[Aix-Marseille] Semaine d’action contre la suppressions de contrats CUI dans l’Education du 13 au 17 novembre

L’intersyndicale de l’éducation et les associations de parents d’élèves se mobilisent contre la suppression brutale des contrats CUI qui va renvoyer au chômage près de 1700 collègues dans l’Académie et affecter le bon fonctionnement de nombreux établissements scolaires.

MARDI 14/11, MANIFESTATION DE SOLIDARITÉ AVEC LES GREVISTES D’HOLIDAY INN CLICHY, RDV 12H PARIS-OPERA

En grève depuis le 19 octobre, les femmes de chambre, gouvernantes et équipiers du sous-traitant Héméra tiennent bon à l’Holiday Inn de Clichy. Une manifestation de solidarité est organisée ce mardi 14 novembre 2017 au départ du Grand Hôtel intercontinental (2 rue Scribe métro Opéra) jusqu’à l’Intercontinental MARCEAU, 64 rue Marceau.

HEMERA VOYOUS, INTERCONTINENTAL HÔTELS GROUP COMPLICE ! 22 ème jour de grève au Holiday inn CLICHY

En grève depuis le 19 octobre, les femmes de chambre, gouvernantes et équipiers du sous-traitant Héméra tiennent bon à l’Holiday Inn de Clichy. Un nouveau rassemblement bruyant et dynamique aura lieu jeudi 9 novembre à midi devant l’hôtel, 2 rue du 8 mai 1945 (métro Porte de Clichy ou Mairie de Clichy)

Fantômes de la sous-traitance, tous et toutes à vos balais de sorciers le 31 octobre.

La pétition des femmes de chambre immigrées à l’adresse de la ministre du travail, le débat public tenu à l’initiative de La CGT HPE le 23 octobre à la Bourse du travail, les récentes élections au Crillon et au Hyatt Vendôme où La CGT a raflé la quasi totalité des sièges grâce, entre autres, aux votes des salariés de la sous-traitance de propreté, le conflit en cours à l’hôtel Holiday Inn de Clichy, …tous ces évènements récents montrent combien les salariés de la sous-traitance en ont marre d’être considérés comme des invisibles, des laisser pour compte, des fantômes.

Mardi 31 oct : Halloween des révolté-es de la sous-traitance hôtelière

On n’est pas des citrouilles !!

L’ensemble des délégué-es CGT de la sous-traitance hôtelière réunis ce lundi 23 octobre à la Bourse du Travail ont décidé d’organiser un défilé festif à l’occasion d’Halloween qui partira du HOLIDAY INN Porte de Clichy (2 rue du 8 mai 1945 à Clichy, métro Porte de Clichy ou Mairie de Clichy) pour se rendre à la Mairie de Clichy en passant par la permanence de la députée LREM de CLICHY, où nous demanderons à Mme la députée et à Monsieur le Maire de CLICHY de faire respecter le droit du travail sur leur commune et de voter contre la ratification des ordonnances MACRON de destruction du Code du Travail.

Paiement à la chambre et non à l’heure, générant du travail dissimulé, cadences infernales, bas salaires, mutations sauvages, les salarié-es de la sous-traitance hôtelière en ont marre d’être la chair à canon des hôtels et des grandes chaînes hôtelières.
Les femmes de chambres veulent prendre leurs affaires en mains !


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Le vendredi 13 octobre, après plusieurs mois d’attente, le conseil constitutionnel a rendu sa décision : les salarié-e-s de la sous-traitance ne sont pas éligibles aux élections de la délégation unique du personnel sur leur lieu de travail.

Le Patronat gagnera une nouvelle bataille si nous ne faisons pas reculer MACRON, à savoir exclure les salarié-e-s de la sous-traitance de toute représentativité chez les donneurs d’ordre, et priver ainsi les syndicats de base d’un outil qui existait dans le droit et qui ouvrait la possibilité de combattre l’éclatement de la communauté de travail dans certaines entreprises et certains secteurs.

En effet, la sous-traitance, loin de se limiter à permettre au patronat de faire des économies importantes sur le dos des travailleurs-ses (ceci n’est pas une métaphore, c’est descriptif), lui permet aussi de faire éclater la communauté de travail et surtout d’empêcher toute tentative de sa reconstitution, gage de solidarités entre tous les travailleurs.

Après l’exclusion de l’éligibilité des salarié-e-s de la sous-traitance des élections au Comité d’entreprise, est arrivée leur exclusion aux élections des délégués du personnel de la Délégation unique du personnel, pour finir avec le projet d’exclusion définitive dans le cadre de la fusion programmée des IRP regroupée sous un fumeux « Conseil social et économique » contenue dans l’ordonnance MACRON n°2 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l’entreprise à l’article L2314-23.

Cette mesure est extrêmement dangereuse, car elle permet aux employeurs de priver les salarié-e-s de la sous-traitance d’être éligibles sur leur lieu de travail. Il nous faut la combattre.

Hemera voyous, Holiday Inn complice !

Depuis le 18 octobre la majorité des femmes de chambre, gouvernantes et équipiers de la sous-traitance avec leur syndicat CNT-SO et avec le soutien de la CGT-HPE, sont en grève reconductible à l’hôtel HOLIDAY INN.

Holiday Inn est l’une des marques du groupe hôtelier britannique IHG InterContinental Hotels Group qui est actuellement le 1er groupe hôtelier mondial en nombre de chambres.

Le groupe détient pas moins de 4400 hôtels dans le monde. Son siège social est situé près de Londres. Le groupe détient 6 marques : Crowne Plaza Hotels & Resorts, InterContinental Hotels & Resorts, Holiday Inn, Holiday Inn Express, Hotel Indigo et Staybridge Suites pour un parc de 4000 hôtels dans quelques 100 pays à travers le monde.

Les surexploité-es de la sous-traitance HEMERA revendiquent :

– le respect des contrats de travail
– la suppression de la clause de mobilité
– l’augmentation des qualifications, donc des salaires avec notamment le passage en catégorie B
– le respect des accords de site passés avec l’ancienne société sur la durée du travail
– le paiement de toutes les heures travaillées
– le versement d’une prime de panier, comme pour les salarié(e)s de l’hôtel
– l’attribution d’une prime de 13ème mois, égale à 1/12e du salaire annuel
– la suppression de l’abattement de 8 % sur l’assiette des cotisations sociales

Soyons solidaires, venons toutes et tous faire la fête

Mardi 31 octobre à 12h devant le

HOLIDAY INN Porte de Clichy (2 rue du 8 mai 1945 à Clichy, métro Porte de Clichy ou Mairie de Clichy)

Tenue costumée souhaitée

……………

Et toujours : soutien actif et financier avec les grévistes de l’Holiday inn Paris porte de Clichy
– Présence devant l’Hôtel de 7h à 15h au 2 rue du 8 mai 1945 92110 CLICHY
– Soutien financier à adresser à l’ordre de : CNT-SO du Nettoyage, mention soutien grévistes HEMERA. 4 rue de la Martinique 75018 PARIS
– Caisse caisse de grève en ligne :https://www.lepotcommun.fr/pot/0snu1eea

La grève continue à l’Holiday Inn Paris porte de Clichy (Clichy -92) – Rassemblement de soutien jeudi 26/10

Les personnels sous-traités par la société HEMERA à l’Holiday Inn Paris-Clichy sont en grève reconductible depuis le jeudi 19/10/2017 pour le respect de leurs droits et de leur dignité. Ils organisent un rassemblement de soutien le jeudi 26/10 à midi, pour la première semaine de grève. Venez soutenir les camarades !

Nous contacter / Adhérer à la CNT – Solidarité Ouvrière

Se syndiquer pour quoi faire ?

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  • Ne pas rester seul face à la hiérarchie et au patron
 
  • Connaitre ses droits et en gagner de nouveaux
 /
  • Opposer à la résignation, la force collective
  • Réfléchir ensemble à la transformation de la société

Pour adhérer à la CNT – Solidarité Ouvrière, OU nous contacter, retournez ce formulaire complété. Dans le message, merci d’indiquer votre ville/région et secteur d’activité, afin de transmettre à notre structure territoriale ou professionnelle, la plus proche. Merci d’indiquer un numéro de téléphone pour pouvoir vous joindre rapidement

Nous vous répondrons le plus rapidement.



Faire le choix de la CNT – Solidarité Ouvrière c’est choisir une alternative syndicale :

  • Refus du corporatisme

  • Indépendance et autogestion

  • Refus du clientélisme

  • Un outil au service des luttes 

  • Un syndicalisme révolutionnaire

Motion d’orientation adoptée par le congrès confédéral du 1er novembre 2013

Motion orientation.

1 Situation économique, sociale et syndicale en France et dans le monde.

A – La situation en France ne peut être isolée du contexte mondial qui voit l’économie capitaliste aux prises avec une nouvelle crise.
Si du fait de sa puissance économique, la France semble pour l’instant échapper au sort de la Grèce ou de l’Espagne qui connaissent un chômage record et une baisse importante de leur niveau de vie, il est probable que l’Italie, la France, l’Allemagne et le Royaume Uni ne pourront échapper longtemps aux conséquences de cette crise.
La financiarisation de l’économie apparaît comme une fuite en avant, comme une série de traites tirées sur l’avenir, tandis que tous les jours se multiplient les attaques contre les acquis sociaux et la part du salaire dans la richesse produite. Déclinée différemment suivant les pays, cette situation se retrouve pourtant partout dans le monde.

B- Face à cette restructuration du capitalisme et aux attaques menées contre les prolétaires, La fausse contestation se déploie également partout, mais là aussi se décline différemment selon les pays. En Europe, on assiste une propagande effrénée en faveur de l’intervention de l’État, censé être le garant de l’intérêt général face aux intérêts privés. Le rappel incessant des soi-disant «  trente glorieuses  » et des bienfaits de l’État providence démontre un manque cruel de réflexion et d’invention en matière économique. Pendant ce temps, une partie croissante de la population, certes de manière encore marginale, développe des projets autogestionnaires, coopératifs, démocratiques et écologiques en matière de production, de consommation, d’échange et de vie sociale.

Dans les pays dits «  émergents  » ou les pays les plus pauvres de la planète, là où les confrontations sociales sont souvent plus dures, la répression plus féroce, de nombreuses initiatives et expériences tentent de trouver là aussi des chemins alternatifs au capitalisme. Pour pallier aux manques du système économique en place, les travailleurs expérimentent directement aussi sur des bases autogestionnaires, coopératives et de démocratie directe au travers de récupération d’usine, de cantine ou bibliothèques populaires, de communes libres…

C- Du côté de la CNT Solidarité Ouvrière, les buts que nous nous sommes assignés demeurent inchangés  : défense au quotidien des travailleurs et des chômeurs, luttes pour le salaire et les conditions de travail, préparant une transformation sociale globale. Cette transformation sociale ne s’accomplira que par la suppression du salariat, par la collectivisation des moyens de production, de répartition, d’échange et de consommation, et le remplacement de l’État par un organisme géré à la base par l’ensemble de la société.

En revanche, s’il est indispensable de poursuivre notre reconstruction, de rebâtir des syndicats dignes de ce nom, il est tout aussi indispensable de réfléchir à notre mode d’intervention et d’expérimenter peut-être d’autres modes d’action si nous ne voulons pas continuer jouer les utilités syndicales et politiques.

L’important est de construire des réseaux de luttes à la base (sur l’emploi, l’environnement, la culture, etc.) anticapitalistes, contrôlant les délégués. Il est vital de recréer des liens, des collectifs au-delà des étiquettes idéologiques, des préjugés sectaires, et sur des pratiques libertaires réelles, d’écoute, de dialogue, de respect et de décisions prises en commun.

2- L’accord du 11 janvier 2013
L’accord signé le 11 janvier 2013 par le Medef et certaines organisations syndicales s’inscrit dans le mouvement idéologique d’une primauté de l’économique sur l’humain.
Il vise avant tout, à rendre l’économie française concurrente avec celle des pays émergents.
La seule variable d’ajustement possible reste le niveau des droits des salariés.
L’Accord vise donc avant tout à faciliter ou permettre aux entreprises d’adapter leurs effectifs au moindre coût et réduire les droits des salariés.
Contrats à duré déterminée, temps partiel, contrats de mission ou d’usage sont privilégiés.
Dans le même temps, les droits individuels des salariés sont réduits  : réduction du délai de prescription pour saisir les conseils de prud’hommes afin d’obtenir réparation d’un préjudice (rappel de salaires, contestation d’un licenciement).
Plus grave encore, cet accord remet en cause la possibilité, tant pour les salariés que pour une organisation syndicale de contester un plan social et d’en obtenir l’annulation devant le TGI.
La loi de transcription de cet accord dans le Code du travail n’a pas modifié l’équilibre général de ce texte.
Que le Medef ait pu trouver des syndicats, dont la CFDT, pour signer un tel accord traduit surtout une nouvelle victoire idéologique du patronat qui réussit à imposer ses logiques à certains représentants des salariés.
C’est dans ce contexte que la place et les orientations de la CNT – Solidarité ouvrière se définissent.

3- La CNT Solidarité ouvrière et ses moyens d’action
La tradition du syndicalisme révolutionnaire a depuis longtemps placé l’outil de la grève générale au centre de ses moyens d’action, à la fois comme processus moteur d’un rassemblement des prolétaires mais également comme dispositif de perturbation pour contrer les intérêts des patrons.
Si ce moyen d’action doit toujours être considéré comme un moyen privilégié, les multiples modifications juridiques du droit du travail en faveur des patrons et la transformation radicale de la société dans les pays dits développés (d’une société ouvrière à une société tertiaire, d’une société manufacturière à une société de services) nous obligent à repenser en profondeur les méthodes d’action directe dont doit disposer le syndicat. Parce que l’impact et l’efficacité de la grève générale sont aujourd’hui mis à mal, il est nécessaire de réinventer les méthodes, les moyens, les outils de l’action directe afin de renverser de nouveau les rapports de force qui nous opposent au patronat.
Cette réinvention doit se faire autant du point de vue du collectif (un ensemble de salariés d’une même branche, d’une même entreprise, ou d’un même lieu de travail comme un chantier du bâtiment ou un centre commercial, etc.) que du point de vue individuel (un salarié isolé, seul face à son patron). Pour cela, il faut notamment diversifier les moyens d’action pour rompre avec les habitudes syndicales, habitudes que les patrons ont depuis longtemps appris à déjouer. Une utilisation offensive et coordonnée du recours au juridique peut constituer une arme pour les salariés et les syndicats.
Face notamment à la multiplication des contrats précaires qui freine toute forme de lutte collective, le syndicat doit apprendre à surpasser ces contraintes par de nouvelles formes d’action telles que le boycottage ou le sabotage, tout en considérant les limites techniques et juridiques de tels procédés. L’excès de zèle, le perfectionnisme, la volonté excessive de bien exécuter son travail sont autant de manières de ralentir ou d’entamer la rentabilité d’un salarié.
Il faut en outre adapter ces moyens d’action au contexte et à la nature du travail. Intervenir dans une usine, dans des bureaux, dans une institution publique sont autant de cas par cas qui appellent des solutions différentes.
Ces moyens d’action doivent non seulement menacer les intérêts patronaux mais également surprendre et déstabiliser les rapports hiérarchiques.

Dans ce cadre les syndicats de la CNT – Solidarité ouvrière se fixent comme objectifs  :

  • de favoriser une actualisation des fondements du syndicalisme révolutionnaire et de l’ anarcho-syndicalisme, en phase avec les réalités concrètes du monde du travail et de nos projet de vie;
  • de « réinventer »l’action directe des travailleurs, c’est-à-dire l’action collective décidée par les travailleurs eux-mêmes ;
  • de réinscrire dans les pratiques du mouvement social, des modes d’action historiques du syndicalisme, tels que boycottage et sabotage.
  • de participer à la construction d’une culture propre au mouvement social dans sa diversité.

Consciente de ne pas détenir à elle seule une « vérité absolue », la CNT Solidarité ouvrière entend favoriser les convergences avec les autres forces du mouvement syndical et social, sans sectarisme et dans le respect de chacun.
Elle réaffirme son attachement à l’unité à la base, sur le fondement de la démocratie directe que constituent les assemblées générales.

4- Pour un syndicalisme global
Il est indispensable pour notre syndicalisme d’élargir les approches révolutionnaires aux grands thèmes qui traversent la vie en société.
L’anarcho-syndicalisme et le syndicalisme révolutionnaire se doivent de développer leurs réflexions sur les grandes préoccupations sociétales actuelles : l’écologie, l’urbanisme, l’éducation, le consumérisme, la santé, le chômage, le racisme, le sexisme ou encore la lutte contre toute forme de dictature.

Licenciement sans cause réelle et sérieuse : le barème jugé « inconventionnel »

Depuis les ordonnances Macron de septembre 2017, les conseillers prud’homaux devaient appliquer, en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, le barème de l’article L.1235-3 du Code du travail.

Un syndicat qui modifie son champ professionnel ou géographique garde son ancienneté

Pour désigner un délégué syndical, un représentant de la section syndicale ou présenter des candidats au premier tour des élections (DP ou CE), un syndicat, une union de syndicats ou une confédération, doivent justifier de deux ans d’ancienneté.
La Cour de cassation avait déjà admis qu’un syndicat qui change d’affiliation confédérale, garde son ancienneté (Arrêt du 3 mars 2010 – pourvoi n° 09-60283).

Elle vient de compléter sa jurisprudence, en décidant qu’un syndicat qui modifie, comme il en a le droit, sa compétence professionnelle ou territoriale, acquiert immédiatement la capacité de désignation dans ses nouveaux champs de compétence (Arrêt du 14 novembre 2012 – pourvoi n° 11-20391).

Cette décision importante va évidemment permettre une meilleure couverture syndicale, notamment pour la CNT-Solidarité ouvrière.


Télécharger les deux arrêts joints :