Assurance chômage : la casse de nos droits continue !

Sous les applaudissements du patronat le gouvernement a validé une nouvelle attaque sur les droits des salarié-es, en durcissant les conditions d’indemnisation de l’assurance chômage.

Après avoir rallongé les durées de cotisation, restreint les périodes d’affiliation et réduit le montants des indemnités (voir nos analyses sur la précédente réforme), le gouvernement modifie structurellement le fonctionnement de l’assurance chômage en introduisant une variable : en fonction de la situation économique nationale, la durée d’indemnisation sera différente !

Avec une situation économique jugée « bonne » selon les critères capitalistes (taux de chômage inférieur à 09%), la règle sera durcie ; avec une situation, jugée mauvaise selon les même critères (taux de chômage au-dessus de 9 % ou en progression de 0,8 point sur un trimestre) la règle sera assouplie … Si le montant n’est pour l’instant pas touché, c‘est à la durée de l’indemnisation que le gouvernement s’attaque.

Concrètement avec un taux de chômage officiel actuellement autour de 7 %, pour les travailleur-euses qui dépendront de l’assurance chômage après le 1er février 2023, la durée d’indemnisation sera réduite de 25% pour une indemnisation supérieure à 6 mois :

  • Passage de 24 à 18 mois d’indemnisation maximum

  • Passage de 30 à 22,5 mois d’indemnisation maximum pour les 53/54 ans

  • Passage de 36 à 27 mois d’indemnisation maximum au-delà de 55 ans

Cette réforme va être particulièrement douloureuse pour les travailleur-euses les plus âgée-es déjà en difficulté face à l’emploi !

Elle est également encore plus injuste suivant les territoires : pour durcir les règles, seul le taux national de chômage est pris en compte malgré des fortes variations locales (Taux de chômage en Loire-Atlantique à 5,8 % contre 11,6 % dans les Pyrénées-Orientales par exemple).

A cela s’ajoute d’autres régressions sur notre protection :

  • Privation d’indemnisation pour les intérimaires et CDD en cas de refus de deux propositions de CDI similaires en un an.

  • Présomption de démission en cas d’abandon de poste.

Encore une fois, le gouvernement rend les chômeur-euses responsables de leur situation et les sanctionne en réduisant des droits, acquis par leur travail et leurs cotisations !

Les objectifs sont clairs : faire plus de 4 Milliards d’économies par an (chiffrage UNEDIC) sur le dos des chômeur-ses et nous contraindre à accepter des emplois à n’importe quelles conditions.

C’est d’autant plus inadmissible que la patronat est très loin de payer sa part, en bénéficiant depuis d’années d’exonérations de cotisations sociales qui plombent les caisses de protection sociale et constitue le vol d’une partie de nos salaires. Rappelons que les cotisations sociales (le salaire brut) ne sont pas des « charges » mais une partie intégrante de nos salaires, socialisés pour nous protéger des aléas de la vie (santé, vieillesse, chômage…).

Tous et toutes concerné-es !

Cette attaque contre l’assurance chômage est une attaque contre tous les travailleur-euses, car elle attaque un droit social collectif, qui constitue une protection économique contre la perte d’emploi. Tout comme l’assurance retraite, constitue une protection quand il est grand temps d’arrêter de travailler. Tout comme le RSA et les allocations permettent à certain-es de joindre les 2 bouts ou simplement vivre.

C’est pourquoi, exploité.e.s de toutes conditions, battons nous, organisons-nous et exigeons le retrait de cette réforme et des précédentes. Non a la destruction de l’assurance chômage, non à France Travail !

La CNT-SO revendique :
  • Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage.

  • Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC

  • Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises

Travailler chez NOZ est un vrai cauchemar : regroupons-nous syndicalement avec la CNT-SO !

Face aux conditions de travail, aux atteintes à nos droits et au mépris de la direction, nous appelons les travailleurs et travailleuses de la chaîne de magasins NOZ à rejoindre la CNT-SO !

Tract à télécharger (format pdf)

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Chez NOZ, la brutalisation et le mépris des salarié-es est un système

À maintes reprises, la presse a relayé les même témoignages sur NOZ : Ubérisation du travail avec la co-gérance imposée, harcèlement, non respect des lois, entrave à la liberté syndicale, épuisement moral et physique des travailleur-euses victimes du « système NOZ »…

Article paru, le 27 janvier 2022, dans le « Journal des sables » (Les Sables d’Olonne) avec le décryptage de la CNT-SO sur les méthodes de l’entreprise.

A cela, nous pouvons ajouter les témoignages de salariés.

Mais qu’attendre d’autre d’une entreprise dont le patron Rémy Adrion se vante de «n’avoir eu aucun conflit en trente ans» et déclare «Moi, les gens qui regardent leur montre pour rentrer à l’heure, qui rechignent à bosser un peu plus tard pour que le boulot soit fait, ça ne m’intéresse pas.»
 Nous savons que l’organisation de la société Noz et son mode de management nuisent aux conditions de travail comme à la santé des salarié-es et qu’il est difficile de se défendre ou de créer un syndicat. Mais ce n’est pas une fatalité !

Depuis 2020, la CNT-SO mène une campagne de syndicalisation chez NOZ, accompagne des salarié-es dans la défense aux Prud’hommes et agit syndicalement contre l’impunité de la direction (Voir par exemple l’action au magasin de Creuzier-le-Vieux dans l’Allier).

Si toi aussi tu travailles chez Noz et que tu souhaites te défendre et t’organiser avec tes collègues de travail, contactes nous (cliquez ici).

Non à l’UBERisation des emplois !

Pour contourner les droit sociaux et du travail, la direction cherche à imposer partout le principe de la « co-gérance » au lieu des CDI. Avec ce système, les travailleur-euses se retrouvent sans droits et encore plus sous pression ! La CNT-SO appelle à refuser la co-gérance : si vous avez un contrat de travail, on ne peut pas l’imposer. En cas de problème, contactez le syndicat.


UNION, ACTION, AUTOGESTION !

Connexions Directes, le bulletin de la CNT-SO Activités Postales & Télécommunications : n°3 – hiver 2022

Le  « numéro hiver », de Connexions directes, bulletin du syndicat national des activités postales et des télécommunications,  vient de sortir 👇

Numéro spécial élections professionnelles et droits syndicaux à La Poste :

  • P1 – Élections 2022 CAP/CCP : boycott !
  • P2 – Préserver les acquis, arracher de nouveaux droits pour le syndicalisme autogéré
  • P3 – Le CSE c’est la réduction des droits des travailleur-euses et des syndicats !
  • P4 – Activités postales & télécommunications : on a toujours raison de ce syndiquer !
Pour recevoir des exemplaires papier du bulletin, contactez poste-telecom[@]cnt-so.org

Dans les CSE, voter pour la CNT-Solidarité ouvrière : c’est choisir la lutte pour maintenir ses droits et en gagner de nouveaux !

Dans les prochains mois, de nombreux CSE (comité social et économique) vont être renouvelés. Partout où les équipes syndicales de la CNT-SO sont implantées, nous présenterons des listes avec l’objectif de : dégager les syndicats qui ont cessé de se battre ou qui mangent dans la main des patrons, porter les revendications immédiates des travailleur-euses, s’organiser à la base et lutter pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux, faire vivre notre syndicalisme combattif dans les entreprises, coeur de l’exploitation capitaliste que nous combattons !

Fil d’actualité sur les différents scrutins avec professions de foi, résultats 👇

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BTP

  • Première implantation réussie aux « Chantiers modernes construction » à Chevilly-Larue (94) avec 15,7% dans le collège ouvrier, un titulaire et un suppléant pour le CSE. Représentative, la CNT-SO désigne un Délégué Syndical.
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Nettoyage

Élections au CSE d’ACQUA,  1er tour 5 janvier 2023
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Élections au CSE de Primium, 1er et 15 décembre 2022

A l’issue du 1er tour, la CNT-SO est représentative, obtient une DP titulaire, sa suppléante et désignera une DS. Première implantation réussie dans le CSE de ce sous-traitant du Nettoyage.

En France comme en Espagne, le syndicalisme n’est pas un crime : solidarité avec les « 6 de Xixón »

La CNT-SO apporte sa solidarité aux camarades de la CNT de Xixón/Gijón (Asturies) menacé-es d’emprisonnement par l’État Espagnol pour leur activité syndicale  Ici comme là-bas, le syndicalisme n’est pas un crime !
Pour soutenir la campagne sur les réseaux sociaux :
#DoingUnionismIsNoCrime
#LeSyndicalismeNestPasUnCrime
#HacerSindicalismoNoEsDelito (Faire du syndicalisme ce n’est pas un crime)
#SolidarityCNTXixon
 
Vous pouvez vous prendre en photo avec une des pancartes proposées (voir ici : Solidarité Xijon) et publier en utilisant les # et en taguant les structures @XixonCnt et @CNTsindicato (twitter) et https://www.facebook.com/CNTsindicato (Facebook). 
 
Manifestation nationale de soutien à Madrid le 24 septembre 2022
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Pour en savoir plus sur l’affaire des « 6 de Xixón » et le contexte général espagnol, nous reproduisons ci-dessous, la traduction française du communiqué de nos camarades de la CGT-E
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Offensive de la police et de la justice d’extrême droite contre la liberté syndicale. Six camarades de la CNT courent un risque imminent d’emprisonnement pour cause de syndicalisme !

En 2017, une travailleuse d’une boulangerie de Gijón (Xixón en Asturien) s’est adressée à la CNT pour obtenir de l’aide dans un cas de possible harcèlement sexuel et d’exploitation du travail. La CNT a soutenu la travailleuse et a entamé une action syndicale comme tant d’autres, à la recherche d’une solution négociée qui respecte les droits de la travailleuse.
 
Au lieu d’enquêter sur la plainte pour harcèlement sexuel, la brigade de renseignement de la police a décidé d’enquêter sur les syndicalistes de la CNT pour extorsion. Après des mois d’identifications, de suivis, d’analyses de comptes bancaires et d’autres actions, la police a dû reconnaître dans son rapport qu’il n’y avait pas du tout d’extorsion, mais a laissé entendre qu’il pourrait s’agir d’un crime de coercition. Cela signifie qu’une action syndicale normale et ordinaire, même plus pacifique que beaucoup d’autres que nous menons à la CGT et dans le reste des syndicats, peut être considérée comme un crime de coercition de la part d’un employeur. Pour la brigade de renseignement de la police, le fait d’exiger d’un employeur qu’il cesse de harceler et qu’il paie ce que la loi établit, peut constituer un délit de coercition.
Le procureur chargé de l’affaire s’est rangé à l’interprétation de la police et le juge chargé de l’affaire, Lino Rubio Mayo (célèbre pour avoir mis en prison les syndicalistes de Naval Gijón Cándido et Morala après un coup monté de la police) a condamné l’ancienne travailleuse, qui avait dénoncé l’exploitation au travail et le harcèlement sexuel, et six syndicalistes de la CNT, à un total de 25 ans de prison et à verser à l’employeur une indemnité de 150 428 euros. Par la suite, l’Audience provinciale des Asturies a confirmé la condamnation à trois ans de prison des six syndicalistes de la CNT condamné.es et nous attendons maintenant que la Cour suprême se prononce sur l’appel.
 
LA PLUS GRANDE MENACE POUR LA LIBERTÉ SYNDICALE DEPUIS LA FIN DE LA DICTATURE FASCISTE
 
La répression policière, judiciaire et médiatique contre l’anarcho-syndicalisme et en général contre le syndicalisme de classe n’est pas quelque chose de nouveau mais bien au contraire, un processus constant depuis les années 80.
Au cours des dernières décennies, plusieurs centaines de syndicalistes ont été poursuivis pour avoir participé à des manifestations, des rassemblements ou des piquets de grève, avec des demandes de plusieurs années d’emprisonnement, d’emprisonnement préventif et même de peines de prison, ce qui a particulièrement touché la CGT, l’un des syndicats les plus mobilisés.
Nos camarades Laura et Eva, de la CGT de Barcelone, ont été accusées en 2012 d’avoir commis des actes violents sur le piquet de grève de la CGT lors de la grève générale du 29 mars 2012 et ont été jugées et condamnées à 30 ans de prison. En outre, Laura a été arrêtée par la police et emprisonnée pendant un mois en détention provisoire. Enfin, Laura et Eva ont été condamnées à un an et deux mois de prison, pour avoir participé à un piquet de grève lors d’une grève générale.
Le camarade Ermengol, de la CGT de Catalunya, a un procès en cours avec une demande du procureur de 11 ans de prison avec un autre travailleur et 25 autres étudiants pour avoir occupé le rectorat de l’Université autonome de Barcelone en 2013 pour avoir protesté contre les coupes et la hausse des frais universitaires et pour défendre l’université publique.
Cette répression a également touché les syndicalistes d’autres organisations telles que CCOO, UGT, ELA, CIG, LAB, CNT.
La secrétaire générale de CCOO aux Baléares, Katiana Vicens, a été jugée pour avoir participé à un piquet de grève lors de la grève générale du 29 mai 2012, le procureur ayant requis quatre ans et demi de prison. Elle a finalement été condamnée à une amende pour contrainte, car, selon la sentence, elle a brisé une vitre de bus.
Dans tous ces cas, la police et l’accusation ont accusé les syndicalistes d’un acte violent, souvent inventé et parfois exécuté par d’autres personnes. Les demandes des procureurs étaient disproportionnées, mais en aucun cas le droit à l’activité syndicale n’a été remis en question, et le fait d’exiger des salaires d’un employeur n’a pas été considéré comme un crime d’extorsion ou de coercition.
 
POURQUOI CETTE AFFAIRE CONSTITUE UNE MENACE SÉRIEUSE POUR TOUT LE SYNDICALISME
 
Les peines de 3 ans de prison prononcées à l’encontre de six camarades de la CNT de Xixón sont un cas de plus dans une longue chaîne de coups montés par la police et d’actions menées par des procureurs et des juges d’ultra-droite contre la liberté syndicale, et en même temps, elles représentent un saut qualitatif. Dans ce cas, les six camarades n’ont pas été condamnées pour avoir commis un seul acte « violent », mais pour avoir organisé des manifestations pacifiques afin d’exiger la fin des abus de l’employeur de la boulangerie La Suiza.
Nous devons arrêter cette attaque sans précédent contre tout le syndicalisme et obtenir l’acquittement des six camarades, car sinon, n’importe quelle entreprise pourra profiter de cette sentence pour essayer d’emprisonner n’importe quel syndicaliste dans n’importe quel conflit du travail. Nous avons beaucoup d’enjeux.
Cette agression nous oblige également à réfléchir à la nécessité de protéger l’action syndicale. Tant qu’il y aura des cellules d’extrême droite au sein de la police, du parquet et parmi les juges, le droit à la liberté d’association sera menacé. À moyen terme, nous devrions chercher des stratégies et un soutien pour démocratiser ces institutions, en purgeant l’ultra-droite ou du moins en réduisant son influence. Sinon, quelle que soit la protection des lois, il y aura toujours une brigade de renseignement de la police, un procureur ou un juge qui considère que faire du syndicalisme de classe doit être puni par des enquêtes, des amendes et de la prison.
 
SIX CAMARADES SONT EN DANGER IMMINENT D’EMPRISONNEMENT
 
Luara, Jara, Cristina, Olga, Beatriz et Hector ont été condamné.es à des peines de prison de plus de trois ans au total. On s’attend à ce que la Cour suprême décide en octobre ou novembre d’admettre ou non l’appel. Si la Cour suprême n’admet pas le recours, les camarades feront appel devant la Cour constitutionnelle (CT), mais à partir de ce moment-là, le juge de première instance, Lino Mayo, celui qui a emprisonné les syndicalistes Cándido et Morala, décidera si les camarades iront en prison pendant que la CT résoudra le recours. Connaissant le passé du juge, le risque que les camarades soient emprisonnés est élevé.
Ce sont des camarades dont le seul crime a été de faire ce que nous faisons tous les jours à la CGT : soutenir les travailleurs qui ont des problèmes et se mobiliser pour mettre fin aux abus des entreprises et améliorer nos conditions de travail.
Luara, Jara, Cristina, Olga, Beatriz et Héctor sont des syndicalistes solidaires et exemplaires, mais aussi des camarades précaires, certains avec de jeunes enfants, qui ne devraient pas avoir à payer un prix aussi élevé pour défendre les droits de toute la classe ouvrière.
 
MAINTENIR LA SOLIDARITÉ ET LA MOBILISATION AUSSI LONGTEMPS QUE NÉCESSAIRE
 
Le Secrétariat permanent du Comité confédéral de la CGT demande à toute l’organisation de prendre conscience de l’importance et de la gravité de cette affaire et que nous fassions tous l’effort de prendre du temps pour le consacrer à la solidarité avec ces six camarades dans les mois à venir :
 
– Se rendre à la manifestation du 24 septembre à Madrid.
– Soutenir la campagne de médias sociaux
– Faire connaître l’affaire dans nos médias
– Préparation de mobilisations pour octobre ou novembre au cas où le juge Lino Mayo ordonne l’envoi en prison de Luara, Jara, Cristina, Olga, Beatriz et Hector.
 
Secrétariat permanent du Comité confédéral de la CGT-E
 
 
Source CGT-E
 

La colère monte et les grèves se multiplient chez le sous-traitant du nettoyage Arc-en-ciel !


La CNT-SO est engagée sur plusieurs mobilisations simultanées chez le sous-traitant du nettoyage Arc-en-ciel dans plusieurs sites de France. Ces trois mouvements, ont le point commun la lutte contre le système organisé de mal-traitance induit par le recours à la sous-traitance qui pressurise les salarié-es et réduit leurs droits au bénéfice de donneurs d’ordre publics (collectivités, universités) qui fuient leurs responsabilités sociales.

Sous-traitance = maltraitance ! On la combat avec le syndicat 🤝✊

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👉 Grève depuis le lundi 07/11, des agent-es de l’université Paris I sur le site PMF Tolbiac pour les  salaires, les conditions de travail et contre la répression. Un gros rassemblement unitaire a été organisé aujourd’hui devant la fac. Voir le dossier spécial ici  : https://cnt-so.org/greve-du-personnel-de-nettoyage-sous-traite-par-arc-en-ciel-a-tolbiac-universite-paris-i/.

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👉 Grève depuis 5 semaines des agent-es de nettoyage de la  gare de Lyon Perrache contre le sacrifice de leurs 22 emplois par la Métropole de Lyon suite à un nouvel appel d’offre qui exclu leur reprise. Voir le dossier spécial ici : https://cnt-so.org/les-agent‧es-de-nettoyage-de-la-gare-routiere-de-lyon-perrache-en-greve-illimitee-pour-leurs-emplois/.

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👉 Grève de quatre jours, à partir du lundi 14/11, des agent-es de nettoyage à la ville de Puteaux (92) pour le paiement des salaires d’octobre qui n’avaient toujours pas été versés mi-novembre ! Ce problème de retard de salaire est général à tous les salarié-es de la boîte.


Soutenez les caisses de grève :


👉 https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/gare-routiere-de-perrache-agent-de-service-en-greve-2 (Lyon Perrache)

👉 https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/salarie-e-s-arc-en-ciel-en-greve-a-tolbiac (Fac de Tolbiac)

Les médias en parlent :

IV° congrès de la CNT-SO : s’organiser pour lutter et révolutionner la société !

Les structures syndicales affiliées à la Confédération Nationale des Travailleur•euses Solidarité-Ouvrière ont tenu leur IV° congrès confédéral, du 11 au 13 novembre 2022 à Paris. Ces trois jours intenses de discussions, rencontres et réflexions entre délégué•es auront permis d’avancer dans la construction d’une alternative syndicale, autogestionnaire et révolutionnaire.

Plus particulièrement implantée dans les secteurs les plus précarisés (nettoyage, sous-traitance, sans-papiers…) la CNT-SO poursuit son développement constant malgré un contexte social dégradé pour la classe ouvrière et ses organisations. Le congrès a été l’occasion d’intégrer de nouveaux secteurs professionnels (activités postales, hôtellerie, Culture & Spectacle, livreurs ubérisés…) et de constater l’élargissement de notre assise territoriale (Aquitaine, Auvergne, Occitanie…).

Le congrès aura été l’occasion de discussions pratiques pour coordonner et structurer notre outil syndical au service des travailleur•euses et des luttes : articulation de l’action juridique avec l’action syndicale de terrain, stratégies de développement syndical, réflexion sur l’implication militante des travailleur•euses dans les espaces syndicaux, structuration inter-professionnelle pour dépasser les corporatismes, formation syndicale…

Au-delà de ces enjeux internes, le congrès s’est questionné sur les réponses immédiates à apporter dans diverses problématiques actuelles du monde du Travail : quelles revendications et stratégies de luttes dans les prochaines semaines pour les batailles sur le salaire, les retraites, la répartition égalitaire des richesses ; comment répondre aux évolutions régressives en cours : ubérisation et auto-entrepreneuriat qui gangrène chaque jour de nouveaux secteurs, automatisation qui pousse au remplacement de nombreuses taches et savoirs faire par des technologies mises au seul bénéfice des capitalistes ; comment remédier à l’absence de recours à divers droits sociaux par les travailleur•euses par méconnaissance ou difficultés d’accès.

Le congrès s’est enfin positionné sur les enjeux sociaux majeurs pour notre classe : stratégies face à la dérive réactionnaire en cours et le danger autoritaire avec une montée des forces politiques d’extrême droite et une radicalisation des bourgeoisies libérales au pouvoir qui menacent nos droits et libertés ; articulation indispensable du combat syndical avec le combat écologiste alors que le productivisme effréné et le mode de vie mortifère pour la planète imposé par le capitalisme nous met tous-tes en danger ; développement du travail internationaliste et des solidarités de classe à travers le monde alors que les militarismes et impérialismes imposent leur agenda guerrier.

Notre syndicalisme est celui de la double besogne : le travail revendicatif au quotidien et la perspective d’émancipation pour notre classe avec un projet de transformation sociale révolutionnaire. Travailleurs et travailleuses, rejoignez l’alternative syndicale !

Message de solidarité internationaliste avec les 6 camarades de la CNT Xijon menacé-es d’emprisonnement par l’État Espagnol pour activité syndicale.

Motion  « Pour combattre l’extrême-droite : la lutte des classes ! »

Motion « syndicalisme et écologie sociale »

Intermittent-e-s du spectacle dans les Théâtres, Opéras, CDN. Il est grand temps de réclamer notre augmentation !

Pas besoin de faire de grands calculs pour se rendre compte qu’avec l’inflation actuelle, nos paies sont devenues bien trop basses pour vivre correctement.

Il est encore courant d’être payé de 12 à 15 euros brut de l’heure dans les salles de spectacle publiques en tant qu’intermittent, alors que le spectacle de grandes jauges privé type zénith et  évènementiel ont déjà monté les salaires entre 18 et 30 euros brut de l’heure pour les cachets de technicien-ne-s classique.

Nous ne pouvons plus accepter de travailler si peu cher dans les théâtres / opéras / et autres salles de spectacle publiques !

Aujourd’hui nous devons revendiquer et réussir à imposer un minimum de 20 euros brut de l’heure pour tout-e-s les technicien-ne-s !

Plus largement, c’est l’augmentation générale des salaires, l’échelle mobile des salaires et la répartition égalitaires des richesses et du travail que nous devrons imposer !

Nous ne paierons pas leur crise !
C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !

Mobilisons-nous contre la casse des lycées pro ! Grève nationale le 17 novembre 22

Les personnels des LP ont participé massivement à une grève historique avec 2/3 de grévistes le 18 octobre ! Face au recul, historique lui aussi, préparé par Macron et N’Diaye, le mouvement ne s’arrêtera pas là et doit maintenant se construire dans la durée !
 

Soyons de nouveau nombreux-euses en grève et dans la rue le 17 novembre !

 

Macron continue son programme de casse du service public d’Éducation avec la formation professionnelle publique comme première cible cette année. Les objectifs du gouvernement pour les Lycées Professionnels sont clairs : une formation professionnelle au service du patronat,  la baisse des enseignements pour les élèves, la concurrence avec l’apprentissage et la casse des statuts des personnels. Organisons tous et toutes la riposte dans nos établissements !

Livreurs UBERisés en colère : la mobilisation continue !

Contre les déconnexions arbitraires, pour la régularisation des livreurs sans-papiers et pour l’amélioration des conditions de travail et de rémunération… Les livreurs UBER EATS, comme des autres plateformes, sont en colère et s’organisent avec le soutien intersyndical du CLAP, de SUD Commerce et de la CNT-SO.

Nous étions près d’un millier à la manifestation organisée le lundi 12 septembre tout comme à la manifestation véhiculée 2 roues du 01er octobre. Nous nous sommes aussi fait entendre à la première réunion de l’Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi (ARPE) le mercredi 26 octobre. Nous étions de nouveau massivement mobilisés le dimanche 30 octobre avec la manifestation véhiculée « Le Tour de Paris #2 » puis le samedi 19 novembre pour manifester en direction du ministère de l’Intérieur.

Faute de réponses satisfaisantes des plateformes comme de l’État (voir ici, le courrier de l’intersyndicale au gouvernement, pour la régularisation des sans-papiers), le mouvement va continuer sur la durée et nous visons directement les enseignes qui profitent de l’UBERérisation. Plusieurs mouvements de grève ont touché les restaurants Mac Donalds en décembre… Nous travaillons au développement du mouvement dans d’autres villes comme à Lyon (voir ici). Ce n’est que le début !

Historique de la mobilisation 👇

Action au siège de l’ARPE à Paris, le 26 octobre 2022

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Manifestation du 12 septembre 2022

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Communiqué de la CNT-SO