Face à l’épidémie, ce n’est pas aux travailleur·euse·s de payer la crise !
Le virus de la COVID a bien plus frappé les quartiers populaires et les travailleurs·euses en première ligne que les classes aisées. Le virus est bien là et ne pas l’éradiquer serait dangereux et irresponsable !
En l’état actuel de la recherche sur le virus, la vaccination massive semble actuellement une voie collective majeure pour contrôler l’épidémie avec des effets directs attestés sur la maladie et des effets secondaires relativement faibles. La question de sa généralisation à toute la population, comme d’autres vaccins qui nous ont libéré de maladies du passé, mérite d’être posée, mais démocratiquement, au contraire des choix actuels
Nous considérons que la vaccination est un « bien commun de l’humanité » et refusons par contre qu’elle soit source de profit pour les capitalistes de l’industrie pharmaceutique. Avec un collectif d’organisations, nous avons milité dès février pour une levée des brevets, une mutualisation des connaissances ou la réquisition des entreprises pharmaceutiques pour produire en masse les vaccins et les diffuser égalitairement dans tous les pays. Il n’y aura pas de contrôle de la pandémie à l’échelle mondiale sans cet accès libéré.
La stratégie vaccinale ne pourra pas tout régler et des mesures non-pharmaceutiques seront inévitables !
Une transformation sociale profonde en rupture avec le capitalisme est aussi nécessaire !
Face à un gouvernement autoritaire qui continue d’attaquer le droit du travail, nous devons répondre collectivement !
Syndicalistes nous sommes également opposé·es à ce que le pass soit une nouvelle source de sanctions disciplinaires pour les employeurs. La suspension sans salaires introduite par le Sénat, n’empêchera pas de licencier. Dans un contexte de montée des licenciements, de saccage des droits des chômeurs·euses et de reculs sociaux, c’est inacceptable !
Nous assumerons notre rôle d’outil de défense collective et individuelle des travailleurs·euses par l’action de terrain comme juridique.
Ce que la CNT-SO 86 demande :
- distribution gratuites de masques
- vaccination proposée au plus près des lieux de vie et de travail
- congés rémunérés pour permettre de se faire vacciner
- revenus garantis à 100 % en cas d’isolement ou de mise au chômage partiel
- levée des brevets pour une production et une diffusion internationale des vaccins
- reconnaissance du Covid 19 comme maladie professionnelle
- réquisition des entreprises pharmaceutiques
- réquisition de logements pour les personnes à la rue ou mal logé·es
- suppression de la réforme de l’assurance chômage et de la réforme des retraites
- hausse des minimas sociaux