C’est carrément NOZ-éabond !

Brève Lutte Ouvrière Auvergne Rhônes Alpes

La chaîne de magasins de déstockage Noz a décidé de fermer brutalement 24 de ses 305 magasins en France. Ils s’ajoutent aux 10 autres déjà fermés depuis février 2022. L’annonce a été faite début septembre sur les réseaux sociaux. Elle a affecté deux magasins en Auvergne (Yzeure et Lempdes) et Savasses en Rhône-Alpes, sur la douzaine que compte la Région.

L’enseigne créée par Rémy Adrion (291ème fortune de France selon Challenges) prétexte qu’elle ne pourrait plus « approvisionner correctement » tous les magasins. La veille de la fermeture, fin août, la chaîne faisait encore faire sa promotion par une émission télé sur M6.

Les salariés jetés froidement au chômage, ont été traités comme des marchandises par le patron, sous prétexte que son tiroir-caisse et ses profits sont jugés ne plus être « approvisionnés correctement« .

Soutien à la lutte du magasin FNAC St-Lazare à Paris

L’intersyndicale parisienne de la FNAC (CGT/CNT-SO/FO/SUD) soutient la lutte des salarié-es du magasin St-Lazare (Paris 9°) en lutte depuis le 08 décembre et désormais en grève reconductible : pour les salaires, des embauches et l’amélioration des conditions de travail.

Caisse de grève en ligne : https://www.cotizup.com/grevefnacstlaz

Travailler chez NOZ : toujours un cauchemar !

Face aux conditions de travail, aux atteintes à nos droits et au mépris de la direction, nous appelons les travailleurs et travailleuses de la chaîne de magasins NOZ à rejoindre la CNT-SO !

Tract à télécharger (pdf) :

cnt_so_noz_fevrier_2022

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Chez NOZ, la brutalisation et le mépris des salarié-es est un système

À maintes reprises, la presse a relayé les même témoignages sur NOZ : harcèlement, non respect des lois, entrave à la liberté syndicale…

Dernier article paru, le 27 janvier 2022, dans le « Journal des sables » (Les Sables d’Olonne) avec le décryptage de la CNT-SO sur les méthodes de l’entreprise.

A cela, nous pouvons ajouter les témoignages de salariés.

Mais qu’attendre d’autre d’une entreprise dont le patron Rémy Adrion se vante de «n’avoir eu aucun conflit en trente ans» et déclare «Moi, les gens qui regardent leur montre pour rentrer à l’heure, qui rechignent à bosser un peu plus tard pour que le boulot soit fait, ça ne m’intéresse pas.»
 Nous savons que l’organisation de la société Noz et son mode de management nuisent aux conditions de travail comme à la santé des salarié-es et qu’il est difficile de se défendre ou de créer un syndicat. Mais ce n’est pas une fatalité !

Depuis 2020, la CNT-SO mène une campagne de syndicalisation chez NOZ, accompagne des salarié-es dans la défense aux Prud’hommes et agit syndicalement contre l’impunité de la direction (Voir par exemple l’action au magasin de Creuzier-le-Vieux dans l’Allier).

Si toi aussi tu travailles chez Noz et que tu souhaites te défendre et t’organiser avec tes collègues de travail, contactes nous (cliquez ici).

UNION, ACTION, AUTOGESTION !

Débrayage chez Auchan Domérat

Suite à l’appel national des organisations syndicales FO, CFDT et CGT aux salarié-e-s à se mobiliser le 17 décembre, les salariés d’Auchan à Domérat ont débrayé et se sont rassemblé-e-s, à 25 environ, pendant deux heures devant leur magasin. 

En cause, les NAO (négociations annuelles obligatoires) et les propositions dérisoires de la direction en matière d’augmentation de salaire qui sont une provocation envers les salarié-e-s avec leur 2,2% alors que les hausses de prix ont atteint 4,9 % en novembre… Les organisations syndicales revendiquent une hausse générale des salaires « d’au moins 5 % ».

Il n’y a que sur la mobilisation et la grève que les travailleurs peuvent compter pour que les salaires suivent les prix.

Crédit photo RJFM

APPEL DES SYNDICATS FO, CGT, CFDT POUR LE 17 DECEMBRE :

Les organisations syndicales FO Auchan Retail Logistique, CFDT et CGT appellent les salariés à la mobilisation le 17 décembre 2021. Retrouvez le communiqué de l’intersyndicale :

La fin de non-recevoir en matière d’augmentation de salaires fait grandir la faim des salariés Auchan !

Aucune revalorisation au titre de 2021. Aucune prise en considération respectueuse de l’augmentation du SMIC au 1er octobre pour construire la grille de salaires 2022. Décevant ! Désastreux…

Si le recours aux intérimaires rend la précarité de plus en plus importante, c’est maintenant la naissance de la précarité financière qui se dessine. Frigo vide dès le début du mois, découverts bancaires, lettres de relance des créanciers, vacances sans départ deviennent monnaie courante et sont le quotidien des salariés Auchan !

Les salariés sont en colère.

Ils espéraient et attendaient une réelle prise en considération de leur détresse.

Leurs représentants en ont fait part à la Direction sans qu’elle ne réagisse. Pas de réouverture des NAO…

La logistique n’en peut plus. L’heure de se mettre en ordre de marche a sonné.

Tous ensemble, le vendredi 17, on se mobilise !

TRAVAILLER CHEZ NOZ : UN VRAI CAUCHEMAR !

À maintes reprises déjà nous avons vu dans la presse des histoires sur NOZ. Harcèlement, non respect des lois, entrave à la liberté syndicale.

A cela nous pouvons rajouter les témoignages de salarié-e-s :

« L’Humain ne compte pas chez NOZ et les primes ne sont pas à la hauteur des résultats apportés à l’entreprise. »

« Management irrespectueux et incompétent ! À fuir ! » « Entreprise divisée en micro sociétés pour éviter la formation de syndicat…»

« Se faire traiter comme un chien alors qu’on est nouveau non merci ! »

« Management de la terreur et de la pressurisation. Pas de considération. Vous serez suivi et surveillé à chaque moment de la journée. Les managers instaurent une compétition malsaine entre les collaborateurs »

Mais qu’attendre d’une entreprise dont le patron Rémy Adrion, qui se vante de « n’avoir eu aucun conflit en trente ans », et qui déclare « Moi, les gens qui regardent leur montre pour rentrer à l’heure, qui rechignent à bosser un peu plus tard pour que le boulot soit fait, ça ne m’intéresse pas. »

Durant les dernières années, nous avons bien vu de petites grèves et quelques attaques aux prud’hommes. Mais du fait de l’isolement de ces actions rien n’a changé et la direction se croit toujours tout permis.

Dernier exemple en date, le non-respect du protocole sanitaire au magasin de Creuzier-le-Vieux dans l’Allier. Suite à la découverte d’un cas positif au Covid-19 la direction refusait la fermeture du magasin alors que tout le personnel avait été déclaré « cas contact », et continuait de vendre des produits non-essentiels. Le syndicat CNT SO d’abord contacté, puis rejoins par des employé-e-s  s’est engagé dans une lutte pour la défense des droits des salarié-e-s et leurs dédommagements. Ce fut une victoire car le magasin a été fermé jusqu’au retour à la normal de la situation.

Nous savons que l’organisation de la société Noz et son mode de management nuisent aux conditions de travail des employé-e-s, qu’il est difficile de vous défendre et de créer un syndicat. Mais cela ne doit pas être pris comme une fatalité !

Si toi tu travailles chez Noz et que tu souhaites te défendre et t’organiser avec tes collègues de travail, contactes nous !

NOZ a voulu jouer … NOZ a perdu !

Tout d’abord, et pour rappel du contexte, un salarié du magasin Noz de Creuzier-le-Vieux a récemment été testé positif au COVID-19. Suite à cela, la CPAM a déclaré cas contacts l’ensemble de des employé-e-s du magasin le 25 mars 2021 ; mais, en dépit des consignes sanitaires en vigueur, la direction a refusé de fermer le magasin et fait pression sur les salarié-e-s pour qu’ils se présentent à leur poste normalement.

Cette attitude irresponsable a donné lieu à une action, menée par notre syndicat, à laquelle vous n’avez pas réagi. Pourtant les demandes des salariés étaient on ne peut plus claires :

– la fermeture immédiate du magasin afin de respecter le protocole sanitaire

– le maintien de salaire à 100% pour les salarié-e-s à l’isolement

– le versement de 1000€ à chaque salarié-e-s pour dédommager la « mise en danger de la vie d’autrui ». 

Et comme si de rien n’était, le magasin a été maintenu ouvert, privilégiant les profits avant la santé de ses salarié-e-s et de ses client-e-s.

La semaine dernière, les salarié-e-s nous contactent une nouvelle fois pour nous expliquer qu’en dépit des consignes officielles, le magasin de Creuzier-le-Vieux maintient la vente de produits non essentiels, par exemple les vêtements.

Or, en n’appliquant pas les mesures en vigueur, les salarié-e-s sont en difficulté à plusieurs niveaux :

• Tout d’abord, une fréquentation importante du magasin, qui, de facto, expose les vendeurs et le vendeuses à un risque accru de contracter le COVID-19 : c’est bien ce que les « mesures de freinage » sont sensées éviter !

• Ensuite, les salariés sont en sous-effectifs : Or, vous n’avez pas renforcé l’équipe et, du fait des absences, les employé-e-s présent-e-s sur le site doivent assurés à eux-seuls une activité maintenue à son niveau habituel puisqu’ils ont autant de surface, de produits, de clients à gérer qu’à l’accoutumée.

Suite à la première intervention de la gendarmerie le mercredi 7 qui leur a d’abord demandé de condamné l’accès aux produits non essentiels et à un nouveau courrier de notre part adressé au magasin et à la direccte (Inspection du Travail), la gendarmerie est revenue le lendemain matin afin d’ordonner la fermeture totale du magasin.

VICTOIRE FACE A CETTE DIRECTION QUI SE CROIT TOUT PERMIS !

La course aux profits et la concurrence ne font que compromettre la lutte contre la pandémie !

Nos vies valent plus que leur profit !