Minimas salariales applicables depuis le 23 août 2020
Pour rappel, le SMIC horaire est porté à 10,25 € au 1er janvier 2021, soit 1 554,58 € mensuels sur la base de la durée légale du travail de 35 heures hebdomadaires. Vu que les salaires conventionnels pour le premier échelon de la grille sont inférieurs au SMIC, les employeurs du secteur devront appliquer le SMIC pour ces salariés.
La convention collective du commerce de gros prévoit une majoration de salaire en fonction de l’ancienneté dans l’entreprise. Voir le barème dans le deuxième tableau.
L’entretien de la tenue de travail (EPI norme EN340) doit être à la charge de l’entreprise et non pas à la notre. Sauf en cas de prime à cet effet.
Pour tout autre renseignement et informations supplémentaires, n’hésitez pas à nous contacter
Dans le BTP comme ailleurs ce sont les ouvrières et les ouvriers qui, avec leur travail, enrichissent chaque jours les parasites que sont le patronat et les actionnaires. Et qu’ont-ils en retour ? Des salaires de misères et quelques miettes. La preuve une nouvelle fois à la Sogeb Mazet, une entreprise de Montluçon.
Les salarié-e-s de cette entreprise ont reçu une prime de participation en cette fin d’année. Celle-ci ne dépassant pas 18€ et même beaucoup moins pour certains d’entre eux ! Voilà le remerciement pour aller se tuer à la tâche tous les jours de l’année, quel que soit le temps et dans des conditions de travail parfois digne du 19ème siècle. La grande majorité se sont senti-e-s méprisé-e-s et insulté-e-s, et ont décidé de répondre à leur direction.
Pour ce faire, ils ont installé un sapin dans les locaux de l’entreprise, et ils y ont accroché leurs chèques. Le poids des montants dérisoires ne risquait pas de faire plier les branches … Après ça, les délégué-e-s ont eu un entretien avec la direction, qui leur a annoncé une réponse le jeudi suivant lors de la réunion CSE.
Entre temps le directeur a fait enlever le sapin qui, selon lui, donnait une mauvaise image de l’entreprise aux clients qui viendraient dans les locaux. Dommage, car l’histoire est déjà sortie dans la presse locale.
Le jour de la réunion, les salarié-e-s étaient rassemblé-e-s devant le portail pour savoir ce qui allait être proposé. A la fin de celle-ci le CSE et la direction sont venus faire un compte rendus.
Victoire ! La peur d’un mouvement social dans l’entreprise à fait céder la direction. Une prime de fin d’année de 200€ est obtenue et les compagnons partant en grands déplacement toucheront 100€.
Interviewé sur la radio locale RMB, le directeur de la Sogeb s’est défendu en parlant d’une « maladresse », mais il devait penser que nos camarades allaient laisser passer cette provocation. ET BIEN NON ! ILS ONT RELEVÉ LA TÊTE ET NOUS SOMMES FIER D’EUX !
La réouverture des facs à tout prix, une fausse bonne solution !
Nous observons, depuis plusieurs jours des interventions médiatiques des patrons d’universités, et même des manifestations de quelques enseignants ayant pour revendication la réouverture immédiate des établissements de l’enseignement supérieur.
Cette revendication est dangereuse et hors sol. Ce que subissent les étudiants c’est le surmenage couplé à une grande précarité et à des modalités d’études inadaptées déjà d’ordinaire mais d’autant plus en cette période. La charge de travail des étudiants a été multipliée par 2, par 4, selon le bon vouloir des professeurs, nombreux sont ceux qui ont dû se maintenir concentrés pendant des visios de 2, 3h, ce qui n’est certainement pas une demande raisonnable et sans oublier de conjuguer tout cela aux pertes de revenus des étudiants travaillant en parallèle de leurs études (nous rappelons que c’est le cas de 3 étudiants sur 4). Actuellement, des étudiants rentrés dans leur famille le temps du confinement ont dû trouver des moyens de revenir dans leur ville d’études car de nombreuses filières, y compris des filières à concours, font passer des examens en présentiel. En cette période, cela est dangereux. Cette volonté absolue de maintenir le calendrier universitaire comme si tout allait pour le mieux est un non sens et un multiplicateur de la détresse étudiante. Vouloir la réouverture et en 100% présentiel, c’est continuer à absolument pousser à maintenir le calendrier universitaire inchangé, la charge de travail étudiante également. Pour de nombreux étudiants, c’est déjà trop tard.
La détresse face à la perte de revenus, face à une inadéquation totale de la charge de travail avec les moyens et modalités d’études les aura déjà fait décrocher, aura vu s’évaporer leurs chances aux concours et pour ceux qui persistent, la sélection ne les a pas oublié, elle non plus ne ferme jamais l’œil et se tient prête à sanctionner tous ceux qui auront été touchés de plein fouet par la gestion calamiteuse de cette crise, soit la quasi totalité des étudiants.
Que changera la réouverture des facultés à cela ? Seuls les moins touchés par la crise pourront reprendre comme si cela n’avait été qu’une courte interruption. D’autant que ces problèmes étaient déjà antérieurs, croire que la fermeture des établissements les a créés est une illusion propre à émerger là où l’on ne constatait pas déjà avant la grande précarité dont est synonyme la condition étudiante. Et la condition sanitaire ? Déjà laisser se faire les examens en présentiel alors que les mesures tendent à se durcir est un non sens et une mise en danger des étudiants et personnels, mais tout rouvrir? Nous savons comment la fac réagit à la réouverture, nous l’avons constaté en septembre : Comme si de rien n’était. Des clusters ont émergés dans toutes les facultés de France. Nous ne voulons pas, une fois de plus, être mis en danger.
Non, ce que nous revendiquons, ce sont :
– Une suspension de l’année universitaire, ses examens et concours. – Des cours en ligne adaptés – Une mise en ligne de tous les supports de cours – Quand le présentiel sera à nouveau sanitairement envisageable, qu’il soit facultatif avec cours enregistrés et mis à disposition en ligne – Que la liberté pédagogique concernant le travail imposé aux étudiants cesse. Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM) – CGT Salarié-e-s-étudiant-e-s Doubs
Première audience le 15 décembre devant les Prud’hommes de Paris pour les 27 travailleurs sans-papiers du sous-traitant Golden Clean qui avaient occupé le chantier EIFFAGE du futur siège du journal Le Monde.
Communiqué de la CNT-SO
L’occupation du chantier du Monde devant les Prud’hommes
Le Conseil de Prud’hommes de Paris est saisi du travail dissimulé sur l’ancien chantier du nouveau siège du journal Le Monde, par 27 salariés de l’entreprise de nettoyage sous-traitante Golden Clean et leur syndicat CNT-Solidarité ouvrière.
Après avoir occupé le chantier du futur siège du quotidien Le Monde en février-mars 2020, les salariés qui ont été employés sans salaire ni bulletin de salaire, demandent au tribunal de condamner solidairement les sociétés Golden Clean, Eiffage métal, Cicade, Lefort et Francheteau, pour travail dissimulé par non-paiement des salaires, non-remise des bulletins de salaire et non-déclaration des salariés. Ces entreprises ont profité de la situation de ces travailleurs sans-papiers pour ne pas respecter les dispositions de la convention collective et du Code de travail.
L’audience du Bureau de conciliation et d’orientation (BCO) est fixée au 15 décembre 2020 à 9 h au Conseil de Prud’hommes de Paris.
Les 27 salariés concernés ne représentent qu’une petite partie de la réalité : sur de nombreux chantiers d’Ile-de-France, les majors du bâtiment et des travaux publics font appel à des sous-traitants qui emploient des travailleurs sans-papiers. Par leur action, les salariés de Golden Clean et le Syndicat CNT-Solidarité ouvrière du nettoyage, veulent obtenir réparation de l’ensemble de leurs préjudices et dénoncer ce système.
La SAFEN AEROLOG (groupe ONET), sous-traitant d’Air France industries, a été condamnée ce jeudi 04 novembre par le tribunal judiciaire de Bobigny, pour « atteinte au droit de grève » dans le cadre du mouvement lancé le 14 octobre sur le site CLR AFI (Centre logistique de Roissy chez Air France Industries) avec le soutien des équipes syndicales CNT-SO et CFDT. Le mouvement est actuellement suspendu avec le reconfinenement mais cela marque un premier coup contre les voyous d’ONET.
Depuis 6 ans avec le groupe ONET les conditions de travail et de rémunération sont sous pression. Aujourd’hui ce sont des incitations individuelles au départ et la renégociation à la baisse du cahier des charges par le donneur d’ordre. Ça suffit !
Avec SAFEN-AEROLOG – ONET :
Aucune NAO n’a pu être ni initiée, ni menée à terme.
Les nouveaux embauchés ont des contrats ‘low costs » qui ne leur confèrent pas les mêmes droits que les anciens salariés.
Aucun moyen de fonctionnement n’est mis à la disposition des membres du CSE pour exercer leurs missions
Les salariés et leurs organisations syndicales exigent de véritables négociations sur les salaires et les conditions de travail et une information sur les projets de la direction de SAFEN AEROLOG – ONET.
Au lieu de ça, la direction joue le pourrissement et tente de briser la grève :
Aucune discussion avec les salariés grévistes
Mise en place d’intérimaires et de salariés d’autres entités du groupe ONET aux postes des salariés grévistes
Fin de non-recevoir à toutes les demandes émanant des délégués / membres CSE / représentants du personnel
Les salariés en grève comptent sur la solidarité ouvrière. Participez à la caisse de grève en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/wko42n2o.
Macron encourage les français a utiliser les plates-formes qui exploitent les livreurs, nous on revendique pour leurs droits ✊ Livreurs, avec ou sans-papiers, on s’organise avec la CNT-SO !
Un équipement de protection individuelle (EPI) est un dispositif ou moyen destiné à être porté ou tenu par une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa sécurité ou sa santé principalement au travail.
LES OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR
L’employeur a l’obligation de fournir et d’assurer l’entretien des EPI (Article R4321-4 du Code du Travail)
La prise en charge financière incombe ne peut reposer sur les travailleurs-euses (L4122-2 du Code du Travail)
L’employeur doit alors s’assurer d’une bonne utilisation des EPI. Pour cela, ces équipements devront être :
Fournis gratuitement.
Appropriés aux risques à prévenir et au travail à réaliser.
Utilisés conformément à leur conception.
Vérifiés et entretenus périodiquement.
Changés après dépassement de la date limite d’utilisation ou détérioration.
Compatibles entre eux si la situation de travail nécessite l’utilisation combinée de plusieurs EPI, et conserver la même efficacité de chaque équipement.
Réservés à un usage personnel, sauf si la nature de l’équipement ainsi que les circonstances exigent l’utilisation successive de cet équipement par plusieurs personnes ; dans ce cas, des mesures doivent être prises pour qu’une telle utilisation ne pose aucun problème de santé ou d’hygiène.
Choisis en concertation avec l’utilisateur.
Certifiés conforme (Marquage CE).
Accompagnés d’une notice d’utilisation (en français), ainsi que d’un certificat de conformité.
Que ce soit le vérificateur-rice extincteur ou les technicien-ne-s métiers, nous sommes toutes et tous amené-e-s à intervenir dans des locaux électriques (BT et HT) et certain-e-s d’entre nous interviennent directement sur des installations électriques. Voici donc un rappel des EPI qui doivent nous être fournis, comme nous l’apprenons lors du passage de nos habilitations électriques.
● Les vêtements de travail doivent être ininflammables et isolants et répondre à la norme EN 340. Ce sont les seuls qui apportent une protection contre les risques d’électrocution et les dangers des arcs électriques. Etant des EPI ceux-ci doivent donc être maintenus en bon état et remplacés si besoin, mais également entretenus par l’employeur comme le stipule l’article R.4321-4.
● Les chaussures de sécurité
Les chaussures de sécurité isolantes pour électriciens doivent répondre à la norme française NF EN 50321. Le coût des chaussures de travail et de leur entretien est donc à la charge des employeurs selon l’Article R4323-95 du Code du Travail.
● Lecasque normé EN 379 ou EN 397 est antichoc et isolant. C’est celui-ci que vous devez porter pour éviter les blessures liées à des chutes d’objets mais aussi pour prévenir des électrocutions si la tête venait à heurter un matériau conducteur.
● L’écran facial pour se protéger des arcs électriques (norme EN 166).
● La protection des mains doit être assurée par des gants. Pour nous, les gants de protection seront principalement des gants de manutention ou anti-coupure.
Des gants isolants (normés EN 60903) viennent renforcer la protection contre les risques électriques.
● Les autres protections
Durant les interventions en hauteur, vous devez vous munir de protections antichute comme le harnais ainsi que d’un casque normé EN 379 et possédant une jugulaire.
● Les masques respiratoires. Depuis le 1er septembre 2020, les masques sont obligatoires dans les entreprises.
Que se passe-t-il en cas d’accident si les EPI ne sont pas portés ?
Le manquement du salarié à son obligation de port des EPI n’exonère pas l’employeur de sa responsabilité civile et pénale en cas d’accident, sauf si le travailleur est reconnu comme la cause exclusive du dommage.
Si l’employeur a manqué à son obligation de sécurité et qu’un accident du travail se produit ou qu’une maladie professionnelle du salarié est détectée :
– Il engage sa responsabilité civile
– Il peut également engager sa responsabilité pénale et être passible de sanctions pénales (amendes et peines d’emprisonnement).
Il en est de même si c’est le ou la salarié-e qui a manqué à son obligation de sécurité. Il ou elle peut alors risquer :
– Des sanctions disciplinaires
– Un licenciement pour faute grave
– La perte de tout ou partie de l’indemnisation obtenue suite à l’accident
– Des sanctions pénales.
Le droit de retrait du ou de la salarié-e
Si le ou la salarié-e estime que sa situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, il ou elle peut quitter son poste. C’est ce que l’on appelle le droit de retrait du salarié (article L. 4131-1 du Code du travail). Dans un premier temps, le ou la salarié-e doit alerter son responsable. Ensuite, il ou elle attend que l’employeur ait rétabli la situation avant de retourner sur son poste.
L’employeur ne peut pas sanctionner un-e salarié-e qui aurait exercé son droit de retrait à juste titre (article L. 4131-3 du Code du travail).