Le 1er mai est toujours une date importante pour le mouvement syndical. Ce n’est pas la « fête du travail » mais une journée historique de lutte ouvrière à travers le monde. Cette année soyons particulièrement nombreux et nombreuses dans la rue pour en faire une démonstration de force, nouvelle étape dans le mouvement social massif que connaît le pays depuis 4 mois…
Contre le gouvernement des riches et du lobby patronal qui veut nous faire perdre deux ans de vie avec sa réforme des retraites et promet de casser encore plus nos droits et tous les communs, services publics indispensables à la population Seul le rapport de force compte. Pour renverser la vapeur, le mouvement social doit empêcher le gouvernement de tourner la page de la crise politique et sociale en cours, en inscrivant notre lutte dans la durée.
Contre l’autoritarisme et le fascisme. Leur démocratie représentative est à bout de souffle et de plus en plus autoritaire. La répression et la violence d’État sont toujours plus fortes. Nous assistons à une radicalisation rapide du bloc bourgeois au pouvoir. Il s’aligne sur les positions les plus réactionnaires et s’hybride avec l’extrême droite comme leurs ancêtres qui préféraient déjà « Hitler plutôt que le front populaire ». La seule démocratie est directe et autogestionnaire !
Pour un printemps des luttes ! Dans nos entreprises ou services, multiplions les conflits en articulant la question des retraites avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et pour nos salaires. Tout est lié : la masse de richesses que nous produisons doit nous revenir ! On se mobilise avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Pour marquer notre solidarité internationaliste et antiraciste avec les travailleur·euses du monde entier qui subissent la misère et l’exploitation, la guerre, la colonisation ou l’autoritarisme… Soyons solidaires de tous les exilé-es qui quittent familles et pays pour survivre ici dans des conditions précaires en affrontant racisme et inégalités des droits.
Pour se libérer des exploiteurs et du capitalisme prédateur qui abîme nos vies en nous faisant subir l’injustice sociale au quotidien et nous mène dans une impasse en détruisant notre environnement. Nous en payons déjà le prix : sécheresse, tensions sur les denrées alimentaires, événements climatiques extrêmes…
Pour une transformation sociale révolutionnaire ! La lutte actuelle dépasse la seule question des retraites : c’est tout un modèle social et politique qui craque et nos libertés qui sont en jeu. Une rupture radicale avec ce modèle de société est nécessaire ! Défendons un projet alternatif porté en toute autonomie par le mouvement social. Construisons ensemble ce projet émancipateur pour notre classe, basé sur l’égalité réelle, économique et sociale, la démocratie directe et l’autogestion.
Ne comptons que sur nous-mêmes. Vive la classe ouvrière !
Macron, s’est fait un petit plaisir solitaire vendredi dernier, en promulguant la réforme des retraites quelques heures après sa validation par le Conseil Constitutionnel. Cette séquence a le mérite de la clarté : seul le rapport de force compte. Pour renverser la vapeur, le mouvement social doit empêcher le gouvernement de tourner la page de la crise politique et sociale en cours, en inscrivant notre lutte dans la durée.
La CNT-SO soutient toutes les initiatives de lutte dans les prochaines semaines : grèves sous toutes les formes, actions et blocages, manifestations… Elle appelle à se mobiliser massivement dans la rue pour le 1er mai.
Pour tenir dans la durée, il faudra élargir la mobilisation et renforcer encore nos organisations de classe. La colère sociale a impulsé un formidable élan collectif et une vague de syndicalisation. Profitons-en pour porter plus largement la contestation sur nos lieux de travail et construire un véritable printemps de lutte.
Cette généralisation de la grève a manqué dans la première phase du mouvement qui a aussi souffert de trop de verticalité dans son organisation. Élargissement et développement des outils d’auto-organisation à la base (AG, collectifs…) sont des clefs pour la réussite de la suite.
Dans nos entreprises ou services, multiplions les conflits en articulant la question des retraites avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et pour nos salaires. Tout est lié !
La réforme des retraites est emblématique des politiques visant à maximiser les profits des capitalistes qui exploitent notre travail et vivent sous perfusion d’argent public. La masse de richesses que nous produisons doit nous revenir ! On se mobilise avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Pour une transformation sociale révolutionnaire !
La lutte actuelle dépasse la seule question des retraites : c’est tout un modèle social et politique qui craque et nos libertés qui sont en jeu. Leur démocratie représentative est à bout de souffle et de plus en plus autoritaire. La répression et la violence d’État sont toujours plus fortes. Nous assistons à une radicalisation rapide du bloc bourgeois au pouvoir. Il s’aligne sur les positions les plus réactionnaires et s’hybride avec l’extrême droite comme leurs ancêtres qui préféraient déjà « Hitler plutôt que le front populaire ». Le capitalisme prédateur qui exploite notre travail et détruit notre environnement nous mène dans une impasse. Nous en payons déjà le prix : sécheresse, tensions sur les denrées alimentaires, catastrophes naturelles…
Les mouvements sociaux s’enchaînent et la conscience de la nécessité d’une rupture radicale avec ce modèle de société, grandit. Assumons ce virage plus « politique » de notre lutte sans nous aligner sur les enjeux de pouvoir des mouvements politiciens mais en défendant un projet alternatif de société porté en toute autonomie par le mouvement social. Construisons ensemble ce projet émancipateur pour notre classe, basé sur l’égalité réelle, économique et sociale, la démocratie directe et l’autogestion.
NE COMPTONS QUE SUR NOUS-MÊMES, VIVE LA CLASSE OUVRIÈRE !
L’avis du Conseil Constitutionnel vendredi 14, marquera la fin du parcours législatif de la réforme des retraites et d’un premier cycle de lutte. Nous n’en attendons rien, seul le rapport de force va compter ! Pour gagner, le mouvement social devra empêcher le gouvernement de tourner la page de la crise politique en cours, en inscrivant notre lutte dans la durée.
Tous et toutes dans la grève nationale interpro le 13/04 et dans les actions de lutte au quotidien !
Le mouvement déterminé de la classe ouvrière et de la jeunesse met le gouvernement sur la défensive, contraint de temporiser sur d’autres dossiers majeurs (SNU, loi « immigration ») et quasiment empêché de se déplacer, sans dispositif policier démesuré, dans son propre pays. On continue d’appuyer pour gagner !
Certains secteurs en pointe sont en reconductible depuis un mois, nous ne devons pas les laisser seuls, la lutte contre la réforme est l’affaire de tous-tes ! La CNT-SO appelle à participer massivement à la nouvelle journée de grève générale interprofessionnelle unitaire et aux manifestations du 06 avril. Celle-ci n’aura de sens qu’en poursuivant les actions quotidiennes engagées depuis le 7 mars et qui se sont renforcées après le 49.3 : grèves sous toutes les formes, actions de solidarité interprofessionnelle, occupations, blocages économiques, manifestations du matin au soir… La CNT-SO soutient toutes les initiatives de mobilisation en cours et appelle à s’y engager.
La répression d’État a dépassé un nouveau stade : violences policières massives, criminalisation des syndicalistes, atteintes au droit de grève et au droit de manifester. Dans le cadre de ce mouvement social, la CNT-SO revendique l’abandon des poursuites judiciaires ou l’amnistie pour tous-tes, le respect des libertés syndicales et du droit de grève. Non aux violences policières et à l’autoritarisme : nous sommes tous·tes solidaires, vous ne nous ferez pas taire !
A la CNT-SO, nous n’avons pas l’habitude de donner des leçons mais on se demande bien ce que les représentant-es de l’intersyndicale nationale vont faire chez Borne , mercredi ! Il s’agit d’une mise en scène de « dialogue social » policé, nous n’en sommes plus là. Ne nous préoccupons pas de ces diversions institutionnelles comme pour le Conseil Constitutionnel ou le RIP… Seul le rapport de force va compter. En poursuivant le mouvement, nous pouvons gagner sur le dossier des retraites et faire reculer le gouvernement comme pour le CPE en 2006, retiré après adoption. En liant la question des retraites à celles des salaires et des conditions de travail, nous pouvons aussi acter de nouveaux acquis dans nos entreprises ou services.
Il se joue quelque chose de plus profond dans le mouvement de contestation actuel : c’est tout un modèle social et politique qui craque. Leur démocratie représentative est à bout de souffle et de plus en plus autoritaire, le capitalisme prédateur qui exploite notre travail et détruit notre environnement nous mène dans une impasse. Il est temps de porter un projet de société émancipateur pour notre classe, basé sur l’égalité réelle, économique et sociale, la démocratie directe et l’autogestion.
Ne comptons que sur nous-mêmes, vive la classe ouvrière !
La Macronie a choisi l’épreuve de force avec le passage de la réforme des retraites au 49.3 et lance la répression d’un mouvement de lutte toujours aussi populaire. Avec la fin du processus législatif, seul le rapport de force va compter : ne laissons pas faire cette spirale autoritaire : continuons le combat !
Défendons nos droits et libertés
L’utilisation du 49,3 est symbolique d’une politique brutale qui s’embarrasse de moins en moins des contraintes de la « démocratie » pour imposer son programme au service des intérêts des plus riches et du patronat. Cette dérive touche aussi nos droits sociaux, particulièrement notre droit de grève qui est directement attaqué.
Depuis plusieurs d’année, le recours à la violence d’État est de plus en plus forte contre toute contestation sociale. L’État se déchaîne encore : réquisitions, charges policières sur les piquets de grève, gardes-à-vue de syndicalistes traités comme des criminels, arrestations arbitraires et violences policières massives contre les manifestations depuis jeudi soir… Pour la CNT-SO, pas question de faire le tri entre bons et mauvais protestataires : le gouvernement est le seul responsable de l’explosion sociale en cours.Revendiquons la libération sans conditions pour tous-tes les interpellé-es et le respect des libertés syndicales et du droit de grève !
Nous sommes le pouvoir : On bloque tout !
Pour nous, la seule démocratie est directe et autogestionnaire. La seule légitimité c’est celles des millions de travailleur-euses qui se mobilisent depuis le 19 janvier. Pour la suite du mouvement : investissons tous les espaces d’auto-organisation : Assemblées Générales, coordinations, comités de grève… C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !
Le combat contre la réforme des retraites et l’autoritarisme est l’affaire de tous-tes !Face à un gouvernement isolé et radicalisé, la seule solution est depoursuivre et amplifier le rapport de force devenu quotidiendepuis le 07 mars : grèves reconductibles, actions interpro, blocages économiques, manifestations spontanées… La CNT-SO soutient toutes les initiatives de luttes en cours contre la réforme des retraites et appelle à s’y engager. L’objectif c’est la grève générale !
La colère sociale qui traverse le pays ne se limite pas à la question des retraites. Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! On se mobilise avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Nous sommes face à un choix de société : contre leur barbarie capitaliste, défendons un projet de transformation sociale égalitaire, autogestionnaire et émancipateur pour notre classe.
Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !
Avec le calendrier législatif qui touche bientôt à sa fin, le gouvernement espère pouvoir passer en force sur le dossier des retraites dès cette semaine… Pas question de se laisser faire : la légitimité est du côté des millions de travailleur-euses en lutte depuis le 19 janvier et de la population qui soutient largement ce combat.
Poursuivons le rapport de force…
A la veille d’un possible vote de la loi jeudi, mobilisons-nous encore massivement dans la grève et dans la rue ce mercredi 15 mars, prochaine journée de mobilisation interpro nationale.
Face à un gouvernement isolé et radicalisé, l’enjeu est de poursuivre et amplifier le rapport de force devenu quotidiendepuis le 07 mars : grèves reconductibles dans plusieurs secteurs professionnels, actions interpro, blocages économiques, entrée en scène de la jeunesse… La CNT-SO soutient toutes les initiatives de luttes en cours contre la réforme des retraites et appelle à s’y engager.
Les secteurs en pointe, ne doivent pas être isolés dans une grève par procuration. Le combat contre la réforme Macron est l’affaire de tous-tes : cela passe par une généralisation des mouvements de grève dans tous les secteurs et des actions de lutte locales pour paralyser le pays.
Renforçons l’auto-organisation et élargissons nos colères !
Pour la vitalité collective et l’efficacité de notre lutte, il est nécessaire de se l’approprier en participant à tous les espaces d’auto-organisation : Assemblées Générales, coordinations, comités de grève… C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !
La colère sociale qui traverse le pays ne se limite pas à la question des retraites. Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! On se mobilise avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
De leur société inégalitaire on en veut pas !
La réforme des retraites est symbolique d’une politique toujours plus brutale au profit d’une minorité la plus riche pendant que les droits régressent pour le plus grand nombre. Les faire reculer sur les retraites est indispensable pour repartir à la conquête de nos droits. Au centre des questions de protection sociale solidaire, de répartition du travail et des richesses, la bataille des retraites est stratégique pour notre classe. On continue tous et toutes ensemble pour la gagner !
Nous sommes face à un choix de société : contre leur barbarie capitaliste, défendons un projet de transformation sociale égalitaire, autogestionnaire et émancipateur pour notre classe.
Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !
Depuis le 19 janvier, nous avons montré notre détermination contre la nouvelle réforme des retraites avec des grèves et des manifestations massives. Le gouvernement est sous pression : la loi n’a pas été votée à l’Assemblée et la majorité de la population, hostile au projet, soutient la mobilisation. Maintenant tout le monde a conscience que nous devons durcir le mouvement pour gagner !
Mobilisons-nous massivement dans la grève nationale interprofessionnelle du 07 mars et construisons la grève reconductible les jours suivant ! Nous pouvons nous appuyer sur les secteurs professionnels qui ont déjà annoncé rentrer dans la bagarre après le 07. Appuyons-nous aussi sur la grève féministe du 08 mars qui aura cette année, une importance stratégique, alors que les femmes seront les plus pénalisées par la réforme.
Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec celles de la vie chère, de nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! Ce gouvernement est en service commandé pour la minorité des plus riches qui va profiter de ce nouveau recul social. Faire monter le rapport de force, c’est s’en prendre à leurs intérêts économiques. Les secteurs en pointe, ne doivent pas être isolés dans une grève par procuration. le combat contre la réforme Macron est l’affaire de tous-tes : Cela passe par une généralisation des mouvements de grève dans tous les secteurs et des actions de lutte locales pour paralyser le pays.
Union ! Action ! Autogestion !
Parce-qu’un mouvement social ça ne tombe pas du ciel, il est indispensable de se structurer à la base et de faire grandir nos outils d’auto-organisation pour mener la lutte.
Réunissons-nous sur nos lieux de travail, d’étude ou de vie pour nous organiser et débattre de la grève reconductible, animons des comités de grève, (ré)activons des caisses de solidarité pour aider financièrement les plus précaires d’entre-nous, tissons des liens interprofessionnels localement, multiplions les actions de terrain (piquets de grève, blocages économiques, soutien interpro aux grévistes…) pour faire monter la pression sur le camp patronal…
Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Tous et toutes concerné·es !
Nous sommes tous et toutes touché·es par cette réforme qui va décaler l’âge de départ en retraite de 2 années minimum et imposer 43 annuités de cotisation pour l’ensemble des travailleur·euses ! Cette réforme est injuste, inutile et nuisible. Elle va impacter encore plus fortement : les plus précaires, les femmes, les seniors, les ouvrier-ères aux métiers pénibles… Elle va abîmer nos vies en nous privant d’un temps mérité après le travail et signifie bosser jusqu’à la mort pour une partie d’entre nous.
Pourtant le système par répartition n’est pas menacé : Il s’agit juste de préserver les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite notre travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesse que nous produisons est largement suffisante, elle doit nous revenir ! La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère. Il est temps d’imposer le partage égalitaire des richesses et du travail et de construire un projet de société alternatif à la barbarie capitaliste actuelle !
Retraites, nos revendications immédiates :
Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et laSécu :
Retour aux 37,5 annuités de cotisations et suppression des décotes.
Taux de remplacement de 75 % du salaire brut sur la base la plus favorable, 6 derniers mois ou 10 meilleures années.
Retraite à taux plein à 60 ans pour tous-tes et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
Pas de pensions inférieures au SMIC.
Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises.
Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.
Répartition égalitaire des richesses, nos revendications immédiates :
Revalorisation du SMIC et échelle mobile des salaires, indexation sur l’inflation
Hausse du point d’indice de la fonction publique indexée sur l’inflation et revalorisation des grilles indiciaires
Public/privé : revalorisation prioritaire des bas salaires puis augmentations dégressives
Plafonnement des hauts salaires et augmentations des salaires de base jusqu’à l’égalité salariale
Revalorisation des pensions, bourses et prestations sociales, indexée sur l’inflation.
Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage.Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC
Garantie d’accès aux assurances et protections sociales pour tous-tes les travailleur·euses : artistes-auteurs, auto-entrepreneur·euses uberisé·es.
Des mesures d’urgence :
L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.
Pour la CNT-Solidarité Ouvrière, syndicat révolutionnaire, notre combat ne saurait s’arrêter à un peu plus de « justice sociale » dans le cadre du système actuel. Mortifère pour la planète, basé sur l’exploitation du travail du plus grand nombre par une minorité, il n’y a pas de capitalisme à visage humain. La répartition égalitaire des richesses et du travail ne pourra se faire que dans le cadre d’une rupture avec le capitalisme. C’est à cette transformation sociale que nous œuvrons.
Les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites, parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateur·trices ou usager·ères ! Nous pouvons nous-mêmes gérer la production, la distribution et les échanges de biens. Nous pouvons nous-mêmes faire fonctionner les services essentiels à la société (éducation, santé, logement, etc.). Ensemble faisons émerger un projet collectif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle ! Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement. Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !
Le matériel de mobilisation à télécharger et diffuser sans modération !
La CNT-SO appelle à se mobiliser massivement pour la «journée internationale de lutte pour les droits des femmes» et la grève féministe du 8 mars 2023.
Cette année, le 8 mars va avoir une importance particulière, point de départ d’un mouvement reconductible contre la réforme des retraites qui nous impacte particulièrement !
Mobilisons-nous dans la grève féministe et dans la rue !
Les inégalités structurelles persistent dans la sphère privée : charge mentale, poids des tâches domestiques et éducatives… Malgré les droits arrachés, rien n’est encore totalement acquis et l’égalité réelle entre femmes et hommes butte toujours sur l’idéologie patriarcale de nos sociétés.
Malgré la libération de la parole ces dernières années, les violences sont toujours là, dans nos lieux de vie comme de travail : paroles sexistes, harcèlements, viols, violences conjugales, féminicides…
Certaines d’entre nous, en plus de l’oppression de genre, doivent subir d’autres discriminations : racisme, trans ou lesbophobie ; des conditions de vie dégradées et sans droits car sans-papiers ou migrantes…
La lutte contre la réforme des retraites, est un combat féministe !
Cette année, le 8 mars va avoir une importance particulière, point de départ d’un mouvement reconductible contre la réforme des retraites qui nous impacte particulièrement !
Nous subissons déjà aujourd’hui, des pensions inférieures aux hommes de 40 % (hors réversions), avec la réforme, nous serons encore perdantes ! Même le gouvernement le reconnaît, à âge égal, les femmes devront rallonger plus longtemps leur carrière que les hommes. Le recul du départ en retraite de deux ans, annule le bénéfice des trimestres pour maternité et l’éducation d’enfants.
La retraite minimale à 1200 euros est un enfumage du gouvernement qui ne concernera qu’une minorité de travailleur·euses ayant bossé à temps plein avec une carrière complète au SMIC… Une carrière hachée, comme pour nombre d’entre-nous, condamnera toujours à bosser jusqu’à 67 ans pour ne pas subir de décotes !
Les métiers essentiels dit de seconde ligne, largement féminisées (agente de nettoyage, caissière, aide à domicile, aide-soignante…) à la pénibilité mal reconnue, seront les premières victimes de la souffrance au travail avec des carrières à rallonge…
Le cas des retraites est emblématique des inégalités sexistes structurelles qui dominent toujours dans le monde du travail : inégalités salariales, précarité, temps partiels imposés, surreprésentation dans les métiers « domestiques » mal payés… Le capitalisme sait tirer profit de la situation d’oppression des femmes autant qu’il la renforce !
Le combat féministe est un combat de classe !
C’est tout un système social basée sur les différences de classes sociales, le racisme, l’exploitation et l’oppression que nous devons déconstruire. Notre combat s’articule avec celui pour l’émancipation globale et la construction d’une société égalitaire !
Parce que le 8 mars n’est pas la « journée de la femme » mais une journée de combat international pour nos droits et notre dignité, initiée par les mouvements ouvriers et féministes. Partout dans le monde, des millions de femmes seront mobilisées !
Soyons nombreuses :
Contre la réforme des retraites
Pour l’égalité économique et socialE
Contre les violences faites aux femmes
Pour le respect de nos droits et de notre dignité
La « grève féministe » pourquoi ?
Au travail ou dans la sphère domestique, nous assurons des taches essentielles au fonctionnement de la société, en partie de manière invisible et non-rémunérée. Faire la grève dans toutes ces sphères c’est nous visibiliser en grippant la machine ! Ces dernières années, la grève féministe a été l’occasion de mobilisations de rue massives en Espagne, en Suisse, en Pologne, au Chili, en Argentine, au Mexique… En France aussi soyons nombreuses et participons massivement aux initiatives spécifiques du 8 mars et aux actions dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites.
La CNT-SO a ouvert une caisse en ligne dans le cadre du mouvement retraite pour accompagner les travailleur-euses et équipes syndicales en lutte.
Depuis le 19 janvier, nous nous mobilisons massivement dans les rues et les journées de grève s’accumulent. Pour contraindre le gouvernement à reculer, seul le rapport de force dans la durée, va compter ! Cela passe par la poursuite des actions quotidiennes engagées depuis le 7 mars et qui se sont renforcées après le 49.3 : grèves sous toutes les formes, actions de solidarité interprofessionnelle, occupations, blocages économiques, manifestations…
La CNT-SO regroupe majoritairement des travailleurs et travailleuses des secteurs les plus exploités et précarisés de la classe ouvrière : nettoyage et sous-traitance hôtelière, restauration, bâtiment, aide à domicile, Intérim… Ces métiers à la pénibilité mal reconnue et au bas salaires, seront les plus durement touchés par l’augmentation de la durée du travail.
On l’a vu avec le COVID, ces métiers sont essentiels au fonctionnement de l’économie et de la société, une extension du mouvement dans ces secteurs est indispensable pour gagner ! La solidarité financière est une des clefs de la réussite de la mobilisation.
Notre lutte commune est aussi confrontée à la répression grandissante d’un pouvoir dépassé. La répression s’exprime par la violence policière mais aussi par la justice de classe avec des poursuites et condamnations impliquant souvent un coup financier élevé auquel nous devons faire face collectivement.
Pour soutenir, la caisse de grève interpro de la CNT-SO : cliquez ici.
Le 8 mars, ce n’est ni la fête des mères, ni la fête des femmes, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Nous appelons à la grève féministe en solidarité avec nos sœurs du monde entier, notamment iraniennes, afghanes et kurdes qui subissent une remise en cause de leurs droits fondamentaux et qui payent parfois de leur vie leur résistance acharnée à l’oppression. Nous soutenons nos sœurs ukrainiennes confrontées à une guerre cruelle et meurtrière dont un grand nombre vit en exil ou ont à affronter la peur des bombardements et les exactions des soldats russes. Nous soutenons nos sœurs féministes russes qui manifestent contre ces menées militaristes au prix souvent de leur liberté.
Nous appelons à la grève féministe pour gagner l’égalité au travail et dans nos vies, pour garantir notre indépendance économique.
En France, le gouvernement s’attaque de nouveau et frontalement aux femmes avec une réforme des retraites, qui va les percuter de plein fouet. Au cœur de la lutte contre cetteréforme, le 8 mars est l’occasion demettre sur le devant de la scène la situation et les revendications des femmes et d’amplifier la mobilisation.Le 8 mars 2020 a été la dernière manifestation avant l’enterrement de la réforme des retraites à points ! Faisons du 8 mars 2023 celui du retrait de cette nouvelle réforme de régression sociale majeure. Ensemble, nous gagnerons !
Toujours payées un quart en moins, concentrées sur les emplois moins bien rémunérés et à temps partiels, les femmes sont de plus en plus nombreuses à ne pas pouvoir boucler les fins de mois. Au lieu de sanctionner les entreprises qui discriminent, au lieu d’augmenter les salaires et les pensions,de lutter contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes, ce gouvernement et le patronat veulent imposer une réforme des retraites violente et injuste. Contraintes par des salaires plus faibles et des carrières plus courtes du fait de la prise en charge des enfants et des aîné·es, nous touchons déjà aujourd’hui une pension en moyenne inférieure de 40% à celle des hommes. Reporter encore l’âge de départ, alors que nous sommes nombreuses à partir en retraite avec une carrière incomplète dégradera encore notre situation. Nous refusons de travailler plus pour gagner moins ! Au contraire, mener des politiques volontaristes pour l’égalité des salaires et des taux d’emploi procurerait des cotisations supplémentaires supérieures au déficit invoqué par le gouvernement pour justifier la réforme des retraites.
Handicapées, nous subissons d’autant plus les violences sexistes, y compris sexuelles, qu’elles soient privées, institutionnelles, médicales, ou économiques. Nous ne voulons plus être invisibles, privées de nos droits à l’auto-détermination, à l’éducation, à l’autonomie, à l’emploi, aux soins, et à la procréation pour celles souhaitant devenir mère. Nous voulons notre indépendance économique, l’accessibilité universelle de l’ensemble de l’espace public, des logements, des écoles et lieux de formations, professionnels ou de loisirs.
Travailleuses sans papier, nous voulons être déclarées et pouvoir cotiser. Pas question, comme le fait le projet de loi asile immigration, de donner les pleins pouvoirs aux patrons pour décider de notre régularisation !
Privées d’emploi, nous ne voulons pas que la durée de notre indemnisation, comme le prévoit désormais la loi, dépende des aléas de la conjoncture économique.
Nous refusons de subir les effets du projet de loi sur le logement Kasbarian-Bergé actuellement en discussion qui criminalise les locataires et occupantes précaires mises dans l’illégalité en accélérant les mises à la rue, précarisant encore davantage celles qui subissent des violences et des inégalités.
Nous appelons à la grève féministe pour défendre le droit à l’avortement toujours menacé ou criminalisé dans le monde. En France, ce droit doit être inscrit dans la Constitution ! Il doit aussi être effectif sur l’ensemble du territoire avec le maintien et la réouverture de maternités et hôpitaux de proximité.
#MeToo a mis en lumière que les violences contre les femmes et les filles étaient partout. Nous voulons enfin en tous lieux être respectées et 2 milliards pour l’accompagnement des victimes, la mise en œuvre des politiques de prévention pour assurer la fin des violences sexistes et sexuelles. Nous en avons assez de l’impunité des agresseurs ! Nous voulons une réelle solidarité avec les victimes ! Nous voulons que les lois existantes soient complétées et appliquées !
De bons salaires, de bonnes retraites, c’est la garantie de notre indépendance économique. Pas question, de dépendre de nos pères, de nos conjoints ou de toute forme de patriarcat !
Nous voulons du temps pour vivre, un vrai partage des tâches domestiques et parentales, une réduction du temps de travail pour toustes ! Nous voulons des services publics pour socialiser ces tâches et prendre en charge nos enfants et nos parents !
Nous voulons avoir les moyens de faire nos choix de vie et de vivre librement notre orientation sexuelle et nos identités. Nous voulons mettre fin aux attaques et discriminations misogynes, racistes et LGBTQIAphobes. Celles-ci sont relayées par les discours de l’extrême droite dont l’ADN est la haine de l’« autre ».
Nous voulons une éducation non sexiste, la mise en place effective d’une éducation à la sexualité et au consentement, la fin des stéréotypes dans les manuels scolaires et une orientation scolaire et professionnelle non genrée.
Le 8 mars, on s’arrête toutes et on manifeste. On fait la grève féministe.
On montre la solidarité et la force des femmes. Le 8 mars, on grève, on débraye, on agit. Faisons du bruit à 15h40, heure à laquelle chaque jour les femmes arrêtent d’être payées. Le 8 mars, tous-tes ensemble, on envahit les rues contre la réforme des retraites, pour l’augmentation des salaires, contre les violences sexistes et sexuelles et en solidarité internationale avec les femmes du monde entier.