1er mai : s’organiser pour lutter partout dans le monde !

Un « 1er mai » sans manifestations ouvrières, cela ne s’était pas vu depuis des lustres ! Si nous encourageons les actions symboliques vendredi, l’essentiel est ailleurs.
Les temps s’annoncent difficile pour notre classe, la crise sanitaire évolue en crise économique et sociale qui va durement nous toucher. Pendant ce temps, les capitalistes s’organisent avec le soutien des gouvernements : ils protègent leurs intérêts économiques avec l’argent public, ils saccagent encore plus nos droits sous prétexte de l’urgence sanitaire… Leur « monde d’après » c’est celui d’avant en pire !
Il faut réagir en défendant en même temps nos droits et en portant un projet de société alternatif pour un autre futur libéré des exploiteurs !
Mais comment faire si nous restons isolé.e.s ? On le redit chaque année, le 1er mai n’est pas une fête mais une journée internationale de lutte des travailleurs.euses ! A cette occasion, on rappelle l’importance de s’organiser collectivement, de se syndiquer ! Travailleuses et travailleurs rejoignez vos organisations de classe !

Covid19 et activité syndicale : quelle action pour les représentant·e·s du personnel ?

Pendant l’épidémie, la sécurité et la santé des travailleur·euse·s sont encore plus menacées. La crise sanitaire actuelle est aussi une crise économique majeure : ¼ des salarié·e·s au chômage technique, des milliers d’emplois menacés… Comme d’habitude les patrons vont essayer de nous faire payer la crise et commettent déjà de nombreux abus…
Le syndicat est la réponse ! C’est l’arme des travailleur·euse·s, encore plus en période de crise ! Il faut maintenir les activités syndicales et l’organisation collective : on donne des conseils avec ce tutoriel pour les militant·e·s syndicalistes.

Coronavirus : le combat pour la santé et la défense des intérêts des travailleurs.euses continue !

#Coronavirus : défense des intérêts immédiats des travailleurs.euses et projet de transformation sociale révolutionnaire vont de pair. Retrouvez les revendications et analyses de la CNT-SO.

Coronavirus : le combat pour la santé et la défense des intérêts des travailleurs.euses continue !

🚨 Épidémie de #COVIDー19 🚨

❌ Fermeture de nos locaux syndicaux et suspension des permanences publiques à compter de lundi 16/03 ❌

Évidemment malgré ces mesures de protection des camarades, l’activité syndicale continue, vous pouvez contacter toutes nos structures par téléphone ou mail.

Les retraites Macron c’est toujours NON !

La CNT-SO appelle à multiplier les initiatives de lutte pour obtenir le retrait de la réforme des retraites à points.

Avec ou sans âge pivot, la retraite à points on n’en veux pas : retrait du projet Macron/philippe !

La CNT-SO appelle les travailleurs et travailleuses du public comme du privé à se mobiliser massivement dans la grève et les manifestations, pour la grève générale du 14 janvier et les jours suivants.

Retraites Macron… un seul mot d’ordre : RETRAIT !

Malgré l’enfumage du gouvernement, les menaces, la stigmatisation et maintenant l’arrogance du président des riches… On est là ! La mobilisation est historique et n’a pas connu de trêve pour les fêtes. Tout est possible !

Retraites Macron : encore et toujours non !

La CNT-SO soutient toutes les initiatives actuelles pour faire reculer le gouvernement (grèves reconductibles, blocages, manifestations…), il n’y a pas de trêve de Noël qui tienne ! Tous et toutes ensemble, le rapport de force c’est maintenant !

Non aux retraites Macron ! C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !

Dès le 05 décembre, la CNT-Solidarité Ouvrière appelle à se mobiliser le plus largement, dans le secteur privé comme le public, dans les grèves et les manifestations contre le projet de réforme de retraite par points !

Tout travail mérite chômage, non à la réforme de l’indemnisation du chômage !

L’assurance-chômage, comment ça marche ?

Tous les salariés-ées cotisent obligatoirement par des prélèvements sur leur salaire. Ces prélèvements sont versés à la Caisse d’assurance-chômage, laquelle sert aux salariés-ées du privé et pour une part du public. C’est donc une sécurité collective qui permet d’avoir un revenu lorsque l’on perd son emploi ; une forme de salaire différé qui nous revient quand nous en avons besoin puisque nous avons cotisé.


Jusqu’au 1er novembre, comment ça marchait ?

Avec l’ancienne réglementation, en gros (il existe malheureusement de nombreuses exceptions), pour toucher l’allocation de retour à l’emploi (ARE ou allocation-chômage), il faut avoir travaillé au minimum 4 mois (soit 610 heures) sur les 28 derniers mois. Ce montant est équivalent au maximum à 75 % de la somme des salaires bruts gagnés durant cette période. Donc, plus on a un petit salaire, plus on a un petit chômage et inversement.
De plus, on peut recharger ses droits : si on alterne périodes de chômage et périodes de travail tout en restant inscrit.e, on peut ouvrir de nouveaux droits à l’ARE dès 150 heures de travail.
Enfin, on touche l’allocation-chômage pendant une durée égale au maximum à la période où on a cotisé.

Ce qui change au 1er novembre

1/ Pôle emploi ne remontera que sur les 24 derniers mois (au lieu de 28 mois) pour calculer l’indemnité de chômage.
2/ Sur cette période, la durée minimale de travail requise pour bénéficier d’une allocation ne sera plus de 4 mois, mais de 6 mois (soit 910 heures).
3/ Le montant de l’indemnisation va diminuer. L’allocation-chômage ne sera plus calculée en fonction des jours réellement travaillés, mais en fonction du salaire mensuel moyen, c’est-à-dire que les salaires de la période retenue seront divisés par la totalité des jours que celle-ci renferme (y compris les jours de repos, fériés et dimanches, ou les jours non travaillés s’il y a plusieurs contrats). Exemple : j’ai travaillé 3 mois à temps plein, au lieu de calculer mon chômage à partir des 72 jours travaillés, Pôle emploi le fera sur 92 jours.
4/ Pour recharger ses droits, il faudra avoir travaillé 910 heures (6 mois), et non plus 150 heures !
En résumé, il va falloir travailler plus pour toucher moins !

Comment lutter contre cette réforme ?

Nous connaîtrons presque tous-tes le chômage un jour. Cette réforme va toucher tous les salariés.ées, et en particulier les précaires (employés.ées à temps partiel – ce sont majoritairement des femmes –, saisonniers, intérimaires, en contrat court, étudiants-es, personnes âgées…) du fait qu’ils/elles perdent plus souvent leur travail que les personnes en CDI.
Alors, ne nous laissons pas voler nos cotisations ! Luttons pour l’annulation de cette réforme ; pour la hausse des minimaux sociaux, des allocations et du SMIC, et pour la réduction du temps de travail !

Organisons-nous dans nos syndicats et comités d’action chômeurs !