En janvier, nous vous partagions un article critiquant le traitement des travailleur.se.s en situation de handicap et travaillant dans les ESAT (anciennement CAT).
Cependant depuis janvier 2024, les législateurs ont corrigé une partie des discriminations professionnelles et sociales dont sont victimes ces personnes. Elles ont désormais le droit de faire grève, de se syndiquer, de toucher des tickets restaurants, de bénéficier de mutuelles collectives, des repos et rémunérations supplémentaires pour le travail du dimanche…
Si ces quelques éléments constituent un progrès pour les 120 000 travailleur.se.s d’ESAT le combat reste long pour la création d’un vrai statut de travailleur.se.s en situation de handicap, pour la fin de la discrimination dont ces personnes sont les victimes et aussi et surtout de vrai moyens financiers pour le secteur du social et médico-social afin de permettre un accompagnement digne et insertion durable.