La bataille des retraites a bien commencé : ensemble on continue pour la gagner !

Avec sa réforme, le gouvernement des riches voudrait nous faire bosser plus longtemps ? La réponse des travailleur·euses est claire : c’est NON ! Nous étions près de 2 millions dans les rues avec des taux de grévistes élevés dans de nombreux secteurs pour la grève du 19 janvier.
Un seul jour ne suffira pas, profitons de cet élan pour amplifier le mouvement et faire reculer le gouvernement !
 

Grève générale du 31 janvier, liste des manifestations près de chez vous

Grève générale du 31 janvier 2023 – Où manifester ?
Tous et toutes concerné·es !

Nous sommes tous et toutes touché·es par cette réforme qui va décaler l’âge de départ en retraite de 2 années minimum et imposer 43 annuités de cotisation pour l’ensemble des travailleur·euses ! Cette réforme est injuste, inutile et nuisible. Elle va impacter encore plus fortement : les plus précaires, les femmes, les seniors, les ouvrier-ères aux métiers pénibles… Elle va abîmer nos vies en nous privant d’un temps mérité après le travail et signifie bosser jusqu’à la mort pour une partie d’entre nous. (voir notre argumentaire complet).

Pourtant le système par répartition n’est pas menacé : Il s’agit juste de préserver les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite notre travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesse que nous produisons est largement suffisante, elle doit nous revenir ! La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère : il est temps d’imposer le partage égalitaire des richesses et du travail !

Tous et toutes ensemble on va lutter !

La prochaine journée de grève interprofessionnelle est prévue pour le mardi 31 janvier : nous devons en faire une démonstration de force encore plus réussie que le 19 janvier. Pour autant, pour faire reculer le gouvernement sur son projet et gagner de nouveaux droits, nous ne pouvons pas nous enfermer dans un calendrier de grèves perlées : il faudra se mettre en mouvement ! L’objectif c’est la grève générale !

La CNT-Solidarité Ouvrière soutient toutes les initiatives de lutte dans les jours et semaines à venir. Réunissons-nous sur nos lieux de travail, d’étude ou de vie pour nous organiser et débattre de la grève reconductible, animons des comités de grève, (ré)activons des caisses de solidarité pour aider financièrement les plus précaires d’entre-nous, multiplions les actions de terrain pour faire monter la pression sur le camp patronal qui va profiter de ce nouveau recul social…

Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec celles de nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !

Tout est à nous, rien est à eux !

Retraites, nos revendications immédiates :

Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la Sécu :

  • Retour aux 37,5 annuités de cotisations et suppression des décotes.
  • Taux de remplacement de 75 % du salaire brut sur la base la plus favorable, 6 derniers mois ou 10 meilleures années.
  • Retraite à taux plein à 60 ans pour tous-tes et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
  • Pas de pensions inférieures au SMIC.
  • Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises.
  • Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.

Répartition égalitaire des richesses, nos revendications immédiates :
  • Revalorisation du SMIC et échelle mobile des salaires, indexation sur l’inflation
  • Hausse du point d’indice de la fonction publique indexée sur l’inflation et revalorisation des grilles indiciaires
  • Public/privé : revalorisation prioritaire des bas salaires puis augmentations dégressives
  • Plafonnement des hauts salaires et augmentations des salaires de base jusqu’à l’égalité salariale
  • Revalorisation des pensions, bourses et prestations sociales, indexée sur l’inflation.
  • Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage. Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC
  • Garantie d’accès aux assurances et protections sociales pour tous-tes les travailleur·euses : artistes-auteurs, auto-entrepreneur·euses uberisé·es.

    Des mesures d’urgence :

  • L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.

Pour la CNT-Solidarité Ouvrière, syndicat révolutionnaire, notre combat ne saurait s’arrêter à un peu plus de « justice sociale » dans le cadre du système actuel. Mortifère pour la planète, basé sur l’exploitation du travail du plus grand nombre par une minorité, il n’y a pas de capitalisme à visage humain. La répartition égalitaire des richesses et du travail ne pourra se faire que dans le cadre d’une rupture avec le capitalisme. C’est à cette transformation sociale que nous œuvrons.

Les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites, parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateur·trices ou usager·ères ! Nous pouvons nous-mêmes gérer la production, la distribution et les échanges de biens. Nous pouvons nous-mêmes faire fonctionner les services essentiels à la société (éducation, santé, logement, etc.). Ensemble faisons émerger un projet collectif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle ! Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement. Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !

Le matériel de mobilisation de la CNT-SO

« Connexions Directes » n°4 – Janvier 2023

Le  numéro 4, de Connexions directes, bulletin du syndicat national des activités postales et des télécommunications,  vient de sortir  👇

Au sommaire de ce numéro :

  • P1

– Pour le maintien du service postal universel, pour le respect de la confidentialité de la correspondance, pour la défense de l’emploi : distribution quotidienne de l’ensemble des plis !

  • P2

– Pour un autre syndicalisme : rejoindre la CNT-SO

– Retraite : appel à la grève le 19 janvier

Pour recevoir des exemplaires papier du bulletin, contactez poste-telecom[@]cnt-so.org

Dans l’Éducation comme ailleurs : la retraite Macron : c’est toujours NON !

Avec sa réforme, le gouvernement des riches veut nous faire bosser plus longtemps avec un report de l’âge légal de départ à 64 ans et un passage rapide à 43 annuités de cotisations.
La bataille des retraites a commencé : soyons en nombre dans la grève et dans la rue dès le 19 janvier !

Cette réforme est injuste ! De manière globale, cette réforme va pénaliser les travailleur·euses les plus pauvres et soumis·es aux conditions de travail les plus difficiles qui subissent déjà une espérance de vie en bonne santé plus courte et connaissent une mortalité précoce.

L’allongement de la durée de cotisation nécessaire pour une retraite à taux plein sans les décotes qui baissent la pension (jusqu’à 67 ans), nous forcera à travailler au-delà de l’âge légal pour compenser les entrées plus tardives dans l’emploi ou les carrières hachées. Cela impactera particulièrement les femmes.

Cette réforme est nuisible ! Un maintien au travail d’au moins 2 ans supplémentaires jouera sur la santé de tous·tes et impactera nos vies après le travail, avec un départ approchant l’âge moyen de vie en bonne santé. Les fins de carrière s’annoncent plus difficiles, dans un contexte où nos conditions d’exercice sont déjà dégradées. Cela impactera aussi inévitablement la qualité du service : multiplication des situations d’épuisement professionnel et des arrêts maladies… L’accès pour les agent·es publics, au système de « retraite progressive » après 62 ans, comme dans le privé, se fera dans des conditions beaucoup moins favorables que les anciennes « Cessation Progressive d’Activité » supprimées en 2010. Ce n’est qu’un pis-aller.

Cette réforme est inutile ! Contrairement au discours volontairement alarmiste, relayé par les médias aux ordres des capitalistes, aucune menace structurelle, démographique comme financière, ne met en danger le fonctionnement du régime de retraites par répartition. La réforme a surtout pour but de limiter la dépense publique tout en poursuivant une baisse de la fiscalité et des prélèvements sociaux qui concerne surtout les entreprises et les plus riches !

Précarité, austérité : les agent·es publics en première ligne ! Contrairement à 2019, la réforme ne revient pas sur le mode de calcul de la retraite pour les agent·es publics. Calculées sur les 6 derniers mois, sur la base du traitement indiciaire hors primes, nos futures pensions sont malgré tout impactées par l’austérité avec une revalorisation des indices bien en-dessous de l’inflation actuelle après une décennie de gel. AESH subissant le temps partiel imposé, contractuel·les aux grilles indiciaires limitées et cantonné·es aux bas salaires… Les personnels précaires sont comme toujours les moins bien lotis !

Le combat contre la réforme des retraites doit être mené de front avec ceux pour les revalorisations salariales et statutaires et pour sortir les services publics des logiques d’austérité !

Tout est question de choix de société… et de rapport de force !

Dans le cadre actuel, la masse des richesses produites par les travailleur·euses, est largement suffisante pour financer la protection sociale et actuellement le système est même excédentaire !

On nous demande encore des efforts sous prétexte de futurs déficits hypothétiques de quelques milliards. Pourtant, depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales et aides qui étaient estimées à 150 milliards en 2019…) et multiplie les profits indécents. Il est temps de partager égalitairement les richesses entre les travailleur·euses !

Il faut également prendre en compte la question de l’emploi : moins de chômeur·euses, de précaires mais aussi plus de services et emplois publics, ce sont plus de cotisations. Il est temps de mieux partager le travail entre tous·tes !

Ne les laissons pas nous voler plusieurs années de nos vies ! Seule une mobilisation massive pourra contrer leurs projets et nous faire gagner de nouveaux droits plus favorables aux travailleur·euses ! Prenons résolument le chemin de la lutte avec l’ensemble du monde du travail : soyons massivement en grève et dans la rue le 19 janvier et construisons la suite à la base dans nos AGs !

Pour la CNT-Solidarité Ouvrière, syndicat révolutionnaire, notre combat ne saurait s’arrêter à un peu plus de « justice sociale » dans le cadre du système actuel. Ensemble construisons un projet de société en rupture avec le capitalisme.

Tout est à nous, rien n’est à eux !

Grève générale interprofessionnelle,

jeudi 19 janvier

Retraites & répartition égalitaire des richesses, nos revendications immédiates :

  • Retour aux 37,5 annuités de cotisations et suppression du système de décote.

  • Taux de remplacement de 75 % du salaire brut sur la base la plus favorable, 6 derniers mois ou 10 meilleures années.

  • Retraite à taux plein à 60 ans pour tous·tes et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.

  • Pas de pensions inférieures au SMIC.

  • Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises.

  • Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.

  • Hausse du point d’indice de la fonction publique indexée sur l’inflation et revalorisation des grilles indiciaires

Retraite Macron : c’est toujours NON ! Grève générale interpro le 19 janvier !

Avec sa réforme, le gouvernement des riches veut nous faire bosser plus longtemps avec un report de l’âge légal de départ à 64 ans et un passage rapide à 43 annuités de cotisations. La bataille des retraites a commencé : soyons en masse dans la grève et dans la rue dès le 19 janvier !

Cette réforme est injuste et nuisible ! Reculer l’âge de départ est une aberration alors que les travailleur·euses les plus âgé·es sont déjà en difficulté face à l’emploi. C’est aussi une double peine pour les ouvrier·ères qui subissent déjà une espérance de vie en bonne santé plus courte et connaissent une mortalité précoce.

Contrairement aux mensonges du gouvernement, la pénibilité ne sera pas mieux prise en compte et tout le monde est concerné par ce maintien au travail de 2 années supplémentaires minimum : « carrières longues » ou agents publics en « service actifs ». Cela rendra les fins de carrières plus difficiles (épuisement professionnel, arrêts maladie…) et impactera notre qualité de vie après le travail !

L’allongement de la durée de cotisation nécessaire pour une retraite à taux plein sans décotes qui baissent la pension (jusqu’à 67 ans), nous forcera à travailler au-delà de l’âge légal pour compenser les entrées plus tardive dans l’emploi ou les carrières hachées. Cela impactera particulièrement les femmes.

Cette réforme est inutile ! Contrairement au discours volontairement alarmiste, relayé par les médias aux ordres des capitalistes, aucune menace structurelle, démographique comme financière, ne met en danger le fonctionnement du régime de retraites par répartition. La réforme a surtout pour but de limiter la dépense publique tout en poursuivant une baisse de la fiscalité et des prélèvements sociaux qui concerne surtout les entreprises et les plus riches !

Tout est question de choix de société…

Dans le cadre actuel, la masse des richesses produites par notre travail, est largement suffisante pour financer la protection sociale et actuellement le système est même excédentaire !

Le déficit envisagé dans le futur, d’une dizaine de milliards par an, est calculé sur la base de projections hasardeuses notamment en terme d’emploi. Pas de quoi faire s’écrouler le système surtout quand on compare avec les diverses aides publiques aux entreprises qui étaient estimées à 150 milliards en 2019 ! Chaque année, ce sont notamment plusieurs dizaines de milliards que les entreprises volent sur les salaires (le brut) avec des exonérations de cotisations sociales qui manquent dans les caisses de la protection sociale …

Il faut également prendre en compte la question de l’emploi : moins de chômeur·euses, de précaires mais aussi plus de services et emplois publics, ce sont plus de cotisations. Il est temps de mieux partager le travail entre tous·tes !

…et de rapport de force !

Ne les laissons pas nous voler plusieurs années de nos vies ! Seule une mobilisation massive pourra contrer leurs projets et nous faire gagner de nouveaux droits plus favorables aux travailleur·euses ! Au centre des questions de protection sociale solidaire, de répartition du travail et des richesses, la bataille des retraites est stratégique pour notre classe. Menons-la dans l’unité et organisons-là, à la base, pour la gagner !

Retraites, nos revendications immédiates :

Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la Sécu :

  • Retour aux 37,5 annuités de cotisations et suppression des décotes.
  • Taux de remplacement de 75 % du salaire brut sur la base la plus favorable, 6 derniers mois ou 10 meilleures années.
  • Retraite à taux plein à 60 ans pour tous-tes et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
  • Pas de pensions inférieures au SMIC.
  • Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises.
  • Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.

La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère. Appuyons-nous sur les grosses journées de mobilisation interprofessionnelles comme des nombreuses mobilisations en cours dans les entreprises et services pour généraliser la lutte. Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !

Répartition égalitaire des richesses, nos revendications immédiates :
  • Revalorisation du SMIC et échelle mobile des salaires, indexation sur l’inflation
  • Hausse du point d’indice de la fonction publique indexée sur l’inflation et revalorisation des grilles indiciaires
  • Public/privé : revalorisation prioritaire des bas salaires puis augmentations dégressives
  • Plafonnement des hauts salaires et augmentations des salaires de base jusqu’à l’égalité salariale
  • Revalorisation des pensions, bourses et prestations sociales, indexée sur l’inflation.
  • Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage. Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC
  • Garantie d’accès aux assurances et protections sociales pour tous-tes les travailleur·euses : artistes-auteurs, auto-entrepreneur·euses uberisé·es.

    Des mesures d’urgence :

  • L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.

Tout est à nous, rien n’est à eux !

Pour la CNT-Solidarité Ouvrière, syndicat révolutionnaire, notre combat ne saurait s’arrêter à un peu plus de « justice sociale » dans le cadre du système actuel. Mortifère pour la planète, basé sur l’exploitation du travail du plus grand nombre par une minorité, il n’y a pas de capitalisme à visage humain. La répartition égalitaire des richesses et du travail ne pourra se faire que dans le cadre d’une rupture avec le capitalisme. C’est à cette transformation sociale que nous œuvrons.

Les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites, parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateur·trices ou usager·ères ! Nous pouvons nous-mêmes gérer la production, la distribution et les échanges de biens. Nous pouvons nous-mêmes faire fonctionner les services essentiels à la société (éducation, santé, logement, etc.). Ensemble faisons émerger un projet collectif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle ! Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement. Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !

Campagne de communication de la CNT-SO pour mobiliser, à télécharger, imprimer et diffuser massivement  👇

Mouvement des livreurs en colère : à Lyon aussi on s’organise ! 2ème réunion publique, lundi 09 janvier

Depuis début septembre, des centaines de livreurs en colère se sont organisés à Paris avec le soutien de l’intersyndicale dont la CNT-SO.

Ils manifestent :

  • contre les déconnexions arbitraires des plateformes,
  • pour l’amélioration des conditions de travail et de rémunération e
  • pour la régularisation des livreurs sans-papiers …

Pour gagner, le mouvement doit devenir national ! A Lyon aussi on peut s’organiser et lutter pour nos droits !

Réunion publique

à L’Annexe
27 rue Salomon Reinach 69007
le lundi 09 janvier à 14h30
pour organiser le mouvement

Un juriste sera là pour répondre à vos questions. Soyons nombreux !

 

Le ministre dit qu’il veut réformer l’École… en annonçant sa destruction ! Communiqué de la CNT-SO Éducation et Recherche.

Le ministre dit qu’il veut réformer l’École… en annonçant sa destruction ! Dans une tribune dans le quotidien Le Monde, le ministre de l’éducation, Pap Ndiaye, dresse brièvement sa feuille de route. Inutile de lire entre les lignes : les annonces sont plus qu’inquiétantes…

Qu’il est facile d’invoquer le fantôme de Jean Zay lorsqu’il n’est plus là pour répondre ! En lisant cette tribune c’est plutôt l’ectoplasme de Blanquer qui nous saute au visage ! L’annonce pétaradante du grand retour des maths pour les 1ères ne fait oublier à personne que c’est ce même Blanquer qui les avait supprimées.

Le ministre pleurniche en faisant le constat du niveau qui baisse, des inégalités qui se creusent et d’une école qui n’attire plus les potentiels enseignant·es… Merci pour l’analyse mais nous sommes nombreux·euses à être au courant car c’est vous et vous prédécesseurs les responsables de cette catastrophe !

Après cette logorrhée de « ouin-ouin » le ministre propose ses solutions : il ne reviendra pas sur la casse de l’enseignement professionnel pourtant très majoritairement contestée par les personnels des LP ainsi que l’ensemble des OS. Il propose une refonte de la carte de l’éducation prioritaire (réclamée par les enseignant·es depuis des lustres!) sur un affinement des critères avec les « indices de positionnement social » (pourquoi pas) mais ne revient absolument pas sur la sortie des lycées des zones d’éducation prioritaire…

Enfin le ministre veut « réformer en profondeur le fonctionnement de l’École » en proposant un « nouveau pacte » aux personnels. Il annonce une revalorisation salariale… en évoquant une « évolution des missions » : en clair nos salaires ne vont pas être augmentés et si nous voulons gagner davantage il faudra désormais accepter une augmentation de la charge de travail et encore plus de tâches administratives ! Pap Ndiaye propose que nous accompagnions davantage chaque élève, que nous assurions les remplacements de courte durée et enfin que nous nous formions « hors du temps de l’enseignement » (pendant nos congés Monsieur le Ministre?!). L’« etc. » de la fin laisse augurer le pire : d’autres « missions » semblent imaginées…

Pap Ndiaye termine son exercice par une saillie sur les « atteintes à la laïcité » qui seront « sanctionnées », petits clin d’œil plus ou moins subtil aux « réac-publicains » obsédés depuis des années par la soumission des classes populaires…

Inutile d’espérer de bonnes résolutions pour 2023 du côté de la rue de Grenelle ! Nous demandons des moyens, nous n’aurons que du mépris. Il est temps d’organiser la riposte pour revendiquer et imaginer une école égalitaire, émancipatrice et soucieuse du bien être de l’ensemble de la communauté éducative.

Fédération CNT-SO Éducation et Recherche

IRAN : SOLIDARITÉ AVEC LA LUTTE DES FEMMES IRANIENNES ! TOUS ET TOUTES AUX CÔTÉS DE LA MOBILISATION POPULAIRE !

Débuté il y a plus de trois mois, le mouvement de révolte populaire en Iran contre la dictature cléricale et son cortège de misère, continue malgré une répression féroce du régime qui a fait des centaines de victimes et provoqué l’incarcération de milliers d’autres dont certain-nes sont condamné-es à mort et risquent l’exécution rapidement.

La CNT-SO salue la lutte exemplaire des femmes qui refusent la main-mise de la dictature cléricale sur leurs corps et leurs vies et sont à l’avant-garde du mouvement populaire qui déferle sur ce pays. La CNT-SO appelle à la solidarité internationaliste avec ce mouvement révolutionnaire en particulier face à la répression.

Campagne internationale de solidarité :

Modèle d’intervention pour Twitter :

En Iran, les autorités ont déjà exécuté deux manifestants. 26 personnes risquent de subir le même sort dans les jours à venir. @khamenei_ir @IRANinFRANCE ces exécutions doivent cesser et toute condamnation à mort doit être annulée #StopExecution !

Ou écrire :

Responsable du pouvoir judiciaire,

Gholamhossein Mohseni Ejei c/o Ambassade d’Iran auprès de l’Union européenne,

Avenue Franklin Roosevelt No. 15, 1050 Bruxelles. Belgique.

Copie à : Ambassade de la Rép. Islamique d’Iran, 4 avenue d’Iéna -75116 Paris

Communiqué de la CNT-SO

Fin de la grève du nettoyage à la gare routière de Lyon-Perrache : le combat continue !


Les agent‧es de services de la société ARC-EN-CIEL, sous-traité‧es à la Métropole de LYON pour le nettoyage de la gare routière de Perrache, ont cessé le travail entre le 10 octobre et le 16 décembre, avec le soutien de leur intersyndicale CNT-SO, CGT, FO, CFDT. Après des années d’exercice sur le site, parfois plus de 20 ans, la Métropole de Lyon, donneur d’ordre du chantier a fait le choix délibéré de sacrifier leurs emplois avec un nouvel appel d’offre restreignant le marché aux seules entreprises d’insertion  !

La Métropole de Lyon qui prétend mener une politique sociale et en faveur de l’emploi aura assumé jusqu’au bout le choix politique absurde de remplacer 21 CDI par des contrats aidés. Encore plus ignoble, elle a brisé le mouvement en ayant recours à une société extérieur pour remplacer les grévistes ! C’est pourquoi, même après la fin de la grève, le combat collectif et syndical va continuer : pour obtenir du groupe de sous-traitance Arc-en-Ciel, le maximum de garanties dans le cadre du PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) et exiger de la Métropole de Lyon des mesures de reclassements pour les salarié-es qui vont être licencié-es. 

Bruno Bernard et les écolos du Grand Lyon,  politiques et patrons voyous, la classe ouvrière vous retrouvera partout !

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Revue de presse

ARCHIVES

Téléchargez le tract au format A4

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Communiqué du collectif Non au SNU !

Le Service national universel (SNU) rassemble chaque année moins de volontaires que ce que le gouvernement se fixe comme objectif. Volontariat n’est sans doute pas le mot juste d’ailleurs puisque le SNU s’adresse aux mineures, de 15 à 17 ans. Premier signal, dans le deuxième gouvernement Borne, le SNU est passé sous le contrôle conjoint du ministère de l’éducation nationale et celui des armées. Plusieurs informations récentes indiquent que le gouvernement relance son intention de le rendre obligatoire. Des réunions, avec le président de la République, se tiennent à cet effet. Le Parlement n’est pas saisi à ce jour.

L’État serait sur le point de budgéter une dépense supplémentaire d’un milliard et demi d’euros, chaque année, pour obliger les jeunes de 15 à 17 ans à faire le SNU.

Le budget des armées est de 44 milliards d’euros pour 2023, en augmentation de 25 % par rapport à 2017. Dans le même temps, on ferme des écoles, collèges et lycées, on ne recrute pas le nombre nécessaire d’enseignants, enseignantes et auxiliaires de vie scolaire indispensable au bon fonctionnement du système scolaire. S’ajoutent à cela les nombreux autres besoins sociaux, utiles à la collectivité, qui ne sont pas satisfaits, comme la santé, transports, culture, etc.

Les organisations et collectifs qui composent le collectif Non au SNU appellent toutes les forces démocratiques qui refusent le SNU à exiger le retrait du projet  gouvernemental et à agir unitairement pour cela.

Communiqué du collectif « Non au SNU ! »
Le Service national universel que le gouvernement veut rendre obligatoire pour les jeunes de 16 ans

Une opération de soumission de la jeunesse : il s’agit d’inculquer un esprit d’obéissance aux règles, un respect absolu des normes… Règles et normes qui, pour la plupart, ne visent qu’à perpétuer les inégalités et injustices inhérentes à l’organisation actuelle de la société. Cette volonté
de soumission passe aussi par un contrôle renforcé, notamment à travers la mise en fiches de toutes et tous les jeunes de 16 à 25 ans. Volonté de soumission, enfin, car elle ne reconnaît comme « engagement » des jeunes que les dispositifs étatiques.

La remise en cause des droits des travailleurs et travailleuses : les jeunes seront utilisées pour remplacer des emplois aujourd’hui occupés par des employées qui ont un salaire, une convention collective ou un statut, la possibilité de s’organiser syndicalement, des droits individuels et collectifs. Avec le SNU, chaque année, 800 000 jeunes seront exploitées, sans aucun de ces droits, pour des durées variables ; ils et elles seront très vivement encouragées à poursuivre leur « engagement volontaire » par un service civique, dans les mêmes conditions de précarité.

Des dépenses considérables : Ces milliards seraient bien plus utiles pour le service public de l’Éducation, qu’aux mains des militaires !

Le renforcement de la militarisation. Encadrement militaire, levée du drapeau, chant guerrier, uniforme, parcours du combattant, raid commando, etc. contribueront à l’endoctrinement des jeunes. La propagande visera à banaliser encore plus le rôle de l’armée, alors que celle-ci est en pointe dans la répression, sur le territoire français, dans les colonies et diverses régions du monde. Sans surprise, il n’est nullement question dans le programme de pacifisme, de non-violence, ni de remise en cause du rôle de l’armée.

Le gouvernement nous dit : Il faut que les jeunes s’engagent. Mais c’est déjà le cas !

Ils et elles s’engagent pour lutter contre le racisme, pour que cesse la destruction de la Terre, pour défendre leur droit à étudier, pour le partage des richesses, pour le droit au logement, pour l’égalité des droits et contre les discriminations, etc. Ce n’est pas à l’État de les forcer à s’engager ! Comment peut-on parler d’apprendre la citoyenneté, lorsqu’on confie l’encadrement à l’armée (qui, par ailleurs, n’était pas demandeuse) ?

Non au SNU ! Abrogation du SNU !

Campagne unitaire contre le SNU : Union pacifiste, Union syndicale Solidaires, ASSO-Solidaires, Solidaires Lycéen·nes région parisienne, Fédération Solidaires Étudiant·e·s, Fédération SUD éducation, SUNDEP Solidaires Sud Enseignement privé, Solidaires Jeunesse et Sports, Fédération SUD Collectivités territoriales, Fédération Éducation de la Confédération Nationale du Travail, CNT Santé, Éducation, Social et Territoriale de Lorraine, Syndicat unifié du bâtiment de la région parisienne de la Confédération Nationale du Travail, Fédération éducation/recherche de la CNT-SO, Émancipation tendance intersyndicale, Les Jeunesses Syndicalistes, Mouvement National Lycéen, Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne, Fédération nationale de la Libre Pensée, Droits Devant !!, Ni guerres ni état de guerre, Causes communes, Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre, Réseau des Centres de Recherche, d’Etude et de Formation à l’Animation et au Développement, Mouvement de la paix, ATTAC-France, Stop Fuelling War, Abolition des Armes Nucléaires – Maison de Vigilance, Mouvement de l’Objection de Conscience Nancy, GRATLIB, Queer Education, Fédération Nationale Laïque des Amis des Monuments Pacifistes, Parti Communiste des Ouvriers de France, Europe Écologie – Les Verts, Fédération Anarchiste, Union Communiste Libertaire, L’insurgé, Les Jeunes écologistes, Union des Jeunes Révolutionnaires, Union Prolétarienne ML, Unité Communiste de Lyon, Groupe libertaire Jules Durand, Pour une Ecologie Populaire et Sociale, Mouvement Résilience, Alternatives et autogestion, Cercle 49, Radio-Libertaire, Revue Silence, Cerises la coopérative, Questions de classes, L’Allume-Feu, Arc en ciel théâtre réseau coopératif. Collectifs locaux unitaires Non au SNU Loire-Atlantique, Lyon, Bordeaux, Angoulême, Nancy, Chambéry, Hérault, Vendée.

 

 

 

Accord de fin de conflit pour le personnel de nettoyage sous-traité par Arc-en-Ciel à Tolbiac (Université Paris I)

Après 4 semaines de grève, les salarié-es de la société Arc-en-ciel sous-traité-es sur le site P.M.F Tolbiac, de l’université Paris I, ont approuvé la signature d’un protocole de fin de conflit et repris le travail depuis le 06/12.

…………………………….
Rassemblement de soutien du 14/01 devant le site PMF Tolbiac

Communiqué de l’intersyndicale de l’université Paris I

Article sur les conditions de travail des travailleurs et travailleuses d’Arc-en-Ciel