L’Incendiaire n°13

Bulletin d’information de la section syndicale France Incendie (Scutum Incendie)

FIN DE CONFLIT VICTORIEUSE SUR LE SITE DE LA GARE ROUTIÈRE DE LYON-PERRACHE POUR LES AGENTS DE NETTOYAGE

Après 11 jours de grève, les salarié.e.s de la société ARC-EN-CIEL, sous-traitante de la MÉTROPOLE DE LYON, ont obtenu gain de cause ! Leur première revendication : que la personne en charge du contrôle des prestations, assigné à cette tâche par le donneur d’ordre, et qui en réalité usait de son petit pouvoir pour harceler, violenter, humilier et racketter les salarié.e.s, ne soit plus présent sur le site. Sur ce point, la Métropole de LYON s’est engagée par écrit au retrait de son agent. Elle aurait également saisi le Procureur de la République pour qu’il fasse la lumière sur cette affaire de harcèlement qui, rappelons-le, dure depuis plus de 6 ans. Un immense soulagement pour les agents de nettoyage qui le subissaient quotidiennement, dans l’indifférence générale !

Les salarié.e.s ont également obtenu, de leur employeur :

– de bénéficier d’une revalorisation de leurs qualifications, dans la grille de salaire conventionnelle, sur une base minimale d’agent qualifié de service appliquée à tous et toutes les salarié.e.s affecté.e.s au CELP ;

– que les salarié.e.s à temps partiel, principalement des femmes, se voient proposer une transformation de leur contrat en temps plein ;

– que les équipements préconisés, eux aussi depuis des années, par la médecine du travail soit installés de manière pérenne.

Le protocole de fin de conflit prévoit également que les grévistes ne subiront aucune perte de revenus le temps que leur mouvement a duré. Enfin, rendez-vous est pris avec la société ARC EN CIEL, avant la fin de l’année 2021 pour des négociations salariales.

Les grévistes remercient tous les soutiens, nombreux, qui se sont manifestés pendant leur mouvement. Seule la lutte paie !

SOLIDARITÉ OUVRIÈRE Juin 2021

Voici le premier bulletin d’information de l’Union Régionale CNT-SO Auvergne.

REFORME DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE ET ATTAQUE DE NOS CONQUIS SOCIAUX

AUGMENTATION DU TEMPS DE TRAVAIL, VOL DES CONGÉS, C’EST TOUJOURS NON !

La mobilisation contre la loi de transformation de la fonction publique continue dans plusieurs villes du pays. Cette loi prévoit de voler des jours de congés à la plupart des agents territoriaux et de leur imposer une augmentation du nombre d’heures travaillées sur l’année.

D’ici 2022, le gouvernement prévoit de supprimer 70 000 postes d’agents territoriaux pour atteindre l’objectif qu’il s’est fixé : 120 000 suppressions de postes dans la fonction publique avant la fin du quinquennat Macron.

La loi de transformation de la fonction publique, la loi Dussopt, est une attaque en règle contre les travailleurs de la fonction publique indispensables à toute vie sociale : agents de nettoyage, personnel d’Ehpad, aides aux personnes âgées ou en difficulté, assistants d’éducation et bien d’autres.

Cette attaque a été programmée dès 2019, et elle prévoit entre autres d’aligner le statut des agents du secteur public sur ceux du privé. Son but, telle qu’elle a été présentée, serait « d’améliorer la qualité et l’efficacité des services publics » ainsi que « les droits sociaux des agents publics, dans le sens d’une plus grande équité entre les agents de la fonction publique et ceux du secteur privé. » 

Donc pour les classes dirigeantes, la justice sociale consiste à ôter à une catégorie de travailleurs les quelques avantages qu’ils ont pu obtenir par leurs luttes ! Quant à l’efficacité du service public, toutes les mesures de restriction budgétaire, à commencer par celles frappant les hôpitaux, ainsi que les fermetures d’écoles, de postes, de petites lignes de chemins de fer, etc. montrent le peu de cas que les gouvernements successifs font des services publics.

Ils ont déjà manifesté leur mécontentement dans un certain nombre de villes.

Les territoriaux, comme toutes les travailleuses et tous les travailleurs, n’ont rien à attendre des politiques. C’est par leur nombre et leur lutte, avec les autres catégories professionnelles confrontés aux mêmes attaques, qu’ils pourront maintenir leurs droits et en gagner de nouveaux.

Face à ces attaques contre les services publics et nos conquis sociaux, la CNT-SO appelle les travailleuses et les travailleurs de la Fonction Publique Territoriale de Montluçon et son agglomération à engager le combat !

Hors de question de travailler plus pour gagner moins !

La sécurité des cordistes : une priorité !

La profession, encore récente, de cordiste avec ses travaux acrobatiques est fortement impactée par les questions de sécurité et marquée régulièrement par des accidents parfois mortels. Le renforcement de la sécurité au travail des salarié-es doit être une priorité et nous reproduisons ici les propositions de l’association « Cordistes en colère et solidaires » qui ouvre le débat sur les revendications ouvrières dans ce domaine.

La profession, encore récente, de cordiste avec ses travaux acrobatiques est fortement impactée par les questions de sécurité et marquée régulièrement par des accidents parfois mortels. Le renforcement de la sécurité au travail des salarié-es doit être une priorité et nous reproduisons ici les propositions de l’association « Cordistes en colère et solidaires » qui ouvre le débat sur les revendications ouvrières dans ce domaine.

« Le Congrès précise, par les points suivants, cette affirmation théorique :
Dans l’œuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers, l’accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d’améliorations immédiates, telles que la diminution des heures de travail, l’augmentation des salaires, etc.
Mais cette besogne n’est qu’un côté de l’œuvre du syndicalisme ; il prépare l’émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste… »

Extrait de la Charte d’Amiens, adoptée par le IXe Congrès confédéral de la CGT (octobre 1906).

Pour nous, c’est la recherche de complémentarité entre revendications immédiates et finalité révolutionnaire d’émancipation de la classe ouvrière qui doit toujours guider l’action syndicale.
Ce questionnement trouve sa pleine illustration dans la lutte de l’association Cordistes en colère et solidaires. L’urgence est de définir les meilleures conditions de travail, d’assurer la sécurité de chacun face à un patronat (souvent des sociétés d’intérim) dont le profit est la seule préoccupation.

Évidemment, la CNT-Solidarité ouvrière qui déplore régulièrement le nombre de morts du travail, s’engage pour que les cordistes puissent travailler en toute sécurité.

Les propositions de l’association des Cordistes en colère et solidaires que nous publions ci-dessous, ouvrent le débat sur les moyens permettant d’assurer pour tous-tes des conditions de travail garantissant la sécurité de chacun.

Fourniture des EPI pour les cordistes : une convention inter ETT ?

Pour voir le texte de la proposition de convention : cliquez ici.

La non-fourniture des EPI est un problème au moins aussi vieux que la profession de cordiste. Si l’évolution récente des pratiques de certaines Entreprises Utilisatrices (EU) est notable, nombre d’entre elles continuent d’exercer de manières contraires à la réglementation.
Ainsi, de nombreux cordistes (intérimaires principalement) travaillent encore aujourd’hui avec leur propre kit EPI « cordiste », en en supportant la charge financière (Kit EPI persos utilisés la plupart du temps sans réelle vérification périodique).
Comment en finir avec cette situation ?
Comment stopper ces pratiques indignes d’une profession qui devrait arriver à maturité ?

En septembre dernier, l’association Cordistes en colère, cordistes solidaires a envoyé un projet de convention sur la fourniture des EPI « cordiste » à l’ensemble des Entreprises de Travail Temporaire (ETT) spécialisées dans les travaux sur cordes.
Avec cette convention, l’idée générale est que les ETT signataires garantissent à leurs intérimaires :

  • de favoriser les EU qui fournissent tous les EPI nécessaires ;
  • d’être indemnisé quand ce n’est pas le cas et que des EPI perso sont utilisés ;
  • qu’un contrôle périodique soit assuré pour tous ces EPI perso encore utilisés ;
  • qu’aucune mission ne respectant pas les points précédant ne soit proposée.

 Au travers de cette convention, c’est donc l’idée d’une indemnité forfaitaire de fourniture d’EPI « à défaut de » qui est proposée.
Au regard des jurisprudences, cette indemnité est applicable. Pour autant, cela sort du cadre général fixé par le code du travail : tous les EPI fournis gratuitement par l’employeur.
C’est pourquoi cette indemnité forfaitaire est proposée de manière dissuasive et transitoire.
DISSUASIVE, par un montant suffisamment important qui en rendra le paiement régulier moins avantageux que l’achat d’un kit EPI par l’EU. (Estimé à 1,20€ / heure travaillée)
TRANSITOIRE, avec l’ambition de faire disparaître à moyen termes toutes situations de travail sans EPI fournis par l’EU.
Pour discuter d’une possible signature, une réunion est prévue à Lyon dans le courant du printemps avec un nombre important de responsables d’ETT spécialisées dans les travaux sur cordes. On communiquera évidement sur l’issue de ces discussions.
D’ici-là, en tant que cordiste, si l’esprit de cette convention vous convient, on vous invite à encourager votre ETT à y prendre part. De notre côté, nous en avons contacté une trentaine, il y a donc toutes les chances pour que la votre soit déjà au courant. Si c’est le cas, votre avis supplémentaire pourrait faire la différence dans sa décision. Et si c’est une ETT qui n’est pas encore au courant, vous pouvez la rediriger vers l’association.

Pour connaître les activités et revendications de l’association, cliquez ici.

Restauration : protège-toi, syndique-toi !

Les travailleuses et travailleurs de la restauration ont été durement touché-es par la crise sanitaire : perte de revenus avec le chômage partiel ou absence totale de droits pour nombre d’entre-nous non déclaré-es… La reprise progressive du travail ne doit pas être synonyme de nouveaux sacrifices sur nos droits : l’exploitation et le mépris ça suffit ! Organisons-nous syndicalement avec la CNT-SO !

Dans la restauration, nous subissons chaque jour des conditions de travail d’un autre âge : des salaires qui ne permettent pas de vivre et des heures sup’ impayées, des contrats de travail précaires, le travail au noir très répandu qui nous prive de protection sociale, des plannings donnés à la dernière minute et des journées sans fin qui chamboulent notre vie de famille, notre dignité piétinée par le mépris des patrons, nos droits sociaux et syndicaux bafoués…

Tous les jours nous subissons la pression de l’encadrement. Les patrons profitent des tensions entre les travailleurs et encouragent le chacun pour soi. Pour faire face et résister, il ne faut pas rester seul. Même dans les très petites entreprises, l’entraide entre les travailleurs est possible.

Cuisiniers, serveurs, commis, plongeurs, livreurs… il est temps de nous unir ! Le syndicat c’est la force collective pour se défendre contre les patrons.


Se syndiquer 👇

rubon0-77873.jpg

Avec la CNT-Solidarité Ouvrière, nous revendiquons :

– le respect des conventions collectives et du droit du travail,
– la reconnaissance des qualifications (pas de commis de cuisine payé comme plongeur),
– le paiement de toutes les heures travaillées,
– la transformation des CDD en CDI,
– la suppression des contrats d’extra,
– une indemnité spéciale pour les salariés finissant après minuit (paiement du taxi),
– la majoration à 100% du travail du dimanche, du travail de nuit et des jours fériés,
– un 13è mois pour tous,
– la régularisation de tous les travailleurs sans papier,
– le respect de la liberté syndicale

Solidarité et union des travailleurs et travailleuses du secteur de la restauration pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux !

cnt_so_restauration_2020-page001-2.png

Restauration : vos droits

Quelque soit le métier, les salarié-e-s du secteur dépendent de deux conventions principales :

– Convention collective nationale des hôtels, cafés restaurants (HCR) (IDCC 1979)

– Convention collective nationale de la restauration rapide (IDCC 1501)

Pour toute question sur tes droits, contacte le syndicat !

cnt_so_outils_t.png

Choisir la CNT Solidarité Ouvrière c’est développer une alternative syndicale !

Refus du corporatisme

La CNT-Solidarité Ouvrière refuse les divisions corporatistes et développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleurs et les travailleuses d’une même « industrie », quels que soient leurs métiers, leurs statuts ou employeurs, adhèrent au même syndicat à un échelon géographique donné.

Indépendance et autogestion
La CNT Solidarité Ouvrière fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent-e-s, sans subventions de l’État ou du patronat. Elle est indépendante de tout groupement politique ou religieux. C’est la base du syndicat (ses adhérent-e-s), qui décide en échangeant dans les Assemblées Générales.

Refus du clientélisme et de la corruption patronale

À la CNT Solidarité Ouvrière, c’est toujours l’intérêt collectif des travailleurs-euses qui prime et le syndicalisme se pratique avec droiture. Nous refusons les petits arrangements « entre amis » et la complicité douteuse avec les employeurs.
Un outil au service des travailleurs et travailleuses

Le syndicat apporte des conseils juridiques et d’autres aides concernant les conditions de travail. C’est aussi un espace important de formation pour s’émanciper.

Un outil de coordination au service des luttes

Nous défendons un syndicalisme de lutte de classes. Tout est question de rapports de force, c’est par les luttes syndicales, sous toutes leurs formes, que nous faisons avancer nos intérêts contre ceux des patrons.

Un syndicalisme révolutionnaire

Défendre nos conditions de travail, gagner de nouveaux droits, c’est le rôle du syndicalisme. Mais nous revendiquons aussi un autre projet de société, à l’opposé des inégalités actuelles et loin de tout rapport de domination. Nous militons pour un projet de transformation sociale révolutionnaire.

PSA Sept Fonds (Dompierre-sur-Besbre, Allier) – Stellantis gavé d’argent public

La fonderie PSA de Sept Fons (maintenant Stellantis) de Dompierre-sur-Besbre est une fonderie fonte qui produit essentiellement des moteurs diésel. En 2016, plusieurs lignes d’usinage de pièces de frein ont été transférées de l’usine PSA de Caen. Des travailleurs ont dû suivre et partir de Caen pour Dompierre. Et les formations de ceux qui ont été mutés à l’usinage ont été essentiellement financées par de l’argent public.
Maintenant la direction veut continuer la reconversion de l’usine et abandonner peu à peu la fonte.
Un plan de soutien à la filière fonderie automobile a été présenté par le gouvernement. Sur les 50 millions de ce plan, Stellantis ne déboursera que 10 millions d’euros. Mais cela ne suffit pas pour le directeur de Sept Fons. Il a présenté à la région Auvergne-Rhône-Alpes un plan pour une nouvelle tranche d’usinage de 30 000 pièces par semaine.
La direction veut aussi de l’aide pour rendre l’usine plus « verte ». Elle cherche une solution technique et 20 millions d’euros pour la « décarbonisation » du cubilot. Le conseil municipal de Dompierre et la communauté de communes appuient la demande de la direction d’une subvention régionale.
Stellantis est né de la fusion de PSA et Fiat-Chrysler en janvier 2021. Les deux familles Peugeot et Agnelli se sont partagées 2,8 milliards d’euros pour le mariage et les actionnaires viennent de toucher 1 milliard d’euros.
Alors, ce n’est pas l’argent qui manque pour faire les travaux nécessaires à la modernisation de la fonderie de Sept Fons.
Le chantage à l’emploi et à l’avenir de l’usine permettent à la direction de faire pression sur les élus locaux qui seraient responsables de la disparition de l’entreprises s’ils ne distribuaient pas de l’argent public.
Stellantis a des milliards dans ses coffres, c’est à lui de payer ! Pas un sou d’argent public aux industriels riches à milliards !

L’Incendiaire n°12

Bulletin d’information de la section syndicale France Incendie (Scutum Incendie)

Travailleuses et travailleurs de la pharmacie d’officine : POUR NOTRE RECONNAISSANCE COMME PROFESSIONNEL-LE-S DE SANTÉ

Les préparateurs et préparatrices souffrent depuis longtemps d’un manque de reconnaissance. Ils et elles ne savent plus comment se positionner ni se situer.

La crise sanitaire n’a fait qu’accentuer ce ressenti car ils ont été les oubliés de la crise : jamais cités par les pouvoirs publics, pas prévus dans les dotations de masques et garde d’enfants… Ils aimeraient être reconnus comme des professionnel-le-s de santé à part entière et avoir leur carte de santé professionnelle. Il y a deux métiers en pharmacie, celui de préparateur et celui de pharmacien mais l’un évolue dans la lumière et l’autre dans l’ombre. Et pourtant l’un ne peut fonctionner sans l’autre.

La situation actuelle a exacerbé des problématiques qui existaient déjà comme le manque de reconnaissance de nos professions. Pourtant aujourd’hui nous avons un rôle de santé publique à jouer puisque pour la première fois nous faisons partie d’un dispositif de santé publique, avec par exemple la pratique des tests Covid.

Problèmes et risques de nos métiers

  • Position debout quasi continuelle
  • Manipulation de produits chimiques
  • Exposition permanente aux infections et virus.
  • Jours de garde dimanches et jours fériés
  • Non reconnaissance de nos métiers comme professionnel-le-s de santé

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Au 1er janvier 2021, le taux horaire du SMIC est de 10,25 € bruts, soit 1 554,58 € bruts mensuels pour 35 heures hebdomadaires. Ce nouveau taux est applicable dès le 1er janvier. Les coefficient en dessous sont automatiquement alignés à celui-ci.

La prime d’équipement

La prime d’équipement (appelée souvent « prime de blouse ») a aussi été renégociée : elle passe à 78 € pour l’ensemble des pharmacies.

Les frais d’équipement sont à verser en une fois et au plus tard le 31 octobre de chaque année.

La Convention collective des salarié-e-s de l’officine fait obligation à l’employeur de verser cette prime, même lorsqu’il fournit la blouse.

Les jours de garde

Tout d’abord il est bon de rappeler qu’une préparatrice ou un préparateur ne peut pas effectuer seul une garde.

La préparatrice ou le préparateur ne peut exercer ses fonctions que sous le contrôle effectif d’un pharmacien, qu’il s’agisse du titulaire ou du pharmacien adjoint.

Grille des salaires en pharmacie d’officine

Vous trouverez ci-dessous les grilles indicatives des salaires basée sur la convention collective nationale de la pharmacie d’officine (salaire mensuel brut sur une base de 35 h hebdomadaires, soit 151,67 h mensuelles)

Grille des salaires préparateur/trices

Employés polyvalents, élèves et aides-préparateurs/trices en pharmacie

Dans l’industrie, on s’organise avec la CNT-SO !

Travailleurs et travailleuses de l’Industrie, regroupons-nous dans notre organisation de classe !

Tract syndicalisation Industrie

Alors que depuis des années nous ne cessons d’entendre que la classe ouvrière n’existe plus, l’industrie (métallurgie, agro-alimentaire, chimie, le bois, …) en France compte environ 2,8 millions de salarié-e-s. Aujourd’hui les grands groupes industriels font appel à une multitude d’entreprises sous-traitantes.

Dans notre secteur comme ailleurs, les conditions de travail sont difficiles et nos droits ne sont pas respectés. Trop d’heures de travail non payées, trop de pression pour tenir les cadences, chantage à l’emploi, harcèlement moral.

Isolé-e-s nous n’avons aucun pouvoir à nos patrons. Eux, sont organisés au MEDEF, à l’UIMM, à la CPME et au CNPA, dans leurs syndicats patronaux.

Nous aussi nous devons unir nos forces : OS, tourneurs, fondeurs, peintres, fraiseurs, ajusteurs, monteurs, câbleurs, bouchers, agents de maintenance, caristes … nous travaillons tous les jours cote à cote, que l’on soit en CDI, en CDD, en intérim ou à la tâche. C’est parce que nous subissons la même exploitation dans nos usines que nous devons nous réunir dans le même syndicat !

Un syndicat pour s’organiser et aider chacun à se défendre face à son patron : prud’hommes, démarches juridiques ou administratives, grèves et actions directes). Pour connaitre ses droits et lutter collectivement pour en gagner de nouveaux.

Regroupons-nous au sein de la CNT-Solidarité Ouvrière !

cnt_so_industrie_2020.png

Ensemble, avec la CNT-Solidarité Ouvrière on revendique pour toutes et tous :

  • Le paiement de toutes les heures travaillées (pause et temps de d’habillage également)
  • L’augmentation des salaires
  • La transformation en CDI de tous les CDD et contrats d’intérim bidon
  • La diminution des cadences de travail
  • Le droit à la formation
  • La reconnaissance de la pénibilité du travail (travail de nuit, travail en poste, geste répétitif …)
  • Rattrapage de l’inégalité salariale entre les hommes et les femmes
  • Retour de la retraite à 60 ans (55ans pour les métiers pénibles)
  • Ne plus accepter que la sécurité passe après la productivité, nos vies valent plus que leurs profits !
cnt_so_lutte_de_classe_h-3.png

Choisir la CNT-Solidarité Ouvrière c’est développer une alternative syndicale !

Refus du corporatisme : La CNT-Solidarité Ouvrière refuse les divisions corporatistes et développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleuses et les travailleurs d’une même « industrie », quels que soient leurs métiers, leurs statuts ou leurs employeurs, adhèrent au même syndicat à un échelon géographique donné.

Indépendance et autogestion : La CNT Solidarité Ouvrière fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent-e-s, sans subventions de l’État ou du patronat. Elle est indépendante de tout regroupement politique ou religieux. C’est la base du syndicat, les adhérent-e-s décident en échangeant dans les Assemblées Générales.

Refus du clientélisme et de la corruption patronale : A la CNT Solidarité Ouvrière, c’est toujours l’intérêt collectif des travailleuses et des travailleurs qui prime et le syndicalisme se pratique avec droiture. Nous refusons les petits arrangements « entre amis » et la complicité douteuse avec les employeurs.

Un outil au service des travailleuses et des travailleurs : Le syndicat apporte des conseils juridiques et d’autres aides concernant les conditions de travail. C’est aussi un espace important de formation pour s’émanciper.

Un outil de coordination au service des luttes : Nous défendons un syndicalisme de lutte de classes. Tout est question de rapports de force, c’est par les luttes syndicales, sous toutes les formes, que nous faisons avancer nos intérêts contre ceux des patrons.

Un syndicalisme révolutionnaire : Défendre nos conditions de travail, gagner de nouveaux droits, c’est le rôle du syndicalisme. Mais nous revendiquons aussi un autre projet de société, à l’opposé des inégalités actuelles et loin de tout rapport de domination. Nous militons pour un projet de transformation sociale révolutionnaire, pour l’abolition du capitalisme !