IRAN : SOLIDARITÉ AVEC LA LUTTE DES FEMMES IRANIENNES ! TOUS ET TOUTES AUX CÔTÉS DE LA MOBILISATION POPULAIRE !

Débuté il y a plus de trois mois, le mouvement de révolte populaire en Iran contre la dictature cléricale et son cortège de misère, continue malgré une répression féroce du régime qui a fait des centaines de victimes et provoqué l’incarcération de milliers d’autres dont certain-nes sont condamné-es à mort et risquent l’exécution rapidement.

La CNT-SO salue la lutte exemplaire des femmes qui refusent la main-mise de la dictature cléricale sur leurs corps et leurs vies et sont à l’avant-garde du mouvement populaire qui déferle sur ce pays. La CNT-SO appelle à la solidarité internationaliste avec ce mouvement révolutionnaire en particulier face à la répression.

Campagne internationale de solidarité :

Modèle d’intervention pour Twitter :

En Iran, les autorités ont déjà exécuté deux manifestants. 26 personnes risquent de subir le même sort dans les jours à venir. @khamenei_ir @IRANinFRANCE ces exécutions doivent cesser et toute condamnation à mort doit être annulée #StopExecution !

Ou écrire :

Responsable du pouvoir judiciaire,

Gholamhossein Mohseni Ejei c/o Ambassade d’Iran auprès de l’Union européenne,

Avenue Franklin Roosevelt No. 15, 1050 Bruxelles. Belgique.

Copie à : Ambassade de la Rép. Islamique d’Iran, 4 avenue d’Iéna -75116 Paris

Communiqué de la CNT-SO

En France comme en Espagne, le syndicalisme n’est pas un crime : solidarité avec les « 6 de Xixón »

La CNT-SO apporte sa solidarité aux camarades de la CNT de Xixón/Gijón (Asturies) menacé-es d’emprisonnement par l’État Espagnol pour leur activité syndicale  Ici comme là-bas, le syndicalisme n’est pas un crime !
Pour soutenir la campagne sur les réseaux sociaux :
#DoingUnionismIsNoCrime
#LeSyndicalismeNestPasUnCrime
#HacerSindicalismoNoEsDelito (Faire du syndicalisme ce n’est pas un crime)
#SolidarityCNTXixon
 
Vous pouvez vous prendre en photo avec une des pancartes proposées (voir ici : Solidarité Xijon) et publier en utilisant les # et en taguant les structures @XixonCnt et @CNTsindicato (twitter) et https://www.facebook.com/CNTsindicato (Facebook). 
 
Manifestation nationale de soutien à Madrid le 24 septembre 2022
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Pour en savoir plus sur l’affaire des « 6 de Xixón » et le contexte général espagnol, nous reproduisons ci-dessous, la traduction française du communiqué de nos camarades de la CGT-E
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Offensive de la police et de la justice d’extrême droite contre la liberté syndicale. Six camarades de la CNT courent un risque imminent d’emprisonnement pour cause de syndicalisme !

En 2017, une travailleuse d’une boulangerie de Gijón (Xixón en Asturien) s’est adressée à la CNT pour obtenir de l’aide dans un cas de possible harcèlement sexuel et d’exploitation du travail. La CNT a soutenu la travailleuse et a entamé une action syndicale comme tant d’autres, à la recherche d’une solution négociée qui respecte les droits de la travailleuse.
 
Au lieu d’enquêter sur la plainte pour harcèlement sexuel, la brigade de renseignement de la police a décidé d’enquêter sur les syndicalistes de la CNT pour extorsion. Après des mois d’identifications, de suivis, d’analyses de comptes bancaires et d’autres actions, la police a dû reconnaître dans son rapport qu’il n’y avait pas du tout d’extorsion, mais a laissé entendre qu’il pourrait s’agir d’un crime de coercition. Cela signifie qu’une action syndicale normale et ordinaire, même plus pacifique que beaucoup d’autres que nous menons à la CGT et dans le reste des syndicats, peut être considérée comme un crime de coercition de la part d’un employeur. Pour la brigade de renseignement de la police, le fait d’exiger d’un employeur qu’il cesse de harceler et qu’il paie ce que la loi établit, peut constituer un délit de coercition.
Le procureur chargé de l’affaire s’est rangé à l’interprétation de la police et le juge chargé de l’affaire, Lino Rubio Mayo (célèbre pour avoir mis en prison les syndicalistes de Naval Gijón Cándido et Morala après un coup monté de la police) a condamné l’ancienne travailleuse, qui avait dénoncé l’exploitation au travail et le harcèlement sexuel, et six syndicalistes de la CNT, à un total de 25 ans de prison et à verser à l’employeur une indemnité de 150 428 euros. Par la suite, l’Audience provinciale des Asturies a confirmé la condamnation à trois ans de prison des six syndicalistes de la CNT condamné.es et nous attendons maintenant que la Cour suprême se prononce sur l’appel.
 
LA PLUS GRANDE MENACE POUR LA LIBERTÉ SYNDICALE DEPUIS LA FIN DE LA DICTATURE FASCISTE
 
La répression policière, judiciaire et médiatique contre l’anarcho-syndicalisme et en général contre le syndicalisme de classe n’est pas quelque chose de nouveau mais bien au contraire, un processus constant depuis les années 80.
Au cours des dernières décennies, plusieurs centaines de syndicalistes ont été poursuivis pour avoir participé à des manifestations, des rassemblements ou des piquets de grève, avec des demandes de plusieurs années d’emprisonnement, d’emprisonnement préventif et même de peines de prison, ce qui a particulièrement touché la CGT, l’un des syndicats les plus mobilisés.
Nos camarades Laura et Eva, de la CGT de Barcelone, ont été accusées en 2012 d’avoir commis des actes violents sur le piquet de grève de la CGT lors de la grève générale du 29 mars 2012 et ont été jugées et condamnées à 30 ans de prison. En outre, Laura a été arrêtée par la police et emprisonnée pendant un mois en détention provisoire. Enfin, Laura et Eva ont été condamnées à un an et deux mois de prison, pour avoir participé à un piquet de grève lors d’une grève générale.
Le camarade Ermengol, de la CGT de Catalunya, a un procès en cours avec une demande du procureur de 11 ans de prison avec un autre travailleur et 25 autres étudiants pour avoir occupé le rectorat de l’Université autonome de Barcelone en 2013 pour avoir protesté contre les coupes et la hausse des frais universitaires et pour défendre l’université publique.
Cette répression a également touché les syndicalistes d’autres organisations telles que CCOO, UGT, ELA, CIG, LAB, CNT.
La secrétaire générale de CCOO aux Baléares, Katiana Vicens, a été jugée pour avoir participé à un piquet de grève lors de la grève générale du 29 mai 2012, le procureur ayant requis quatre ans et demi de prison. Elle a finalement été condamnée à une amende pour contrainte, car, selon la sentence, elle a brisé une vitre de bus.
Dans tous ces cas, la police et l’accusation ont accusé les syndicalistes d’un acte violent, souvent inventé et parfois exécuté par d’autres personnes. Les demandes des procureurs étaient disproportionnées, mais en aucun cas le droit à l’activité syndicale n’a été remis en question, et le fait d’exiger des salaires d’un employeur n’a pas été considéré comme un crime d’extorsion ou de coercition.
 
POURQUOI CETTE AFFAIRE CONSTITUE UNE MENACE SÉRIEUSE POUR TOUT LE SYNDICALISME
 
Les peines de 3 ans de prison prononcées à l’encontre de six camarades de la CNT de Xixón sont un cas de plus dans une longue chaîne de coups montés par la police et d’actions menées par des procureurs et des juges d’ultra-droite contre la liberté syndicale, et en même temps, elles représentent un saut qualitatif. Dans ce cas, les six camarades n’ont pas été condamnées pour avoir commis un seul acte « violent », mais pour avoir organisé des manifestations pacifiques afin d’exiger la fin des abus de l’employeur de la boulangerie La Suiza.
Nous devons arrêter cette attaque sans précédent contre tout le syndicalisme et obtenir l’acquittement des six camarades, car sinon, n’importe quelle entreprise pourra profiter de cette sentence pour essayer d’emprisonner n’importe quel syndicaliste dans n’importe quel conflit du travail. Nous avons beaucoup d’enjeux.
Cette agression nous oblige également à réfléchir à la nécessité de protéger l’action syndicale. Tant qu’il y aura des cellules d’extrême droite au sein de la police, du parquet et parmi les juges, le droit à la liberté d’association sera menacé. À moyen terme, nous devrions chercher des stratégies et un soutien pour démocratiser ces institutions, en purgeant l’ultra-droite ou du moins en réduisant son influence. Sinon, quelle que soit la protection des lois, il y aura toujours une brigade de renseignement de la police, un procureur ou un juge qui considère que faire du syndicalisme de classe doit être puni par des enquêtes, des amendes et de la prison.
 
SIX CAMARADES SONT EN DANGER IMMINENT D’EMPRISONNEMENT
 
Luara, Jara, Cristina, Olga, Beatriz et Hector ont été condamné.es à des peines de prison de plus de trois ans au total. On s’attend à ce que la Cour suprême décide en octobre ou novembre d’admettre ou non l’appel. Si la Cour suprême n’admet pas le recours, les camarades feront appel devant la Cour constitutionnelle (CT), mais à partir de ce moment-là, le juge de première instance, Lino Mayo, celui qui a emprisonné les syndicalistes Cándido et Morala, décidera si les camarades iront en prison pendant que la CT résoudra le recours. Connaissant le passé du juge, le risque que les camarades soient emprisonnés est élevé.
Ce sont des camarades dont le seul crime a été de faire ce que nous faisons tous les jours à la CGT : soutenir les travailleurs qui ont des problèmes et se mobiliser pour mettre fin aux abus des entreprises et améliorer nos conditions de travail.
Luara, Jara, Cristina, Olga, Beatriz et Héctor sont des syndicalistes solidaires et exemplaires, mais aussi des camarades précaires, certains avec de jeunes enfants, qui ne devraient pas avoir à payer un prix aussi élevé pour défendre les droits de toute la classe ouvrière.
 
MAINTENIR LA SOLIDARITÉ ET LA MOBILISATION AUSSI LONGTEMPS QUE NÉCESSAIRE
 
Le Secrétariat permanent du Comité confédéral de la CGT demande à toute l’organisation de prendre conscience de l’importance et de la gravité de cette affaire et que nous fassions tous l’effort de prendre du temps pour le consacrer à la solidarité avec ces six camarades dans les mois à venir :
 
– Se rendre à la manifestation du 24 septembre à Madrid.
– Soutenir la campagne de médias sociaux
– Faire connaître l’affaire dans nos médias
– Préparation de mobilisations pour octobre ou novembre au cas où le juge Lino Mayo ordonne l’envoi en prison de Luara, Jara, Cristina, Olga, Beatriz et Hector.
 
Secrétariat permanent du Comité confédéral de la CGT-E
 
 
Source CGT-E
 

Postiers & postières sans frontières !

Du 21 au 24 avril 2022, le syndicat des activités postales et télécom de la CNT-SO a participé à la 4ème Rencontre du Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes (RSISL) à Dijon. On fait le bilan de ces échanges internationalistes dans un bulletin spécial 👇

IVème Rencontre du Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes (Dijon du 21 au 24 avril 2022)

Lors des rencontres de Dijon, près de deux cents syndicalistes venu-es d’une trentaine de pays se retrouveront pour échanger à la fois sur leurs luttes sectorielles (éducation, rail, banque, commerce, journalisme, santé…), mais aussi sur des luttes transversales (lutte des femmes, autogestion / contrôle ouvrier, écologie, colonialisme…).

Ordre du jour :

Jeudi 21 avril
• 13h30 – 15h : accueil, accréditation, hébergement.
• 15h-19h : plénière présentation conjoncture.
• 19h30 20h30 : Repas.
• 21h-22h30 : table ronde sur la Palestine.

Vendredi 22 avril
9h00 – 10h00 : plénière présentation de chaque thématique avec un récapitulatif des textes de la précédente rencontre pour Femmes – Autogestion/Contrôle ouvrier, Migration – Colonialisme – Répression – Santé au Travail et Environnement.
• 10h00 – 12h30 : travail en atelier thématique
• 12h30 – 13h45 : REPAS
• 14h30 – 18h00 : retour en plénière des ateliers
• 19h – 20h30 : repas
• 21h – 22h30 : table ronde nouvelles formes d’exploitation et l’organisation des travailleurs et travailleuses : livreurs , uberisation. auto-entrepreneurs, …

Samedi 23 avril
• 9h00 – 10h00 : plénière présentation du travail effectué par secteurs professionnels au sein du Réseau
• 10h00 – 12h30 : ateliers par secteur : éducation, industrie automobile, transport ferroviaire, transport aérien, logistique, retraité.es, poste, commerce, banque, centres d’appel, finances publiques, livreurs, santé, journalisme ,etc. La liste définitive dépendra des inscriptions des organisations membres du Réseau.
• 12h30 – 13h45 : REPAS
• 14h30 – 16h00 : suite des ateliers par secteur
• 16h – 18h : Retour en plénière des ateliers par secteur
• 19h – 20h30 : repas
• 21h : fiesta

Dimanche 24 avril
• 9h – 12h : Actualisation du texte du manifeste, dans le prolongement de ceux déjà adoptés lors des trois premières rencontres


LES ORGANISATIONS MEMBRES DU RÉSEAU SYNDICAL INTERNATIONAL DE SOLIDARITÉ ET DE LUTTE

Organisations syndicales nationales interprofessionnelles

  1. Central Sindical e Popular Conlutas (CSP-Conlutas) – Brésil.
  2. Confederación General del Trabajo (CGT) – Etat espagnol.
  3. Union syndicale Solidaires (Solidaires) – France.
  4. Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B) – Burkina.
  5. Confederation of Indonesia People’s Movement (KPRI) – Indonésie.
  6. Confederación Intersindical (Intersindical) – Etat espagnol.
  7. Confédération Générale Autonome des Travailleurs en Algérie (CGATA) – Algérie.
  8. Batay Ouvriye – Haïti.
  9. Unione Sindacale Italiana (USI) – Italie.
  10. Confédération Nationale des Travailleurs – Solidarité Ouvrière (CNT SO) – France.
  11. Sindicato de Comisiones de Base (CO.BAS) – Etat espagnol.
  12. Organisation Générale Indépendante des Travailleurs et Travailleuses d’Haïti (OGTHI) – Haïti.
  13. Sindacato Intercategoriale Cobas (SI COBAS) – Italie.
  14. Confédération Nationale du Travail (CNT-f) – France.
  15. Intersindical Alternativa de Catalunya (IAC) – Catalogne.
  16. Union Générale des Travailleurs Sahraouis (UGTSARIO) – Sahara occidental.
  17. Ezker Sindikalaren Konbergentzia (ESK) – Pays basque.
  18. Confédération Nationale de Travailleurs du Sénégal Forces du Changement (CNTS/FC) – Sénégal
  19. Sindicato Autorganizzato Lavorator COBAS (SIAL-COBAS) – Italie.
  20. General Federation of Independent Unions (GFIU) – Palestine.
  21. Confederación de la Clase Trabajadora (CCT) – Paraguay.
  22. Red Solidaria de Trabajadores – Pérou
  23. Union Syndicale Progressiste des Travailleurs du Niger (USPT) – Niger.
  24. Union Nationale des Syndicats Autonomes du Sénégal (UNSAS) – Sénégal.
  25. Unión Nacional para la Defensa de la Clase Trabajadora (UNT) – El Salvador.
  26. Solidaridad Obrera (SO) – Etat espagnol.
  27. Confederazione Unitaria di Base (CUB) – Italie.
  28. Independent Workers Union of Great Britain (IWGB) – Grande-Bretagne.
  29. Ogólnopolski Związek Zawodowy Inicjatywa Pracownicza (OZZ IP) – Pologne.
  30. Centrale Démocratique des Travailleurs de Martinique (CDMT) – Martinique.
  31. Associazione Diritti Lavoratori Cobas (ADL COBAS) – Italie
  32. Pakistan Labour Federation (PLF) – Pakistan
  33. Organisation Démocratique Syndicale des Travailleurs de Centrafrique (ODSTC) – Centrafrique.
  34. Palestine New Federation of Trade Unions (New Unions) – Palestine.

Organisations syndicales nationales professionnelles

  1. National Union of Rail, Maritime and Transport Workers (RMT/TUC) – Grande-Bretagne.
  2. Centrale Nationale des Employés – Confédération Syndicale Chrétienne (CNE/CSC) – Belgique.
  3. Sindicato Nacional de Trabajadores del Sistema Agroalimentario (SINALTRAINAL/CUT) – Colombie.
  4. Trade Union in Ethnodata – Trade Union of Empoyees in the Outsourcing Companies in the financial sector – Grèce.
  5. Syndicat national des travailleurs des services de la santé humaine (SYNTRASEH) – Bénin
  6. Sindicat dos Trabalhadores da Fiocruz (ASFOC-SN) – Brésil.
  7. Organizzazione Sindicati Autonomi e di Base Ferrovie (ORSA Ferrovie) – Italie.
  8. Union Nationale des Normaliens d’Haïti (UNNOH) – Haïti.
  9. Confederazione Unitaria di Base Scuola Università Ricerca (CUB SUR) – Italie.
  10. Coordinamento Autorganizzato Trasporti (CAT) – Italie.
  11. Syndicat des travailleurs du rail – Centrale Démocratique des Travailleurs du Mali (SYTRAIL/CDTM) – Mali.
  12. Gıda Sanayii İşçileri Sendikası – Devrimci İşçi Sendikaları Konfederasyonu (GIDA-IŞ/DISK) – Turquie.
  13. Syndicat National des Travailleurs du Petit Train Bleu/SA (SNTPTB) – Sénégal.
  14. Asociación Nacional de Funcionarios Administrativos de la Caja de Seguro Social (ANFACSS) – Panama.
  15. Palestinian Postal Service Workers Union (PPSWU) – Palestine.
  16. Union Syndicale Etudiante (USE) – Belgique.
  17. Sindicato dos Trabalhadores de Call Center (STCC) – Portugal.
  18. Sindicato Unitario de Trabajadores Petroleros (Sinutapetrolgas) – Venezuela.
  19. Alianza de Trabajadores de la Salud y Empleados Publicos – Mexique.
  20. Canadian Union of Postal Workers / Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (CUPW-STTP) – Canada.
  21. Syndicat Autonome des Postiers (SAP) – Suisse.
  22. Federación nacional de trabajadores de la educación (SUTE-Chili) – Chili.
  23. Plateforme Nationale des organisations professionnelles du secteur public – Côte d’Ivoire.
  24. Fédération nationale des ouvriers et collectivités locales – Union Marocaine du Travail (UMT-Collectivités locales) – Maroc.
  25. Centrale Générale des Services Publics FGTB, Cheminots (CGSP/FGTB Cheminots) – Belgique.
  26. Botswana Public Employees Union (BOPEU) – Botswana.
  27. Organisation Démocratique du Rail (ODR) – Maroc.
  28. Federacao Nacional dos Trabalhadores em Transportes Aéros do Brasil (FNTTA) – Brésil.
  29. Federação Nacional dos Metroviários (FENAMETRO) – Brésil.
  30. Namibia Football Players Union (NAFPU) – Namibie.
  31. Palestinian Electricians’ Trade Union (PETU) – Palestine.
  32. Missão Publica Organizada – Portugal.
  33. Syndicat National des Travailleurs du Secteur Industriel du Togo (SYNATSITO) – Togo.

Organisations syndicales locales

  1. Trades Union Congress, Liverpool (TUC Liverpool) – Angleterre.
  2. Sindacato Territoriale Autorganizzato, Brescia (ORMA Brescia) – Italie.
  3. Fédération syndicale SUD Service public, canton de Vaud (SUD Vaud) – Suisse
  4. Sindicato Unitario de Catalunya (SU Metro) – Catalogne.
  5. Türkiye DERİ-İŞ Sendikasi, Tuzla et Izmir (DERİ-İŞ Tuzla et Izmir) – Turquie.
  6. L’autre syndicat, canton de Vaud (L’autre syndicat) – Suisse
  7. Centrale Générale des Services Publics FGTB, Ville de Bruxelles (CGSP/FGTB Bruxelles) – Belgique.
  8. Arbeitskreis Internationalismus IG Metall, Berlin (IG Metall Berlin) – Allemagne
  9. Sindicato Unificado de Trabajadores de la Educación de Buenos Aires, Bahia Blanca (SUTEBA/CTA de los trabajadores Bahia Blanca) – Argentine
  10. Sindicato del Petróleo y Gas Privado del Chubut/CGT – Argentine.
  11. UCU University and College Union, University of Liverpool (UCU Liverpool) – Angleterre.
  12. Sindicato di base Pavia (SDB Pavia) – Italie.
  13. United Auto Workers local 551 Ford Chicago (UAW Ford Chicago) – Etats-unis.
  14. Sindicato Uno Prodinsa, Maipú – Chili.
  15. Asociación Gremial de Trabajadores del Subterráneo y Premetro, Buenos Aires (SUBTE/CTAt) – Argentine.
  16. ( سندیکای کارگران شرکت واحد اتوبوسرانی تھران و حومھ (واحد – Syndicat des travailleurs du transport de
  17. Téhéran et sa banlieue (Vahed) – Iran.
  18. Sindicato Único de Trabajadores de Notimex, (SutNotimex) Mexique.
  19. Eğitim Sen section de Diyarbakır (Eğitim Sen Diyarbakır/KESK) – Turquie.

Organisations syndicales internationales

  1. Industrial Workers of the World – International Solidarity Commission (IWW).

Courants, tendances ou réseaux syndicaux

  1. Transnationals Information Exchange Germany (TIE Germany) – Allemagne.
  2. Emancipation tendance intersyndicale (Emancipation) – France.
  3. Globalization Monitor (GM) – Hong Kong.
  4. Courant Syndicaliste Révolutionnaire (CSR) – France.
  5. Fronte di lotta No Austerity – Italie.
  6. Solidarité Socialiste avec les Travailleurs en Iran (SSTI) – France.
  7. Basis Initiative Solidarität (BASO) – Allemagne.
  8. LabourNet Germany – Allemagne.
  9. Resistenza Operaia – operai Fiat-Irisbus – Italie.
  10. Workers Solidarity Action Network (WSAN) – Etats-Unis.
  11. United Voices of the World (UVW) – Grande-Bretagne.
  12. Unidos pra Lutar – Brésil
  13. Corriente Político Social Sindical 1° de Mayo de Buenos Aires – Argentine.
  14. Coordinamento Nazionale Unitario Pensionati di oggi e di domani (CONUP) – Italie.
  15. National Association of Human Rights Defenders – Palestine.
  16. Red de Trabajadores – Argentine.
  17. Coordinadora Sindical de Solidaridad de Cartagena (CSSC) – Colombie.
  18. International alliance in support of workers in Iran (IASWI).
  19. Congolese Renaissance Movement (CRM) – République démocratique du Congo.
  20. Congolese civil society of south Africa (CCSSA) – Afrique du sud

La guerre en Ukraine, comprendre et agir : rencontre – débat le mercredi 13 avril à Poitiers (86)

Face à l’Invasion d’une partie l’Ukraine par l’armée et l’impérialisme de Poutine, la CNT-SO de la Vienne propose une soirée d’échanges, témoignages et débat sur les résistances ukrainiennes et russes face à la guerre : mercredi 13 avril de 18h30 à 21h à Poitiers.
Afin de soutenir les anti-autoritaires, libertaires, syndicalistes et les personnes victimes de la guerre impérialiste, cette soirée sera l’occasion de présenter et soutenir les initiatives de solidarité envers les victimes de la guerre et de parler de la situation en Ukraine dans une approche anti-autoritaire.
Solidarité internationale ; non au guerres impérialistes et aux nationalismes guerriers ; pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes.

Soutenez l’initiative de convoi syndicaliste révolutionnaire en Ukraine

Contre la guerre et le nationalisme, pour l’accueil des réfugiés et en soutien aux anti-autoritaires d’Ukraine, de Biélorussie et de Russie : la CNT-SO organise un convoi syndical pour l’Ukraine !

Communiqué – convoi syndicaliste révolutionnaire en ukraine

Depuis le 24 février 2022, la Russie, la seconde armée du monde, puissance nucléaire s’il en est, envahit et détruit méthodiquement l’Ukraine.
Cette guerre a entrainé des millions d’Ukrainiens sur les routes, une destructuration des services publics, du système de soin, des violences multiples sur les populations en territoire occupés (meurtres, pillages, viols…).
Dans ce chaos, différentes initiatives de solidarité ont vue le jour, permettant utilement d’apporter médicaments, vivres, argents…
La CNT-SO a pris la décision depuis le début du conflit d’aider, autant qu’elle le pouvait les organisations syndicales et différentes structures anti-autoritaires (appel aux dons, rassemblements de soutiens) continuant à agir sur place, tant pour combattre l’invasion russe, que pour apporter un soutien humanitaire aux populations dans le besoin, ou aider les déserteurs des armées russes, biélorusses et ukrainiens ou encore aider les personnes victimes de la répression des États belligérants.
Dans le prolongement de cette dynamique, la CNT-SO a pris la décision de mettre sur pied un convoi syndical en vue d’appuyer les organisations souhaitant une Ukraine libre et égalitaire sur le plan économique et social, débarrassée des oligarchies et de l’État.
Il vous est possible de nous aider dans cette initiative en effectuant un don via ce lien : campagne de solidarité avec les anti-autoritaires d’Ukraine

Pour appuyer cette démarche, la CNT-SO appelle à soutenir la campagne :

L’ensemble des vivres et biens apportées seront transmis au réseau « Operation Solidarity » qui apporte une aide mutuelle et transparente aux personnes en fuite, soutient les mouvements des forces émancipatrices en défense contre la guerre impérialiste russe.

Ukraine : informations et initiatives de solidarité !

Depuis le lancement de l’invasion russe en Ukraine le 24 février dernier, il est plus difficile de disposer d’informations locales issues du mouvement syndicaliste et anti-autoritaire et de diriger efficacement les soutiens en direction des militants anticapitalistes, libertaires, anti-guerre, déserteurs…

La CNT-SO a essayé de compiler  dans cet article différentes ressources utiles :  sites internet permettant d’obtenir une information présentant les initiatives et les démarches des ukrainien-nes ou russes anti-guerre et anticapitalistes et de leurs soutiens et surtout une liste de liens permettant de transmettre aides morales, techniques ou financières aux syndicalistes, militant-es ou groupes anti-autoritaires et anticapitalistes de la Région.

Relais régulier d’informations portant sur les initiatives de solidarité relatives à la guerre en Ukraine

Médias et relais militants ukrainiens

Organisations internationales

Médias libertaires et anti-autoritaires

Dispositifs de soutiens concrets (financiers, politiques, moral…).

Aide aux réfugiés :

Soutien aux militants anti-guerre russes :

Aide aux déserteurs d’Ukraine, de Russie, de Biélorussie et d’ailleurs :

 Soutien aux organisations syndicales ukrainiennes :

 Dons pour l’autodéfense anarchiste :

Organisation humanitaire anti-autoritaire pour l’aide médicale d’urgence :

 

Stop à l’agression russe en Ukraine ! Pour une Ukraine libre et souveraine pour les travailleurs et travailleuses !

Déclaration du Réseau syndical international de solidarité et de luttes (auquel est affilié la CNT-SO) du 26 février 2022.

Jeudi 24 février, la Russie a commencé son opération militaire en Ukraine après que Vladimir Poutine a reconnu l’indépendance des territoires de Donetsk et de Louhansk.

Les troupes russes ont envahi le territoire du Donbass, attaquant des installations militaires suspectes. Des rapports et des enregistrements font état de bombardements et d’attaques terrestres dans toute l’Ukraine, y compris dans la capitale Kiev.

Les offensives du gouvernement Poutine visent à affaiblir la résistance militaire afin de renverser le gouvernement Zelensky, qui est subordonné aux intérêts impérialistes des États-Unis, de l’OTAN et de l’Union européenne.

Nous ne pouvons pas accepter la répression militaire et l’intervention contre le peuple qui est le fait de la Russie ; il est tout aussi inacceptable d’ouvrir un espace quelconque aux représentants de l’impérialisme qui cherchent à étendre leur domination avec des guerres qui garantissent le profit et plus de pouvoir pour les capitalistes.

L’invasion militaire russe a des conséquences dramatiques en termes de déplacement de populations, de régression des conditions de vie des travailleurs et travailleuses, de régression des libertés syndicales et autres libertés démocratiques.

La guerre ne profite qu’aux puissants, aux marchands d’armes et aux capitalistes. Les travailleurs, travailleuses, le peuple subiront la mort, la privation de liberté, le viol et le pillage, la destruction. Les conséquences militaires et économiques vont au-delà du territoire de l’Ukraine.

Mais contrairement à ce que les gouvernements, le patronat et la bourgeoisie européennes voudraient nous faire croire, il y a déjà beaucoup d’autres guerres dans le monde ! Elles sont alimentées par les ventes d’armes de ceux qui font semblant de regretter cette guerre en Ukraine. Être contre la guerre, c’est rejeter le militarisme, la course aux armements, les ventes d’armes…..

Nous condamnons et dénonçons l’agression de la Russie contre l’Ukraine et exprimons notre entière solidarité avec le peuple attaqué. Pour l’autodétermination des peuples d’Ukraine et pour une Ukraine libérée des griffes de la Russie, de l’OTAN et des impérialistes américains et européens !

  • Troupes russes hors d’état Ukraine !
  • Dissolution de l’OTAN. Débarrassons-nous des troupes et des bases américaines dans les pays d’Europe occidentale et orientale !
  • Nous appelons les organisations du réseau syndical international de solidarité et de luttes à se joindre aux mobilisations anti-guerre dans les prochains jours.
  • Soutien à ceux et celles qui, en Russie, rejettent la politique de Poutine parce qu’ils et elles se battent pour la paix, la solidarité entre les peuples, contre le nationalisme et l’extrême droite. Soutien aux personnes résidant en Ukraine, qui rejettent toute politique xénophobe, d’exclusion ou fasciste.
  • Solidarité avec les syndicalistes indépendants d’Ukraine, de Russie, de Biélorussie, de Pologne, … dont nous relayons les revendications et les expressions sur le site du Réseau.
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Le communiqué en version pdf :

Ukraine : déclaration du Réseau syndical international de solidarité et de luttes – Engl-Fr-Port-Ita-Cast

2022_-_2_-_26_-_stЗаявление международной профсоюзной сети солидарности и борьбы

Communiqué de la CNT-SO sur la guerre en Ukraine

Alors que l’État Russe vient de lancer une agression militariste sur le territoire ukrainien, la CNT-SO apporte toute sa solidarité aux travailleurs et travailleuses d’Ukraine mais aussi de Russie qui seront comme toujours les premières victimes de la guerre ou de la répression.

Parce que nous sommes internationalistes nous sommes contre la guerre entre les peuples. Les travailleur-euses n’ont jamais rien à gagner aux guerres décidées en leur nom par nos adversaires de classe. Derrière le chauvinisme et le patriotisme se cachent toujours les intérêts économiques des cliques au pouvoir. Aujourd’hui c’est la population d’Ukraine qui est la victime de ce « grand jeu » de domination et de conquête entre les puissances mondiales, demain à qui le tour ? Nous réaffirmons que toutes les populations doivent pouvoir librement choisir leurs modes d’organisation collective sans ingérence et condamnons tous les nationalismes, militarismes et impérialismes d’où qu’ils viennent.

Pour le capitalisme, la guerre est un marché, une source de profit faite sur notre dos. La guerre ce sont des mort-es, des blessé-es et des exils massifs. La guerre est un enjeu de territoire alors que nous, exploité.es, nous n’avons pas de frontières. La guerre c’est aussi l’aggravation des politiques économiques et sociales d’austérité. Elle précarise nos conditions de vie et entraîne des politiques autoritaires qui étouffent nos libertés. La guerre n’est pas une solution et cette politique de confrontation ne peut produire que des perdant-es.
Parce que nous sommes syndicalistes, la seule « guerre» que nous entendons mener, c’est le combat de classe ! Cette barbarie de la domination et de la guerre continuera tant que nous ne construirons pas un futur émancipé de la tutelle du capitalisme et des États !

Sur ces bases, la CNT-SO soutient les initiatives publiques prises en faveur de la paix en Ukraine et de la solidarité internationale.

Solidarité Internationale !

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Communiqué Ukraine – CNT-SO (format pdf)

 

1er mai : journée internationale de lutte des travailleurs et travailleuses

Communiqué du Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes, pour le 1er mai.