Les travailleur·euses sont de plus en plus lourdement impacté·es par l’inflation et la vie chère (logement, transport, énergies…) aggravées par les crises internationales et environnementales en cours.
Les salaires ne suivent pas : dans le privé où les minimas de nombreuses conventions sont rattrapés par le SMIC ; dans le public où la revalorisation du point d’indice après une décennie de gel, reste nettement en dessous de l’inflation.
Les mesurettes portées par le gouvernement cet été (voir notre argumentaire ci-dessous), ne réglerons pas nos problèmes alors qu’on nous parle d’un hiver difficile avec de possibles pénuries et restrictions. Ces mesurettes épargnent toujours grandement les plus riches et les entreprises et évitent le cœur du problème. La question n’est pas le « pouvoir d’achat » mais la répartition égalitaire des richesses ! Elles doivent revenir aux travailleur·euses !
Sous la présidence Macron, les français les plus fortunés ont considérablement augmenté leur richesses. Depuis 2021, les cours boursiers et les profits des entreprises ont enregistré partout dans le monde des records de hausse. Ces masses d’argent, c’est l’exploitation de notre travail qui les a produites ! Dans l’immédiat elles doivent servir à l’augmentation générale des salaires ! Cela doit aussi concerner la part socialisé (le brut) alors que de nouvelles attaques sont prévues sur la protection sociale : retraite à 65 ans (voir notre dossier ici), nouvelles restrictions sur les droits à l’assurance chômage….
Lutter contre les galères de la vie chère c’est faire passer nos employeurs et les actionnaires à la caisse !
Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…). Ces politiques doivent cesser pour permettre de sortir les services publics des logiques d’austérité et revaloriser leurs agent·es.
Nos galères ne viennent pas de nulle part, elles sont le fruit du système économique capitaliste, prédateur et inégalitaire. Notre classe doit s’en émanciper en défendant un projet de transformation sociale égalitaire et autogestionnaire.
Nous n’aurons que ce que nous prendrons !
Raffinerie, industrie, service… de nombreuses boîtes ou secteurs connaissent des luttes pour le salaire. Ce mouvement est à amplifier largement dans les entreprises et services pour construire au-delà un grand mouvement social avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail.
Mobilisons-nous collectivement pour revendiquer dans l’immédiat :
- Une hausse générale des salaires avec échelle mobile en proportion du SMIC revalorisé. Une hausse des pensions et minimas sociaux indexée sur l’inflation. Une hausse du point d’indice de la fonction publique à hauteur de l’inflation et la revalorisation des grilles indiciaires. Le plafonnement des hauts salaires.
- La diminution du temps de travail, à salaire égal.
- L’arrêt des politiques, notamment fiscales, au bénéfice des plus riches et des entreprises.
- L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.
- Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la sécu :
– Retour aux 37,5 annuités de cotisations.
– Taux de remplacement de 75 % du salaire brut (base des 6 derniers mois dans le public ou 10 meilleures années dans le privé).
– Retraite à taux plein à 60 ans et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
– Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleurs-euses.
…………………….