Après plus de deux mois de mobilisation des salarié-es, des jeunes, des privé-es d’emploi et des retraité-es, la mobilisation se poursuit et s’amplifie comme le montre la journée du 19 mai.
Le développement d’actions, de grèves dans de nombreux secteurs et de blocages pour obtenir le retrait du projet de loi travail et l’obtention de nouveaux droits, montre que la détermination reste intacte. L’opinion publique reste massivement opposée à cette loi Travail et à l’utilisation autoritaire du 49.3 par le gouvernement.
Des secteurs professionnels sont engagés dans un mouvement de grève reconductible, d’autres vont entrer dans l’action.
Les organisations départementales CGT, FO, FSU, Solidaires, CNT-SO, UNEF, SGL appellent à une journée de grève, manifestations et actions :
jeudi 26 mai
Qui s’exprimera sur la base d’au moins 1 heure voire plus de débrayage, de blocage de production dans les entreprises, établissements et lieux d’études à partir d’Assemblées Générales de salariés.
Les organisations départementales appellent à la mobilisation générale pour la réussite d’une journée de grève interprofessionnelle avec manifestation nationale à Paris le 14 juin, au début des débats au Sénat. Pour cela elles mettront tout en œuvre pour la réussite de cette action de grande ampleur.
Elles décident également d’organiser la votation dans les entreprises, les administrations et les lieux d’études dans les semaines à venir en parallèle au débat parlementaire afin de poursuivre avec les salarié-es et les jeunes les débats sur la loi Travail, obtenir le retrait de ce texte pour gagner de nouveaux droits permettant le développement d’emplois stables et de qualité. La loi doit notamment préserver la hiérarchie des normes, élément protecteur pour tous et toutes les salarié-es. Cette votation sera remise lors d’un nouveau temps fort qu’elles décideront prochainement.