC
Garantie d’accès aux assurances et protections sociales pour tous-tes les travailleur·euses : artistes-auteurs, auto-entrepreneur·euses uberisé·es.Des mesures d’urgence :
L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.
Pour la CNT-Solidarité Ouvrière, syndicat révolutionnaire, notre combat ne saurait s’arrêter à un peu plus de « justice sociale » dans le cadre du système actuel. Mortifère pour la planète, basé sur l’exploitation du travail du plus grand nombre par une minorité, il n’y a pas de capitalisme à visage humain. La répartition égalitaire des richesses et du travail ne pourra se faire que dans le cadre d’une rupture avec le capitalisme. C’est à cette transformation sociale que nous œuvrons.
Les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites, parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateur·trices ou usager·ères ! Nous pouvons nous-mêmes gérer la production, la distribution et les échanges de biens. Nous pouvons nous-mêmes faire fonctionner les services essentiels à la société (éducation, santé, logement, etc.). Ensemble faisons émerger un projet collectif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle ! Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement. Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !
Le matériel de mobilisation à télécharger et diffuser sans modération !
La CNT-SO ouvre une caisse de grève en ligne dans le cadre du mouvement retraite pour accompagner les travailleur-euses et équipes syndicales en lutte.
Depuis le 19 janvier, nous nous mobilisons massivement dans les rues et les journées de grève s’accumulent. Tout le monde a conscience que le mouvement va devoir se durcir pour bloquer le pays et contraindre le gouvernement à reculer !
La CNT-SO regroupe majoritairement des travailleurs et travailleuses des secteurs les plus exploités et précarisés de la classe ouvrière : nettoyage et sous-traitance hôtelière, restauration, bâtiment, aide à domicile, Intérim… Ces métiers à la pénibilité mal reconnue et aux bas salaires, seront les plus durement touchés par l’augmentation de la durée du travail.
On l’a vu avec le COVID, ces métiers sont essentiels au fonctionnement de l’économie et de la société, une extension du mouvement dans ces secteurs est indispensable pour gagner ! La solidarité financière est une des clefs de la réussite de la mobilisation.
Pour soutenir, la caisse de grève interpro de la CNT-SO : cliquez ici.
La CNT-Solidarité Ouvrière poursuit son développement territorial et débute son implantation dans le Gard. Travailleurs-euses de la région nîmoise, du bassin d’Alès et de l’ensemble du département : rejoignez l’alternative syndicale, auto-gestionnaire et révolutionnaire !
Communiqué d’appel à la mobilisation sur les retraites
Mardi 7 février Nîmes : 14h30 Jardins de la Fontaine Alès : 10h Sous-préfecture Bagnols : 10h30 Monument aux morts Uzès : 10h Parvis de la mairie Le Vigan : 18h Place de la mairie.
Samedi 11 février – Nîmes : 14h30 Jardins de la Fontaine -Alès : 10 h Rond-point quai du mas d’Hours – Bagnols : 10h30 Monument aux morts, – Uzès : 10h Parvis de la Mairie. -Ganges : 13h devant la Mairie.
Avec sa réforme, le gouvernement des riches voudrait nous faire bosser plus longtemps ? La réponse des travailleur·euses est claire : c’est NON ! Nous étions près de 2 millions dans les rues avec des taux de grévistes élevés dans de nombreux secteurs pour la grève du 19 janvier.
Un seul jour ne suffira pas, profitons de cet élan pour amplifier le mouvement et faire reculer le gouvernement !
Grève générale du 31 janvier, liste des manifestations près de chez vous
Tous et toutes concerné·es !
Nous sommes tous et toutes touché·es par cette réforme qui va décaler l’âge de départ en retraite de 2 années minimum et imposer 43 annuités de cotisation pour l’ensemble des travailleur·euses ! Cette réforme estinjuste, inutile et nuisible. Elle va impacter encore plus fortement : les plus précaires, les femmes, les seniors, les ouvrier-ères aux métiers pénibles… Elle va abîmer nos vies en nous privant d’un temps mérité après le travail et signifie bosser jusqu’à la mort pour une partie d’entre nous. (voir notre argumentaire complet).
Pourtant le système par répartition n’est pas menacé : Il s’agit juste de préserver les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite notre travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesse que nous produisons est largement suffisante, elle doit nous revenir ! La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère : il est temps d’imposer le partage égalitaire des richesses et du travail !
Tous et toutes ensemble on va lutter !
La prochaine journée de grève interprofessionnelle est prévue pour le mardi 31 janvier : nous devons en faire une démonstration de force encore plus réussie que le 19 janvier. Pour autant, pour faire reculer le gouvernement sur son projet et gagner de nouveaux droits, nous ne pouvons pas nous enfermer dans un calendrier de grèves perlées : il faudra se mettre en mouvement ! L’objectif c’est la grève générale !
La CNT-Solidarité Ouvrière soutient toutes les initiatives de lutte dans les jours et semaines à venir. Réunissons-nous sur nos lieux de travail, d’étude ou de vie pour nous organiser et débattre de la grève reconductible, animons des comités de grève, (ré)activons des caisses de solidarité pour aider financièrement les plus précaires d’entre-nous, multiplions les actions de terrain pour faire monter la pression sur le camp patronal qui va profiter de ce nouveau recul social…
Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec celles de nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Tout est à nous, rien est à eux !
RETRAITES, NOS REVENDICATIONS IMMÉDIATES :
Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et laSécu :
Retour aux 37,5 annuités de cotisations et suppression des décotes.
Taux de remplacement de 75 % du salaire brut sur la base la plus favorable, 6 derniers mois ou 10 meilleures années.
Retraite à taux plein à 60 ans pour tous-tes et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
Pas de pensions inférieures au SMIC.
Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises.
Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.
RÉPARTITION ÉGALITAIRE DES RICHESSES, NOS REVENDICATIONS IMMÉDIATES :
Revalorisation du SMIC et échelle mobile des salaires, indexation sur l’inflation
Hausse du point d’indice de la fonction publique indexée sur l’inflation et revalorisation des grilles indiciaires
Public/privé : revalorisation prioritaire des bas salaires puis augmentations dégressives
Plafonnement des hauts salaires et augmentations des salaires de base jusqu’à l’égalité salariale
Revalorisation des pensions, bourses et prestations sociales, indexée sur l’inflation.
Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage. Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC
Garantie d’accès aux assurances et protections sociales pour tous-tes les travailleur·euses : artistes-auteurs, auto-entrepreneur·euses uberisé·es.Des mesures d’urgence :
L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.
Pour la CNT-Solidarité Ouvrière, syndicat révolutionnaire, notre combat ne saurait s’arrêter à un peu plus de « justice sociale » dans le cadre du système actuel. Mortifère pour la planète, basé sur l’exploitation du travail du plus grand nombre par une minorité, il n’y a pas de capitalisme à visage humain. La répartition égalitaire des richesses et du travail ne pourra se faire que dans le cadre d’une rupture avec le capitalisme. C’est à cette transformation sociale que nous œuvrons.
Les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites, parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateur·trices ou usager·ères ! Nous pouvons nous-mêmes gérer la production, la distribution et les échanges de biens. Nous pouvons nous-mêmes faire fonctionner les services essentiels à la société (éducation, santé, logement, etc.). Ensemble faisons émerger un projet collectif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle ! Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement. Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !
Le numéro 4, de Connexions directes, bulletin du syndicat national des activités postales et des télécommunications, vient de sortir
Au sommaire de ce numéro :
P1
– Pour le maintien du service postal universel, pour le respect de la confidentialité de la correspondance, pour la défense de l’emploi : distribution quotidienne de l’ensemble des plis !
P2
– Pour un autre syndicalisme : rejoindre la CNT-SO
– Retraite : appel à la grève le 19 janvier
Pour recevoir des exemplaires papier du bulletin, contactez poste-telecom[@]cnt-so.org