49.3 ou pas, Macron ta loi on n’en veut pas !

La Macronie a choisi l’épreuve de force avec le passage de la réforme des retraites au 49.3 et lance la répression d’un mouvement de lutte toujours aussi populaire. Avec la fin du processus législatif, seul le rapport de force va compter : ne laissons pas faire cette spirale autoritaire : continuons le combat !

Défendons nos droits et libertés

L’utilisation du 49,3 est symbolique d’une politique brutale qui s’embarrasse de moins en moins des contraintes de la « démocratie » pour imposer son programme au service des intérêts des plus riches et du patronat. Cette dérive touche aussi nos droits sociaux, particulièrement notre droit de grève qui est directement attaqué.

Depuis plusieurs d’année, le recours à la violence d’État est de plus en plus forte contre toute contestation sociale. L’État se déchaîne encore : réquisitions, charges policières sur les piquets de grève, gardes-à-vue de syndicalistes traités comme des criminels, arrestations arbitraires et violences policières massives contre les manifestations depuis jeudi soir… Pour la CNT-SO, pas question de faire le tri entre bons et mauvais protestataires : le gouvernement est le seul responsable de l’explosion sociale en cours. Revendiquons la libération sans conditions pour tous-tes les interpellé-es et le respect des libertés syndicales et du droit de grève !

Nous sommes le pouvoir : On bloque tout !

Pour nous, la seule démocratie est directe et autogestionnaire. La seule légitimité c’est celles des millions de travailleur-euses qui se mobilisent depuis le 19 janvier. Pour la suite du mouvement : investissons tous les espaces d’auto-organisation : Assemblées Générales, coordinations, comités de grève… C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !

Le combat contre la réforme des retraites et l’autoritarisme est l’affaire de tous-tes ! Face à un gouvernement isolé et radicalisé, la seule solution est de poursuivre et amplifier le rapport de force devenu quotidien depuis le 07 mars : grèves reconductibles, actions interpro, blocages économiques, manifestations spontanées… La CNT-SO soutient toutes les initiatives de luttes en cours contre la réforme des retraites et appelle à s’y engager. L’objectif c’est la grève générale !

La colère sociale qui traverse le pays ne se limite pas à la question des retraites. Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! On se mobilise avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !

Nous sommes face à un choix de société : contre leur barbarie capitaliste, défendons un projet de transformation sociale égalitaire, autogestionnaire et émancipateur pour notre classe.

Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !

La retraite Macron c’est toujours NON ! Tous et toutes ensemble on continue !

Avec le calendrier législatif qui touche bientôt à sa fin, le gouvernement espère pouvoir passer en force sur le dossier des retraites dès cette semaine… Pas question de se laisser faire : la légitimité est du côté des millions de travailleur-euses en lutte depuis le 19 janvier et de la population qui soutient largement ce combat.

Poursuivons le rapport de force…

A la veille d’un possible vote de la loi jeudi, mobilisons-nous encore massivement dans la grève et dans la rue ce mercredi 15 mars, prochaine journée de mobilisation interpro nationale.

Face à un gouvernement isolé et radicalisé, l’enjeu est de poursuivre et amplifier le rapport de force devenu quotidien depuis le 07 mars : grèves reconductibles dans plusieurs secteurs professionnels, actions interpro, blocages économiques, entrée en scène de la jeunesse… La CNT-SO soutient toutes les initiatives de luttes en cours contre la réforme des retraites et appelle à s’y engager.

Les secteurs en pointe, ne doivent pas être isolés dans une grève par procuration. Le combat contre la réforme Macron est l’affaire de tous-tes : cela passe par une généralisation des mouvements de grève dans tous les secteurs et des actions de lutte locales pour paralyser le pays.

Renforçons l’auto-organisation et élargissons nos colères !

Pour la vitalité collective et l’efficacité de notre lutte, il est nécessaire de se l’approprier en participant à tous les espaces d’auto-organisation : Assemblées Générales, coordinations, comités de grève… C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !

La colère sociale qui traverse le pays ne se limite pas à la question des retraites. Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! On se mobilise avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !

De leur société inégalitaire on en veut pas !

La réforme des retraites est symbolique d’une politique toujours plus brutale au profit d’une minorité la plus riche pendant que les droits régressent pour le plus grand nombre. Les faire reculer sur les retraites est indispensable pour repartir à la conquête de nos droits. Au centre des questions de protection sociale solidaire, de répartition du travail et des richesses, la bataille des retraites est stratégique pour notre classe. On continue tous et toutes ensemble pour la gagner !

Nous sommes face à un choix de société : contre leur barbarie capitaliste, défendons un projet de transformation sociale égalitaire, autogestionnaire et émancipateur pour notre classe.

Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !

Grève générale ! Le 07 mars et après : bloquons le pays !

Depuis le 19 janvier, nous avons montré notre détermination contre la nouvelle réforme des retraites avec des grèves et des manifestations massives. Le gouvernement est sous pression : la loi n’a pas été votée à l’Assemblée et la majorité de la population, hostile au projet, soutient la mobilisation. Maintenant tout le monde a conscience que nous devons durcir le mouvement pour gagner !

Grève Générale du 07 mars 23 – Téléchargez le tract au format PDF

07 & 08 mars 2023 – Où manifester ?

L’objectif c’est la grève générale !

Mobilisons-nous massivement dans la grève nationale interprofessionnelle du 07 mars et construisons la grève reconductible les jours suivant ! Nous pouvons nous appuyer sur les secteurs professionnels qui ont déjà annoncé rentrer dans la bagarre après le 07. Appuyons-nous aussi sur la grève féministe du 08 mars qui aura cette année, une importance stratégique, alors que les femmes seront les plus pénalisées par la réforme.

Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec celles de la vie chère, de nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! Ce gouvernement est en service commandé pour la minorité des plus riches qui va profiter de ce nouveau recul social. Faire monter le rapport de force, c’est s’en prendre à leurs intérêts économiques. Les secteurs en pointe, ne doivent pas être isolés dans une grève par procuration. le combat contre la réforme Macron est l’affaire de tous-tes : Cela passe par une généralisation des mouvements de grève dans tous les secteurs et des actions de lutte locales pour paralyser le pays.

Union ! Action ! Autogestion !

Parce-qu’un mouvement social ça ne tombe pas du ciel, il est indispensable de se structurer à la base et de faire grandir nos outils d’auto-organisation pour mener la lutte.

Réunissons-nous sur nos lieux de travail, d’étude ou de vie pour nous organiser et débattre de la grève reconductible, animons des comités de grève, (ré)activons des caisses de solidarité pour aider financièrement les plus précaires d’entre-nous, tissons des liens interprofessionnels localement, multiplions les actions de terrain (piquets de grève, blocages économiques, soutien interpro aux grévistes…) pour faire monter la pression sur le camp patronal…

Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !

Tous et toutes concerné·es !

Nous sommes tous et toutes touché·es par cette réforme qui va décaler l’âge de départ en retraite de 2 années minimum et imposer 43 annuités de cotisation pour l’ensemble des travailleur·euses ! Cette réforme est injuste, inutile et nuisible. Elle va impacter encore plus fortement : les plus précaires, les femmes, les seniors, les ouvrier-ères aux métiers pénibles… Elle va abîmer nos vies en nous privant d’un temps mérité après le travail et signifie bosser jusqu’à la mort pour une partie d’entre nous.

Pourtant le système par répartition n’est pas menacé : Il s’agit juste de préserver les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite notre travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesse que nous produisons est largement suffisante, elle doit nous revenir ! La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère. Il est temps d’imposer le partage égalitaire des richesses et du travail et de construire un projet de société alternatif à la barbarie capitaliste actuelle !

Retraites, nos revendications immédiates :

Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la Sécu :

  • Retour aux 37,5 annuités de cotisations et suppression des décotes.
  • Taux de remplacement de 75 % du salaire brut sur la base la plus favorable, 6 derniers mois ou 10 meilleures années.
  • Retraite à taux plein à 60 ans pour tous-tes et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
  • Pas de pensions inférieures au SMIC.
  • Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises.
  • Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.
Répartition égalitaire des richesses, nos revendications immédiates :
  • Revalorisation du SMIC et échelle mobile des salaires, indexation sur l’inflation
  • Hausse du point d’indice de la fonction publique indexée sur l’inflation et revalorisation des grilles indiciaires
  • Public/privé : revalorisation prioritaire des bas salaires puis augmentations dégressives
  • Plafonnement des hauts salaires et augmentations des salaires de base jusqu’à l’égalité salariale
  • Revalorisation des pensions, bourses et prestations sociales, indexée sur l’inflation.
  • Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage. Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC
  • Garantie d’accès aux assurances et protections sociales pour tous-tes les travailleur·euses : artistes-auteurs, auto-entrepreneur·euses uberisé·es.

    Des mesures d’urgence :

  • L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.

Pour la CNT-Solidarité Ouvrière, syndicat révolutionnaire, notre combat ne saurait s’arrêter à un peu plus de « justice sociale » dans le cadre du système actuel. Mortifère pour la planète, basé sur l’exploitation du travail du plus grand nombre par une minorité, il n’y a pas de capitalisme à visage humain. La répartition égalitaire des richesses et du travail ne pourra se faire que dans le cadre d’une rupture avec le capitalisme. C’est à cette transformation sociale que nous œuvrons.

Les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites, parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateur·trices ou usager·ères ! Nous pouvons nous-mêmes gérer la production, la distribution et les échanges de biens. Nous pouvons nous-mêmes faire fonctionner les services essentiels à la société (éducation, santé, logement, etc.). Ensemble faisons émerger un projet collectif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle ! Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement. Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !

Le matériel de mobilisation à télécharger et diffuser sans modération !

8 mars 2023, soyons toutes dans la grève féministe !

La CNT-SO appelle à se mobiliser massivement pour la «journée internationale de lutte pour les droits des femmes» et la grève féministe du 8 mars 2023.
Cette année, le 8 mars va avoir une importance particulière, point de départ d’un mouvement reconductible contre la réforme des retraites qui nous impacte particulièrement !
La CNT-SO est signataire de l’appel unitaire à la grève féministe du 08 mars : Grandes gagnantes : le retour.
Le 08 mars soyons toutes en grève !

Mobilisons-nous dans la grève féministe et dans la rue !

Les inégalités structurelles persistent dans la sphère privée : charge mentale, poids des tâches domestiques et éducatives… Malgré les droits arrachés, rien n’est encore totalement acquis et l’égalité réelle entre femmes et hommes butte toujours sur l’idéologie patriarcale de nos sociétés.

Malgré la libération de la parole ces dernières années, les violences sont toujours là, dans nos lieux de vie comme de travail : paroles sexistes, harcèlements, viols, violences conjugales, féminicides…

Certaines d’entre nous, en plus de l’oppression de genre, doivent subir d’autres discriminations : racisme, trans ou lesbophobie ; des conditions de vie dégradées et sans droits car sans-papiers ou migrantes…

La lutte contre la réforme des retraites, est un combat féministe !

Cette année, le 8 mars va avoir une importance particulière, point de départ d’un mouvement reconductible contre la réforme des retraites qui nous impacte particulièrement !

Nous subissons déjà aujourd’hui, des pensions inférieures aux hommes de 40 % (hors réversions), avec la réforme, nous serons encore perdantes ! Même le gouvernement le reconnaît, à âge égal, les femmes devront rallonger plus longtemps leur carrière que les hommes. Le recul du départ en retraite de deux ans, annule le bénéfice des trimestres pour maternité et l’éducation d’enfants.

La retraite minimale à 1200 euros est un enfumage du gouvernement qui ne concernera qu’une minorité de travailleur·euses ayant bossé à temps plein avec une carrière complète au SMIC… Une carrière hachée, comme pour nombre d’entre-nous, condamnera toujours à bosser jusqu’à 67 ans pour ne pas subir de décotes !

Les métiers essentiels dit de seconde ligne, largement féminisées (agente de nettoyage, caissière, aide à domicile, aide-soignante…) à la pénibilité mal reconnue, seront les premières victimes de la souffrance au travail avec des carrières à rallonge…

Le cas des retraites est emblématique des inégalités sexistes structurelles qui dominent toujours dans le monde du travail : inégalités salariales, précarité, temps partiels imposés, surreprésentation dans les métiers « domestiques » mal payés… Le capitalisme sait tirer profit de la situation d’oppression des femmes autant qu’il la renforce !

Le combat féministe est un combat de classe !

C’est tout un système social basée sur les différences de classes sociales, le racisme, l’exploitation et l’oppression que nous devons déconstruire. Notre combat s’articule avec celui pour l’émancipation globale et la construction d’une société égalitaire !

Parce que le 8 mars n’est pas la « journée de la femme » mais une journée de combat international pour nos droits et notre dignité, initiée par les mouvements ouvriers et féministes. Partout dans le monde, des millions de femmes seront mobilisées !

Soyons nombreuses :
  • Contre la réforme des retraites
  • Pour l’égalité économique et socialE
  • Contre les violences faites aux femmes
  • Pour le respect de nos droits et de notre dignité
La « grève féministe » pourquoi ?

Au travail ou dans la sphère domestique, nous assurons des taches essentielles au fonctionnement de la société, en partie de manière invisible et non-rémunérée. Faire la grève dans toutes ces sphères c’est nous visibiliser en grippant la machine ! Ces dernières années, la grève féministe a été l’occasion de mobilisations de rue massives en Espagne, en Suisse, en Pologne, au Chili, en Argentine, au Mexique… En France aussi soyons nombreuses et participons massivement aux initiatives spécifiques du 8 mars et aux actions dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites.

Soutenez la caisse de grève interpro de la CNT-SO !

La CNT-SO a ouvert une caisse en ligne dans le cadre du mouvement retraite pour accompagner les travailleur-euses et équipes syndicales en lutte.

Depuis le 19 janvier, nous nous mobilisons massivement dans les rues et les journées de grève s’accumulent. Pour contraindre le gouvernement à reculer, seul le rapport de force dans la durée, va compter ! Cela passe par la poursuite des actions quotidiennes engagées depuis le 7 mars et qui se sont renforcées après le 49.3 : grèves sous toutes les formes, actions de solidarité interprofessionnelle, occupations, blocages économiques, manifestations…

La CNT-SO regroupe majoritairement des travailleurs et travailleuses des secteurs les plus exploités et précarisés de la classe ouvrière : nettoyage et sous-traitance hôtelière, restauration, bâtiment, aide à domicile, Intérim… Ces métiers à la pénibilité mal reconnue et au bas salaires, seront les plus durement touchés par l’augmentation de la durée du travail.

On l’a vu avec le COVID, ces métiers sont essentiels au fonctionnement de l’économie et de la société, une extension du mouvement dans ces secteurs est indispensable pour gagner ! La solidarité financière est une des clefs de la réussite de la mobilisation.

Notre lutte commune est aussi confrontée à la répression grandissante d’un pouvoir dépassé. La répression s’exprime par la violence policière mais aussi par la justice de classe avec des poursuites et condamnations impliquant souvent un coup financier élevé auquel nous devons faire face collectivement.

Pour soutenir, la caisse de grève interpro de la CNT-SO : cliquez ici.

08 mars 2023. Appel unitaire à la grève féministe !

La CNT-SO s’associe à l’appel unitaire pour la grève féministe du 08 mars 2023 :

Grandes gagnantes : le retour.

Le 8 mars, ce n’est ni la fête des mères, ni la fête des femmes, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

Nous appelons à la grève féministe en solidarité avec nos sœurs du monde entier, notamment iraniennes, afghanes et kurdes qui subissent une remise en cause de leurs droits fondamentaux et qui payent parfois de leur vie leur résistance acharnée à l’oppression. Nous soutenons nos sœurs ukrainiennes confrontées à une guerre cruelle et meurtrière dont un grand nombre vit en exil ou ont à affronter la peur des bombardements et les exactions des soldats russes. Nous soutenons nos sœurs féministes russes qui manifestent contre ces menées militaristes au prix souvent de leur liberté.

Nous appelons à la grève féministe pour gagner l’égalité au travail et dans nos vies, pour garantir notre indépendance économique.

En France, le gouvernement s’attaque de nouveau et frontalement aux femmes avec une réforme des retraites, qui va les percuter de plein fouet. Au cœur de la lutte contre cetteréforme, le 8 mars est l’occasion demettre sur le devant de la scène la situation et les revendications des femmes et d’amplifier la mobilisation.Le 8 mars 2020 a été la dernière manifestation avant l’enterrement de la réforme des retraites à points ! Faisons du 8 mars 2023 celui du retrait de cette nouvelle réforme de régression sociale majeure. Ensemble, nous gagnerons !

Toujours payées un quart en moins, concentrées sur les emplois moins bien rémunérés et à temps partiels, les femmes sont de plus en plus nombreuses à ne pas pouvoir boucler les fins de mois. Au lieu de sanctionner les entreprises qui discriminent, au lieu d’augmenter les salaires et les pensions,de lutter contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes, ce gouvernement et le patronat veulent imposer une réforme des retraites violente et injuste. Contraintes par des salaires plus faibles et des carrières plus courtes du fait de la prise en charge des enfants et des aîné·es, nous touchons déjà aujourd’hui une pension en moyenne inférieure de 40% à celle des hommes. Reporter encore l’âge de départ, alors que nous sommes nombreuses à partir en retraite avec une carrière incomplète dégradera encore notre situation. Nous refusons de travailler plus pour gagner moins ! Au contraire, mener des politiques volontaristes pour l’égalité des salaires et des taux d’emploi procurerait des cotisations supplémentaires supérieures au déficit invoqué par le gouvernement pour justifier la réforme des retraites.

Handicapées, nous subissons d’autant plus les violences sexistes, y compris sexuelles, qu’elles soient privées, institutionnelles, médicales, ou économiques. Nous ne voulons plus être invisibles, privées de nos droits à l’auto-détermination, à l’éducation, à l’autonomie, à l’emploi, aux soins, et à la procréation pour celles souhaitant devenir mère. Nous voulons notre indépendance économique, l’accessibilité universelle de l’ensemble de l’espace public, des logements, des écoles et lieux de formations, professionnels ou de loisirs.

Travailleuses sans papier, nous voulons être déclarées et pouvoir cotiser. Pas question, comme le fait le projet de loi asile immigration, de donner les pleins pouvoirs aux patrons pour décider de notre régularisation !

Privées d’emploi, nous ne voulons pas que la durée de notre indemnisation, comme le prévoit désormais la loi, dépende des aléas de la conjoncture économique.

Nous refusons de subir les effets du projet de loi sur le logement Kasbarian-Bergé actuellement en discussion qui criminalise les locataires et occupantes précaires mises dans l’illégalité en accélérant les mises à la rue, précarisant encore davantage celles qui subissent des violences et des inégalités.

Nous appelons à la grève féministe pour défendre le droit à l’avortement toujours menacé ou criminalisé dans le monde. En France, ce droit doit être inscrit dans la Constitution ! Il doit aussi être effectif sur l’ensemble du territoire avec le maintien et la réouverture de maternités et hôpitaux de proximité.

#MeToo a mis en lumière que les violences contre les femmes et les filles étaient partout. Nous voulons enfin en tous lieux être respectées et 2 milliards pour l’accompagnement des victimes, la mise en œuvre des politiques de prévention pour assurer la fin des violences sexistes et sexuelles. Nous en avons assez de l’impunité des agresseurs ! Nous voulons une réelle solidarité avec les victimes ! Nous voulons que les lois existantes soient complétées et appliquées !

De bons salaires, de bonnes retraites, c’est la garantie de notre indépendance économique. Pas question, de dépendre de nos pères, de nos conjoints ou de toute forme de patriarcat !

Nous voulons du temps pour vivre, un vrai partage des tâches domestiques et parentales, une réduction du temps de travail pour toustes ! Nous voulons des services publics pour socialiser ces tâches et prendre en charge nos enfants et nos parents !

Nous voulons avoir les moyens de faire nos choix de vie et de vivre librement notre orientation sexuelle et nos identités. Nous voulons mettre fin aux attaques et discriminations misogynes, racistes et LGBTQIAphobes. Celles-ci sont relayées par les discours de l’extrême droite dont l’ADN est la haine de l’« autre ».

Nous voulons une éducation non sexiste, la mise en place effective d’une éducation à la sexualité et au consentement, la fin des stéréotypes dans les manuels scolaires et une orientation scolaire et professionnelle non genrée.

Le 8 mars, on s’arrête toutes et on manifeste. On fait la grève féministe.

On montre la solidarité et la force des femmes. Le 8 mars, on grève, on débraye, on agit. Faisons du bruit à 15h40, heure à laquelle chaque jour les femmes arrêtent d’être payées. Le 8 mars, tous-tes ensemble, on envahit les rues contre la réforme des retraites, pour l’augmentation des salaires, contre les violences sexistes et sexuelles et en solidarité internationale avec les femmes du monde entier.

Ras le bol du patriarcat !

Visuels de la CNT-SO :

Retraites : se mettre en mouvement pour gagner !

Depuis le 19 janvier, nous avons montré notre détermination contre la nouvelle réforme des retraites avec des grèves et des manifestations massives. Le gouvernement est sous pression avec une majorité de la population contre le projet et souhaitant même des règles plus favorables. Tous et toutes ensemble, on continue !

Seul un rapport de force prolongé va compter !

Le mouvement est à un tournant, prenons-le en main pour le faire grandir et gagner. Nous pouvons nous appuyer sur toutes les échéances nationales interprofessionnelles qui doivent être toujours aussi massives. Pour autant, pour faire reculer le gouvernement sur son projet et gagner de nouveaux droits, nous ne pouvons pas nous enfermer dans un calendrier de grèves perlées. Tout le monde a conscience que nous devons durcir le mouvement !

Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec celles de nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! Ce gouvernement est en service commandé pour la minorité des plus riches qui va profiter de ce nouveau recul social. Faire monter le rapport de force, c’est s’en prendre à leurs intérêts économiques. Cela passe par une généralisation des mouvements de grève et des actions de lutte locales.

Union ! Action ! Autogestion !

Parce-qu’un mouvement social ça ne tombe pas du ciel, la prochaine étape indispensable est de se structurer à la base et de faire grandir nos outils d’auto-organisation.

Réunissons-nous sur nos lieux de travail, d’étude ou de vie pour nous organiser et débattre de la grève reconductible, animons des comités de grève, (ré)activons des caisses de solidarité pour aider financièrement les plus précaires d’entre-nous, tissons des liens interprofessionnels localement, multiplions les actions de terrain pour faire monter la pression sur le camp patronal…

L’objectif c’est la grève générale ! Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !

Tous et toutes concerné·es !

Nous sommes tous et toutes touché·es par cette réforme qui va décaler l’âge de départ en retraite de 2 années minimum et imposer 43 annuités de cotisation pour l’ensemble des travailleur·euses ! Cette réforme est injuste, inutile et nuisible. Elle va impacter encore plus fortement : les plus précaires, les femmes, les seniors, les ouvrier-ères aux métiers pénibles… Elle va abîmer nos vies en nous privant d’un temps mérité après le travail et signifie bosser jusqu’à la mort pour une partie d’entre nous.

Pourtant le système par répartition n’est pas menacé : Il s’agit juste de préserver les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite notre travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesse que nous produisons est largement suffisante, elle doit nous revenir ! La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère. Il est temps d’imposer le partage égalitaire des richesses et du travail et de construire un projet de société alternatif à la barbarie capitaliste actuelle !

Télécharger le tract pour les mobilisations du 07 et 11 février (format pdf)

Le tract spécifique de la Fédération Education & Recherche

Les visuels à télécharger

La bataille des retraites a bien commencé : ensemble on continue pour la gagner !

Avec sa réforme, le gouvernement des riches voudrait nous faire bosser plus longtemps ? La réponse des travailleur·euses est claire : c’est NON ! Nous étions près de 2 millions dans les rues avec des taux de grévistes élevés dans de nombreux secteurs pour la grève du 19 janvier.
Un seul jour ne suffira pas, profitons de cet élan pour amplifier le mouvement et faire reculer le gouvernement !
 

Grève générale du 31 janvier, liste des manifestations près de chez vous

Grève générale du 31 janvier 2023 – Où manifester ?
Tous et toutes concerné·es !

Nous sommes tous et toutes touché·es par cette réforme qui va décaler l’âge de départ en retraite de 2 années minimum et imposer 43 annuités de cotisation pour l’ensemble des travailleur·euses ! Cette réforme est injuste, inutile et nuisible. Elle va impacter encore plus fortement : les plus précaires, les femmes, les seniors, les ouvrier-ères aux métiers pénibles… Elle va abîmer nos vies en nous privant d’un temps mérité après le travail et signifie bosser jusqu’à la mort pour une partie d’entre nous. (voir notre argumentaire complet).

Pourtant le système par répartition n’est pas menacé : Il s’agit juste de préserver les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite notre travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesse que nous produisons est largement suffisante, elle doit nous revenir ! La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère : il est temps d’imposer le partage égalitaire des richesses et du travail !

Tous et toutes ensemble on va lutter !

La prochaine journée de grève interprofessionnelle est prévue pour le mardi 31 janvier : nous devons en faire une démonstration de force encore plus réussie que le 19 janvier. Pour autant, pour faire reculer le gouvernement sur son projet et gagner de nouveaux droits, nous ne pouvons pas nous enfermer dans un calendrier de grèves perlées : il faudra se mettre en mouvement ! L’objectif c’est la grève générale !

La CNT-Solidarité Ouvrière soutient toutes les initiatives de lutte dans les jours et semaines à venir. Réunissons-nous sur nos lieux de travail, d’étude ou de vie pour nous organiser et débattre de la grève reconductible, animons des comités de grève, (ré)activons des caisses de solidarité pour aider financièrement les plus précaires d’entre-nous, multiplions les actions de terrain pour faire monter la pression sur le camp patronal qui va profiter de ce nouveau recul social…

Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec celles de nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !

Tout est à nous, rien est à eux !

Retraites, nos revendications immédiates :

Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la Sécu :

  • Retour aux 37,5 annuités de cotisations et suppression des décotes.
  • Taux de remplacement de 75 % du salaire brut sur la base la plus favorable, 6 derniers mois ou 10 meilleures années.
  • Retraite à taux plein à 60 ans pour tous-tes et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
  • Pas de pensions inférieures au SMIC.
  • Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises.
  • Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.

Répartition égalitaire des richesses, nos revendications immédiates :
  • Revalorisation du SMIC et échelle mobile des salaires, indexation sur l’inflation
  • Hausse du point d’indice de la fonction publique indexée sur l’inflation et revalorisation des grilles indiciaires
  • Public/privé : revalorisation prioritaire des bas salaires puis augmentations dégressives
  • Plafonnement des hauts salaires et augmentations des salaires de base jusqu’à l’égalité salariale
  • Revalorisation des pensions, bourses et prestations sociales, indexée sur l’inflation.
  • Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage. Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC
  • Garantie d’accès aux assurances et protections sociales pour tous-tes les travailleur·euses : artistes-auteurs, auto-entrepreneur·euses uberisé·es.

    Des mesures d’urgence :

  • L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.

Pour la CNT-Solidarité Ouvrière, syndicat révolutionnaire, notre combat ne saurait s’arrêter à un peu plus de « justice sociale » dans le cadre du système actuel. Mortifère pour la planète, basé sur l’exploitation du travail du plus grand nombre par une minorité, il n’y a pas de capitalisme à visage humain. La répartition égalitaire des richesses et du travail ne pourra se faire que dans le cadre d’une rupture avec le capitalisme. C’est à cette transformation sociale que nous œuvrons.

Les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites, parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateur·trices ou usager·ères ! Nous pouvons nous-mêmes gérer la production, la distribution et les échanges de biens. Nous pouvons nous-mêmes faire fonctionner les services essentiels à la société (éducation, santé, logement, etc.). Ensemble faisons émerger un projet collectif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle ! Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement. Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !

Le matériel de mobilisation de la CNT-SO

Retraite Macron : c’est toujours NON ! Grève générale interpro le 19 janvier !

Avec sa réforme, le gouvernement des riches veut nous faire bosser plus longtemps avec un report de l’âge légal de départ à 64 ans et un passage rapide à 43 annuités de cotisations. La bataille des retraites a commencé : soyons en masse dans la grève et dans la rue dès le 19 janvier !

Cette réforme est injuste et nuisible ! Reculer l’âge de départ est une aberration alors que les travailleur·euses les plus âgé·es sont déjà en difficulté face à l’emploi. C’est aussi une double peine pour les ouvrier·ères qui subissent déjà une espérance de vie en bonne santé plus courte et connaissent une mortalité précoce.

Contrairement aux mensonges du gouvernement, la pénibilité ne sera pas mieux prise en compte et tout le monde est concerné par ce maintien au travail de 2 années supplémentaires minimum : « carrières longues » ou agents publics en « service actifs ». Cela rendra les fins de carrières plus difficiles (épuisement professionnel, arrêts maladie…) et impactera notre qualité de vie après le travail !

L’allongement de la durée de cotisation nécessaire pour une retraite à taux plein sans décotes qui baissent la pension (jusqu’à 67 ans), nous forcera à travailler au-delà de l’âge légal pour compenser les entrées plus tardive dans l’emploi ou les carrières hachées. Cela impactera particulièrement les femmes.

Cette réforme est inutile ! Contrairement au discours volontairement alarmiste, relayé par les médias aux ordres des capitalistes, aucune menace structurelle, démographique comme financière, ne met en danger le fonctionnement du régime de retraites par répartition. La réforme a surtout pour but de limiter la dépense publique tout en poursuivant une baisse de la fiscalité et des prélèvements sociaux qui concerne surtout les entreprises et les plus riches !

Tout est question de choix de société…

Dans le cadre actuel, la masse des richesses produites par notre travail, est largement suffisante pour financer la protection sociale et actuellement le système est même excédentaire !

Le déficit envisagé dans le futur, d’une dizaine de milliards par an, est calculé sur la base de projections hasardeuses notamment en terme d’emploi. Pas de quoi faire s’écrouler le système surtout quand on compare avec les diverses aides publiques aux entreprises qui étaient estimées à 150 milliards en 2019 ! Chaque année, ce sont notamment plusieurs dizaines de milliards que les entreprises volent sur les salaires (le brut) avec des exonérations de cotisations sociales qui manquent dans les caisses de la protection sociale …

Il faut également prendre en compte la question de l’emploi : moins de chômeur·euses, de précaires mais aussi plus de services et emplois publics, ce sont plus de cotisations. Il est temps de mieux partager le travail entre tous·tes !

…et de rapport de force !

Ne les laissons pas nous voler plusieurs années de nos vies ! Seule une mobilisation massive pourra contrer leurs projets et nous faire gagner de nouveaux droits plus favorables aux travailleur·euses ! Au centre des questions de protection sociale solidaire, de répartition du travail et des richesses, la bataille des retraites est stratégique pour notre classe. Menons-la dans l’unité et organisons-là, à la base, pour la gagner !

Retraites, nos revendications immédiates :

Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la Sécu :

  • Retour aux 37,5 annuités de cotisations et suppression des décotes.
  • Taux de remplacement de 75 % du salaire brut sur la base la plus favorable, 6 derniers mois ou 10 meilleures années.
  • Retraite à taux plein à 60 ans pour tous-tes et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
  • Pas de pensions inférieures au SMIC.
  • Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises.
  • Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.

La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère. Appuyons-nous sur les grosses journées de mobilisation interprofessionnelles comme des nombreuses mobilisations en cours dans les entreprises et services pour généraliser la lutte. Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !

Répartition égalitaire des richesses, nos revendications immédiates :
  • Revalorisation du SMIC et échelle mobile des salaires, indexation sur l’inflation
  • Hausse du point d’indice de la fonction publique indexée sur l’inflation et revalorisation des grilles indiciaires
  • Public/privé : revalorisation prioritaire des bas salaires puis augmentations dégressives
  • Plafonnement des hauts salaires et augmentations des salaires de base jusqu’à l’égalité salariale
  • Revalorisation des pensions, bourses et prestations sociales, indexée sur l’inflation.
  • Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage. Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC
  • Garantie d’accès aux assurances et protections sociales pour tous-tes les travailleur·euses : artistes-auteurs, auto-entrepreneur·euses uberisé·es.

    Des mesures d’urgence :

  • L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.

Tout est à nous, rien n’est à eux !

Pour la CNT-Solidarité Ouvrière, syndicat révolutionnaire, notre combat ne saurait s’arrêter à un peu plus de « justice sociale » dans le cadre du système actuel. Mortifère pour la planète, basé sur l’exploitation du travail du plus grand nombre par une minorité, il n’y a pas de capitalisme à visage humain. La répartition égalitaire des richesses et du travail ne pourra se faire que dans le cadre d’une rupture avec le capitalisme. C’est à cette transformation sociale que nous œuvrons.

Les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites, parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateur·trices ou usager·ères ! Nous pouvons nous-mêmes gérer la production, la distribution et les échanges de biens. Nous pouvons nous-mêmes faire fonctionner les services essentiels à la société (éducation, santé, logement, etc.). Ensemble faisons émerger un projet collectif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle ! Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement. Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !

Campagne de communication de la CNT-SO pour mobiliser, à télécharger, imprimer et diffuser massivement  👇

La Retraite Macron : c’est toujours NON !

Après avoir échoué en 2019, Macron récidive et engage une nouvelle réforme des retraites, pour nous faire trimer plus longtemps ! Par un allongement de la durée de cotisation ou par le report de l’age légal, le cap affiché est clair : 65 ans !

Cette réforme est injuste ! Reculer l’âge de départ est une aberration alors que les travailleur·euses les plus âgé·es sont déjà en difficulté face à l’emploi. C’est aussi une double peine pour les ouvrier·ères qui subissent déjà une espérance de vie en bonne santé plus courte et connaissent une mortalité précoce. Allonger la durée de cotisation nécessaire pour une retraite à taux plein impacterait lourdement les métiers avec une entrée plus tardive dans l’emploi.

Cette réforme est inutile ! Contrairement au discours volontairement alarmiste, relayé par les médias aux ordres des capitalistes, aucune menace structurelle, démographique comme financière, ne met en danger le fonctionnement du régime de retraites par répartition. D’ailleurs le gouvernement ne s’en cache pas, la réforme a en fait pour but principal de financer d’autres postes budgétaires que les retraites (Éducation, hôpitaux…) tout en poursuivant une baisse de la fiscalité qui concerne surtout les entreprises et les plus riches !

Dans le cadre actuel, la masse des richesses produites par notre travail, est largement suffisante pour financer la protection sociale et actuellement le système est même excédentaire !

Le déficit envisagé dans le futur, d’une dizaine de milliards par an, est calculé sur la base de projections hasardeuses notamment en terme d’emploi. Pas de quoi faire s’écrouler le système surtout quand on compare avec les diverses aides publiques aux entreprises qui étaient estimées à 150 milliards en 2019 ! Chaque année, ce sont notamment plusieurs dizaines de milliards que les entreprises volent sur les salaires (le brut) avec des exonérations de cotisations sociales qui manquent dans les caisses de la protection sociale…

Il faut également prendre en compte la question de l’emploi : moins de chômeur·euses, de précaires mais aussi plus de services et emplois publics, ce sont plus de cotisations. Il est temps de mieux partager le travail entre tous·tes !

Tout est question de choix de société et de rapport de force !

La présentation de la réforme est repoussé en janvier mais il n’y a rien à attendre de ce délai supplémentaire acté par Macron et surtout pas du dialogue. Avant même la fin des négociations bidons, engagées pour la forme avec les gros syndicats, E. Borne avait déjà confirmé les grandes lignes de la réforme et un calendrier rapide pour l’imposer.

Après 30 ans de régression sur nos retraites et une protection sociale de plus en plus affaiblie, il est temps de mettre un coup d’arrêt à ces politiques libérales !

Au centre des questions de protection sociale solidaire, de répartition du travail et des richesses, la bataille des retraites est stratégique pour notre classe. Elle est un point d’appui essentiel pour notre projet de transformation sociale révolutionnaire en rupture avec le capitalisme. Menons-la dans l’unité pour la gagner !

Ne les laissons pas nous voler plusieurs années de nos vies ! Seule une mobilisation massive pourra contrer leurs projets et nous faire gagner de nouveaux droits plus favorables aux travailleur·euses !

Retraites, nos revendications immédiates :

Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la Sécu :

  • Retour aux 37,5 annuités de cotisations.
  • Taux de remplacement de 75 % du salaire brut sur la base la plus favorable, 6 derniers mois ou 10 meilleures années.
  • Retraite à taux plein à 60 ans pour tous-tes et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
  • Pas de pensions inférieures au SMIC.
  • Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises.
  • Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.

La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère. Appuyons-nous sur les grosses journées de mobilisation interprofessionnelles comme des nombreuses mobilisations en cours dans les entreprises et services pour généraliser la lutte. Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !

Répartition égalitaire des richesses, nos revendications immédiates :
  • Revalorisation du SMIC et échelle mobile des salaires, indexation sur l’inflation
  • Hausse du point d’indice de la fonction publique indexée sur l’inflation et revalorisation des grilles indiciaires
  • Public/privé : revalorisation prioritaire des bas salaires puis augmentations dégressives
  • Plafonnement des hauts salaires et augmentations des salaires de base jusqu’à l’égalité salariale
  • Revalorisation des pensions, bourses et prestations sociales, indexée sur l’inflation.
  • Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage. Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC
  • Garantie d’accès aux assurances et protections sociales pour tous-tes les travailleur·euses : artistes-auteurs, auto-entrepreneur·euses uberisé·es.

    Des mesures d’urgence :

  • L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.

Campagne de communication de la CNT-SO pour mobiliser, à télécharger, imprimer et diffuser massivement  👇

Le tract, version courte