Le SCUM distribue de la nourriture à plus de 1000 étudiantes et étudiants à l’université Paul-Valéry

Ce lundi 07 novembre, plus de 1000 étudiantes et étudiants ont bénéficié de la distribution alimentaire du SCUM à l’université Paul-Valéry.

Face à la précarité alimentaire, nous sommes bien seuls, avec nos distributions alimentaires. Ce n’est qu’une goutte d’eau dans un océan de précarité.

Bien entendu, nous allons poursuivre nos distributions alimentaires régulières, qui ont lieu un vendredi sur deux à la cité universitaire Boutonnet depuis début octobre. Nous organisons aussi, mercredi 09 novembre, une distribution de protections périodiques bio et lavables. Ce sera sans inscription de 11h30 à 15h devant la Bibliothèque Universitaire de l’Université Paul-Valéry.

Il est temps que l’Etat et les collectivités publiques prennent leurs responsabilités et mettent enfin en place des mesures permettant aux étudiantes et étudiants de se nourrir à leur faim.

Nous demandons une augmentation des bourses et du nombre de bénéficiaires, ainsi que la construction massive de logements étudiants.

Au niveau local, nous réitérons notre demande auprès de la Mairie et de la Métropole afin qu’elles soutiennent les distributions alimentaires du SCUM.

La distribution du 07 novembre dans les médias :

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Assemblée générale du SCUM

Ce samedi, les étudiantes et étudiants du SCUM (Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier) sont en assemblée générale 🙂
Ce matin nous faisions le bilan des initiatives, des avancées obtenues par nos élus et des mobilisations du semestre dernier, et nous avons préparé ensemble les prochaines 💪

Après de riches discussions et pleins de nouvelles idées, cette après-midi est un peu plus studieuse. Deux juristes du syndicat interprofessionnel CNT-Solidarité Ouvrière font une formation sur le droit du travail et la défense des étudiantes et étudiants salariés 📢

REFUSONS LA SÉLECTION SOCIALE ET LA HAUSSE DES FRAIS D’INSCRIPTION, MOBILISONS-NOUS JEUDI 3 FÉVRIER !

Chaque année, à Montpellier comme ailleurs, des étudiantes et étudiants se retrouvent privés de l’accès aux de études de leur choix. Parcoursup en Licence et la sélection en Master entraînent ces situations injustes et précarisantes, qui s’aggravent chaque année, comme en témoigne le projet gouvernemental de mettre en place un Parcoursup en Master.

Pire, Emmanuel Macron vient d’annoncer un nouveau projet : l’augmentation des frais d’inscription à l’université.

Le weekend des 8 et 9 janvier, une délégation du SCUM était à l’université Paris-Nanterre, où des étudiantes et étudiants sans-fac occupent depuis plus de 2 mois la présidence de la fac avec l’UNEF-TACLE.

A cette occasion, une rencontre nationale des étudiantes et étudiants en lutte s’est tenue, afin d’organiser un mouvement étudiant national contre la sélection sociale en Licence et Master, et contre la précarité étudiante. Pour organiser la mobilisation étudiante à Montpellier, un comité d’action étudiant s’est tenu lundi 10 janvier et appelle aux mobilisations suivantes :

– Lundi 17 janvier à 14h : rassemblement devant le Rectorat de Montpellier (rue de l’Université, tramway Louis Blanc)

– Jeudi 27 janvier à 10h30 : participation à la mobilisation interprofessionnelle contre les politiques gouvernementales. Devant la CPAM (Cours Gambetta).

Et grande mobilisation étudiante contre la sélection sociale et la hausse des frais d’inscription jeudi 03 février.

A 9h30, départ en manifestation devant le bâtiment H de l’Université Paul Valéry puis à 10h30, second départ depuis la Faculté d’Éducation (tramway Stade Philippides), pour un rendez-vous final à 11h30 devant le Rectorat (rue de l’Université, tramway Louis Blanc).

Evènement facebook de la mobilisation : https://www.facebook.com/events/459465969124962/

Mobilisation organisée par : Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM) Association Montpelliéraine des Etudiants en Santéle BDE FDE « La Meef’ », la Corpo Lettres Epsylone, l’Association des Etudiants en Master et Doctorat de Montpellier et le collectif FDE en lutte, et soutenus par les syndicat interprofessionnels CGT des universités de Montpellier et  CNT-Solidarité Ouvrière.

L’UNIVERSITÉ DE MONTPELLIER S’ASSOIT SUR LES BURN-OUT

Suite à la mobilisation et à la situation de mal-être et de burn-out général à la Faculté d’Éducation (FDE) de l’Université de Montpellier en Master 2 MEEF, suite à la venue de plusieurs médias et d’un mini-documentaire sur France 3, suite à l’approbation des profs de la FDE quant à la condition étudiante… L’Université de Montpellier refuse toutes les propositions pour sortir de la crise …

Le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier – SCUM avait bien saisi l’urgence de la situation, et le besoin pour les étudiant.es de disposer de TEMPS pour préparer leur concours. Nos élu.es ont donc proposé lors de la Commission Formation et Vie Universitaire (CFVU) de ce jeudi 6 janvier la motion suivante :

« Nous soumettons donc au vote, la validation d’acquis de toutes les Unités d’Enseignements du Master 2 MEEF Premier Degré, exceptées l’UE de stage et l’UE de validation du mémoire. Enfin, nous proposons que ces enseignements soient maintenus et mis à disposition des étudiant.es, mais rendus facultatifs. »

L’objectif était d’obtenir la validation de la majorité des UE (Unités d’Enseignement), sans supprimer les cours en question, afin de libérer un maximum de temps et de rentrer dans la moyenne nationale préconisée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur. Mais il semble que la moyenne nationale, ce n’est pas assez pour les professeurs et l’administration : les étudiant.es doivent travailler plus, encore plus, jusqu’à épuisement complet, faire des stages, des mémoires, des travaux de groupe, des épreuves plus difficiles que celles demandées au concours de l’aveu même des enseignant.es, travailler plus, plus… Nous sommes dégouté.es par cette logique qui consiste à broyer les étudiant.es dans le travail, à les culpabiliser jusqu’à détruire leur santé et leur moral… On retiendra notamment l’intervention de la nouvelle directrice de la Faculté d’Éducation, Agnès Perrin-Doucey : elle ne semble pas avoir comme priorité d’éviter que les risques psychosociaux ne s’aggravent et s’est contentée de rejeter les propositions des élus étudiants du SCUM, pourtant majoritairement soutenues par les étudiant.es de la FDE. Un niveau de mauvaise foi certainement bienvenue dans une Faculté d’Éducation qui prône officiellement l’écoute et la compréhension !

Bref, 22 contre, 2 pour et 7 abstentions…

La direction ne reste cependant pas sans agir : elle propose une assemblée en amphi D mardi 11 à 12H30, afin de « trouver des solutions ». Si le dialogue est une bonne chose, cette assemblée dépourvue de pouvoir décisionnel sera sûrement vide, les étudiant.es ayant autre chose à faire que de discuter avec une administration qui ne les écoute jamais. De plus, on se doute suite à la CFVU que les éventuelles propositions de la direction ne conviendront absolument pas aux revendications étudiantes, et ne permettront pas de dégager du temps… On s’attend à des mesures pansements comme le recul du rendu du mémoire d’un mois. Sympa, mais pas suffisant et déconnecté des préoccupations liées au concours.

Il semble bien compliqué de mener une mobilisation active, en raison du manque de temps et d’énergie des étudiant.es préparant leur concours, mais nous ne lâcherons pas. Nous proposons de nous retrouver en assemblée en amphi D de la FDE mardi 11 janvier à 12H30, afin de faire à nouveau pression sur la direction.

Soyons nombreuses et nombreux pour refuser leur compromis ridicule et méprisant ! Et nous recollerons nos témoignages, notre souffrance ne restera pas invisible !

Face au mépris, restons unis !

le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier – SCUM & le collectif « FDE en Lutte »

Face à la sélection de Parcours up, le SCUM dit non !

Même si le projet de Parcoursup Master est reporté maintenons une pression sur le gouvernement pour supprimer la sélection à la fac, rendez-vous lundi 10 janvier Amphi 2 de Paul Valéry pour un comité d’action et rassemblement au rectorat le lundi 17 janvier à 14h.

Le SCUM confirme sa place de premier syndicat étudiant de l’académie de Montpellier

Braquage réussi pour la liste SCUM-Casa del Crous ! Suite aux élections du 06 au 10 décembre, nous rentrons au conseil d’administration du CROUS avec un très bon score de 17,69 % soit 493 voix, ce qui représente un siège pour notre liste ! Alors 493 merci !

Aux côtés des associations avec lesquelles nous nous étions engagés, à savoir la Corpo Lettres Epsylone, Le BDE « La Meef’ », l’Association des étudiants engagés de Perpignan, l’Association des Étudiants en Master et Doctorat ainsi que l’Association des étudiants en santé, nous avons pu construire un programme répondant aux attentes estudiantines et à la réalité de ce que les étudiants vivent. Cette construction d’un programme réaliste qui a su vous convaincre n’a pu se faire que par la présence du Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM) sur le terrain, aux côtés des étudiantes et étudiants, comme l’année dernière avec la distribution de 6000 colis alimentaires sur la cité U verts-bois et la cité U BoutonnetOu plus récemment cette année avec l’animation et la gestion d’un foyer étudiant à la cité U du Parc.

Ce résultat inespéré, pour notre première participation à une élection du CROUS, affirme notre place de premier syndicat étudiant montpelliérain. Au niveau des scores globaux, notre liste arrive juste derrière les listes « Pour ton CROUS de demain » et « CROUS Ensemble », rassemblant des BDE et corpo plutôt proches des orientations gouvernementales. Après notre liste « SCUM-Casa del CROUS », le syndicat national UNEF confirme son déclin à 12,45 % des voix, juste devant l’UNI, l’organisation nationale de droite conservatrice, qui avec seulement 12,16 % des suffrages perd un siège sur les deux qu’elle détenait. Arrivée en dernière position avec seulement 10,05 % des suffrages, Solidaires Etudiant-e-s n’obtient aucun siège et ne semble ainsi pas avoir été récompensé de sa tentative de faire interdire des distributions de crêpes gratuites.

La confirmation du SCUM comme premier syndicat étudiant à Montpellier n’est pas dû qu’à son programme concret, elle est également due à son travail syndical de terrain, qui permet de garantir des avancées et des victoires concrètes pour les étudiantes et étudiants. Nous pouvons par exemple citer récemment l’exonération de plusieurs centaines d’étudiant.es ou encore un collage à la Fac d’éducation de Montpellier pour dénoncer la surcharge pédagogique que subissent les étudiant.es ainsi que l’envahissement réussi d’un conseil à l’Université Paul Valéry pour empêcher le vote de la sélection en Licence et Master.

Ce score inespéré nous permettra de défendre notre programme participatif afin de réclamer le retour du repas à 1€ pour toutes les étudiantes et tous les étudiants boursiers et non boursiers, ainsi que la construction de logements CROUS mais également l’augmentation du budget du fonds d’urgence pour aider les étudiantes et étudiants en difficulté. Mais en dehors d’un programme électoral ce score inespéré nous pousse, nous bénévoles, à continuer le combat entreprit, car ce résultat aux élections du CROUS réaffirme la nécessité d’un syndicalisme étudiant radical et de terrain, proche des réalités étudiantes.

Ce programme ne pourra s’appliquer qu’en conservant et en accroissant drastiquement le rapport de force déjà entreprit avec les institutions qui humilient et fliquent les étudiant.es précaires.
Ce rapport de force pourra désormais se construire au sein du conseil d’administration du CROUS grâce à notre élue mais continuera et s’accentuera sur le terrain, dans la rue, pour obtenir toujours plus de victoires concrètes pour les étudiantes et étudiants.

Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier – SCUM
http://www.combatuniversitaire.wordpress.com – syndicat.scum@live.fr

La réouverture des facs à tout prix, une fausse bonne solution !

Communiqué national conjoint du SCUM – CNT-SO et de la CGT Salarié-e-s-Etudiant-e-s Doubs concernant les enjeux liés à la réouverture des universités pour le deuxième semestre.

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La réouverture des facs à tout prix, une fausse bonne solution !

Nous observons, depuis plusieurs jours des interventions médiatiques des patrons d’universités, et même des manifestations de quelques enseignants ayant pour revendication la réouverture immédiate des établissements de l’enseignement supérieur.


Cette revendication est dangereuse et hors sol.

Ce que subissent les étudiants c’est le surmenage couplé à une grande précarité et à des modalités d’études inadaptées déjà d’ordinaire mais d’autant plus en cette période. La charge de travail des étudiants a été multipliée par 2, par 4, selon le bon vouloir des professeurs, nombreux sont ceux qui ont dû se maintenir concentrés pendant des visios de 2, 3h, ce qui n’est certainement pas une demande raisonnable et sans oublier de conjuguer tout cela aux pertes de revenus des étudiants travaillant en parallèle de leurs études (nous rappelons que c’est le cas de 3 étudiants sur 4).
Actuellement, des étudiants rentrés dans leur famille le temps du confinement ont dû trouver des moyens de revenir dans leur ville d’études car de nombreuses filières, y compris des filières à concours, font passer des examens en présentiel. En cette période, cela est dangereux. Cette volonté absolue de maintenir le calendrier universitaire comme si tout allait pour le mieux est un non sens et un multiplicateur de la détresse étudiante.
Vouloir la réouverture et en 100% présentiel, c’est continuer à absolument pousser à maintenir le calendrier universitaire inchangé, la charge de travail étudiante également. Pour de nombreux étudiants, c’est déjà trop tard.

La détresse face à la perte de revenus, face à une inadéquation totale de la charge de travail avec les moyens et modalités d’études les aura déjà fait décrocher, aura vu s’évaporer leurs chances aux concours et pour ceux qui persistent, la sélection ne les a pas oublié, elle non plus ne ferme jamais l’œil et se tient prête à sanctionner tous ceux qui auront été touchés de plein fouet par la gestion calamiteuse de cette crise, soit la quasi totalité des étudiants.

Que changera la réouverture des facultés à cela ?
Seuls les moins touchés par la crise pourront reprendre comme si cela n’avait été qu’une courte interruption. D’autant que ces problèmes étaient déjà antérieurs, croire que la fermeture des établissements les a créés est une illusion propre à émerger là où l’on ne constatait pas déjà avant la grande précarité dont est synonyme la condition étudiante. Et la condition sanitaire ? Déjà laisser se faire les examens en présentiel alors que les mesures tendent à se durcir est un non sens et une mise en danger des étudiants et personnels, mais tout rouvrir? Nous savons comment la fac réagit à la réouverture, nous l’avons constaté en septembre : Comme si de rien n’était. Des clusters ont émergés dans toutes les facultés de France.
Nous ne voulons pas, une fois de plus, être mis en danger.

Non, ce que nous revendiquons, ce sont :

– Une suspension de l’année universitaire, ses examens et concours.
– Des cours en ligne adaptés
– Une mise en ligne de tous les supports de cours
– Quand le présentiel sera à nouveau sanitairement envisageable, qu’il soit facultatif avec cours enregistrés et mis à disposition en ligne
– Que la liberté pédagogique concernant le travail imposé aux étudiants cesse.
Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM) – CGT Salarié-e-s-étudiant-e-s Doubs