Alors que l’économie reprend et que les profits flambent, la problématique de la vie chère (logement, transport, énergies…) s’est encore aggravée. Ce n’est pas la récente aumône de 100 € qui va changer la donne : il faut remettre la question de la répartition des richesses au cœur du débat ! C’est pourquoi la CNT-SO appelle à participer massivement à la journée de grève interpro intersyndicale du 27 janvier pour revendiquer dans l’immédiat : l’augmentation générale des salaires, des retraites et des minimas sociaux !
Les lieux et heures de rendez-vous en Auvergne pour la journée de grève interprofessionnelle du 27 janvier.
Les salariés d’Aléo (groupe Kéolis) ont fait grève quatre jours sur le réseau de bus de l’agglomération de Moulins les 15, 16, 17 et 18 décembre dernier.
Il y a eu aussi grève sur le réseau Kéolis de Cusset-Vichy et sur celui de Cournon dans le Puy de Dôme.
A Moulins, la grève a été massive (99 % de grévistes) seuls deux CDD travaillaient. Depuis un peu plus de deux ans que Kéolis a obtenu la gestion du réseau, les problèmes se sont multipliés. Et à chaque fois que les salariés sont allés voir la direction pour tenter d’améliorer les choses, la réponse était toujours non ! Et comme par miracle, la grève a permis d’obtenir un rendez-vous de négociation le 23 décembre (une délégation de quatre travailleurs a été élue).
Des négociations auront lieu aussi à Cusset et Cournon.
La grève a débloqué les choses mais rien n’est réglé. Si rien d’important n’est obtenu, les travailleurs ont discuté de remettre ça dans les semaines qui viennent.
La CNT-SO apporte tout son soutien aux travailleurs en luttes de chez Kéolis !
Suite à l’appel national des organisations syndicales FO, CFDT et CGT aux salarié-e-s à se mobiliser le 17 décembre, les salariés d’Auchan à Domérat ont débrayé et se sont rassemblé-e-s, à 25 environ, pendant deux heures devant leur magasin.
En cause, les NAO (négociations annuelles obligatoires) et les propositions dérisoires de la direction en matière d’augmentation de salaire qui sont une provocation envers les salarié-e-s avec leur 2,2% alors que les hausses de prix ont atteint 4,9 % en novembre… Les organisations syndicales revendiquent une hausse générale des salaires « d’au moins 5 % ».
Il n’y a que sur la mobilisation et la grève que les travailleurs peuvent compter pour que les salaires suivent les prix.
Crédit photo RJFM
APPEL DES SYNDICATS FO, CGT, CFDT POUR LE 17 DECEMBRE :
Les organisations syndicales FO Auchan Retail Logistique, CFDT et CGT appellent les salariés à la mobilisation le 17 décembre 2021. Retrouvez le communiqué de l’intersyndicale :
La fin de non-recevoir en matière d’augmentation de salaires fait grandir la faim des salariés Auchan !
Aucune revalorisation au titre de 2021. Aucune prise en considération respectueuse de l’augmentation du SMIC au 1er octobre pour construire la grille de salaires 2022. Décevant ! Désastreux…
Si le recours aux intérimaires rend la précarité de plus en plus importante, c’est maintenant la naissance de la précarité financière qui se dessine. Frigo vide dès le début du mois, découverts bancaires, lettres de relance des créanciers, vacances sans départ deviennent monnaie courante et sont le quotidien des salariés Auchan !
Les salariés sont en colère.
Ils espéraient et attendaient une réelle prise en considération de leur détresse.
Leurs représentants en ont fait part à la Direction sans qu’elle ne réagisse. Pas de réouverture des NAO…
La logistique n’en peut plus. L’heure de se mettre en ordre de marche a sonné.
Dans le BTP comme ailleurs ce sont les ouvrières et les ouvriers qui, avec leur travail, enrichissent chaque jours les parasites que sont le patronat et les actionnaires. Et qu’ont-ils en retour ? Des salaires de misères et quelques miettes. La preuve une nouvelle fois à la Sogeb Mazet, une entreprise de Montluçon.
Comme l’année dernière à la même époque, la direction a jeté quelques miettes. Une prime de 100 euros est certes supérieure aux 18 euros annoncés l’année précédente mais ceci est toujours dérisoire alors que depuis des années l’entreprise ne fait que s’engraisser sur le dos des ouvrières et des ouvriers. Voilà le remerciement pour aller se tuer à la tâche tous les jours de l’année, quel que soit le temps et dans des conditions de travail parfois digne du 19ème siècle.
La fonderie PSA de Sept Fons (maintenant Stellantis) de Dompierre-sur-Besbre est une fonderie fonte qui produit essentiellement des moteurs diésel. En 2016, plusieurs lignes d’usinage de pièces de frein ont été transférées de l’usine PSA de Caen. Des travailleurs ont dû suivre et partir de Caen pour Dompierre. Et les formations de ceux qui ont été mutés à l’usinage ont été essentiellement financées par de l’argent public. Maintenant la direction veut continuer la reconversion de l’usine et abandonner peu à peu la fonte. Un plan de soutien à la filière fonderie automobile a été présenté par le gouvernement. Sur les 50 millions de ce plan, Stellantis ne déboursera que 10 millions d’euros. Mais cela ne suffit pas pour le directeur de Sept Fons. Il a présenté à la région Auvergne-Rhône-Alpes un plan pour une nouvelle tranche d’usinage de 30 000 pièces par semaine. La direction veut aussi de l’aide pour rendre l’usine plus « verte ». Elle cherche une solution technique et 20 millions d’euros pour la « décarbonisation » du cubilot. Le conseil municipal de Dompierre et la communauté de communes appuient la demande de la direction d’une subvention régionale. Stellantis est né de la fusion de PSA et Fiat-Chrysler en janvier 2021. Les deux familles Peugeot et Agnelli se sont partagées 2,8 milliards d’euros pour le mariage et les actionnaires viennent de toucher 1 milliard d’euros. Alors, ce n’est pas l’argent qui manque pour faire les travaux nécessaires à la modernisation de la fonderie de Sept Fons. Le chantage à l’emploi et à l’avenir de l’usine permettent à la direction de faire pression sur les élus locaux qui seraient responsables de la disparition de l’entreprises s’ils ne distribuaient pas de l’argent public. Stellantis a des milliards dans ses coffres, c’est à lui de payer ! Pas un sou d’argent public aux industriels riches à milliards !
Les résultats des élections TPE 2021 ont été annoncés hier soir. En Auvergne, nous réalisons 2,50% (Cantal 0,86%, Haute Loire 1,32%, Puy-de-Dôme 2,34%). Dans l’Allier, alors que notre confédération n’avait aucune implantation il y a encore 2 ans, nous réalisons 4,43% (2% en 2016). Replaçons tout de même ce score honorable au centre de l’ensemble des résultats. Avec seulement 5,44% de participation, c’est un nouveau constat d’échec pour ce scrutin.
Présente pour la deuxième fois, la CNT-Solidarité Ouvrière obtient presque 2% des voix, au niveau national et interprofessionnel.
Les travailleuses et travailleurs des petites entreprises, qui sont les premières victimes de l’arbitraire et de la mal-traitance patronale, se sont tenus écartés de ces élections professionnelles pourtant leur seule possibilité d’expression syndicale. Cela doit interpeller toutes les organisations syndicales !
Outre une campagne électorale quasi inexistante dans les médias, nous déplorons par ailleurs les modalités d’organisation du scrutin : décalage des dates des élections, insuffisance des campagnes publiques d’informations, propagande exclusivement numérique plus difficile d’accès, problèmes dans la constitution des listes électorales et de la distribution du matériel de vote… Encore une fois, les salarié-e-s des petites boîtes sont traité-e-s à la légère !
Nous remercions l’ensemble des travailleurs et travailleuses qui ont fait le choix de l’alternative syndicale avec la CNT-SO. Cependant pour nous, l’essentiel n’est pas là.
Ce scrutin ne changera rien à la nécessité pour les salarié-e-s de s’organiser pour développer un syndicalisme alternatif et combatif. C’est par la syndicalisation et le développement des luttes collectives que les travailleurs et travailleuses des TPE, des associations et du particulier, verront leurs conditions de vie et de travail s’améliorer. Organisons-nous ensemble !
Si personne ne travaille à ta place, que personne ne décide pour toi !
* Résultats définitifs au niveau national et interprofessionnel : CNT-SO 1,98%, FO 13,84% , CFTC 5,90%, USAP 0,83%, STC 0,70%, UNSA 15,89%, UNION SYNDICALE SOLIDAIRES 4,27% , CAT 1,15% , CGT26,31% , CFDT 16,46% , CFE CGC 3,85%
Communiqués de la CNT-SO 03 et de l’Union Régionale CNT-SO Auvergne
Tout d’abord, et pour rappel du contexte, un salarié du magasin Noz de Creuzier-le-Vieux a récemment été testé positif au COVID-19. Suite à cela, la CPAM a déclaré cas contacts l’ensemble de des employé-e-s du magasin le 25 mars 2021 ; mais, en dépit des consignes sanitaires en vigueur, la direction a refusé de fermer le magasin et fait pression sur les salarié-e-s pour qu’ils se présentent à leur poste normalement.
Cette attitude irresponsable a donné lieu à une action, menée par notre syndicat, à laquelle vous n’avez pas réagi. Pourtant les demandes des salariés étaient on ne peut plus claires :
– la fermeture immédiate du magasin afin de respecter le protocole sanitaire
– le maintien de salaire à 100% pour les salarié-e-s à l’isolement
– le versement de 1000€ à chaque salarié-e-s pour dédommager la « mise en danger de la vie d’autrui ».
Et comme si de rien n’était, le magasin a été maintenu ouvert, privilégiant les profits avant la santé de ses salarié-e-s et de ses client-e-s.
La semaine dernière, les salarié-e-s nous contactent une nouvelle fois pour nous expliquer qu’en dépit des consignes officielles, le magasin de Creuzier-le-Vieux maintient la vente de produits non essentiels, par exemple les vêtements.
Or, en n’appliquant pas les mesures en vigueur, les salarié-e-s sont en difficulté à plusieurs niveaux :
• Tout d’abord, une fréquentation importante du magasin, qui, de facto, expose les vendeurs et le vendeuses à un risque accru de contracter le COVID-19 : c’est bien ce que les « mesures de freinage » sont sensées éviter !
• Ensuite, les salariés sont en sous-effectifs : Or, vous n’avez pas renforcé l’équipe et, du fait des absences, les employé-e-s présent-e-s sur le site doivent assurés à eux-seuls une activité maintenue à son niveau habituel puisqu’ils ont autant de surface, de produits, de clients à gérer qu’à l’accoutumée.
Suite à la première intervention de la gendarmerie le mercredi 7 qui leur a d’abord demandé de condamné l’accès aux produits non essentiels et à un nouveau courrier de notre part adressé au magasin et à la direccte (Inspection du Travail), la gendarmerie est revenue le lendemain matin afin d’ordonner la fermeture totale du magasin.
VICTOIRE FACE A CETTE DIRECTION QUI SE CROIT TOUT PERMIS !
La course aux profits et la concurrence ne font que compromettre la lutte contre la pandémie !
La CNT-SO 03 a mené, le 30/03, une action devant le magasin Noz de Creuzier-le-vieux (Allier) pour alerter sur la situation sanitaire. Alors qu’un salarié a été testé positif au Covid-19 et que ses collègues sont décrétés cas contacts par la CPAM, le siège refuse de fermer le magasin… NOZ ne doit pas s’en sortir impunément !
Ce camarade, militant syndicaliste de la CNT-AIT, qui pour une distribution de tract devant son usine, se voit notifier une mise à pied par la direction.
HALTE A LA REPRESSION SYNDICALE A LA SOCIETE ALL CHEM !
RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN LE 11 FEVRIER À PARTIR DE 10H30 DEVANT L’ENTREE DE L’USINE – RUE MARCEAU 03100 MONTLUCON