Le Syndicat des Travailleurs de la Terre de l’Aquitaine rattaché à la CNT-SO vient de sortir le premier numéro de son bulletin d’information : Les croquants. Au sommaire de ce numéro, les conventions collectives et les droits des ouvriers et ouvrières agricoles.
La CNT-SO soutient l’appel unitaire à la mobilisation dans le cadre de la journée des migrant-es le 18 décembre. Plus de 260 organisations locales, régionales et nationales appellent à la mobilisation avec la marche des solidarités et les collectifs de sans-papiers, mineur.e.s isolé.e.s en lutte et femmes en lutte.
18 DÉCEMBRE – JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANT·E·S LE RACISME D’ÉTAT OUVRE LA VOIE AU FASCISME : OÙ QUE L’ON SOIT NÉ·E, SOLIDARITÉ !
Contre le racisme d’État nous appelons à la désobéissance civile, la résistance et la lutte !
De loi Darmanin en projet de loi Retailleau, les digues ont été franchies. Et c’est désormais le RN qui se met à faire la loi.
Nous appelons toutes celles et tous ceux qui sont effrayé·e·s par la montée du racisme et la perspective d’arrivée au pouvoir du RN à manifester ensemble autour de la journée internationale des migrant·e·s. Nous sommes nombreux et nombreuses. Bien plus que les racistes, beaucoup plus que les fascistes. Ne soyons pas invisibles. N’acceptons pas d’être atomisé·e·s. Ensemble nous sommes forts et fortes. Face au racisme et aux inégalités, affirmons notre humanité. Montrons concrètement que le racisme tue, divise et détruit tandis que l’égalité et la solidarité sont désirables.
Chaque fois qu’un quartier se lève pour éviter une expulsion, exiger la régularisation d’une famille, l’hébergement et la scolarisation des mineur.es, le quartier devient plus beau, plus fort, plus solidaire. Chaque fois qu’un lieu de travail ou un lieu d’étude se mobilise pour défendre un·e collègue ou un·e camarade, nous sommes plus forts et plus fortes pour lutter, ensemble, pour nos droits.
L’immigration n’est pas le problème. Faire croire cela c’est développer la violence et les inégalités. C’est désigner les migrant·e·s, les enfants de migrant·e·s, les personnes musulmanes ou assignées musulmanes comme « l’ennemi ». C’est faire progresser la déshumanisation de toute la société. C’est masquer les véritables causes, s’éloigner des solutions : la justice et l’égalité.
Nous refusons que des dizaines, des centaines, des milliers d’êtres humains meurent sur les routes de la migration. Nous refusons que des mineur·e·s, des femmes et des hommes, des familles dorment à la rue. Nous refusons que des travailleuses et des travailleurs restent à la merci de patrons voyous. Nous refusons l’existence des centres de rétention, prisons pour étranger·e·s. Nous refusons la criminalisation des immigré·e·s, avec et sans papiers. Nous refusons le racisme légitimé par l’État qui ouvre la porte au fascisme.e et le fascisme !
Du 14 au 18 décembre, à l’occasion de la Journée internationale des migrant·e·s, faisons masse, faisons classe
pour l’égalité des droits de toutes et tous et la régularisation des sans-papiers
pour la fermeture des centres de rétention et la liberté de circulation
pour le logement de toutes et tous les sans-abris, avec et sans papiers, l’application de la loi de réquisition et l’abrogation de la loi Kasbarian-Bergé
pour l’accès de toutes et tous à la santé et à l’école
pour l’abrogation de la loi Darmanin, de toutes les lois racistes, du pacte migratoire européen et du règlement Dublin
pour la solidarité internationale avec tous les peuples en lutte pour la justice, la liberté, l’égalité et la fin du colonialisme de la Palestine au Sahel en passant par le Liban, de la Kanaky à la Martinique en passant par Mayotte
Organisons-nous partout. Faisons de chaque quartier, de chaque lieu de travail et d’étude des zones de solidarité ! Faisons front, ensemble, contre le racisme, le colonialisme et le fascisme !
DES MILLIERS DE SOULEYMANE ATTENDENT ENCORE LEUR REGULARISATION !
Le film coup-de-poing » L’histoire de Souleymane » consacré au quotidien d’un livreur sans-papiers n’en finit pas de connaître un succès mérité : plus d’un demi-million de spectateurs l’ont déjà vu ce qui est considérable pour un film consacré au monde du travail.
L’exploitation crasse de milliers de livreurs/euses par les plateformes de livraison et par des loueurs peu scrupuleux, le gouvernement s’en accommode très bien alors qu’il suffirait de modifier la circulaire Valls de 2012, toujours en vigueur, qui régit la régularisation par le travail aux auto-entrepreneurs.
Au lieu de cela, iels travaillent à des cadences infernales, dans des conditions précaires voire dangereuses comme le montre bien le film et avec la peur quotidienne au ventre d’être déconnecté pour un oui ou pour un nom, voire inquiéter par la police…
D’ailleurs, suite à liquidation de Frichti l’an dernier, des centaines de coursiers sont devant les Prud’hommes avec notre soutien et les ex-dirigeant-es seront jugés au pénal, à l’instar de Deliveroo cette année , l’an prochain.
Ca suffit comme ça ! Il faut urgemment que le cadre légal évolue pour les mettre à l’abri là où beaucoup d’entre eux/elles, de surcroit, n’ont pas démérité au moment du Covid continuant malgré tout à livrer courses et repas… y compris dans les hôpitaux et les commissariats !
Nos organisations appellent, avec plus de deux cent autres, à manifester samedi 14 décembre pour les droits des migrant-es et couvre y compris par un appel à la grève les livreurs et, plus largement, les travailleurs/euses sans-papiers de leurs secteurs d’activité.
Mieux, on peut venir dans nos locaux respectifs ainsi qu’à la Maison parisienne des Coursiers située au 70 boulevard Barbès en vue de retirer du matériel pour mobiliser largement autour de soi.
Après le succès de la journée de grève dans le secteur public du 05 décembre, plusieurs fédérations ainsi que des AGs notamment dans l’Éducation appellent à poursuivre la mobilisation, en particulier autour de la journée du 12 décembre, en convergence avec les mobilisations du privé contre les plans sociaux. La CNT-SO soutient ces initiatives et appelle à se mobiliser le plus massivement.
Barnier-Kasbarian veulent faire payer les fonctionnaires : c’est non ! Tous et toutes en grève le 05 décembre et on construit la suite !
La feuille de route du gouvernement Barnier est simple : poursuivre la politique au service des plus riches en dynamitant nos droits et les services publics.
Pour « rééquilibrer » le budget après le pillage organisé par Macron-Le Maire, cela sera l’austérité et l’essentiel des efforts demandés aux travailleur·euses ! Ils maintiennent ainsi la réforme des retraites, bloquent l’augmentation générale des salaires tout en se refusant à imposer les plus riches ou les entreprises.
Dans ce contexte, les travailleur·euses de la fonction publique sont les cibles principales et le ministre de la fonction publique, G Kasbarian un parfait exécutant de cette politique. Que propose-t-il ? Une énième tentative de destruction du statut des fonctionnaires et une remise question de leurs conditions de travail. Kasbarian prévoit le passage de un à trois jours de carence pour arrêt maladie, la baisse de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie, le gel du point d’indice et le non-versement de la Gipa (la garantie individuelle du pouvoir d’achat).
Kasbarian est bien décidé à poursuivre les attaques contre les fonctionnaires, leurs statuts, pour mieux démanteler les services publics. Ces attaques contre les personnels viennent s’ajouter aux mesures structurelles déjà en balance pour le budget 2025 : suppressions de postes, de crédits, baisse des dotations des collectivités…
Plus d’austérité, des salaires indignes, métiers de moins en moins attractifs, précarité pour les contractuel·les : les conditions de travail des agent·es ne risquent pas de s’améliorer, les services publics ne risquent pas de répondre correctement aux besoins de la population !
Toutes et tous en grève le 5 décembre !
Ne soyons pas dupes. Mettre en en avant les travailleur·euses de la fonction publique comme des privilégiés c’est masquer les attaques faites aux salarié·es du privé avec la négociation en cours de la nouvelle convention Asurance-Chômage et les centaines de plans sociaux à venir et c’est aussi masquer la triste réalité de l’augmentation des inégalités. Nos galères ne viennent pas de nulle part, elles sont le fruit du système économique capitaliste, prédateur et inégalitaire.
Cette journée de mobilisation se doit d’être le début de la construction d’un rapport de force qui dépasse les attaques menées contre les travailleur·euses de la fonction publique.
Des préavis de grève sont déposés sur tout le mois de décembre et déjà des rendez-vous sont pris : dans la santé, le 11 décembre avec les cheminot.es, le 18 décembre pour la journée internationale des migrant·es.
En réunion syndicale, en assemblée générale, construisons le rapport de force !
NOUS N’AURONS QUE CE QUE NOUS PRENDRONS !
C’est en faisant monter, à la base, les mobilisations collectives, dans la rue et sur nos lieux de travail, par la grève et l’action syndicale, avec des revendications claires et unifiantes, que nous pouvons les faire reculer ! Dans nos entreprises ou services, articulons le rejet de la politique Macron/Barnier avec nos besoins prioritaires : retraites, galère de la vie chère, salaires et conditions de travail. Tout est lié !
La feuille de route du gouvernement Barnier est simpliste : poursuivre à tout prix, la politique macroniste au service des plus riches en dynamitant nos droits et les services publics. Ça suffit !
En 2025, il faudrait se serrer la ceinture ?
Le « dérapage » des comptes publics est le prétexte idéal pour imposer une politique austéritaire et anti-sociale brutale :
Attaque contre la sécurité sociale : baisse du plafond des indemnités journalières en cas d’arrêt maladie, déremboursements de médicaments qui feront grimper les mutuelles.
Attaque contre l’assurance chômage : nouveau recul de la durée d’indemnisation qui impacte les seniors ceci alors que nous connaissons une multiplication rapide des plans sociaux notamment dans l’Industrie !
Attaque contre les fonctionnaires : passage d’un à trois jours de carence pour arrêt maladie ; baisse de l’indemnisation de l’arrêt maladie ; fin de la garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA) et gel du point d’indice pour 2024.
Attaque des services publics : le gouvernement va probablement imposer par 49.3 un budget d’austérité particulièrement violent. Cela ne concerne pas uniquement les fonctionnaires car au final ce sont toujours les usager-ères qui trinquent : baisse de la qualité de soins à l’hôpital, 4000 profs en moins principalement dans les écoles, baisse des dotations aux collectivités locales…
Et pourtant, de l’argent il y en a…
… dans les poches du patronat ! Depuis quelques années, les cours boursiers, les profits des entreprises et dividendes des actionnaires sont en hausse records. Ces masses d’argent, c’est l’exploitation du travail qui les a produites, elles doivent revenir aux travailleur·euses !
Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…). Ces politiques doivent cesser pour permettre de sortir les services publics des logiques d’austérité et revaloriser les personnels. Ce n’est pas aux travailleur-euses de payer la crise budgétaire générée par les gouvernements successifs !
Lutter dans l’unité !
La CNT-SO soutient les mobilisations sociales initiées à partir de la journée de grève de la grève du 05 décembre dans la Fonction Publique et appelle à fédérer les luttes. Tout le monde a bien conscience que ce n’est pas en multipliant les initiatives éparpillées (fonctionnaires, cheminot-es, industrie…) que nous renverserons la table…
Dans nos entreprises ou services, articulons le rejet de la politique Macron/Barnier avec nos besoins prioritaires : retraites, galère de la vie chère, salaires et conditions de travail. Tout est lié ! La construction, à la base, d’un rapport de force sur la durée, doit être maintenant à l’ordre du jour !
Le 1er octobre, alors que 170 000 personnes défilaient dans la rue, le 1er ministre Michel Barnier confirmait l’abandon définitif de la réforme de l’Assurance chômage projetée par Gabriel Attal.
Ce recul est une victoire mais la bataille n’est pas finie
C’est maintenant que tout se joue ! Le gouvernement va convoquer les organisations syndicales et patronales à négocier une nouvelle convention Assurance chômage à partir de sa lettre de cadrage. Nous refusons toute lettre de cadrage du gouvernement qui supposerait de nouvelles baisses de droits pour les travailleurs privés d’emploi et précaires. Décaler de deux ans ou de supprimer la possibilité pour les travailleurs de plus de 53 ans d’être indemnisés plus longtemps impacterait entre 15 000 et 70 000 allocataires.
Pour les organisation syndicales CGT 66, FSU 66, Solidaires 66, CNT 66 et CNT-SO 66 c’est hors de question !
RASSEMBLEMENT
SAMEDI 16 NOVEMBRE – 11H
Devant le siège du MEDEF (17, Rue Camille Pelletan – Perpignan)
Depuis plus de deux mois,un mouvement social et populaire de grande ampleur mobilise les martiniquais·esqui revendiquent de pouvoir vivre dignement face à une situation devenue intenable. C’est l’expression de la colère légitime contre la vie chère, l’austérité et la répression.
Le constat n’est pas nouveau,depuis déjà plusieurs années, des mouvements similaires de lutte contre la Profitationont éclaté comme en 2009 (grève générale en Guadeloupe avec le LKP) ou plus récemment de la Guyane (2017) à Mayotte (2018), en passant par les Antilles.
Les populations et travailleur·euses des départements ultra-marins sont depuis toujours soumis à un mépris, des contraintes et une répression fortes de la part de la classe possédante.
Dans les Antilles, avec la complicité de l’État, les familles des anciens grands colons, les BÉKÉS, possèdent le monopole des secteurs économiques et productifs, marqué notamment par la monoculture intensive. Ce monopole leur autorise tous les abus et marque la continuité hybride du colonialisme d’antan et du capitalisme moderne. Répression des mouvements sociaux d’ouvriers agricoles, émeutes de 1959, Scandale de la Chlordécone, vie chère, bas salaires, la liste s’allonge au fil des décennies!!
C’est ainsi que les Outre-mer restent toujours maintenues dans un rapport de dépendance, où plus de 80 % des denrées alimentaires sont importées. Les écarts de niveau de vie avec la « Métropole » restent persistants avec aussi des inégalités d’accès aux services publics (santé, éducation…) et aux infrastructures (eau, énergie…). Ces problèmes s’accumulent et s’ajoutent à une inflation qui atteint des records, un chômage qui reste endémique et des familles peinent chaque jour à mettre de la nourriture sur la table.
Aux côtés de la Guadeloupe et de la Guyane, les Martiniquais se battent pour des droits fondamentaux : vivre dignement, dans la justice sociale, et sans subir une répression qui s’intensifie de jour en jour.
Loin des transformations structurelles dont ces territoires ont besoin, l’État annonce des mesurettes qui ont démontré à maintes reprises leurs échecs et choisit encore la répression. Le déploiement de la CRS 8 en Martinique, inédit depuis 1959, pour réprimer la colère légitime en est le symbole fort.
Cette situation doit cesser. Seule la mobilisation solidaire et la prise de conscience collective, notamment sur les enjeux de classe, permettront de renverser le système capitaliste et colonial qui pèse sur la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, La Réunion, Mayotte et bien d’autres.
C’est pour cela que nous apportons notre total soutien aux travailleur·euses en lutte dans « les outre-mer » et que nous appuyons et soutenons leurs revendications légitimes.
PLISS FOSS MADININA, PLISS FOSS KARAYIB, KIMBÉ RED PA MOLI !!
Le capitalisme est le moteur principal des atteintes à notre environnement et de la catastrophe climatique dont nous commençons à payer lourdement le prix. Face aux conséquences concrètes comme dans la région valencienne, avec les inondations et le phénomène météo DANA (acronyme de depresion aislada en niveles alto, ou dépression isolée à niveau élevé en français), nos camarades de l’Etat Espagnol, répondent par la solidarité de classe et l’auto-organisation. La CNT-SO appelle à soutenir les initiatives prises.
Depuis la Fédération Locale de la CGT-València, nous regrettons profondément la situation que vivent nos camarades à cause de la Dana qui a dévasté la province. Le temps viendra d’exiger des responsabilités en tant que syndicat de la part de la classe politique et des capitalistes pour leur mauvaise gestion, mais pour l’instant, nous avons une tâche beaucoup plus urgente, celle de répondre aux besoins des personnes qui résident dans les localités affectées et qui ont vécu des situations d’une ampleur et d’une cruauté que nous ne pouvons pas imaginer.
Dans cette situation, nous ne pouvons que vous proposer notre aide, en tant que syndicat de classe. Nous vous demandons donc de nous faire part de vos besoins, afin qu’ensemble nous puissions créer un réseau de solidarité et de soutien entre camarades.
Au milieu de cette catastrophe, nous tenons à vous dire que vous n’êtes pas seuls et que depuis la CGT, nous allons utiliser tous les moyens à notre disposition pour vous aider dans ces moments difficiles.
En attendant de connaître les besoins qu’auront ces camarades, et de pouvoir les gérer de manière organisée et coordonnée, nous vous demandons une contribution financière indiquant dans l’objet «SolidaridadValencia». Toutes les contributions financières serviront à couvrir les besoins des personnes affectées.
La solidarité est notre arme la plus puissante.
Banque: Caixa Popular
Titulaire : CGTPV
Numéro de compte : ES7831590018112755192826
Un salut libertaire.
Secrétariat Permanent de la Fédération Locale de Valencia
Pour la quatrième fois, nous, travailleurs et travailleuses des Très Petites entreprises et Très Petites Associations, sommes appelé·es à voter pour élire nos représentant·es.
Nous sommes près de 5 millions à être concerné·es par ces élections qui se dérouleront du 25 novembre au 09 décembre 2024. La plupart d’entre nous, travaillent dans des entreprises de 2 à 3 salarié·es. Généralement pas syndiqué·es, isolé·es, précarisé·es, exclu·es des droits syndicaux, le plus souvent mal protégé·es par le droit du travail, nous sommes en première ligne de l’arbitraire patronal.
Le vote, électronique ou par correspondance, est ouvert du lundi 25 novembre à 15h au lundi 9 décembre à 17h. Une assistance téléphonique (09.70.82.15.70) sera joignable de 8h à 20h, 7/7 jours,à compter de lundi 25 novembre et pendant toute la période de vote.
Depuis 2020, date des dernières élections, notre situation, comme celles de l’ensemble des salarié·es, s’est encore dégradée : recul de 2 ans de l’âge de départ en retraite, poids de l’inflation alors que les salaires ne suivent pas, restriction des droits à l’assurance chômage… Le gouvernement prévoit encore de nouvelles casses sur nos droits notamment sur nos capacités à faire valoir nos droits devant les Prud’hommes
Ces élections sont donc l’occasion de réclamer haut et fort une réelle égalité et de marquer notre volonté de défendre les droits des travailleur·euses !
On vote CNT-SO, pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux !
Dans les entreprises de plus de 11 salarié·es, il y a obligation d’organiser des élections de délégué·es du personnel. Dans les TPE dans lesquelles nous travaillons, cette obligation n’existe pas, et pourtant, nous aussi nous avons des droits à défendre !
Nos droits, particulièrement dans les TPE, sont régulièrement bafoués : heures non payées, dépassements des durées maximales de travail, conditions d’hygiène et de sécurité non respectées, contrats frauduleux, travail non déclaré… La liste est longue ! Et les TPE sont aussi largement utilisées pour contourner les droits du travail et syndicaux dans le cadre de la sous-traitance.
Trop souvent, derrière une pseudo proximité avec l’employeur se cache en réalité celui du chantage et du harcèlement :« tais-toi, fais ce que je te dis ou t’es viré·e ! ». Mais ce n’est pas une fatalité !
Il faut s’organiser, se regrouper et lutter contre ces injustices qui détériorent nos vies. Se syndiquer, c’est rompre l’isolement, c’est dire NON à l’exploitation et au mépris, c’est résister et lutter ensemble pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux !
C’est ce que font au quotidien les femmes et les hommes qui ont choisi de s’organiser à la CNT-Solidarité Ouvrière. Nettoyage, bâtiment, restauration, hôtellerie, service à la personne, commerce… La CNT-Solidarité Ouvrière est un outil syndical au service des travailleur·euses.
Dans toutes les TPE, la CNT-Solidarité Ouvrière revendique :
L’égalité de traitement entre tous·tes les salarié·es (petites et grandes entreprise)
Le droit à la formation professionnelle
La mise en place d’un véritable droit syndical
Une hausse générale des salaires avec échelle mobile en proportion du SMIC revalorisé.
L’abandon de la réforme des retraites 2023 et le retour à une retraite à taux plein à 60 ans et 55 ans pour les métiers pénibles
L’abandon des dernières réformes de l’assurance chômage. L’extension des droits et l’accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC.
La CNT-Solidarité Ouvrière a construit des revendications spécifiques, suivant les différentes branches professionnelles.
La CNT-Solidarité Ouvrière : un syndicat combatif, indépendant et autogestionnaire !
Refus du corporatisme : la CNT-SO refuse les divisions corporatistes et développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleur·euses d’un même secteur, quels que soient leurs métiers, adhèrent au même syndicat. Cela nous permet à nous, travailleur·euses des TPE, de bénéficier de la solidarité des collègues de plus grosses entreprises.
Indépendance et autogestion : la CNT-SO fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent·es, sans subventions de l’État ou du patronat. Elle est indépendante. C’est la base du syndicat – ses adhérent·es – qui décide dans les Assemblées générales. C’est nous qui travaillons alors c’est nous qui décidons !
Refus du clientélisme et de la corruption patronale : à la CNT-SO, c’est toujours l’intérêt collectif des travailleur·euses qui compte et le syndicalisme se pratique avec droiture. Nous refusons les petits arrangements « entre amis » et la complicité douteuse avec les employeurs.
Un outil au service des travailleuses et des travailleurs : la CNT-SO se donne les moyens de la défense de nos droits en alliant une pratique juridique offensive (saisine des conseils de prud’hommes, intervention auprès des employeurs…) et la solidarité et la lutte actives sur le terrain par l’action collective.
S’organiser, se former et lutter ensemble : au syndicat, les adhérent·es trouvent des conseils juridiques, des outils de lutte dans l’entreprise et autres aides concernant leurs conditions de travail. Des formations sont organisées, sur le temps de travail ou en-dehors.
Un outil de coordination au service des luttes : nous défendons un syndicalisme de lutte de classes. Tout est question de rapports de force : c’est par les luttes syndicales que nous faisons avancer nos intérêts.
Un syndicalisme révolutionnaire : même si elle agit pour la défense des intérêts immédiats des travailleur·euses (salaires, temps de travail, conditions de travail…), la CNT-SO se fixe un but de transformation sociale. Au syndicat nous œuvrons ensemble pour un projet de société émancipateur basé sur l’égalité économique et sociale, la démocratie directe, la gestion collective de la production et de sa répartition. Un monde meilleur, débarrassé du capitalisme et ses ravages sur l’environnement et sur nos vies !
Faire le choix de la CNT-SO, c’est développer une alternative syndicale ! Rejoins-nous !
Pour défendre nos droits, quelle arme on a ? Le syndicat !
On entend souvent autour de nous : « Un syndicat à quoi ça sert ? », « De toute façon dans les petites boîtes on peut rien faire ! », « Personne ne défend les travailleurs des TPE, le syndicat c’est pas pour nous… » Stop au fatalisme, même dans les petites entreprises et associations, on peut se syndiquer et agir pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux ! Voici des témoignages de travailleur·euses qui ont décidé de ne pas se laisser faire et fait le bon choix avec le syndicat !
FP :J’ai travaillé dans le secteur de la maintenance incendie dans une structure de trois personnes. Moi, un collègue et le patron. Aucun planning à l’avance, jour par jour, le patron me téléphonait le soir à 20h00 pour me dire de me rendre sur un site à 100 kms à 06h00. Y compris certains week-ends. Les primes de grands déplacements n’étaient payées qu’en partie. Les 11 heures consécutives de repos entre 2 journée non respectées. Étant syndiqué et connaissant le droit du travail, j’ai pu obtenir gain de cause.
M :Terrassier dans une entreprise dite « familiale » où j’étais le seul salarié, le patron me payait de plus en plus en retard. Quand je réclamais mon salaire, j’avais le droit à du chantage affectif en disant « on ne peut pas se le permettre là, la situation de l’entreprise est en péril. Je te propose une rupture conventionnelle de contrat ». Comme si, je devais cogérer leur entreprise, alors que j’étais salarié point payé au smic horaire ! J’ai fait appel au syndicat CNT-Solidarité Ouvrière du Gard, qui m’a expliqué le cadre juridique, et qui m’a accompagné pour obtenir mes droits, et même encore aujourd’hui.
Les grévistes d’ONELA, en lutte depuis 9 mois, seront en négociation avec la direction ce jeudi 10/10 /2024 et organisent un rassemblement devant le siège à 16h, 35 rue de Paris 92100 Boulogne Billancourt.
Le dernier cycle électoral a débouché sur la constitution d’un gouvernement encore plus hostile aux travailleurs et travailleuses, dans un contexte de crise politique persistante. Pour ne pas subir, la construction d’un rapport de force sur la durée, devra être à l’ordre du jour ! Dans cet état d’esprit, la CNT-SO appelle à se saisir de la première journée de grève interprofessionnelle du 1er octobre, pour se mobiliser et préparer collectivement les suites.
La feuille de route du gouvernement Barnier est simple : poursuivre la politique au service des plus riches en dynamitant nos droits et les services publics. Le « dérapage » des comptes publics va être le prétexte idéal et promet une politique austéritaire brutale dès 2025.
Marqué par son positionnement réactionnaire et xénophobe, le gouvernement va dépendre de la bienveillance des élu-es du RN pour survivre. Le pire est à craindre en terme de recul pour les libertés publiques, de droits pour les étranger-ères ou les minorités de genre.
En pleine spirale autoritaire, le bloc bourgeois ne cherche même plus à maintenir les apparences du « jeu démocratique » et s’accroche au pouvoir coûte que coûte. Cela a le mérite d’être clair… On en revient au discours que la CNT-SO a toujours tenu, sans entretenir les illusions électorales, seul le rapport de force comptera. Nous n’aurons que ce que nous prendrons !
Face aux défis de notre période,le mouvement social et syndical doit pleinement assumer son autonomie et proposer sa propre alternative. C’est en faisant monter à la base, les mobilisations collectives dans la rue et sur nos lieux de travail, par la grève et l’action syndicale, avec des revendications claires et unifiantes, que nous pouvons les faire reculer !
Dans nos entreprises ou services, articulons le rejet de la politique Macron/Barnier avec nos besoins prioritaires : retraites, galère de la vie chère, salaires et conditions de travail. Tout est lié !
Parce-qu’un mouvement social ça ne tombe pas du ciel, il est indispensable de se structurer à la base et de faire grandir nos outils d’auto-organisation. Pour cela nous appelons les travailleur·euses à renforcer le syndicalisme : rejoignez-nous !
Ensemble faisons émerger un projet de société alternatif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle qui nous mène dans une impasse !