Depuis le 19 janvier, nous avons montré notre détermination contre la nouvelle réforme des retraites avec des grèves et des manifestations massives. Le gouvernement est sous pression avec une majorité de la population contre le projet et souhaitant même des règles plus favorables. Tous et toutes ensemble, on continue !
Seul un rapport de force prolongé va compter !
Le mouvement est à un tournant, prenons-le en main pour le faire grandir et gagner. Nous pouvons nous appuyer sur toutes les échéances nationales interprofessionnelles qui doivent être toujours aussi massives. Pour autant, pour faire reculer le gouvernement sur son projet et gagner de nouveaux droits, nous ne pouvons pas nous enfermer dans un calendrier de grèves perlées. Tout le monde a conscience que nous devons durcir le mouvement !
Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec celles de nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! Ce gouvernement est en service commandé pour la minorité des plus riches qui va profiter de ce nouveau recul social. Faire monter le rapport de force, c’est s’en prendre à leurs intérêts économiques. Cela passe par une généralisation des mouvements de grève et des actions de lutte locales.
Union ! Action ! Autogestion !
Parce-qu’un mouvement social ça ne tombe pas du ciel, la prochaine étape indispensable est de se structurer à la base et de faire grandir nos outils d’auto-organisation.
Réunissons-nous sur nos lieux de travail, d’étude ou de vie pour nous organiser et débattre de la grève reconductible, animons des comités de grève, (ré)activons des caisses de solidarité pour aider financièrement les plus précaires d’entre-nous, tissons des liens interprofessionnels localement, multiplions les actions de terrain pour faire monter la pression sur le camp patronal…
L’objectif c’est la grève générale ! Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Tous et toutes concerné·es !
Nous sommes tous et toutes touché·es par cette réforme qui va décaler l’âge de départ en retraite de 2 années minimum et imposer 43 annuités de cotisation pour l’ensemble des travailleur·euses ! Cette réforme est injuste, inutile et nuisible. Elle va impacter encore plus fortement : les plus précaires, les femmes, les seniors, les ouvrier-ères aux métiers pénibles… Elle va abîmer nos vies en nous privant d’un temps mérité après le travail et signifie bosser jusqu’à la mort pour une partie d’entre nous.
Pourtant le système par répartition n’est pas menacé : Il s’agit juste de préserver les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite notre travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesse que nous produisons est largement suffisante, elle doit nous revenir ! La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère. Il est temps d’imposer le partage égalitaire des richesses et du travail et de construire un projet de société alternatif à la barbarie capitaliste actuelle !