La direction lui reproche un manquement aux règles de sécurité, ce que dément le salarié, l’enquête du CHSCT confirmant largement sa version des faits.
Le vendredi 15 février, la direction a voulu imposer au salarié concerné travaillant de jour, un passage à un travail de nuit. Ses collègues s’y sont opposés en débrayant dès 9 h en solidarité et pour obtenir satisfaction de revendications déjà anciennes.
Prise de panique, la direction a négocié un protocole de fin de conflit qui prévoit :
La réintégration du salarié « protégé » à son poste, à compter du 16 février ;
L’ouverture début mars, de négociations sur les revendications de la CNT-SO.
La direction s’est engagée, devant l’ensemble des grévistes, à ne pas retenir la journée de grève sur le salaire.
La grève a été levée dès 14 h 30. La solidarité bien comprise fait échec à l’arbitraire patronal !