Entretien avec Pawel du syndicat de la culture d’IP (Pologne)

Il fait un temps maussade et une température négative en ce mois de janvier 2024 sur Varsovie. Pawel, employé du Musée d’Art Moderne de Varsovie et militant du syndicat Culture d’IP, Inicjatywa Pracownicza [Initiative des Travailleur·euses] nous reçoit pendant sa pause déjeuner dans leur local situé à la fac d’archéologie de la ville.

Est-ce que tu peux nous décrire le développement d’IP Kultur ?

Depuis quelques années, il existait déjà des groupes du secteur de la culture à Wroclaw, Poznan et Krakow mais en 2019, IP Kultur a commencé à s’organiser à Varsovie.

Pendant « la nuit des musées » qui est un évènement où tous les musées sont ouverts gratuitement au public, nous avons fait une grande banderole de 10 m « Pelna kultura, pusta konta » littéralement traduisible par culture pleine, salaires vides.

Nous avons utilisé cette bannière avec un groupe de personne déjà syndiquées à IP devant un maximum de musées de la ville, passant d’une institution à une autre. L’action a été un succès et a largement été relayée dans les médias et nous a permis de développer des syndicats dans différents lieux culturels.

Dans le même temps nous avons écrit un rapport détaillé de l’état des conditions de travail avec 5 revendications majeures que nous avons envoyé au ministère de la Culture :

  1. Impossible de vivre de notre travail : nous demandons une hausse de salaire de 1564 Zlotys (363 euros) !

  1. Nous demandons une augmentation annuelle suivant le taux de l’inflation !

  1. Égalité salariale entre hommes et femmes, pour le même travail, même paie !

  1. Nous souffrons d’insécurité de l’emploi, nous ne voulons plus de contrats précaires !

  1. Nous voulons plus de transparence sur les règles de nos rémunérations !

Suite à ces évènements un grand nombre de membres nous ont rejoint.

En 2020, pendant la pandémie, nous avons lutté pour obtenir des compensations salariales pour les travailleur·euses les plus précaires, qui avaient des contrats temporaires et qui ne pouvaient pas bosser à cause des fermetures des lieux culturels.

En 2021, l’inflation en Pologne était l’une des plus importante d’Europe, en plus la guerre commençait en Ukraine, beaucoup de gens sont arrivés en même temps et le prix des loyers s’est envolé. Nous avons lancé des campagnes de soutien contre la hausse des loyers et pour la hausse des salaires.

En 2023, nous avons commencé à organiser le personnel non-pédagogique d’écoles spéciales.

En 2024, nous programmons une campagne de hausse des salaires avec déjà une manifestation à ce sujet, le 11 janvier devant le ministère de la Culture.

Et aujourd’hui, on en est où à IP kultur?

Aujourd’hui nous avons une grosse trentaine de syndicats de la culture sur l’ensemble de la Pologne et revendiquons un peu plus de 1000 membres. Il faut savoir qu’il faut plus de 10 membres pour déclarer un syndicat au sein d’une entreprise. Dans mon musée nous sommes une trentaine de syndiqué·es à IP. Il arrive maintenant qu’IP soit le seul syndicat sur certains lieux de travail. A Varsovie, il existe une douzaine de comités qui syndiquent, les technicien·ennes, administrateur·trices, logisticien·ennes et autres personnels du milieu culturel. Il n’y a pas d‘artistes syndiqué·es. Pour le moment, il n’existe qu’une association OFSW qui a plutôt une orientation libérale et qui a participé à la défense de certains directeurs d’institutions qui se faisaient virer par le pouvoir très conservateur de l’ancien gouvernement. Par ailleurs, nous n’avons pas leur soutien pour les actions de hausses de salaires et de défense de conditions de travail.

Nous avons aussi un groupe de technicien·ennes de la culture en Freelance, ils doivent travailler au moins 6 mois dans l’année dans la même institution pour pouvoir officiellement se syndiquer.

IP c’est quoi ?

IP est une confédération syndicale créé en 2000 par un groupe de militant·es anarchistes autour du squat de Rozbrat à Poznan. Aujourd’hui, la Confédération a des sections dans les domaines les plus précarisés de l’industrie, de l’éducation, de la logistique, de la santé & du social, de la culture, du bâtiment, de la restauration… Le syndicat a une section particulièrement importante à Amazon, comptant plus de 1000 adhérent·es.

Comment ça marche ?

En ce moment IP revendique environ 6000 adhérent·es. En ce qui concerne les cotisations, nous cotisons à hauteur de 3,50 euros par mois, incluant 1 euro à la Confédération par mois.

La Confédération emploie au niveau national, 2 personnes à mi-temps, un administrateur et un juriste et demande régulièrement plus de services à un cabinet d’avocats/juristes du travail. Nous avons besoin de bien plus pour répondre au besoin de nos adhérent·es. La Confédération loue un bureau à Poznan et a obtenu le droit à un bureau à l’université de Varsovie.

Nous avons un congrès tous les 2 ans qui mandate un comité national de 13 personnes. Pour le moment, il n’existe pas de fédérations de branches, ni territoriales, notre organisation repose sur l’autonomie des structures locale ou de boîtes mais vu notre croissance rapide, plusieurs commissions dont celle de la culture demandent à créer des fédérations pour administrer plus facilement nos syndicats.

Pourquoi les gens se tournent vers IP ?

En général, les gens nous rejoignent parce que le syndicat est actif, militant, transparent, mais aussi parce que le montant de nos cotisations est peu élevé et que nous sommes indépendants de tout parti politique.

Nous avons aussi réussi à répondre à de nouvelles demandes. IP a de nouvelles sections suite au contexte actuel. Pendant longtemps la Pologne a été un pays d’émigration ou beaucoup de gens sont partis travailler partout en Europe et dans le monde. Depuis peu, la Pologne est aussi devenue un lieu d’immigration nous apportant, du point de vue syndical, de nouvelles problématiques. Beaucoup d’entre nous et de nos structures se sont portés volontaires pour soutenir les gens fuyant la guerre en Ukraine et en Biélorussie. Au début dans l’urgence de la situation humanitaire, maintenant dans une défense de droits en tant qu’étranger·ères travaillant en Pologne. Par exemple, un groupe d’aide à la personne pour la plupart ukrainien·nes s’est développé. A Wroclaw, un groupe de Sud-Américains travaillant dans le domaine agricole s’est aussi créé. Nous œuvrons de plus en plus dans l’aide à l’obtention de visas pour travailler en UE, nous produisons du matériel de communication en plusieurs langues, ce qui nous a permis d’aider et de défendre une diversité de travailleur·euses de plus en plus importante.

Les autres syndicats…

Le taux de syndicalisation est très bas en Pologne, seul 15% des employé·es à plein temps sont syndiqué·es.

Il existe en Pologne, 3 grosses centrales syndicales très bureaucratiques, œuvrant au dialogue et à la paix sociale. Parmi eux, le syndicat Solidarnosc est le syndicat le plus présent sur l’ensemble de la Pologne mais nous ne travaillons pas ensemble puisqu’ils ont une vision très réactionnaire, coopérants avec les institutions, et ont pris position contre l’avortement par exemple.

Propos recueillir par F. T, du STUCS CNT-SO

Meeting with Pawel from cultural sector of IP

Pawel in an employee of the Museum Of Modern Art in Warsaw and a militant of IP, Initjatywa pracownicza, Workers initiative cultural section. He’s hosting us during his lunch time in their office located at the archeology university.

Could you describe us how IP Kultura grew up those last years ?

Since few years, few IP members working in theaters started to create some groups in Poznan, Wroclaw and Krakow but nothing in Warsaw. In 2019 we decide to start something over in Warsaw.

During the night of museums, which is a night where all museums are free for everyone, we decided to make a huge banner of 10m whilde, stating, « HIGH CULTURE, LAW WAGES » and to bring it all over a maximum of differents cultural places. Standing with it, and giving out IP leaflets. This action was big in a media and gave us opportunity to build lot of contacts all over Poland and to develop many comittes in Warsaw. In the mean time, we wrote a report about working and leaving conditons in Warsaw when you are a cultural worker based on five mains demands that we published and send to the Ministry of Culture. Those 5 demands where:

1.Unable to make a living, we demand the increase of gross base salary by 1564 Polish Zlotys, (363 euros)

2 With real wages dropping each year, we require the annual wage valorization adjusted to the inflation rate!

3 Earning less doing exact same jobs, we claim the right to equal pay!

4 Suffering from job insecurity, we demand that decision-makers put an end to outsourcing and junk contracts!

5 Kept in the dark about unequal pay rates, we demand full transparency regarding rules of remuneration!

In 2020, during the pandemic, we faught to get salary compensation for the most precarous workers which were on the most junk contracts, and not able to work cause of the general lock down of the business.

In 2021, Inflation in Poland was one of the biggest in Europe, Ukrainian conflict start lot of people came on the same time, and the landlords start to increase rents. We did a campaign to maintain rent and increased salaries.

In 2023, we started to get organise with non pedagogical staff of special schools for children with disabilities.

In 2024, we plan a campaign to increase salaries and we ll have a demonstration next week on the 11th of january during the City Council.

Whats going on on IP nowadays ?

Right now, we are about 32 cultural comitees spread all over poland and we claim about 1000 members. In Poland we need more than 10 workers in the same workplace to be able to create a union committee. In our museum we are about 30 unionized at IP. It happen sometimes that IP is now the only working union of the place.

In Warsaw there are 12 workplace committees unionising technicians, administrators, cleaners, logisticians working in cultural sector. For now there are no artists involved in IP. There is an artists NGO, OFSW, which is liberaly orientated, and fight with us to keep some directors which the last very conservativ government was wanted to fire. But concerning social points, as salarial increasing they never took part of any action together with us.

There is also a group a freelancer of culture but they need to work at least 6 months on the same working place to be unionisable.

What s IP exactly?

IP is a trade union confederation started in 2000 by a an anarchist group of squat in Poznan, Rozbrat. Nowadays, IP has sections in the most precarised sectors, industry, logistics, health and care, construction, restaurants. … IP has a big section in Amazon with about 1000 members.

How it works ?

Nowadays IP claim more 6000 members. Our due is 3,5 euros monthly including 1 euro a month directly for the confederation. Conferation is employing 2 workers half time, one administator and one lawyer. But it s really not enough to answer all demands of our members. We are renting an office in Poznan and got the right to get one in the University of Warsaw. We have a Congress every 2 years which is electing a 13 peoples National Committee. For now there are no federations of branches or territorial all decision are taken local or in a workplace committees. Seeing our fast developing, some federations will be asked to coordinate at the next congress to administrate more easly our unions.

Why people choose IP ?

Generaly people choose IP because the union is active, militant, transparent, and also independent of any political party. I think, that is also because we manage to answer some new questions.

For longtime Poland was an emigrating country where many people left to work all over Europe and even all over the world. Since those last 5 years, Poland became an immigrating country bringing union new problems. A lot of us went volontering to help peoples chased by war from Ukraina and Belarus, first in humanitarian first help and now to defend the rights of those peoples who are foreign workers in Poland. For exemple a group of ukrainians domestics workers came up, also in Wrocław a group of Latin Americans working with agriculture and wood processing was created. We are doing more and more help to foreign workers by producing papers and propaganda materials in few languages, helping to increase our diversity of workers involved in IP.

Other unions in Poland ?

The rate of people unionised in Poland is low, about 15% of people working on full time contract. There are 3 big union centrals, very bureaucratics, sitting in teh Social Dialogue Council and talking to buisness and government. One of them, the biggest, Solidarność has a quiet big influence. We can’t work with them due to there reactionnary position, (against abortion for exemple).

Our discussion had to stop, Pawel need to run back to work.

Interview conducted by F. T, STUCS CNT-SO

Solidaridad con Tiziri Kandi y Claude Levy, sindicalistas de CNT-SO de los Pirineos Orientales

Communiqué de soutien de la CGT espagnole, à nos camarades Claude et Tiziri de la CNT-SO 66 suite à leur condamnation par la justice de classe le 28 novembre (voir le communiqué de la CNT-SO HPE et de la CNT-SO 66).

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La CNT-SO HPE y la INTERCO CNT-SO de los Pirineos Orientales en Francia denuncian la sentencia del 28 de noviembre por el tribunal correccional de Nanterre que dictó duras condenas contra los militantes Tiziri KANDI y Claude LEVY relativas a las donaciones legales que alimentaban los fondos de huelga del sindicato CGT-HPE, del que eran miembros hasta finales de 2021, antes de incorporarse a CNT-SO. Kandi y Levy eran sindicalistas de CGT que luchaban por los derechos de las personas que trabajaban en diferentes cadenas de hoteles francesas. La sentencia, que CNT-SO denuncia como propia de una “justicia clasista”, establece para la pareja de sindicalistas multas de hasta 35.000 euros y la prohibición de ejercer cualquier derecho cívico, civil o familiar durante cinco años. En otras palabras, se les priva del derecho de sufragio activo y pasivo, del derecho a ocupar cargos judiciales o a ser peritos ante un tribunal, del derecho a testificar ante un tribunal y otras medidas complementarias que les anulan como ciudadanos de pleno derecho. Una parte importante de la sentencia establece que deben pagar una multa al sindicato departamental CGT París y el sindicato regional Île-de-France.

Para CNT-SO se trata de “justicia de clase obviamente, con la complicidad de los sindicatos, que muestran su verdadero rostro. Justicia por la criminalización de la acción sindical, como estamos viendo en casi todas partes, pero esta vez con el apoyo del gobierno y con el apoyo explícito de las estructuras sindicales reformistas UD CGT París y Union Régionale CGT Ile-de-France”. El sindicato anarcosindicalista denuncia también el papel que han jugado los medios de comunicación franceses que en su mayoría han criminalizado la acción de estos dos compañeros, de los que se han “burlado” por su acción sindical.  A pesar de que ambos han recurrido la sentencia, CNT-SO hace un llamamiento a la solidaridad y a un apoyo “masivo”. En el comunicado añaden: “Es el sindicalismo de clase el que ha sido condenado, y corresponde a los sindicalistas de clase defender a Claude y a Tiziri”. Desde la Secretaría de Relaciones Internacionales de CGT vamos a seguir la evolución de este caso de represión sindical, lucharemos por un sindicalismo de clase y combativo que haga de la defensa de las cajas de resistencia una herramienta de lucha y de la solidaridad internacional como lugar de encuentro fraternal para la clase trabajadora del mundo.

Secretaría de Relaciones Internacionales de CGT

 

Appel urgent des syndicats palestiniens : mettez fin à toute complicité, arrêtez d’armer Israël

Nous relayons l’appel des syndicats palestiniens via notre Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes (RSISL). Les massacres et l’escalade militaire doivent cesser immédiatement à Gaza !

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Appel urgent des syndicats palestiniens : mettez fin à toute complicité, arrêtez d’armer Israël

Israël a exigé que 1,1 million de Palestiniens évacuent la moitié nord de Gaza, tout en les soumettant à des bombardements constants. Cette mesure impitoyable s’inscrit dans le cadre du plan d’Israël, qui bénéficie du soutien indéfectible et de la participation active des États-Unis et de la majorité des États européens, visant à perpétrer des massacres odieux et sans précédent contre les 2,3 millions de Palestiniens de Gaza et à procéder à un nettoyage ethnique de la région. Depuis samedi, Israël a bombardé Gaza de manière aveugle et intensive et a coupé le carburant, l’électricité, l’eau, la nourriture et les fournitures médicales. Israël a tué plus de 2 700 Palestiniens, dont 614 enfants, rasant des quartiers entiers, éliminant des familles entières et blessant plus de 10 000 personnes. Certains experts en droit international ont commencé à mettre en garde contre les actes génocidaires d’Israël.

Par ailleurs, le gouvernement israélien d’extrême droite a distribué plus de 10 000 fusils à des colons extrémistes en Palestine de 1948 et en Cisjordanie occupée, afin de faciliter l’escalade des attaques et des pogroms contre les Palestiniens. Les actions, les massacres et la rhétorique d’Israël indiquent son intention de mettre en œuvre la seconde Nakba promise depuis longtemps, en expulsant autant de Palestiniens que possible et en créant un « nouveau Moyen-Orient » dans lequel les Palestiniens vivent perpétuellement soumis.

La réponse des États occidentaux a été un soutien complet et total à l’État d’Israël, sans même un clin d’œil au droit international. Cela a amplifié l’impunité d’Israël, lui donnant carte blanche pour mener sa guerre génocidaire sans limite. Au-delà du soutien diplomatique, les États occidentaux fournissent de l’armement à Israël et sanctionnent les activités des entreprises d’armement israéliennes à l’intérieur de leurs frontières. 

Alors qu’Israël intensifie sa campagne militaire, les syndicats palestiniens appellent leurs homologues internationaux et toutes les personnes de conscience à mettre fin à toute forme de complicité avec les crimes d’Israël, en cessant de toute urgence le commerce d’armes avec Israël, ainsi que tout financement et toute recherche militaire. C’est maintenant qu’il faut agir – des vies palestiniennes sont en jeu.

Cette situation urgente et génocidaire ne peut être évitée que par une augmentation massive de la solidarité mondiale avec le peuple de Palestine et qui peut freiner la machine de guerre israélienne. Nous avons besoin que vous agissiez immédiatement – où que vous soyez dans le monde – pour empêcher l’armement de l’État israélien et des entreprises impliquées dans l’infrastructure du blocus. Nous nous inspirons des mobilisations antérieures des syndicats en Italie, en Afrique du Sud et aux États-Unis, ainsi que des mobilisations internationales similaires contre l’invasion italienne de l’Éthiopie dans les années 1930, contre la dictature fasciste au Chili dans les années 1970 et ailleurs, où la solidarité mondiale a limité l’ampleur de la brutalité coloniale.

Nous appelons les syndicats des secteurs concernés à

  • Refuser de fabriquer des armes destinées à Israël.
  • Refuser de transporter des armes vers Israël.
  • D’adopter des motions à cet effet au sein de leur syndicat.
  • De prendre des mesures contre les entreprises complices qui participent à la mise en œuvre du siège brutal et illégal d’Israël, en particulier si elles ont des contrats avec votre institution. 
  • Faire pression sur les gouvernements pour qu’ils cessent tout commerce militaire avec Israël et, dans le cas des États-Unis, qu’ils cessent de le financer.
     

Nous lançons cet appel alors que nous assistons à des tentatives d’interdiction et de réduction au silence de toutes les formes de solidarité avec le peuple palestinien.

Nous vous demandons de vous exprimer et d’agir face à l’injustice, comme les syndicats l’ont fait historiquement. Nous lançons cet appel car nous sommes convaincus que la lutte pour la justice et la libération de la Palestine n’est pas seulement une lutte déterminée au niveau régional et mondial. C’est un levier pour la libération de tous les peuples dépossédés et exploités du monde.


Fédération générale palestinienne des syndicats, Gaza. 

Syndicat général des travailleurs des services publics et du commerce

Syndicat général des travailleurs municipaux

Syndicat général des travailleurs des jardins d’enfants

Syndicat général des travailleurs de la pétrochimie

Syndicat général des travailleurs agricoles

Union des comités de femmes palestiniennes

Syndicat général des travailleurs des médias et de la presse écrite

Fédération générale palestinienne des syndicats (PGFTU)

Syndicat général des enseignants palestiniens

Union générale des femmes palestiniennes

Union générale des ingénieurs palestiniens

Association des comptables palestiniens

Fédération des associations professionnelles, y compris 

Association dentaire palestinienne – Centre de Jérusalem 

Association des pharmaciens palestiniens – Centre de Jérusalem 

Association médicale – Centre de Jérusalem

Association des ingénieurs – Centre de Jérusalem 

Association des ingénieurs agronomes – Centre de Jérusalem 

Syndicat des vétérinaires – Centre de Jérusalem 

Syndicat des journalistes palestiniens

Association du barreau palestinien 

Association palestinienne des infirmières et des sages-femmes

Syndicat des travailleurs des jardins d’enfants 

Syndicat des travailleurs des services postaux palestiniens

Fédération des syndicats des professeurs et employés des universités palestiniennes 

Fédération générale des syndicats indépendants de Palestine (GFIU)

La nouvelle fédération des syndicats de Palestine (New fédération)

Union générale des écrivains palestiniens

Syndicat des entrepreneurs palestiniens

Fédération des syndicats de professionnels de la santé

Syndicat palestinien des psychologues et des travailleurs sociaux

Israël-Palestine, une seule voie vers la paix pour tous-tes : la justice et la décolonisation !

Depuis le 07 octobre, le long conflit colonial israélo-palestinien, a repris la forme d’une guerre ouverte qui pourrait s’étendre à tout moment dans la région. Les événements de Gaza ont des répercussions dans le monde entier y compris en France et il nous faut y répondre par une ligne claire : de classe et internationaliste !

Une urgence : la fin des combats

Notre solidarité internationaliste va aux travailleurs et travailleuses de Palestine, d’Israël et immigré·es qui sont comme toujours les premières victimes de la guerre. C’est le cas de la majorité des victimes en Israël, ciblées comme juif·ves par le Hamas et ses alliés. C’est le cas aujourd’hui de la majorité des palestinien·nes victimes de la campagne militaire israélienne. Il ne peut y avoir d’indignation à géométrie variable face à ces mort·es. Terrorisme, crime de guerre ou contre l’Humanité : nous ne rentrerons pas dans le débat stérile sur ce que retiendra la justice internationale ou un jour l’Histoire. L’urgence est ailleurs !

Le gouvernement israélien a aujourd’hui les mains libres, fruit du soutien sans réserves du bloc occidental. La population gazaouie piégée dans ce gigantesque ghetto est assimilée à des animaux, privée des ressources élémentaires et empêchée de fuir des bombardements qui détruisent des pâtés de maison entiers, tuent des centaines de personnes dont de nombreux enfants. La perspective d’une opération terrestre à Gaza ouvre la porte à un massacre d’ampleur que même la sécurité des otages civils israéliens ne modère pas. Cette escalade militaire doit cesser !

Trouver le chemin d’une paix durable pour tous-tes

Il faudra ensuite s’attaquer à la matrice fondamentale de ces violences : la colonisation et les politiques ségrégationnistes de l’État israélien. Depuis 75 ans, pour les palestinienn·es, le colonialisme rime avec : spoliation, humiliation, occupation ou exode pour les réfugié·es et leurs descendance qui peuplent toujours des camps à Gaza ou partout dans la région. Après le « processus de paix » avorté, la situation a de nouveau empiré ces dernières années : construction de murs et clôtures de séparation qui étouffent les territoires palestiniens, extension des colonies, destructions ou spoliation de maisons et terres, violences et répression systémiques des populations palestiniennes avec des milliers de morts et de prisonnier·ières, blocus de gaza depuis 16 ans… L’arrivée au pouvoir en Israël d’une extrême-droite raciste et colonialiste a encore accentué ce processus, rendant inévitable un nouveau cycle de violence. Pourtant, il n’y aura pas d’issue sans décolonisation et processus politique qui permette à toutes les populations de vivre sur ce territoire, dans l’égalité et la dignité, et d’y choisir librement leurs modes d’organisation collective sans ingérence.

Combattre les ingérences impérialistes

L’Histoire d’Israël et de la Palestine, est aussi l’histoire de populations prisonnières des intérêts des grandes puissances en concurrence pour le contrôle de la région et de ses ressources. Aujourd’hui encore ce « grand jeu » continue avec à la clef, la déstabilisation et la montée générale des violences dans tout le moyen-orient : attaque du Rojava, guerre au Yemen, nettoyage ethnique au Karabagh, guerre civile depuis le printemps arabe en Syrie, instabilité de l’Irak…Les puissances impérialistes à l’œuvre (occidentaux, Russie…) et leurs alliés régionaux (Iran, Turquie, pétromonarchies du Golfe…) sont les même acteurs directs ou indirects de la tragédie de Gaza. Tous les nationalismes, militarismes et impérialismes d’où qu’ils viennent seront toujours contraires aux intérêts des travailleur·euses !

Contre les divisions entretenues par la réaction : unité de classe !

En France, Le gouvernement développe une vision à sens unique du conflit sur la ligne de l’État israélien. Toute manifestation de soutien aux populations palestiniennes est réprimée avec la violence policière désormais habituelle. Le bloc bourgeois radicalisé, profite du conflit pour sceller son alliance officieuse avec l’extrême-droite et régler ses comptes avec ses opposants politiques, dans un climat répressif et liberticide que nous dénonçons. Le fond de l’air est irrespirable avec des appels à la haine ou à la violence politique qui se multiplient, y compris en direct dans les médias. La classe ouvrière ne doit pas se laisser piéger par cette instrumentalisation ni se laisser diviser par le poison raciste qu’il soit antisémite ou qu’il vise les populations musulmanes. Faisons bloc  !

Pas de guerre entre les peuples,

Pas de paix entre les classes !

IRAN : SOLIDARITÉ AVEC LA LUTTE DES FEMMES IRANIENNES ! TOUS ET TOUTES AUX CÔTÉS DE LA MOBILISATION POPULAIRE !

Débuté il y a plus de trois mois, le mouvement de révolte populaire en Iran contre la dictature cléricale et son cortège de misère, continue malgré une répression féroce du régime qui a fait des centaines de victimes et provoqué l’incarcération de milliers d’autres dont certain-nes sont condamné-es à mort et risquent l’exécution rapidement.

La CNT-SO salue la lutte exemplaire des femmes qui refusent la main-mise de la dictature cléricale sur leurs corps et leurs vies et sont à l’avant-garde du mouvement populaire qui déferle sur ce pays. La CNT-SO appelle à la solidarité internationaliste avec ce mouvement révolutionnaire en particulier face à la répression.

Campagne internationale de solidarité :

Modèle d’intervention pour Twitter :

En Iran, les autorités ont déjà exécuté deux manifestants. 26 personnes risquent de subir le même sort dans les jours à venir. @khamenei_ir @IRANinFRANCE ces exécutions doivent cesser et toute condamnation à mort doit être annulée #StopExecution !

Ou écrire :

Responsable du pouvoir judiciaire,

Gholamhossein Mohseni Ejei c/o Ambassade d’Iran auprès de l’Union européenne,

Avenue Franklin Roosevelt No. 15, 1050 Bruxelles. Belgique.

Copie à : Ambassade de la Rép. Islamique d’Iran, 4 avenue d’Iéna -75116 Paris

Communiqué de la CNT-SO

En France comme en Espagne, le syndicalisme n’est pas un crime : solidarité avec les « 6 de Xixón »

La CNT-SO apporte sa solidarité aux camarades de la CNT de Xixón/Gijón (Asturies) menacé-es d’emprisonnement par l’État Espagnol pour leur activité syndicale  Ici comme là-bas, le syndicalisme n’est pas un crime !
Pour soutenir la campagne sur les réseaux sociaux :
#DoingUnionismIsNoCrime
#LeSyndicalismeNestPasUnCrime
#HacerSindicalismoNoEsDelito (Faire du syndicalisme ce n’est pas un crime)
#SolidarityCNTXixon
 
Vous pouvez vous prendre en photo avec une des pancartes proposées (voir ici : Solidarité Xijon) et publier en utilisant les # et en taguant les structures @XixonCnt et @CNTsindicato (twitter) et https://www.facebook.com/CNTsindicato (Facebook). 
 
Manifestation nationale de soutien à Madrid le 24 septembre 2022
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Pour en savoir plus sur l’affaire des « 6 de Xixón » et le contexte général espagnol, nous reproduisons ci-dessous, la traduction française du communiqué de nos camarades de la CGT-E
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Offensive de la police et de la justice d’extrême droite contre la liberté syndicale. Six camarades de la CNT courent un risque imminent d’emprisonnement pour cause de syndicalisme !

En 2017, une travailleuse d’une boulangerie de Gijón (Xixón en Asturien) s’est adressée à la CNT pour obtenir de l’aide dans un cas de possible harcèlement sexuel et d’exploitation du travail. La CNT a soutenu la travailleuse et a entamé une action syndicale comme tant d’autres, à la recherche d’une solution négociée qui respecte les droits de la travailleuse.
 
Au lieu d’enquêter sur la plainte pour harcèlement sexuel, la brigade de renseignement de la police a décidé d’enquêter sur les syndicalistes de la CNT pour extorsion. Après des mois d’identifications, de suivis, d’analyses de comptes bancaires et d’autres actions, la police a dû reconnaître dans son rapport qu’il n’y avait pas du tout d’extorsion, mais a laissé entendre qu’il pourrait s’agir d’un crime de coercition. Cela signifie qu’une action syndicale normale et ordinaire, même plus pacifique que beaucoup d’autres que nous menons à la CGT et dans le reste des syndicats, peut être considérée comme un crime de coercition de la part d’un employeur. Pour la brigade de renseignement de la police, le fait d’exiger d’un employeur qu’il cesse de harceler et qu’il paie ce que la loi établit, peut constituer un délit de coercition.
Le procureur chargé de l’affaire s’est rangé à l’interprétation de la police et le juge chargé de l’affaire, Lino Rubio Mayo (célèbre pour avoir mis en prison les syndicalistes de Naval Gijón Cándido et Morala après un coup monté de la police) a condamné l’ancienne travailleuse, qui avait dénoncé l’exploitation au travail et le harcèlement sexuel, et six syndicalistes de la CNT, à un total de 25 ans de prison et à verser à l’employeur une indemnité de 150 428 euros. Par la suite, l’Audience provinciale des Asturies a confirmé la condamnation à trois ans de prison des six syndicalistes de la CNT condamné.es et nous attendons maintenant que la Cour suprême se prononce sur l’appel.
 
LA PLUS GRANDE MENACE POUR LA LIBERTÉ SYNDICALE DEPUIS LA FIN DE LA DICTATURE FASCISTE
 
La répression policière, judiciaire et médiatique contre l’anarcho-syndicalisme et en général contre le syndicalisme de classe n’est pas quelque chose de nouveau mais bien au contraire, un processus constant depuis les années 80.
Au cours des dernières décennies, plusieurs centaines de syndicalistes ont été poursuivis pour avoir participé à des manifestations, des rassemblements ou des piquets de grève, avec des demandes de plusieurs années d’emprisonnement, d’emprisonnement préventif et même de peines de prison, ce qui a particulièrement touché la CGT, l’un des syndicats les plus mobilisés.
Nos camarades Laura et Eva, de la CGT de Barcelone, ont été accusées en 2012 d’avoir commis des actes violents sur le piquet de grève de la CGT lors de la grève générale du 29 mars 2012 et ont été jugées et condamnées à 30 ans de prison. En outre, Laura a été arrêtée par la police et emprisonnée pendant un mois en détention provisoire. Enfin, Laura et Eva ont été condamnées à un an et deux mois de prison, pour avoir participé à un piquet de grève lors d’une grève générale.
Le camarade Ermengol, de la CGT de Catalunya, a un procès en cours avec une demande du procureur de 11 ans de prison avec un autre travailleur et 25 autres étudiants pour avoir occupé le rectorat de l’Université autonome de Barcelone en 2013 pour avoir protesté contre les coupes et la hausse des frais universitaires et pour défendre l’université publique.
Cette répression a également touché les syndicalistes d’autres organisations telles que CCOO, UGT, ELA, CIG, LAB, CNT.
La secrétaire générale de CCOO aux Baléares, Katiana Vicens, a été jugée pour avoir participé à un piquet de grève lors de la grève générale du 29 mai 2012, le procureur ayant requis quatre ans et demi de prison. Elle a finalement été condamnée à une amende pour contrainte, car, selon la sentence, elle a brisé une vitre de bus.
Dans tous ces cas, la police et l’accusation ont accusé les syndicalistes d’un acte violent, souvent inventé et parfois exécuté par d’autres personnes. Les demandes des procureurs étaient disproportionnées, mais en aucun cas le droit à l’activité syndicale n’a été remis en question, et le fait d’exiger des salaires d’un employeur n’a pas été considéré comme un crime d’extorsion ou de coercition.
 
POURQUOI CETTE AFFAIRE CONSTITUE UNE MENACE SÉRIEUSE POUR TOUT LE SYNDICALISME
 
Les peines de 3 ans de prison prononcées à l’encontre de six camarades de la CNT de Xixón sont un cas de plus dans une longue chaîne de coups montés par la police et d’actions menées par des procureurs et des juges d’ultra-droite contre la liberté syndicale, et en même temps, elles représentent un saut qualitatif. Dans ce cas, les six camarades n’ont pas été condamnées pour avoir commis un seul acte « violent », mais pour avoir organisé des manifestations pacifiques afin d’exiger la fin des abus de l’employeur de la boulangerie La Suiza.
Nous devons arrêter cette attaque sans précédent contre tout le syndicalisme et obtenir l’acquittement des six camarades, car sinon, n’importe quelle entreprise pourra profiter de cette sentence pour essayer d’emprisonner n’importe quel syndicaliste dans n’importe quel conflit du travail. Nous avons beaucoup d’enjeux.
Cette agression nous oblige également à réfléchir à la nécessité de protéger l’action syndicale. Tant qu’il y aura des cellules d’extrême droite au sein de la police, du parquet et parmi les juges, le droit à la liberté d’association sera menacé. À moyen terme, nous devrions chercher des stratégies et un soutien pour démocratiser ces institutions, en purgeant l’ultra-droite ou du moins en réduisant son influence. Sinon, quelle que soit la protection des lois, il y aura toujours une brigade de renseignement de la police, un procureur ou un juge qui considère que faire du syndicalisme de classe doit être puni par des enquêtes, des amendes et de la prison.
 
SIX CAMARADES SONT EN DANGER IMMINENT D’EMPRISONNEMENT
 
Luara, Jara, Cristina, Olga, Beatriz et Hector ont été condamné.es à des peines de prison de plus de trois ans au total. On s’attend à ce que la Cour suprême décide en octobre ou novembre d’admettre ou non l’appel. Si la Cour suprême n’admet pas le recours, les camarades feront appel devant la Cour constitutionnelle (CT), mais à partir de ce moment-là, le juge de première instance, Lino Mayo, celui qui a emprisonné les syndicalistes Cándido et Morala, décidera si les camarades iront en prison pendant que la CT résoudra le recours. Connaissant le passé du juge, le risque que les camarades soient emprisonnés est élevé.
Ce sont des camarades dont le seul crime a été de faire ce que nous faisons tous les jours à la CGT : soutenir les travailleurs qui ont des problèmes et se mobiliser pour mettre fin aux abus des entreprises et améliorer nos conditions de travail.
Luara, Jara, Cristina, Olga, Beatriz et Héctor sont des syndicalistes solidaires et exemplaires, mais aussi des camarades précaires, certains avec de jeunes enfants, qui ne devraient pas avoir à payer un prix aussi élevé pour défendre les droits de toute la classe ouvrière.
 
MAINTENIR LA SOLIDARITÉ ET LA MOBILISATION AUSSI LONGTEMPS QUE NÉCESSAIRE
 
Le Secrétariat permanent du Comité confédéral de la CGT demande à toute l’organisation de prendre conscience de l’importance et de la gravité de cette affaire et que nous fassions tous l’effort de prendre du temps pour le consacrer à la solidarité avec ces six camarades dans les mois à venir :
 
– Se rendre à la manifestation du 24 septembre à Madrid.
– Soutenir la campagne de médias sociaux
– Faire connaître l’affaire dans nos médias
– Préparation de mobilisations pour octobre ou novembre au cas où le juge Lino Mayo ordonne l’envoi en prison de Luara, Jara, Cristina, Olga, Beatriz et Hector.
 
Secrétariat permanent du Comité confédéral de la CGT-E
 
 
Source CGT-E
 

Postiers & postières sans frontières !

Du 21 au 24 avril 2022, le syndicat des activités postales et télécom de la CNT-SO a participé à la 4ème Rencontre du Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes (RSISL) à Dijon. On fait le bilan de ces échanges internationalistes dans un bulletin spécial 👇

IVème Rencontre du Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes (Dijon du 21 au 24 avril 2022)

Lors des rencontres de Dijon, près de deux cents syndicalistes venu-es d’une trentaine de pays se retrouveront pour échanger à la fois sur leurs luttes sectorielles (éducation, rail, banque, commerce, journalisme, santé…), mais aussi sur des luttes transversales (lutte des femmes, autogestion / contrôle ouvrier, écologie, colonialisme…).

Ordre du jour :

Jeudi 21 avril
• 13h30 – 15h : accueil, accréditation, hébergement.
• 15h-19h : plénière présentation conjoncture.
• 19h30 20h30 : Repas.
• 21h-22h30 : table ronde sur la Palestine.

Vendredi 22 avril
9h00 – 10h00 : plénière présentation de chaque thématique avec un récapitulatif des textes de la précédente rencontre pour Femmes – Autogestion/Contrôle ouvrier, Migration – Colonialisme – Répression – Santé au Travail et Environnement.
• 10h00 – 12h30 : travail en atelier thématique
• 12h30 – 13h45 : REPAS
• 14h30 – 18h00 : retour en plénière des ateliers
• 19h – 20h30 : repas
• 21h – 22h30 : table ronde nouvelles formes d’exploitation et l’organisation des travailleurs et travailleuses : livreurs , uberisation. auto-entrepreneurs, …

Samedi 23 avril
• 9h00 – 10h00 : plénière présentation du travail effectué par secteurs professionnels au sein du Réseau
• 10h00 – 12h30 : ateliers par secteur : éducation, industrie automobile, transport ferroviaire, transport aérien, logistique, retraité.es, poste, commerce, banque, centres d’appel, finances publiques, livreurs, santé, journalisme ,etc. La liste définitive dépendra des inscriptions des organisations membres du Réseau.
• 12h30 – 13h45 : REPAS
• 14h30 – 16h00 : suite des ateliers par secteur
• 16h – 18h : Retour en plénière des ateliers par secteur
• 19h – 20h30 : repas
• 21h : fiesta

Dimanche 24 avril
• 9h – 12h : Actualisation du texte du manifeste, dans le prolongement de ceux déjà adoptés lors des trois premières rencontres


LES ORGANISATIONS MEMBRES DU RÉSEAU SYNDICAL INTERNATIONAL DE SOLIDARITÉ ET DE LUTTE

Organisations syndicales nationales interprofessionnelles

  1. Central Sindical e Popular Conlutas (CSP-Conlutas) – Brésil.
  2. Confederación General del Trabajo (CGT) – Etat espagnol.
  3. Union syndicale Solidaires (Solidaires) – France.
  4. Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B) – Burkina.
  5. Confederation of Indonesia People’s Movement (KPRI) – Indonésie.
  6. Confederación Intersindical (Intersindical) – Etat espagnol.
  7. Confédération Générale Autonome des Travailleurs en Algérie (CGATA) – Algérie.
  8. Batay Ouvriye – Haïti.
  9. Unione Sindacale Italiana (USI) – Italie.
  10. Confédération Nationale des Travailleurs – Solidarité Ouvrière (CNT SO) – France.
  11. Sindicato de Comisiones de Base (CO.BAS) – Etat espagnol.
  12. Organisation Générale Indépendante des Travailleurs et Travailleuses d’Haïti (OGTHI) – Haïti.
  13. Sindacato Intercategoriale Cobas (SI COBAS) – Italie.
  14. Confédération Nationale du Travail (CNT-f) – France.
  15. Intersindical Alternativa de Catalunya (IAC) – Catalogne.
  16. Union Générale des Travailleurs Sahraouis (UGTSARIO) – Sahara occidental.
  17. Ezker Sindikalaren Konbergentzia (ESK) – Pays basque.
  18. Confédération Nationale de Travailleurs du Sénégal Forces du Changement (CNTS/FC) – Sénégal
  19. Sindicato Autorganizzato Lavorator COBAS (SIAL-COBAS) – Italie.
  20. General Federation of Independent Unions (GFIU) – Palestine.
  21. Confederación de la Clase Trabajadora (CCT) – Paraguay.
  22. Red Solidaria de Trabajadores – Pérou
  23. Union Syndicale Progressiste des Travailleurs du Niger (USPT) – Niger.
  24. Union Nationale des Syndicats Autonomes du Sénégal (UNSAS) – Sénégal.
  25. Unión Nacional para la Defensa de la Clase Trabajadora (UNT) – El Salvador.
  26. Solidaridad Obrera (SO) – Etat espagnol.
  27. Confederazione Unitaria di Base (CUB) – Italie.
  28. Independent Workers Union of Great Britain (IWGB) – Grande-Bretagne.
  29. Ogólnopolski Związek Zawodowy Inicjatywa Pracownicza (OZZ IP) – Pologne.
  30. Centrale Démocratique des Travailleurs de Martinique (CDMT) – Martinique.
  31. Associazione Diritti Lavoratori Cobas (ADL COBAS) – Italie
  32. Pakistan Labour Federation (PLF) – Pakistan
  33. Organisation Démocratique Syndicale des Travailleurs de Centrafrique (ODSTC) – Centrafrique.
  34. Palestine New Federation of Trade Unions (New Unions) – Palestine.

Organisations syndicales nationales professionnelles

  1. National Union of Rail, Maritime and Transport Workers (RMT/TUC) – Grande-Bretagne.
  2. Centrale Nationale des Employés – Confédération Syndicale Chrétienne (CNE/CSC) – Belgique.
  3. Sindicato Nacional de Trabajadores del Sistema Agroalimentario (SINALTRAINAL/CUT) – Colombie.
  4. Trade Union in Ethnodata – Trade Union of Empoyees in the Outsourcing Companies in the financial sector – Grèce.
  5. Syndicat national des travailleurs des services de la santé humaine (SYNTRASEH) – Bénin
  6. Sindicat dos Trabalhadores da Fiocruz (ASFOC-SN) – Brésil.
  7. Organizzazione Sindicati Autonomi e di Base Ferrovie (ORSA Ferrovie) – Italie.
  8. Union Nationale des Normaliens d’Haïti (UNNOH) – Haïti.
  9. Confederazione Unitaria di Base Scuola Università Ricerca (CUB SUR) – Italie.
  10. Coordinamento Autorganizzato Trasporti (CAT) – Italie.
  11. Syndicat des travailleurs du rail – Centrale Démocratique des Travailleurs du Mali (SYTRAIL/CDTM) – Mali.
  12. Gıda Sanayii İşçileri Sendikası – Devrimci İşçi Sendikaları Konfederasyonu (GIDA-IŞ/DISK) – Turquie.
  13. Syndicat National des Travailleurs du Petit Train Bleu/SA (SNTPTB) – Sénégal.
  14. Asociación Nacional de Funcionarios Administrativos de la Caja de Seguro Social (ANFACSS) – Panama.
  15. Palestinian Postal Service Workers Union (PPSWU) – Palestine.
  16. Union Syndicale Etudiante (USE) – Belgique.
  17. Sindicato dos Trabalhadores de Call Center (STCC) – Portugal.
  18. Sindicato Unitario de Trabajadores Petroleros (Sinutapetrolgas) – Venezuela.
  19. Alianza de Trabajadores de la Salud y Empleados Publicos – Mexique.
  20. Canadian Union of Postal Workers / Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (CUPW-STTP) – Canada.
  21. Syndicat Autonome des Postiers (SAP) – Suisse.
  22. Federación nacional de trabajadores de la educación (SUTE-Chili) – Chili.
  23. Plateforme Nationale des organisations professionnelles du secteur public – Côte d’Ivoire.
  24. Fédération nationale des ouvriers et collectivités locales – Union Marocaine du Travail (UMT-Collectivités locales) – Maroc.
  25. Centrale Générale des Services Publics FGTB, Cheminots (CGSP/FGTB Cheminots) – Belgique.
  26. Botswana Public Employees Union (BOPEU) – Botswana.
  27. Organisation Démocratique du Rail (ODR) – Maroc.
  28. Federacao Nacional dos Trabalhadores em Transportes Aéros do Brasil (FNTTA) – Brésil.
  29. Federação Nacional dos Metroviários (FENAMETRO) – Brésil.
  30. Namibia Football Players Union (NAFPU) – Namibie.
  31. Palestinian Electricians’ Trade Union (PETU) – Palestine.
  32. Missão Publica Organizada – Portugal.
  33. Syndicat National des Travailleurs du Secteur Industriel du Togo (SYNATSITO) – Togo.

Organisations syndicales locales

  1. Trades Union Congress, Liverpool (TUC Liverpool) – Angleterre.
  2. Sindacato Territoriale Autorganizzato, Brescia (ORMA Brescia) – Italie.
  3. Fédération syndicale SUD Service public, canton de Vaud (SUD Vaud) – Suisse
  4. Sindicato Unitario de Catalunya (SU Metro) – Catalogne.
  5. Türkiye DERİ-İŞ Sendikasi, Tuzla et Izmir (DERİ-İŞ Tuzla et Izmir) – Turquie.
  6. L’autre syndicat, canton de Vaud (L’autre syndicat) – Suisse
  7. Centrale Générale des Services Publics FGTB, Ville de Bruxelles (CGSP/FGTB Bruxelles) – Belgique.
  8. Arbeitskreis Internationalismus IG Metall, Berlin (IG Metall Berlin) – Allemagne
  9. Sindicato Unificado de Trabajadores de la Educación de Buenos Aires, Bahia Blanca (SUTEBA/CTA de los trabajadores Bahia Blanca) – Argentine
  10. Sindicato del Petróleo y Gas Privado del Chubut/CGT – Argentine.
  11. UCU University and College Union, University of Liverpool (UCU Liverpool) – Angleterre.
  12. Sindicato di base Pavia (SDB Pavia) – Italie.
  13. United Auto Workers local 551 Ford Chicago (UAW Ford Chicago) – Etats-unis.
  14. Sindicato Uno Prodinsa, Maipú – Chili.
  15. Asociación Gremial de Trabajadores del Subterráneo y Premetro, Buenos Aires (SUBTE/CTAt) – Argentine.
  16. ( سندیکای کارگران شرکت واحد اتوبوسرانی تھران و حومھ (واحد – Syndicat des travailleurs du transport de
  17. Téhéran et sa banlieue (Vahed) – Iran.
  18. Sindicato Único de Trabajadores de Notimex, (SutNotimex) Mexique.
  19. Eğitim Sen section de Diyarbakır (Eğitim Sen Diyarbakır/KESK) – Turquie.

Organisations syndicales internationales

  1. Industrial Workers of the World – International Solidarity Commission (IWW).

Courants, tendances ou réseaux syndicaux

  1. Transnationals Information Exchange Germany (TIE Germany) – Allemagne.
  2. Emancipation tendance intersyndicale (Emancipation) – France.
  3. Globalization Monitor (GM) – Hong Kong.
  4. Courant Syndicaliste Révolutionnaire (CSR) – France.
  5. Fronte di lotta No Austerity – Italie.
  6. Solidarité Socialiste avec les Travailleurs en Iran (SSTI) – France.
  7. Basis Initiative Solidarität (BASO) – Allemagne.
  8. LabourNet Germany – Allemagne.
  9. Resistenza Operaia – operai Fiat-Irisbus – Italie.
  10. Workers Solidarity Action Network (WSAN) – Etats-Unis.
  11. United Voices of the World (UVW) – Grande-Bretagne.
  12. Unidos pra Lutar – Brésil
  13. Corriente Político Social Sindical 1° de Mayo de Buenos Aires – Argentine.
  14. Coordinamento Nazionale Unitario Pensionati di oggi e di domani (CONUP) – Italie.
  15. National Association of Human Rights Defenders – Palestine.
  16. Red de Trabajadores – Argentine.
  17. Coordinadora Sindical de Solidaridad de Cartagena (CSSC) – Colombie.
  18. International alliance in support of workers in Iran (IASWI).
  19. Congolese Renaissance Movement (CRM) – République démocratique du Congo.
  20. Congolese civil society of south Africa (CCSSA) – Afrique du sud

La guerre en Ukraine, comprendre et agir : rencontre – débat le mercredi 13 avril à Poitiers (86)

Face à l’Invasion d’une partie l’Ukraine par l’armée et l’impérialisme de Poutine, la CNT-SO de la Vienne propose une soirée d’échanges, témoignages et débat sur les résistances ukrainiennes et russes face à la guerre : mercredi 13 avril de 18h30 à 21h à Poitiers.
Afin de soutenir les anti-autoritaires, libertaires, syndicalistes et les personnes victimes de la guerre impérialiste, cette soirée sera l’occasion de présenter et soutenir les initiatives de solidarité envers les victimes de la guerre et de parler de la situation en Ukraine dans une approche anti-autoritaire.
Solidarité internationale ; non au guerres impérialistes et aux nationalismes guerriers ; pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes.

Soutenez l’initiative de convoi syndicaliste révolutionnaire en Ukraine

Contre la guerre et le nationalisme, pour l’accueil des réfugiés et en soutien aux anti-autoritaires d’Ukraine, de Biélorussie et de Russie : la CNT-SO organise un convoi syndical pour l’Ukraine !

Communiqué – convoi syndicaliste révolutionnaire en ukraine

Depuis le 24 février 2022, la Russie, la seconde armée du monde, puissance nucléaire s’il en est, envahit et détruit méthodiquement l’Ukraine.
Cette guerre a entrainé des millions d’Ukrainiens sur les routes, une destructuration des services publics, du système de soin, des violences multiples sur les populations en territoire occupés (meurtres, pillages, viols…).
Dans ce chaos, différentes initiatives de solidarité ont vue le jour, permettant utilement d’apporter médicaments, vivres, argents…
La CNT-SO a pris la décision depuis le début du conflit d’aider, autant qu’elle le pouvait les organisations syndicales et différentes structures anti-autoritaires (appel aux dons, rassemblements de soutiens) continuant à agir sur place, tant pour combattre l’invasion russe, que pour apporter un soutien humanitaire aux populations dans le besoin, ou aider les déserteurs des armées russes, biélorusses et ukrainiens ou encore aider les personnes victimes de la répression des États belligérants.
Dans le prolongement de cette dynamique, la CNT-SO a pris la décision de mettre sur pied un convoi syndical en vue d’appuyer les organisations souhaitant une Ukraine libre et égalitaire sur le plan économique et social, débarrassée des oligarchies et de l’État.
Il vous est possible de nous aider dans cette initiative en effectuant un don via ce lien : campagne de solidarité avec les anti-autoritaires d’Ukraine

Pour appuyer cette démarche, la CNT-SO appelle à soutenir la campagne :

L’ensemble des vivres et biens apportées seront transmis au réseau « Operation Solidarity » qui apporte une aide mutuelle et transparente aux personnes en fuite, soutient les mouvements des forces émancipatrices en défense contre la guerre impérialiste russe.