Salarié.e.s du particulier employeur et assistant.e.s maternel.le.s : depuis le 1er février 2022, votre rémunération doit augmenter !

L’avenant n°S44 relatif à la revalorisation des salaires signé le 28 octobre 2021 a été étendu par arrêté du 24 janvier 2022 et publié au Journal Officiel le 28 janvier 2022.

Cet avenant détermine la grille des salaires minima conventionnels revalorisés, mais fixe également le montant minimum des prestations en nature (coût d’un repas et coût d’un logement) pouvant être déduites du salaire net.

Pour les prestations en nature, l’avenant précise : Le montant minimum de chaque prestation en nature telle que définie aux termes de l’article 20 a de la convention collective nationale des salariés du particulier employeur est évalué comme suit :
– coût d’un repas : 4,70 € ;
– coût du logement : 71 €.

Si l’importance du logement le justifie, une évaluation supérieure pourra être prévue au contrat.

Il est rappelé que les prestations en nature sont déduites du salaire net.

Le texte doit désormais s’appliquer à tous les particuliers-employeurs relevant de la convention collective nationale de la branche du secteur des salariés du particulier employeur et de l’emploi à domicile du 15 mars 2021.

Cet avenant est applicable aux salaires dus à partir du 1er février 2022 !

En cas de difficultés avec votre particulier-employeur, vous pouvez contacter la CNT-SO.

Cette grille représente le minimum légal mais reste basse pour nos métiers essentiels : par l’organisation et l’action collective il reste nécessaire de revendiquer des hausses de salaires plus conséquentes ! rejoins ton syndicat !

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Source :

Avenant S44 du 28 octobre 2021 de la convention collective nationale
de la branche du secteur des salariés du particulier employeur et de l’emploi à domicile du 15 mars 2021. (voir ici)

08 mars 2022 : journée internationale de lutte pour les droits des femmes !

La CNT-SO appelle à se mobiliser massivement pour la « journée internationale de lutte pour les droits des femmes » et la grève féministe du 8 mars 2022.

Mobilisons- nous dans la grève féministe et dans la rue :

Parce-que les inégalités structurelles persistent dans la sphère privée : charge mentale, poids des taches domestiques et éducatives… Parce-que malgré les droits arrachés, rien n’est encore totalement acquis et l’égalité réelle entre femmes et hommes butte toujours sur l’idéologie patriarcale de nos sociétés.

Parce-que malgré la libération de la parole ces dernières années, les violences sont toujours là, dans nos lieux de vie comme de travail : paroles sexistes, harcèlements, viols, violences conjugales, féminicides…

Parce-que certaines d’entre nous, en plus de l’oppression de genre, doivent subir d’autres discriminations : racisme, trans ou lesbophobie ; des conditions de vie dégradées et sans droits car sans-papiers ou migrantes…

Parce-que le quotidien des travailleuses essentielles n’a toujours pas changé.

Depuis le début de la crise sanitaire, les travailleuses ont été en première ligne dans de nombreux secteurs essentiels : médical et para-médical, soins et services aux personnes, grande distribution, nettoyage… Sans pour autant obtenir la reconnaissance ni les revalorisations promises pour ces métiers qui sont souvent les plus précarisés et sous-payés.

Parce-que le combat féministe est un combat de classe !

Les inégalités sexistes structurelles dominent toujours dans le monde du travail : inégalités salariales, précarité, temps partiels imposés, sur-représentation dans les métiers « domestiques » mal payés… Le capitalisme sait tirer profit de la situation d’oppression des femmes autant qu’il la renforce !

C’est tout un système social basée sur les différences de classes sociales, le racisme, l’exploitation et l’oppression que nous devons déconstruire. Notre combat s’articule avec celui pour l’émancipation globale et la construction d’une société égalitaire !

Parce-que le 8 mars n’est pas la « journée de la femme » mais une journée de combat international pour nos droits et notre dignité, initiée par les mouvements ouvriers et féministes. Partout dans le monde, des millions de femmes seront mobilisées !

Soyons nombreuses :
  • Contre les violences faites aux femmes
  • Pour l’égalité économique et sociale
  • Pour le respect de nos droits et de notre dignité

La « grève féministe » pourquoi ?

Au travail ou dans la sphère domestique, nous assurons des taches essentielles au fonctionnement de la société, en partie de manière invisible et non-rémunérée. Faire la grève dans toutes ces sphères c’est nous visibiliser en grippant la machine ! Ces dernières années, la grève féministe a été l’occasion de mobilisations de rue massives en Espagne, en Suisse, en Pologne, au Chili, en Argentine, au Mexique… En France aussi soyons nombreuses et participons massivement aux initiatives du 8 mars !

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Appel de la CNT-SO (format pdf)

Appel de la CNT-SO – 1page (format pdf)

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La CNT-SO est signataire de l’appel unitaire à la grève féministe :

[Reporté] « Penser l’extrême droite et le confusionnisme » : conférence débat à Poitiers, jeudi 17/02/22

! Attention ! Suite à un mouvement de grève à la SNCF, Philippe Corcuff ne peut pas venir à Poitiers. Nous avons donc choisi d’annuler la conférence-débat prévu ce jeudi soir.
Nous apportons tout notre soutien aux grévistes de la SNCF ✊
Nous re-programmerons cet événement ultérieurement.

La CNT-SO 86

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La CNT-SO 86 organise une Conférence- débat, à Poitiers, sur le thème « Penser l’extrême droite et le confusionnisme » en présence de Philippe Corcuff, le JEUDI 17 février 2022 (20h00 / 22h30) à CAP SUD, 28 rue de la Jeunesse.

Téléchargez le programme  :

Affiche débat Corcuff – Poitiers 17/02 – (pdf)

Nettoyage : grille des salaires – janvier 2022

! Attention suite à l’inflation et aux revalorisations du SMIC, la grille a été modifiée plusieurs fois cette année !

Pour voir la dernière mise à jour (août 2022) : Cliquez ici.

 

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Cette grille des salaires est applicable dans les entreprises relevant de la convention collective nationale des entreprises de propreté et services associés (IDCC 3043) à partir du 01er février 2022.

Majoration travail de nuit :
– travaux réguliers : 20 % (si ancienneté avant le 1/1/1995 : 50% )
– travaux occasionnels : 100 %
– prime de panier : 2 MG par nuit de 6h30

Travail du dimanche :
– travaux d’entretien régulier : 20 %
– travaux occasionnels : 100 %

Travail des jours fériés :
– travaux réguliers : 50 %
– travaux occasionnels : 100 %

Prime d’expérience :
Le taux horaire est majoré suivant l’ancienneté.
– Après 4 ans : 2% ;
– Après 6 ans : 3% ;
– Après 8 ans : 4% ;
– Après 10 ans : 5% ;
– Après 15 ans : 5,5 %
– Après 20 ans : 6 %

– Le temps nécessaire à l’habillage et au déshabillage doit être payé comme du travail effectif. De plus, l’entretien de la tenue de travail doit être à la charge de l’entreprise

– Surveillez vos fiches de paie, les sociétés de nettoyage pratiquent un abattement de 08 % du salaire brut pour le calcul des cotisations. Cette pratique, qui baisse vos cotisations, a été interdite par une décision jurisprudentielle.

Regroupons-nous au sein du syndicat CNT-Solidarité Ouvrière pour imposer le respect de nos droits et de notre dignité !

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Versions imprimables de la grille 2022

cnt_so_nettoyage_grille_salaires_2022_rp
cnt_so_nettoyage_grille_salaires_2022_13
cnt_so_nettoyage_grille_salaires_2022_aquitaine
cnt_so_nettoyage_grille_salaires_2022_RA
cnt_so_nettoyage_grille_salaires_2022_auvergne
cnt_so_nettoyage_grille_salaires_2022_86

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Source : https://www.legifrance.gouv.fr/conv_coll/id/KALITEXT000044305514/?idConteneur=KALICONT000027172335&origin=list

 

 

Solidarité avec la lutte des travailleurs sans-papiers du groupe La Poste

Le syndicat CNT-SO du secteur postal & des télécommunications est solidaire des travailleurs sans papiers en lutte sur plusieurs sites du groupe La Poste en région parisienne. La CNT-SO IdF participe au comité de soutien unitaire.

Depuis le 15 novembre une grève a éclaté, avec le soutien initial du CTSPV, de SUD PTT et de Solidaires 91, sur le site DPD de Coudray-Montceau (91) qui gère la distribution de colis pour le compte de la Poste. Ils ont été rejoint depuis par d’autres grévistes sur le site Chronopost d’Alfortville (94). Outre la dénonciation des conditions de travail déplorables, l’objectif de ce combat est la régularisation immédiate des travailleurs sans-papiers exploités sans vergogne par une filiale de la Poste et ses sous-traitants.

Pour soutenir les grévistes : Chemin de Chevannes, 91830 Le CoudrayMontceaux

Pour les soutenir financièrement : https://www.cotizup.com/sanspapiersdpd

Chèque à l’ordre de SUD POSTE 91 mention «Soutien lutte DPD» au dos, envoyer à : Sud Poste 91, Place du général de Gaulle 91000 Evry-Courcouronnes

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Manifestation le 25 janvier à Evry (91)

11h30, place des terrasses de l’Agora

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Manifestation le 21 décembre à Evry (91)

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Communiqué du 08 décembre

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Tract du 05 décembre

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Tracts du 28 novembre

Tract rassemblement soutien aux DPD 30 novembre

Visuel réunion de soutien Dpd 1er décembre

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Communiqué du 18 novembre

Grève interpro du 27/01 : l’animation dans la lutte !

Appel unitaire de l’intersyndicale du secteur de l’animation et de l’Education populaire pour la grève interprofessionnelle du 27 janvier.  Contre la précarité, pour la hausse des salaires, pour nos statuts et conditions de travail : soyons nombreux-euses !

Activités postales : on revendique avec la CNT-SO !

Groupe La Poste 👉 La CNT-SO syndique tous les salarié-es de l’opérateur public historique et ses filiales (chronopost, DPD…) dans tous les secteurs (réseau, distribution, banque…). Rejoignez nous pour revendiquer 👇

Sécurisation sanitaire, plan d’urgence pour l’Éducation et revalorisation des personnels : IL FAUT SAVOIR CONTINUER UNE GRÈVE !

Après la grève exemplaire du 13 janvier, la journée de grève et d’action du 20/O1, il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin. Pour amplifier le rapport de force, construisons la mobilisation à la base, soyons nombreux·euses dans la grève du 27/01, puis tant qu’il le faudra !
 
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Téléchargez le communiqué (version courte) au format pdf

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Téléchargez le tract au format pdf

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Situation sanitaire : l’école encore sous pression !
Reconnaître « des erreurs » n’y changera rien : le choix du gouvernement de laisser circuler massivement le virus, place toujours le système éducatif, comme l’hôpital, dans le rouge. Chaque semaine on bat des records : 463 197 élèves et 30 774 personnels comptabilisé·es positif·ives par le ministère. Au regard des taux d’incidence et chiffres de contamination SPF dans les classes d’âge scolaires, les chiffres du MEN sont encore une fois sous-évalués. 
 
Cela pose un problème de santé publique. Le gouvernement mise cyniquement sur la rareté des cas graves chez les jeunes mais les hospitalisations, cas critiques et même décès ont très fortement augmenté par rapport aux vagues précédentes chez les mineurs. Il n’est pas acceptable d’exposer massivement les élèves, leurs familles et proches,  comme les personnels, certain·es fragiles, à un virus dont on commence à peine à entrevoir les possibilités de séquelles sur le long terme. Il faut en revenir à la seule règle protectrice et lisible sur la durée : un cas = fermeture de la classe et dépistage.
 
Cela pose un problème éducatif. Le nombre d’arrêts liés au COVID explose chez les personnels engendrant des dysfonctionnements majeurs avec des milliers d’heures de cours non remplacées. Quel sens donner à l’éducation quand dans le même temps l’absentéisme des élèves est massif avec des allers/retours entre école et séjours à la maison ? Pour pouvoir fonctionner, Il faut impérativement des moyens humains, au-delà des annonces de recrutement encore insuffisantes ! Il y a peu d’espoir d’améliorations notables dans les prochaines semaines. Un retour provisoire jusqu’aux vacances, aux demi-jauges ou du distanciel de manière organisée serait plus profitable que ce chaos éducatif.
 Le calendrier de l’année scolaire doit être réaménagé et les attendus revus. Dans le primaire, les évaluations nationales ont encore moins de sens cette année, nous revendiquons leur suppression. Dans le secondaire, pour le bac, nous exigeons le report des épreuves dont nous avons toujours dénoncé les programmes irréalisables et très loin des réalités du terrain. 
Chouette, le ministère remplit enfin ses obligations ? 
Les annonces faites par l’exécutif jeudi, relèvent pour l’essentiel des obligations de l’État. En tant qu’employeur, il doit fournir aux personnels les équipements de protection individuels nécessaires, en premier lieu des masques efficaces. Or la dotation en masques chirurgicaux reste trop parcimonieuse quand les FFP2 sont quasi inexistants ou trop retreints en nombre. Les dotations doivent être revues à la hausse et renouvelées pour que les personnels soient doté·e·s systématiquement jusqu’à la fin d’année scolaire.
Le ministère est censé être garant du temps d’enseignement dû aux élèves. En temps normal, les remplacements sont déjà un point noir, en particulier dans le secondaire. Les 3300 recrutements de contractuels ou l’usage des listes complémentaires des concours, ne seront pas suffisants dans ce contexte. Nous ne pouvons pas nous contenter d’emplois précaires alors qu’il s’agit d’un problème structurel : ces nouveaux collègues doivent être formés et intégrés. 
 
Pour le reste, pas de changements sur la stratégie ni les protocoles. L’incertitude sur l’apparition de nouveaux variants comme la perspective d’une endémicité à terme du COVID, avec des vagues ponctuelles ou saisonnières régulières, implique d’en finir avec une gestion à court terme et d’anticiper sur le long terme les politiques de prévention pour protéger nos établissements et les membres de la communauté éducative. L’annonce d‘une rallonge de l’enveloppe dérisoire de 20 millions en soutien aux collectivités ne peut nous satisfaire. L’État doit prendre en charge la dotation générale des établissements en capteurs CO2 et mener en lien avec les collectivités une action plus globale sur la qualité de l’air et de la ventilation dans les établissements, avec un plan de financement. 
Nous voulons un plan d’urgence pour l’Éducation et la revalorisation des personnels !
La crise sanitaire a révélé des manquements invraisemblables dans tous les secteurs de l’éducation, conséquence d’années de choix politiques austéritaires. C’est pourquoi nous devons continuer à revendiquer un plan d’urgence pour l’éducation. Cela passe par des embauches de titulaires : enseignant·es pour diminuer le nombre d’élèves par classe ou rebâtir un système de remplacement efficace ; de personnels santé-sociaux pour une vraie politique de prévention et de soins dans les établissements;  de vie scolaire pour mieux accompagner les élèves au quotidien ; administratifs notamment pour l’aide aux directions dans le primaire. Cela nécessite la titularisation des personnels précaires et la pérennisation des missions AED et AESH par la création d’un nouveau corps de la fonction publique en rapport avec les missions de vie scolaire. Cela implique aussi des investissements matériels : rénovation du bâti, constructions d’établissements, équipement informatique..
 
Le plan d’urgence pour l’éducation passe également par la revalorisation des personnels. Dans un contexte de « vie chère » avec l’envolée du coût de la vie (logement, énergies…), l’austérité sur les salaires des fonctionnaires est encore plus pesante avec un point d’indice gelé quasiment sans exception depuis 2010 ! La « revalorisation » Blanquer n’est qu’une vaste mascarade qui touchera, par un système de prime, seulement une minorité de collègues enseignant·es en début de carrière. Les revalorisations annoncées pour les AESH ou la filière administrative sont tout aussi dérisoires, quand d’autres catégories sont totalement oubliées (santé-sociaux, vie scolaire)… Une revalorisation générale est urgente, notamment pour les catégories B et C ou les personnels non-titulaires qui bénéficient peu des évolutions liées à l’ancienneté. 
Tous et toutes en lutte !
La grève du 13 fut massive. Les annonces du ministère dans la foulée étaient largement insuffisantes, le 20 janvier les personnels se remobilisaient. Nous avons enfoncé un coin, maintenant il faut pousser de manière collective. La CNT-SO appelle à construire la grève massive du 27/01 en Interpro et à préparer la suite dans les Assemblées Générales et dans nos établissements.
 

La crise sanitaire a révélé des manquements invraisemblables dans tous les secteurs de l’éducation, conséquence d’années de choix politiques austéritaires. Il est temps de mettre en place un grand plan d’urgence pour l’école et de débloquer de vrais moyens, humains et matériels.

La CNT-SO revendique un grand plan d’urgence pour l’Ecole :

 

 

Politique sanitaire : communiqué de la CNT-SO

La situation sanitaire continue de s’aggraver avec une sixième vague Omicron qui s’est enchaînée par dessus la vague Delta. Le gouvernement reste sur une ligne en faillite depuis 2 ans, alternant autoritarisme et gestion à court terme, sans cohérence, visant plus à préserver «l’Économie» que la population. Il est temps de changer de cap et de revendiquer enfin une politique sanitaire non-autoritaire, populaire et anti-capitaliste !

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Le tract au format pdf : cnt_so_com_politique_sanitaire_janvier_2022

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Vacciné·es mais pas fliqué·es !

Alors que le pass sanitaire va se transformer en pass vaccinal, nous contestons toujours le choix de cette mesure autoritaire et liberticide comme mode de gestion de l’épidémie et revendiquons son abrogation. Cet outil de techno-police vient s’ajouter aux nombreuses mesures sécuritaires mises en place depuis plusieurs années dans un climat d’« État d’urgence » permanent. Il nous impose de badger via un smartphone et de subir des contrôles, y compris d’identité, pour des activités du quotidien. Cette dérive vers une société de surveillance totale est insupportable et doit être combattue !

Le pass est symbolique d’une gestion sanitaire totalement arbitraire. Par exemple, pourquoi épargner les centres commerciaux plutôt que des bibliothèques ou musées facilement sécurisables ? Pourquoi encadrer les transports en TGV et pas les nombreux trajets du quotidien dans des transports en commun souvent bondés ? Le gouvernement laisse délibérément courir l’épidémie mais fait semblant d’agir avec des mesures toujours plus absurdes et inutiles : masques en extérieurs alors que cela concerne peu de contaminations, règles sanitaires illisibles dans les bars ou les trains… Plutôt qu’une communication raisonnée sur le long terme, le gouvernement préfère le marketing politique instantané et doit revenir constamment sur ses engagements. Ces incohérences et revirements nourrissent la défiance envers les politiques de santé publique et les discours confusionnistes.

D’un point de vue purement sanitaire, le pass qu’il soit sanitaire ou vaccinal n’est pas une protection en soi. Comme le montre le boom épidémique depuis novembre, Il n’empêche pas les chaînes de transmission y compris par des personnes vaccinées. La sécurisation sanitaire des lieux à risque nécessite des investissements matériels (contrôle de la qualité de l’air…) et l’application de mesures de prévention… Fermer l’accès des bars ou cinémas aux personnes non vacciné·es ne les empêchera pas de vivre au contact du reste de la population et de se contaminer.

Même si elle n’est pas la solution miracle, capable seule d’éteindre la pandémie, nous le redisons sans ambiguïté : la vaccination massive reste un outil collectif majeur contre le COVID. Elle a des effets directs attestés sur la maladie, avec une limitation de la mortalité et des publics non-vaccinés proportionnellement toujours plus touchés, pour des effets secondaires relativement faibles, même si ils doivent être mieux reconnus et indemnisés. L’extension au maximum de la couverture vaccinale et son renouvellement si nécessaire, est légitime, comme pour d’autres vaccins qui nous ont libéré de maladies du passé. La question de la vaccination universelle doit être posée, par contre, il est pour nous contre-productif de l’imposer de façon non assumée et par des moyens détournés, comme le pass.

Pour une politique sanitaire non-autoritaire, populaire et anti-capitaliste !

La stratégie vaccinale ne peut clairement pas tout régler et les mesures non-pharmaceutiques restent incontournables. La lutte contre la pandémie doit s’accompagner de mesures sociales et économiques : distribution gratuite de masques FFP2 pour tous·tes, revenus garantis à 100% en cas d’isolement, de mise au chômage partiel ou de garde d’enfants y compris pour les travailleur·euses ubérisé·es, réquisitions de logements pour les personnes à la rue ou mal logé·es, soutien à ceux·celles vivant seul·les, gels des prix et loyers….

La priorité doit être donnée aux services publics, en premier lieu la santé. Il est inadmissible que la destruction de l’hôpital public se poursuivre avec la suppression des milliers de lits d’hôpitaux et des conditions de travail qui poussent les salarié·es du secteur vers la sortie et aggrave la situation. De nombreux services fonctionnent en sous-capacité faute de personnels ! Au contraire, la situation globale exige un plan d’urgence pour les hôpitaux à hauteur des besoins formulés par les soignant·es : c’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons ! Il faut imposer une revalorisation de tous les personnels, un investissement massif dans les soins à domicile et pour les travailleur·euses du secteur.

Comme le montre la situation chaotique depuis la rentrée, le système scolaire, est aussi particulièrement vulnérable et délibérément sacrifié par le gouvernement. Il est nécessaire de faire enfin les investissements pour le sécuriser notamment concernant l’aération des locaux comme tous les autres lieux fermés accueillant du public. Plutôt que de nier constamment la réalité de l’épidémie à l’école et d’alléger les protocoles, le ministre devrait plutôt répondre aux revendications des personnels sur sa gestion catastrophique.

Nous considérons que la vaccination est un «bien commun de l’humanité» et refusons par contre qu’elle soit source de profit pour les capitalistes de l’industrie pharmaceutique. Avec un collectif d’organisations, nous avons milité dès février pour une levée des brevets, une mutualisation des connaissances ou la réquisition des entreprises pharmaceutiques pour produire en masse les vaccins et les diffuser égalitairement dans tous les pays. Il n’y aura pas de contrôle de la pandémie à l’échelle mondiale sans cet accès libéré.

Ces mesures sont bien plus que symboliques, en remettant clairement en cause la main-mise des capitalistes sur nos vies. Plus que jamais, la pandémie et ses conséquences nous imposent d’avancer pour notre projet de transformation sociale en rupture avec le capitalisme !

Pour défendre efficacement nos intérêts : combattons le confusionnisme !

Il faut combattre l’autoritarisme et la politique de santé défaillante de Macron mais nous devons tous·tes être intransigeant·es face aux réactionnaires, sectaires ou politicien·nes opportunistes qui, par intérêt, prêchent la confusion. Ce sont souvent les mêmes qui nous gavaient d’explications simplistes niant l’épidémie ou de discours individualistes et égoïstes voulant laisser crever les vieux et les « faibles », qui surfent encore aujourd’hui sur le refus ou la méfiance de la vaccination. En empêchant de débattre sereinement sur une politique sanitaire réellement protectrice de la population et de nos intérêts de classe, ces discours servent le pouvoir. Nous savons pourtant que le COVID a bien plus frappé les quartiers populaires et les travailleur·euses en première ligne que les classes aisées. Le virus est bien là et le laisser prospérer serait dangereux et irresponsable !

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Version du 27 novembre

cnt_so_com_politique_sanitaire_maj_26_11_21 

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Version du 22 novembre

cnt_so_communique_conf_novembre2021

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Crise sanitaire & sociale : plateforme revendicative de la CNT-SO

Les secteurs capitalistes, patrons et actionnaires, avec l’aide de gouvernements à leur service, ont pu préserver leurs intérêts malgré la violence de la crise du COVID. Au contraire, le monde du travail se trouve globalement dans une bien plus mauvaise position depuis la pandémie. Nous devons inverser le rapport de force en luttant ensemble pour défendre nos intérêts de classe. La CNT-SO défend la plateforme de revendications immédiates suivantes 👇

Bulletin de la CNT-SO des activités postales & télécommunications #2

Le deuxième numéro du « Braséro », bulletin du syndicat national des activités postales et des télécommunications,  vient de sortir. Bonne lecture !
Exemplaire à télécharge au format pdf  👇  Pour recevoir et diffuser Le Braséro en version papier, contactez le syndicat : poste-telecom[@]cnt-so.org.