La feuille de route du gouvernement Barnier est simple : poursuivre la politique au service des plus riches en dynamitant nos droits et les services publics.
Pour « rééquilibrer » le budget après le pillage organisé par Macron-Le Maire, cela sera l’austérité et l’essentiel des efforts demandés aux travailleur·euses ! Ils maintiennent ainsi la réforme des retraites, bloquent l’augmentation générale des salaires tout en se refusant à imposer les plus riches ou les entreprises.
Dans ce contexte, les travailleur·euses de la fonction publique sont les cibles principales et le ministre de la fonction publique, G Kasbarian un parfait exécutant de cette politique. Que propose-t-il ? Une énième tentative de destruction du statut des fonctionnaires et une remise question de leurs conditions de travail. Kasbarian prévoit le passage de un à trois jours de carence pour arrêt maladie, la baisse de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie, le gel du point d’indice et le non-versement de la Gipa (la garantie individuelle du pouvoir d’achat).
Kasbarian est bien décidé à poursuivre les attaques contre les fonctionnaires, leurs statuts, pour mieux démanteler les services publics. Ces attaques contre les personnels viennent s’ajouter aux mesures structurelles déjà en balance pour le budget 2025 : suppressions de postes, de crédits, baisse des dotations des collectivités…
Plus d’austérité, des salaires indignes, métiers de moins en moins attractifs, précarité pour les contractuel·les : les conditions de travail des agent·es ne risquent pas de s’améliorer, les services publics ne risquent pas de répondre correctement aux besoins de la population !
Toutes et tous en grève le 5 décembre !
Ne soyons pas dupes. Mettre en en avant les travailleur·euses de la fonction publique comme des privilégiés c’est masquer les attaques faites aux salarié·es du privé avec la négociation en cours de la nouvelle convention Asurance-Chômage et les centaines de plans sociaux à venir et c’est aussi masquer la triste réalité de l’augmentation des inégalités. Nos galères ne viennent pas de nulle part, elles sont le fruit du système économique capitaliste, prédateur et inégalitaire.
Cette journée de mobilisation se doit d’être le début de la construction d’un rapport de force qui dépasse les attaques menées contre les travailleur·euses de la fonction publique.
Des préavis de grève sont déposés sur tout le mois de décembre et déjà des rendez-vous sont pris : dans la santé, le 11 décembre avec les cheminot.es, le 18 décembre pour la journée internationale des migrant·es.
En réunion syndicale, en assemblée générale, construisons le rapport de force !
NOUS N’AURONS QUE CE QUE NOUS PRENDRONS !
C’est en faisant monter, à la base, les mobilisations collectives, dans la rue et sur nos lieux de travail, par la grève et l’action syndicale, avec des revendications claires et unifiantes, que nous pouvons les faire reculer ! Dans nos entreprises ou services, articulons le rejet de la politique Macron/Barnier avec nos besoins prioritaires : retraites, galère de la vie chère, salaires et conditions de travail. Tout est lié !