Nettoyage : grille des salaires 2024

Retrouvez la grille des salaires, applicable dans les entreprises relevant de la convention collective nationale des entreprises de propreté et services associés (IDCC 3043) applicable à partir du 01er février 2024 (Pour voir la grille 2023, cliquez ici).

Il ne s’agit que de minimas conventionnels, avec le syndicat on peut se regrouper pour gagner de nouveaux droits et arracher des augmentations de salaires aux patrons ! Rejoignez le syndicat ! Retrouvez toutes nos revendications dans le tract joint.

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Non à la criminalisation de l’activité syndicale !

Nous appelons à soutenir la cagnotte en ligne initiée par la CNT-SO HPE, en soutien à nos camarades Claude & Tiziri frappés par la justice de classe avec la complicité des bureaucraties syndicales.

Sur le fond du dossier, voir le communiqué des syndicats HPE et Interco 66 de la CNT-SO.

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Caisse de soutien financier à Claude Levy et Tiziri Kandi (En ligne)

Depuis une dizaine d’années, des luttes remarquables dans la sous-traitance hôtelière ont eu lieu, perçant le mur médiatique et témoignant des conditions de travail des femmes de chambre. La plus récente était celle des salariées de l’Ibis Batignolles qui, au terme, de 22 mois de conflit, ont arraché une augmentation de leur rémunération et une diminution des cadences. L’une des grévistes, Rachel KEKE, est même devenue en juin 2022 une emblématique députée.

Toutes ces luttes ont été animées par Claude LEVY, et par Tiziri KANDI à partir de 2017. Au-delà d’une amélioration des conditions de travail et des rémunérations, elles ont mis en cause la relation de sous-traitance qui permet une accentuation de l’exploitation et forme un écran de fumée face aux revendications des femmes de chambre. Ces luttes ont ainsi permis de gagner la fin de la sous-traitance hôtelière dans 18 hôtels.

Ces luttes ne sont pas le fruit du hasard. Elles ont été gagnantes grâce aux caisses de grève statutaires mises en place par le syndicat en 2012, qui ont donné confiance aux femmes de chambre.

Pour alimenter ces caisses de grève, le syndicat CGT-HPE avait voté lors de tous ses congrès depuis 2012 un règlement au terme duquel les dons juridiques effectués par les salariés défendus victorieusement devant les Conseils de Prud’hommes alimentaient les caisses de grève. C’est un fonctionnement vertueux : les victoires judiciaires individuelles – seule une victoire pouvant déboucher sur un don abondant la caisse du syndicat – nourrissait les actions collectives.

C’est ce fonctionnement que le Tribunal Correctionnel de Nanterre a entendu abattre dans sa décision du 28 novembre dernier.

Il a en effet condamné Claude et Tiziri à 8 et 6 mois de prison avec sursis, à 5 années de privation de leurs droits civiques, pour « escroquerie » concernant des sommes qu’ils n’ont jamais perçues puisque versées à l’ordre du syndicat. L’enrichissement personnel ayant été exclu tant par l’enquête de gendarmerie que par le jugement, c’est bien le fait de solliciter un don individuel en contrepartie d’une victoire prud’homale qui a été condamné.

Quels que soient les conflits internes qui agitent une organisation syndicale, il apparaît révoltant que, pour les régler, on mette en péril une manière efficace, politiquement irréprochable, de fortifier des actions collectives audacieuses, alors qu’il faudrait étendre une telle stratégie, on prend le risque de l’éteindre.

Bien sûr, Claude et Tiziri ont fait appel de la décision qui les frappe. Il n’en reste pas moins qu’il et elle doivent verser 35500 € aux plaignants, l’exécution provisoire ayant été prononcée pour les parties civiles, ainsi que les honoraires d’avocats pour l’appel.

C’est l’objet de cette caisse de soutien que de leur permettre de faire face à cette exigence scandaleuse tout en défendant leurs droits jusqu’au bout. 

Claude et Tiziri s’engagent, à rembourser tous les donateurs ou, selon leur choix, à affecter les sommes récoltées aux luttes, si l’appel (ou au besoin la cassation) venait à infirmer ce jugement tragique.

Suite de la Grève à la Gare de Lyon Perrache

Ce matin nouvelle visite à la Métropole de Lyon qui s’est soldée par un appel à la Police.

Bruno Bernard et sa majorité prétendent incarner une politique « sociale » mais leur seule réponse face à des salarié.es qui travaillent depuis trente ans au service de l’administration, qu’elle a usé.es moralement et physiquement, et qui doivent désormais se battre pour sauver leurs emplois

Pour les agent-es de nettoyage de la gare de Perrache, la majorité EELV Lyon c’est la majorité du plan social !

La grève vient de franchir sa cinquième semaine, pour la soutenir : https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/gare-routiere-de-perrache-agent-de-service-en-greve-2

Grève du personnel de nettoyage sous-traité par Arc-en-Ciel à Tolbiac (Université Paris I)

A partir du lundi 07 novembre, les agent-es de nettoyage, sous-traité-es par Arc-en-ciel, pour le compte de l’université Paris I, se mettent en grève illimitée sur le campus PMF (Tolbiac). Il règne un management violent et des conditions de travail déplorables sur ce site et comme partout la précarité et les bas salaires sont de mise… L’exploitation et le mépris ça suffit !

Soutenez la lutte des nettoyeur-euses contre la maltraitance de la sous-traitance !

Caisse de grève en ligne

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Rassemblement de soutien, lundi 14/11

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Les agent‧es de nettoyage de la gare routière de Lyon-Perrache en grève illimitée pour leurs emplois !

A partir  du lundi 10 octobre 2022, les agent‧es de services de la société ARC-EN-CIEL, sous-traité‧es à la Métropole de LYON pour le nettoyage de la gare routière de Perrache, cessent le travail, avec le soutien de leur intersyndicale CNT-SO, CGT, FO, CFDT. Après des années d’exercice sur le site, parfois plus de 20 ans, un appel d’offre de la Métropole de Lyon, restreignant le marché aux seules entreprises d’insertion, menace leurs emplois ! Le travail ne reprendra qu’après avoir obtenu des garanties sur la continuité des contrats de travail et notre maintien sur le site !

Soutenez financièrement la grève : caisse de grève en ligne

Communique-2-10-octobre-2022 TÉLÉCHARGER

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Grève gagnante pour les femmes de chambre et gouvernantes des hôtels Adagio de Marseille

SEULE LA LUTTE PAIE !

Le mouvement de grève, mardi 16 août, des femmes de chambre et
gouvernantes des hôtels Adagio Saint Charles et Vieux Port, s’est
conclu dès la première journée par un accord gagnant avec la société
sous-traitante PRIMIUM.

Les grévistes obtiennent dès cet été, comme leurs collègues
directement employés par la chaîne hôtelière, une prime (incluant les
cotisations sociales) qui permettra de compenser l’inflation 2022. Une
négociation devra se tenir en octobre avec le sous-traitant, les salarié-es et
leur syndicat CNT-Solidarité Ouvrière pour la revalorisation de la prime
annuelle de fin d’année qui avait déjà été obtenue auparavant par l’action
syndicale. Actuellement équivalente à 60% d’un 13ème mois, le syndicat
revendique 100%.
L’action des équipes syndicales va non seulement bénéficier aux
personnels de la société PRIMIUM sur les hôtels mobilisés mais aussi aux
collègues des Adagio Prado Perrier et Timone inclus dans l’accord !
La CNT-SO appelle les travailleur-euses de ces hôtels à venir
massivement rejoindre nos équipes syndicales combatives pour
poursuivre le rapport de force pour nos droits et nos salaires. La lutte
contre les galères de la vie chère et pour l’augmentation des salaires, c’est
par la grève que ça passe !
Cette lutte comme toutes celles de ces derniers mois pour le salaire
démontrent l’utilité de la lutte collective ! Pour ne plus subir et mener le
combat global indispensable pour la répartition égalitaire des richesses
et du travail, les travailleur-euses doivent s’organiser !

Victoire pour les agent-es de nettoyage en grève à l’ARS Paca !

Les agent-es de nettoyage en grève à l’ARS Paca obtiennent la victoire contre LASER. Le sous-traitant déjà évincé du marché, avec effet au 1er octobre, avec la fin de la convention entre l’ARS et la centrale d’achat publique UGAP, a préféré négocier un protocole d’accord pour mettre fin dès d’aujourd’hui au conflit.

Le protocole acte la satisfaction de toutes les revendications de l’équipe syndicale en lutte : maintien des effectifs d’origine sur le site avec le retour des personnels mutés et la réintégration de notre camarade Kader dont le licenciement est annulé. Les heures supplémentaires et autres rémunérations en souffrance avant la grève seront payées.

Le travail va reprendre sur le site à compter de 16h ce mardi 05/07. La CNT-SO accompagnera les grévistes à la reprise du travail et tiendra un point presse devant l’ARS à 16h.

La CNT-SO remercie l’ensemble des soutiens qui ont permis au mouvement de tenir et de gagner : par la présence sur le piquet et le soutien financier à la caisse de grève.

Avec cette belle victoire, les invisibles de la propreté montrent encore une fois que la solidarité et la lutte collective sont indispensables pour faire respecter la dignité ouvrière.

Com – fin de la grève du nettoyage ARS – juillet 22

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Communiqué du 14 juin

Communiqué du 20 mai

Communiqué du 09 mai

Communiqué du 25 avril

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Communiqué du 15 avril

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Communiqué du 07 avril

Communique-greve-LASER-07-avril-22TÉLÉCHARGER

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Communiqué du 30 mars 22

Nos camarades travaillent depuis de nombreuses années sur le site de l’Agence régionale de Santé (ARS) en tant qu’agent d’entretien mais à cause du système de sous-traitance répandu dans le secteur du nettoyage, de nombreux employeurs différents se sont succédé. Le 3 janvier 2022, la société LASER a repris le chantier et est devenue l’employeur de l’équipe sur place, marquant une nette dégradation des conditions de travail.

Dans une logique de diminution des coûts, le personnel a été réduit et les heures de travail allouées aux salarié-es restant sur le site n’a pas été augmenté. Les agent-es font face à une importante surcharge de travail et il leur est impossible de finaliser toutes les tâches qui leur sont demandées. Les responsables de Laser accroissent la pression sur les salariés pour combler leur mauvaise gestion.

Pour couronner le tout, les heures supplémentaires effectuées n’ont toujours pas été rémunérées à ce jour.

Le 21 mars 2022 les salariés alertent leur employeur par courrier recommandé par l’intermédiaire de leur syndicat. Au lieu de trouver une solution, la société LASER a choisi, le jour de la réception du courrier, de muter le chef d’équipe qui est jugé trop proche de son équipe ! Comme souvent ; Laser choisi la division et la répression pour mieux asseoir sa gestion du site complètement désastreuse.

Les agent-es ont la ferme intention de ne plus se laisser faire et se sont organisé-es syndicalement avec la CNT-SO pour résister collectivement ! Par la grève, ils-elles revendiquent : l’augmentation des effectifs sur le site et la baisse de la charge de travail, l’abandon de la mutation du chef d’équipe, le paiement immédiat de toutes les heures travaillées.

LAgence Régionale de Santé est aussi responsable de la situation en participant au dumping social de la sous-traitance en choisissant les entreprises sous-traitantes proposant les prix les moins élevés, sans se soucier des répercussions sur les travailleurs-euses. Nous rappelons que les risques psycho-sociaux comme les conditions de travail dégradées sont des facteurs aggravant pour la santé des travailleur-euses ! L’ARS doit prendre ses responsabilités et ne plus se cacher derrière son sous-traitant !

Lexploitation et le mépris ça suffit  !

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Revue de presse

La Provence – 09 avril 2022
La Marseillaise – 08 avril 2022
La Provence – 30 mars 2022

RATP : victoire des agent-es de nettoyage ONET en grève du dépôt de Pierrefitte (93)

Les nettoyeurs et nettoyeuses, intervenant sur le réseau RATP,  en grève depuis le 20/02 au dépôt de Pierrefitte (93), ont arraché un accord gagnant à la direction du sous-traitant ONET.

Alors que la direction jouait la montre, c’est l’occupation toute la journée du 28/02, du siège régional d’ONET à Suresnes (92) qui a forcé l’ouverture de négociations sérieuses sur l’amélioration des conditions de travail et de rémunération. Avec l’accord, signé avec leur intersyndicale CNT-SO, CFDT et CGT, les grévistes obtiennent : une augmentation de la rémunération mensuelle de 50€ pour tous et toutes; 20€  mensuel supplémentaire pour les conducteurs; une prime de 100€; une prime égale à 3 journées de salaire pour la « remise en état » des chantiers (équivalant au paiement de la moitié des jours de grève par l’entreprise).

Seule la lutte paie !

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Caisse de grève en ligne

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Le mouvement en image :

Tract intersyndical du 21 février 2022

Nettoyage : grille des salaires 2022

Cette grille des salaires est applicable dans les entreprises relevant de la convention collective nationale des entreprises de propreté et services associés (IDCC 3043) à partir du 01er février 2022.

Majoration travail de nuit :
– travaux réguliers : 20 % (si ancienneté avant le 1/1/1995 : 50% )
– travaux occasionnels : 100 %
– prime de panier : 2 MG par nuit de 6h30

Travail du dimanche :
– travaux d’entretien régulier : 20 %
– travaux occasionnels : 100 %

Travail des jours fériés :
– travaux réguliers : 50 %
– travaux occasionnels : 100 %

Prime d’expérience :
Le taux horaire est majoré suivant l’ancienneté.
– Après 4 ans : 2% ;
– Après 6 ans : 3% ;
– Après 8 ans : 4% ;
– Après 10 ans : 5% ;
– Après 15 ans : 5,5 %
– Après 20 ans : 6 %

– Le temps nécessaire à l’habillage et au déshabillage doit être payé comme du travail effectif. De plus, l’entretien de la tenue de travail doit être à la charge de l’entreprise

– Surveillez vos fiches de paie, les sociétés de nettoyage pratiquent un abattement de 10 % du salaire brut pour le calcul des cotisations. Cette pratique, qui baisse vos cotisations, a été interdite par une décision jurisprudentielle.

Regroupons-nous au sein du syndicat CNT-Solidarité Ouvrière pour imposer le respect de nos droits et de notre dignité !

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Source : https://www.legifrance.gouv.fr/conv_coll/id/KALITEXT000044305514/?idConteneur=KALICONT000027172335&origin=list

Sous-traitance hôtelière : à Marseille, le rapport de force est là !

Au cours du mois de novembre 2021, des mouvements de grève se sont profilé sur trois hôtels du centre ville de Marseille ayant recours à la sous traitance pour le personnel d’entretien. Ces mouvements sociaux répondaient à de graves manquements des trois sous-traitants en cause mais ont tous trouvé une issue favorable avant même le déclenchement des grèves

Sur l’hôtel AC MARRIOTT Vélodrome, plusieurs salariées travaillaient sans contrats, prétendument en CDD, ce qui est illégal. De plus, plusieurs primes avaient été sucrées par l’employeur. Sous la menace d’un mouvement de grève, dont la société STN a plusieurs fois fait les frais, la situation a été régularisée et les salariées se sont vues remettre un CDI ! Plusieurs primes ont été réglées par l’employeur et la grande partie des revendications ont été satisfaites, pour les manquements restant, les salariées concernées saisissent le Conseil de prud’hommes

Sur l’hôtel Adagio Timone, c’est la société PRIMIUM qui a rencontré la détermination de ses salariées, par la remontée de plusieurs irrégularités et de nouvelles revendications. Des heures de travail impayées depuis 2019 et différentes primes ont donc été régularisées par la société PRIMIUM. De plus, les revendications ont été satisfaites par la signature d’un protocole actant l’augmentation de la prime de panier, des qualifications et de la prime de fin d’année dès 2021 !

Enfin, sur l’hôtel Ibis Lafon, un changement de prestataire a placé la société ESTRA sur le site. Cet employeur était déterminé à payer les salariées à la chambre (ce qui est illégal) mais celles ci ne se sont pas laissées faire. Les femmes de chambre ont noté leurs heures de travail et se sont aperçu de nombreuses heures non rémunérées. Accompagnées de leur syndicat, elles ont saisi l’inspection du travail et l’employeur a indiqué qu’il allait régler les sommes manquantes.

De plus, une des salariée avait été licenciée sans aucune procédure en raison de son défaut de titre de séjour en cours de renouvellement. La société ESTRA a oublié qu’il existe un délai de trois mois après l’expiration du titre de séjour pour la prolongation de la relation de travail, si le salarié a bien déposé sa demande de renouvellement. Face au soutien de ses camarades, la société ESTRA est revenue sur son licenciement et la salariée a été réintégrée.

Ces trois sites illustrent un rapport de force favorable mis en place avec les équipes syndicales de la CNT-SOsur les sites hôteliers de Marseille. Grace à l’action collective, d’équipes soudées et déterminées, les patrons ont été contraints au respect des droits des travailleur-euses sans passer par d’interminables procédures juridiques et ont même dû céder de nouveaux droits ! La menace de grève et le souvenir des nombreuses luttes de ces dernières années leur a fait peur ! Le rapport de force est toujours payant…

Pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux : la meilleure arme c’est le syndicat !