Aides à domicile, travail précaire, salaire de misère : ça suffit ! Mobilisons-nous le 01/04/25 !

Notre métier consiste à accompagner les personnes fragilisées dans leur quotidien afin de favoriser leur maintien à domicile. Au 1er janvier 2025 nous étions environ 600 000 salarié·es, public, privé, associations et particuliers, 98 % d’entre nous sont des femmes.

Le quotidien des aides à domicile c’est le temps partiel imposé pour 80% d’entre nous soit quatre salarié·es sur cinq. Un salaire de débutant·e égal au SMIC, voire en dessous et l’augmentation de 35 euros prévue au 1er janvier 2025 a été bloquée par le gouvernement. Un·e salarié·e sur deux doit cumuler plusieurs employeurs pour sortir la tête de l’eau. Assurer des prestations dans la précipitation : une demie heure pour une toilette ou un petit déjeuner. Pourtant nous sommes censé·es respecter les habitudes et le rythme de vie de la personne aidée, la mettre en capacité de faire afin de la valoriser et favoriser son autonomie.

Une journée de travail avec une amplitude de 12 heures morcelée par des coupures. Mettre son véhicule personnel à la disposition de son employeur avec une indemnité kilométrique qui ne couvre pas les distances parcourues. Les luttes passées ont permis d’avoir quelques véhicules de service mais pas pour tous·tes les salarié·es.

Une zone de non droit : des employeurs peu scrupuleux qui se permettent de ne pas payer le temps de travail entre deux bénéficiaires, de ne pas respecter le repos minimum légal hebdomadaire.

C’est pour cela que nous sommes en grève le 1er avril 2025, aux côtés des travailleur·euses du social et médico-social !

  • Pour la hausse des salaires !
  • Pour des véhicules de service mis à disposition par l’employeur, pour tous·tes !
  • Pour des embauches à hauteur de nos besoins !
  • Contre les temps partiels imposés !
  • Contre l’austérité qui pèse sur les financements publics !
NOUS SOMMES TOUS ET TOUTES CONCERNÉ·ES !