Austérité, partage égalitaire des richesses… Le combat continue !

Sans surprise, Lecornu n’avait rien à dire aux syndicats institutionnels reçus à Matignon le mercredi 24/09. Avec des accords politiciens, il compte maintenir l’essentiel des mesures d’austérité et des reculs sur nos droits, dans le budget 2026 ! Pour obtenir une vraie rupture avec cette politique au service des plus riches et entreprises  : seul le rapport de force comptera !

Refusons de nous serrer la ceinture pour financer les riches !

La « dette » est le prétexte idéal pour nous demander de faire des sacrifices alors que ce sont des années de politiques au service des riches et des entreprises qui l’ont creusée. Ce n’est pas aux travailleur·euses de payer la crise budgétaire générée par les gouvernements successifs !

De l’argent il y en a : les cours boursiers, les profits des entreprises et les dividendes des actionnaires battent régulièrement des records. Aux deux bouts de la société les écarts se creusent : les riches de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres, c’est une réalité plus qu’un slogan ! Ces masses d’argent, c’est l’exploitation du travail qui les a produites, elles doivent revenir aux travailleur·euses ! Dans l’immédiat elles doivent servir à l’augmentation générale des salaires ! Cela doit aussi concerner la part socialisée (le brut) qui finance : retraites, santé, chômage…

Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…) des aides estimées à plus de 200 milliards par an !  C’est un hold-up sur la part socialisée de nos salaires qui impacte le financement de la protection sociale. Ces politiques doivent cesser ! Cet argent, trop longtemps confisqué, doit aussi pouvoir financer les services publics et permettre à ses agents de sortir de l’austérité.

Un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses !

La dynamique enclenchée depuis le 10 septembre ne s’est pas démentie avec une journée de grève interpro réussie le 18/09. Continuons de pousser et de mettre la pression, en poursuivant cette mobilisation populaire sous toutes les formes. Mais pour peser, nous ne pouvons pas nous contenter de journées de grève dispersées même massives. Il est aussi nécessaire de construire un mouvement de grève fort qui doit se généraliser pour bloquer l’économie et peser !

Pour le construire, gardons le cap du 10 septembre, avec une mobilisation par le bas et autogérée. Investissons tous les espaces d’auto-organisation : Assemblées Générales, coordinations, comités de grève… Débattons et organisons ensemble les suites de la prochaine mobilisation du 02 octobre. C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !

Dans nos entreprises ou services, articulons la question de l’austérité avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et pour nos salaires. Tout est lié ! Mobilisons-nous, sur la base de revendications immédiates, claires et unifiantes :

  • refus des politiques d’austérité;

  • hausse générale des salaires, retraites et minimas sociaux;

  • abrogation des réformes retraites et assurances chômage;

  • extension de la protection sociale;

  • financement des services publics à hauteur des besoins.

Les mouvements sociaux s’enchaînent et la conscience de la nécessité d’une rupture radicale avec ce modèle de société, grandit. Sans nous aligner sur les enjeux de pouvoir des mouvements politiciens nous pouvons défendre un projet alternatif de société porté en toute autonomie par le mouvement social. Construisons ensemble ce projet émancipateur pour notre classe, basé sur l’égalité réelle, économique et sociale, la démocratie directe et l’autogestion.

NOUS N’AURONS QUE CE QUE NOUS PRENDRONS  !