Débrayage chez Auchan Domérat

Suite à l’appel national des organisations syndicales FO, CFDT et CGT aux salarié-e-s à se mobiliser le 17 décembre, les salariés d’Auchan à Domérat ont débrayé et se sont rassemblé-e-s, à 25 environ, pendant deux heures devant leur magasin. 

En cause, les NAO (négociations annuelles obligatoires) et les propositions dérisoires de la direction en matière d’augmentation de salaire qui sont une provocation envers les salarié-e-s avec leur 2,2% alors que les hausses de prix ont atteint 4,9 % en novembre… Les organisations syndicales revendiquent une hausse générale des salaires « d’au moins 5 % ».

Il n’y a que sur la mobilisation et la grève que les travailleurs peuvent compter pour que les salaires suivent les prix.

Crédit photo RJFM

APPEL DES SYNDICATS FO, CGT, CFDT POUR LE 17 DECEMBRE :

Les organisations syndicales FO Auchan Retail Logistique, CFDT et CGT appellent les salariés à la mobilisation le 17 décembre 2021. Retrouvez le communiqué de l’intersyndicale :

La fin de non-recevoir en matière d’augmentation de salaires fait grandir la faim des salariés Auchan !

Aucune revalorisation au titre de 2021. Aucune prise en considération respectueuse de l’augmentation du SMIC au 1er octobre pour construire la grille de salaires 2022. Décevant ! Désastreux…

Si le recours aux intérimaires rend la précarité de plus en plus importante, c’est maintenant la naissance de la précarité financière qui se dessine. Frigo vide dès le début du mois, découverts bancaires, lettres de relance des créanciers, vacances sans départ deviennent monnaie courante et sont le quotidien des salariés Auchan !

Les salariés sont en colère.

Ils espéraient et attendaient une réelle prise en considération de leur détresse.

Leurs représentants en ont fait part à la Direction sans qu’elle ne réagisse. Pas de réouverture des NAO…

La logistique n’en peut plus. L’heure de se mettre en ordre de marche a sonné.

Tous ensemble, le vendredi 17, on se mobilise !

Encore une provocation chez Sogeb Mazet

Dans le BTP comme ailleurs ce sont les ouvrières et les ouvriers qui, avec leur travail, enrichissent chaque jours les parasites que sont le patronat et les actionnaires. Et qu’ont-ils en retour ? Des salaires de misères et quelques miettes. La preuve une nouvelle fois à la Sogeb Mazet, une entreprise de Montluçon.

Comme l’année dernière à la même époque, la direction a jeté quelques miettes. Une prime de 100 euros est certes supérieure aux 18 euros annoncés l’année précédente mais ceci est toujours dérisoire alors que depuis des années l’entreprise ne fait que s’engraisser sur le dos des ouvrières et des ouvriers. Voilà le remerciement pour aller se tuer à la tâche tous les jours de l’année, quel que soit le temps et dans des conditions de travail parfois digne du 19ème siècle.

Une nouvelle grève leur ferai peut être du bien …

REFORME DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE ET ATTAQUE DE NOS CONQUIS SOCIAUX

AUGMENTATION DU TEMPS DE TRAVAIL, VOL DES CONGÉS, C’EST TOUJOURS NON !

La mobilisation contre la loi de transformation de la fonction publique continue dans plusieurs villes du pays. Cette loi prévoit de voler des jours de congés à la plupart des agents territoriaux et de leur imposer une augmentation du nombre d’heures travaillées sur l’année.

D’ici 2022, le gouvernement prévoit de supprimer 70 000 postes d’agents territoriaux pour atteindre l’objectif qu’il s’est fixé : 120 000 suppressions de postes dans la fonction publique avant la fin du quinquennat Macron.

La loi de transformation de la fonction publique, la loi Dussopt, est une attaque en règle contre les travailleurs de la fonction publique indispensables à toute vie sociale : agents de nettoyage, personnel d’Ehpad, aides aux personnes âgées ou en difficulté, assistants d’éducation et bien d’autres.

Cette attaque a été programmée dès 2019, et elle prévoit entre autres d’aligner le statut des agents du secteur public sur ceux du privé. Son but, telle qu’elle a été présentée, serait « d’améliorer la qualité et l’efficacité des services publics » ainsi que « les droits sociaux des agents publics, dans le sens d’une plus grande équité entre les agents de la fonction publique et ceux du secteur privé. » 

Donc pour les classes dirigeantes, la justice sociale consiste à ôter à une catégorie de travailleurs les quelques avantages qu’ils ont pu obtenir par leurs luttes ! Quant à l’efficacité du service public, toutes les mesures de restriction budgétaire, à commencer par celles frappant les hôpitaux, ainsi que les fermetures d’écoles, de postes, de petites lignes de chemins de fer, etc. montrent le peu de cas que les gouvernements successifs font des services publics.

Ils ont déjà manifesté leur mécontentement dans un certain nombre de villes.

Les territoriaux, comme toutes les travailleuses et tous les travailleurs, n’ont rien à attendre des politiques. C’est par leur nombre et leur lutte, avec les autres catégories professionnelles confrontés aux mêmes attaques, qu’ils pourront maintenir leurs droits et en gagner de nouveaux.

Face à ces attaques contre les services publics et nos conquis sociaux, la CNT-SO appelle les travailleuses et les travailleurs de la Fonction Publique Territoriale de Montluçon et son agglomération à engager le combat !

Hors de question de travailler plus pour gagner moins !

1er Mai 2021 : Une attaque contre l’un d’entre nous est une attaque contre nous tous !

Lors de la manifestation du 1er mai à Paris, des dizaines d’individus se sont attaqués au cortège syndical et plus particulièrement à des militants de la CGT.

Jets de pavés et de liquides acides, insultes racistes, propos homophobes et tabassage. Vingt-et-un d’entre eux ont été blessés, dont quatre ont dû être hospitalisés, en même temps que du matériel syndical était vandalisé ou détruit.

Il y a bien des choses à reprocher à la politique des dirigeants syndicaux de la CGT, et d’autres syndicats, que de nombreux-euses adhérent-e-s n’approuvent pas non plus : comme leur réformisme et leur abandon d’une politique de classe offensive.

Mais cette attaque, contre des militant·e·s, qui utilisent leur temps et leur énergie, qui luttent et qui travaillent pour organiser et défendre la classe laborieuse contre le système d’oppressions de la société capitaliste, ne fait que conforter le gouvernement et le MEDEF et contribue à leur dire «  continuez à détruire nos acquis, on a mieux à faire  ».

Les forces de police, elles en ont été complices puisqu’elles ont bloqué les véhicules de la CGT, les empêchant d’échapper à l’agression. Ce qui n’est pas surprenant pour ces ennemis des travailleurs-euses laquais du capital.

De plus, Paris n’est pas un cas isolé puisque des heurts entre la police, des militants syndicaux et des individus cagoulés se sont également produits lors de la manifestation du 1er mai à Lyon. Des militants CGT de chez Deliveroo ont interpellé les individus masqués sur les risques que leurs actions faisaient prendre aux livreurs sans papiers, ce à quoi il leur a été répondu « Rien à foutre de tes collègues sans papiers ». Il s’ensuivi insultes et coup contre les militant-e-s.

À Montpellier, alors que quelques étudiantes et étudiants du SCUM  (Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier) attendaient leurs camarades afin de se rendre ensemble à la manifestation, 5 hommes et une femme, vêtus de noir et arborant sur leurs vêtements un logo royaliste, ont débarqué afin de tenter de leur voler leurs drapeaux. Une pluie de coups s’en est suivie, ainsi que des injures ne laissant aucun doute sur l’inclinaison politique de ce groupuscule d’extrême droite.

Peu importe les raisons, les prétextes ou les justifications, ceux qui ont mené ces attaques, ont mené des actions qui ressemblent en tout point à des manœuvres de nervis anti-ouvriers. Qu’ils en aient conscience ou pas, ils se sont placés du même côté de la barrière que ceux que nous combattons, capitalistes et extrême droite.

Ils ont également donné de l’eau aux moulins de ces individus qui étalent leurs mépris pour les grèves, les manifestations et les syndicats dans tous les médias, et dont les propos nauséabonds ne font que renforcer les idées des courants les plus réactionnaires.

Face à ces attaques aux accents fascistes, nous apportons tout notre soutien aux camarades agressé-e-s ce 1er Mai dernier.

SOUTIEN AU CAMARADE D’ALL CHEM À MONTLUÇON

Ce camarade, militant syndicaliste de la CNT-AIT, qui pour une distribution de tract devant son usine, se voit notifier une mise à pied par la direction.

HALTE A LA REPRESSION SYNDICALE A LA SOCIETE ALL CHEM !

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN LE 11 FEVRIER À PARTIR DE 10H30
DEVANT L’ENTREE DE L’USINE – RUE MARCEAU 03100 MONTLUCON

Face au mépris de leur direction les salarié-e-s de la Sogeb Mazet ne se laissent pas faire !

Dans le BTP comme ailleurs ce sont les ouvrières et les ouvriers qui, avec leur travail, enrichissent chaque jours les parasites que sont le patronat et les actionnaires. Et qu’ont-ils en retour ? Des salaires de misères et quelques miettes. La preuve une nouvelle fois à la Sogeb Mazet, une entreprise de Montluçon.

Les salarié-e-s de cette entreprise ont reçu une prime de participation en cette fin d’année. Celle-ci ne dépassant pas 18€ et même beaucoup moins pour certains d’entre eux ! Voilà le remerciement pour aller se tuer à la tâche tous les jours de l’année, quel que soit le temps et dans des conditions de travail parfois digne du 19ème siècle. La grande majorité se sont senti-e-s méprisé-e-s et insulté-e-s, et ont décidé de répondre à leur direction.

Pour ce faire, ils ont installé un sapin dans les locaux de l’entreprise, et ils y ont accroché leurs chèques. Le poids des montants dérisoires ne risquait pas de faire plier les branches … Après ça, les délégué-e-s ont eu un entretien avec la direction, qui leur a annoncé une réponse le jeudi suivant lors de la réunion CSE.

Entre temps le directeur a fait enlever le sapin qui, selon lui, donnait une mauvaise image de l’entreprise aux clients qui viendraient dans les locaux. Dommage, car l’histoire est déjà sortie dans la presse locale.

Le jour de la réunion, les salarié-e-s étaient rassemblé-e-s devant le portail pour savoir ce qui allait être proposé. A la fin de celle-ci le CSE et la direction sont venus faire un compte rendus.

Victoire ! La peur d’un mouvement social dans l’entreprise à fait céder la direction. Une prime de fin d’année de 200€ est obtenue et les compagnons partant en grands déplacement toucheront 100€.

Interviewé sur la radio locale RMB, le directeur de la Sogeb s’est défendu en parlant d’une « maladresse », mais il devait penser que nos camarades allaient laisser passer cette provocation. ET BIEN NON ! ILS ONT RELEVÉ LA TÊTE ET NOUS SOMMES FIER D’EUX !

Le rouge et le noir égayent le paysage

Petit collage sur l’agglo Montluçonnaise en ce début de période de vacances.

Souvent à côté des affiches de l’UCL, les libertaires redonnent des couleurs à ces communes de droites LR ou de droite PS

Grève pour les salaires chez Puigrenier

Solidarité et soutiens avec les salarié-e-s des abattoirs Puigrenier de Montluçon, qui se sont mis en grève hier matin pour des augmentations de salaires et des primes.

Ils reprendront le travail lundi mais 1h en moins chaque jour en attendant des avancées de la part de leur direction.