Contre le plan d’austérité de Bayrou : Riposte syndicale !

Communiqué du Syndicat de l’Hôtellerie, de la Restauration, du Commerce et des Services de la région RA

Lyon, le 14/08/2025

Lors de ses annonces sur le budget de l’Etat, le 15 juillet dernier, Bayrou nous a promis une austérité brutale. Le gouvernement chercherait à nous faire payer la facture de son « déficit » budgétaire — dont il est le seul responsable — pour, soit disant, réaliser 40 milliards « d’économies » !

Pour cela, il prévoit de charcuter de tous les côtés : santé, social, éducation, culture, recherche, environnement… C’est une vraie saignée et ça va nous coûter… nous coûter très cher. Après la réforme des retraites, c’est un énième coup de massue sur la tête des travailleurs et travailleuses, toujours plus précaires !

Un gouvernement de plus en plus violent !

L’orientation du gouvernement est de plus en plus violente et autoritaire, et il ne s’en cache pas : malgré les «économies », il prévoit une augmentation de 26 milliards pour le budget la « sécurité » (police, gendarmerie), alors que celui de l’éducation est amputé de 50 milliards !
Pire encore, le financement militaire augmente soudainement de 3,3 milliards d’euros, portant le budget à plus de 50 milliards d’euros pour la « Défense » ! Alors que plusieurs guerres et confits génocidaires font actuellement rage, que la France est même devenue le 2ème fournisseur d’armes au monde, le complexe militaro-industriel se régale des milliards que l’État lui jette au visage ! Quelle hypocrisie ! Pour le contrôle, la répression et la fabrique de la mort, il y a de l’argent à ne plus savoir quoi en faire… Mais pour le reste, pour nos vies de travailleurs et travailleuses, on ne laisse même pas les miettes !


Alors que la bourgeoisie se gave, c’est aux prolétaires qu’on fait payer la facture !

Pendant ce temps, un rapport du sénat révèle qu’en 2023, plus de 210 milliards d’euros d’aides publiques ont été accordés librement aux entreprises, et ce sans aucune contrepartie ! C’est pourtant plus de cinq fois le montant des « économies » que voudrait réaliser le gouvernement, qui se retrouve donc pris de nos poches — nos impôts pour les placer directement dans celles du patronat !

Ces nouvelles attaques de l’État, au seul profit de la bourgeoisie, ne doivent pas rester sans réponse ! Les travailleurs et travailleuses doivent refuser de passer une fois de plus à la caisse ! Contre ce plan d’austérité
insoutenable, la riposte ne se fera pas sur les sièges douillets de l’Assemblée mais bien dans la rue !

Classe contre classe : mobilisons-nous contre le pillage de l’État et du patronat !

Ainsi, dès la rentrée, nous invitons tous les travailleurs et toutes travailleuses de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce et des services à se mobiliser avec le syndicat pour résister contre ce plan d’austérité et faire échouer les tentatives du gouvernement !

Que la grève soit notre meilleur réponse à cette spirale délirante de l’État ! Restons alertes en cas de manifestations le 10 septembre prochain et organisons alors une riposte syndicale massive !

Secrétariat du SHRCS-RA de la CNT-SO (contact : shrcs-ra[@]cnt-so.org)

BLOQUONS TOUT ! Appel a construire une grève générale à partir du 10 septembre

Appel du STUCS CNT-SO

En tant que syndicat révolutionnaire nous considérons la construction du rapport de force par la grève générale comme l’outil le plus efficace pour conduire à un changement émancipateur de la société. 

En ce sens, nous appelons tous les travailleurs·euses de la culture à rejoindre les appels du 10 septembre, à cesser le travail et à s’organiser sur leur site pour établir une grève sur le temps long et faire amplifier le mouvement contre Dati Bayrou et consorts.

Nous demandons à nos camarades des autres syndicats de nous rejoindre dans la construction de cette grève générale et de ne pas se faire happer dans l’organisation de manifestations traditionnelles qui captent l’ensemble des énergies et placent les syndicats à la fois dans un rôle inoffensif d’animateur de cortège et comme pacificateur de rue en tentant d’un côté de canaliser la colère des travailleurs·euses et d’un autre côté temporiser la violence d’état et sa police.

Nous connaissons trop bien l’échec des grèves perlées qui ont condamné la bataille des retraites en 2023 et montré le découragement des mobilisations au printemps du
mouvement Cultures en Lutte. Les salarié·es, qui plus est intermittent·es ont trop à y perdre. Nous n’appelons pas à délaisser la rue mais pour cela organisons-nous localement, de manière autonome, loin des partis politiques pour tisser les liens et faire du mois de septembre une rentrée sociale antifasciste, contre ce gouvernement et contre l’extrême-droite.

L’ensemble des syndicats et le monde de la culture doivent se mobiliser pour construire une grève générale historique et instaurer un rapport de force que ce soit face au gouvernement Bayrou, à la politique d’Emmanuel Macron et à l’ensemble du camp réactionnaire.
C’est pourquoi nous appelons à la construction d’une grève générale non pas le 10 septembre mais à partir du 10 septembre. Organisons nous en convainquant nos collègues, en montant des comités de grèves en organisant des AG à la pause café sur nos lieux de travail, en préparant des caisses de grèves et en mettant au service de la grève toutes nos forces et compétences.

Le 10 septembre, qu’il y ait un gouvernement en place ou démissionnaire, ça ne ne sera que le début, retrouvons nous le soir, le lendemain et les jours suivants pour entretenir, affiner et amplifier le mouvement jusqu’à l’obtention de l’ensemble des revendications.

Nous n’accepterons pas l’année blanche qui gèle les pensions de retraites et minima sociaux ! 

Nous sommes contre tout durcissement d’accès ou diminution d’indemnisation de l’assurance chômage, nous nous opposerons à toute nouvelle contre-réforme et nous demandons l’abrogation sans condition de la loi pour le plein emploi qui impose 15 heures d’activité par semaine aux bénéficiaires du RSA. 

Nous renouvelons nos oppositions à la loi de financement de la Sécurité Sociale qui attaque en premier lieu la santé des travailleurs·euses et renvoie vers les mutuelles le remboursement des soins qui, comme Audiens, le répercute ensuite injustement et majoritairement sur les salarié·es et non pas les employeurs. De plus, nous nous opposons à toute mise en place de jours de carence supplémentaires et augmentations de franchise. 

Au sein du STUCS nous exigeons toujours et entre autres : 

  • L’arrêt immédiat des coupes et la remise en place de tous les budgets culturels nationaux, régionaux et départementaux ainsi que la préservation du Fond National Pour l’Emploi et le Spectacle (FONPEPS). 
  • L’entrée des artistes auteur·ices dans la caisse commune de l’assurance chômage afin de leur garantir une continuité de revenus et l’étendu de leur protection sociale (congés payés, médecine du travail, reconnaissance des accidents du travail & maladies professionnelles.) 
  • Le dégel et la remise en place intégrale du Pass Culture pour les jeunes *
  • L’abrogation du contrat d’engagement républicain dans les demandes de subventions 
  • L’abandon de la réforme de l’audiovisuel public 
  • L’assouplissement du seuil d’accès au régime de l’intermittence, en particulier pour les primo entrant·es. 
  • La hausse générale des salaires à minima pour rattraper l’inflation. 
  • Des actions concrètes de luttes contre tout forme de discrimination : racisme, sexisme, LGBTQIA phobie, validisme, principalement à l’embauche, et une lutte concrète contre les VHSS dans le milieu de la culture et du spectacle. 
  • Des horaires aménagés pendant les canicules ! 
  • Des horaires aménagés pendant les canicules ! 
  • La régularisation de tous·tes les travailleur·euses sans- papiers

linkstack.fr/@stucs_cntso // spectacle@cnt-so.org

HALTE AU MEPRIS DES TRAVAILLEURS-EUSES DE MANY CLEAN !

Communiqué des travailleur.euses de l’entreprise de propreté Many Clean avec le soutien de leur syndicat CNT-SO Nettoyage Rhône-Alpes.

Les travailleur·euses dénoncent leur exploitation avec des conditions de travail déplorables et des manquements de l’employeur relatifs à ses obligations de santé et sécurité. La situation est d’autant plus critique que plusieurs salarié·es ont été licencié·es après avoir soulevé ces problèmes auprès de leur direction. La CNT-SO a également déposé un recours pour l’annulation du simulacre d’élections professionnelles organisée par la direction. 

Le combat contre l’exploitation et le mépris chez Many Clean, ne fait que commencer !

 

Article du journal Lyon Capitale du 07 août 2025

Communiqué de la CNT-SO 66 sur l’augmentation des coûts de transport dans les P-O

La CNT-SO 66 dénonce les augmentations successives des coûts des transports publics, décidées par la région Occitanie alors que le département des Pyrénées orientales est le 2ème département le plus pauvre de France. Le syndicat réclame l’annulation de ces mesures et revendique la gratuité des transports à l’intérieur du département.

…….

Communiqué du 04 août 2025

 

………………………

[Archives – mobilisation du 24 juillet 2025]

Pétition et  appel à manifestation le 24 juillet à Perpignan

Le département des Pyrénées orientales est le 2ème département le plus pauvre de France avec plus de 25000 bénéficiaires du RSA. Or selon plusieurs sources nous avons appris que les transports à l’intérieur du Département vont passer de 1 à 2 € par trajet au 1er juillet 2025. Le département serait-il aux mains du Rassemblement national ou de la droite ? Que nenni !

Cette mesure aurait un effet catastrophique sur le pouvoir d’achat des plus précaires. Notre syndicat demande la gratuité des transports à l’intérieur du Département à l’instar de Montpellier.

Nous demandons par ailleurs sans délais la réouverture de la ligne SNCF Villefranche – Île sur têt fermée depuis plus de 10 mois, ce qui pourrit la vie des habitants du Conflent et menace à terme le Train Jaune.

La CNT-SO 66 s’associe à l’appel de l’association Train en Têt pour une  :
  • Manifestation le  24 juillet à 10h, de la gare à la Préfecture de Perpignan 
Et appelle à signer : la pétition adressée au département des Pyrénées orientales

Organisons-nous syndicalement chez BIOMEGA !

La CNT-SO Occitanie, avec le soutien du syndicat national nettoyage-commerce-services (SNCNS), a lancé une campagne d’information et de syndicalisation chez BIOMEGA, sous-traitant du nettoyage dans le secteur des hôpitaux et maisons de retraites. 

La campagne a démarré par une opération de tractage à la clinique « Les jardins de Sophia » à Castelnau-le-Lez (34), à la rencontre des agent-es de nettoyage sous-traité-es. Comme souvent dans le secteur, le dumping social de la sous-traitance, s’accompagne d’un management toxique où flicage des employées, cadences infernales et harcèlement sont de rigueur. Mais les salarié-es ne sont plus seul-es, contre la sous-traitance/maltraitance : notre arme c’est le syndicat !

Au niveau national, une section syndicale est déclarée dans l’entreprise avec une RSS : rejoignez-nous !

 

Victoire pour les travailleur-euses de l’usine Jeremias, en Pologne !

Les ouvriers et ouvrières de l’usine métallurgique « Jeremias » de Gniezno (Pologne) étaient en grève illimitée depuis le 03 juin, avec leur syndicat de base  OZZ-IP (Initiative des Travailleurs). Après 41 jours de grève et malgré toutes les tentatives de la direction de briser la grève, les travailleur·euses ont arraché un accord gagnant avec des augmentations de salaire, une prolongation des pauses pendant le travail et des règles plus favorables pour le calcul des heures supplémentaires. Cette victoire fait date en Pologne alors que les droits des travailleur·euses sont insuffisamment protégés dans le pays. 

[Archives]

Appel à la solidarité internationale avec les grévistes de l’usine Jeremias de Gniezno

L’entreprise continue d’intimider et de criminaliser les grévistes et nie les décisions de justice, les inspections du travail et l’expertise juridique du ministère polonais du Travail.

La section Initiative des travailleurs (IP – Inicjatywa Pracownicza) de l’usine de systèmes de cheminée Jeremias à Gniezno (Pologne) est en grève depuis le 3 juin. Les revendications des travailleurs sont les suivantes :

  • l’augmentation des salaires de 800 PLN (environ 200 euros),
  • l’allongement de la pause à 30mn,
  • le paiement du salaire au bout d’un mois,
  • le rétablissement de primes équitables.


Pour tenter de mettre fin à la grève, l’entreprise a eu recours au travail forcé de prisonniers, a engagé une société juridique états-unienne connue pour ses pratiques antisyndicales, a licencié des membres du syndicat et des inspecteurs du travail, a déclaré illégales les revendications du syndicat et la grève. Elle continue d’intimider et de criminaliser les grévistes. Elle nie les décisions de justice, les inspections du travail et l’expertise juridique du ministère polonais du travail.

Envers et contre tout, les grévistes poursuivent leur lutte, sur leur lieu de travail et en dehors, depuis plus d’un mois. Le 18 juin, une session extraordinaire du conseil municipal de Gniezno a été organisée au sujet de la grève à l’usine Jeremias. Les grévistes présents ont demandé au conseil municipal de Gniezno d’inciter la direction de l’entreprise allemande à conclure un accord. Le 23 juin, les syndicalistes en grève se sont rendus à Varsovie et ont organisé une manifestation devant l’ambassade d’Allemagne. « La grève est le résultat de mauvaises conditions de travail, de la destruction des syndicats et de la violation des droits des travailleurs par cette entreprise allemande », a déclaré l’un des grévistes.

Le 25 juin, un blocus spontané de l’approvisionnement a été organisé devant l’usine, avec le soutien du voisinage. Les partisans de la grève ont bloqué les entrées et sorties des camions devant l’usine de Jeremias. Aucun camion n’a été autorisé à entrer ou à sortir. Les habitants de Gniezno se sont spontanément joints au blocage des livraisons. Pendant ce temps, les grévistes se sont rassemblés pour parler aux travailleurs hésitants et intimidés par de faux messages sur l’illégalité de la grève.

Soutenez les grévistes !
Selon la loi polonaise, les travailleurs ne reçoivent pas de salaire pour les jours de grève (à moins que la direction n’accepte de les leur verser lors des négociations finales). La faiblesse des salaires ne leur permet pas de subvenir aux besoins de leurs familles pendant la grève. Notre syndicat est encore petit et ses fonds reposent sur les cotisations versées par les travailleurs qui, très souvent, gagnent également le salaire minimum.

C’est pourquoi, si vous en avez la possibilité, nous vous demandons de nous permettre de poursuivre notre lutte en contribuant, quel que soit le montant, à la collecte de fonds : pour la caisse de grève en ligne, cliquez ici.

Si vous rencontrez un problème pour transférer de l’argent via ce site, contactez-nous à l’adresse finanse@ozzip.pl ou envoyez-le directement sur notre compte bancaire (en décrivant le transfert comme «soutien à la grève de Jeremias»).

OZZ Inicjatywa Pracownicza
ul. Kościelna 4, 60-538 Poznań, Pologne
IBAN PL88 2130 0004 2001 0577 6570 0001
Code BIC/SWIFT : INGBPLPW
Volkswagen Bank direct, Rondo ONZ 1 00-124 Varsovie, Pologne

Le syndicalisme n’est pas un crime ! Liberté et amnistie pour les 6 de la Suiza (Espagne)

La CNT-SO exprime tout son soutien et sa solidarité aux « 6 de la Suiza », militant·es de de la CNT de Gijon (Asturies), victimes de la répression anti-syndicale et emprisonné·es par l’État Espagnol le 10 juillet 2025.

Luara, Jara, Cristina, Olga, Beatriz et Héctor sont des travailleur·euses ordinaires : Employée d’hôtel,vendeuse, aide-soignante, taxi,  artiste et enseignante…

Leur crime ? Avoir participé, en 2017, à une simple campagne syndicale (tractages, rassemblements…) en solidarité avec une salariée de la pâtisserie «La Suiza» qui subissait exploitation et harcèlement par son employeur. Ces 6 syndicalistes ont été poursuivis par la justice de classe, sur la base de lois réactionnaires et de l’action à charge de la police, héritages des pratiques répressives de l’époque franquiste qui permettent encore largement de criminaliser le mouvement social et les actions protestataires.

Dans un retournement de situation ubuesque, ce sont les syndicalistes qui ont été accusé de « pressions » et « harcèlement coactif » contre le patron voyou ! Après un long marathon judiciaire et  ayant épuisé tous leurs recours, les camarades, ont été définitivement condamnés à 3.5 ans de prison et à plus de 150 000 euros de dommages à l’employeur

Cette condamnation, clairement politique, attaque violemment les libertés publiques et syndicales des travailleur·euses dans l’État Espagnol. Elle a entraîné une vaste campagne de solidarité avec un soutien unanime inédit des organisations syndicales espagnoles ainsi qu’un mouvement international de solidarité. La solidarité continue avec pour objectif, l‘amnistie et la libération des 6 de la Suiza !

La CNT-SO appelle à participer à toutes les initiatives de soutien et à interpeller les autorités espagnoles en France (voir ici).

Nous n’oublions pas que ce n’est pas un cas isolé dans l’Europe démocratique mais une lame de fond qui va de pair avec les attaques globales contre les conquêtes sociales de la classe ouvrière. Dans notre propre pays nous assistons au raidissement autoritaire du bloc bourgeois au pouvoir avec une criminalisation grandissante de l’action militante, des violences répétées contre les mouvements sociaux et un recul général des libertés publiques.

Nous combattrons toujours ces tentatives de museler la classe ouvrière avec nos armes principales : la solidarité et la force collective !

L e syndicalisme n’est pas un crime !

Action devant le consulat d’Espagne à Perpignan le 11 juillet 25

Nous reproduisons ici les réactions de nos camarades de l’Etat Espagnol :

Communiqué de la CNT

Libertad inmediata para Las 6 de La Suiza

El 10 de Julio de 2025 Las 6 de la Suiza han entrado en prisión. Seis sindicalistas por hacer sindicalismo. Entran presas por defender los derechos laborales. Por practicar la solidaridad entre trabajadores y trabajadoras: es decir, se está condenando la actividad sindical en su aspecto más esencial: la puesta en práctica de la defensa de nuestros intereses como clase trabajadora.

Este tremendo atentado a la libertad sindical no es un caso aislado. Forma parte de una deriva represiva contra el sindicalismo que incomoda, el que no se pliega y planta cara, como ha ocurrido recientemente con los 23 detenidos en la Huelga del metal de Cádiz.

Hemos visto en el Caso La Suiza como el capital despliega su poder en toda su extensión: abuso y pisoteo de derechos a una trabajadora, hostigamiento policial y persecución judicial. Ya no nos engaña la treta de la “separación de poderes”. Aquí, la clase dominante concentra el poder en todas sus esferas. No olvidemos que el juez Lino Rubio Mayo compra palabra por palabra la versión empresarial, y desoye la dimensión laboral, social y de género que motivó el conflicto. Igual que ignora que la pastelería se encontraba puesta a la venta antes de estallar el conflicto. Estos, hace un siglo, nos habrían aplicado la Ley de Fugas y tirado a una cuneta.

Que no nos hablen de justicia. El encarcelamiento de Las 6 de la Suiza es un castigo ejemplarizante para sembrar miedo entre quienes luchan. Intentan reducir la acción sindical a mera queja. Pero no lo van a conseguir. Hoy las 6 de La Suiza entran en prisión, pero no están solas: cuentan con el respaldo de miles de trabajadores y trabajadoras que han salido a las calles, que han alzado la voz, que entienden que este caso es de todas. Pero sobre todo, que entienden que hacer sindicalismo es dignidad, que practicar la solidaridad entre trabajadores y trabajadoras es la única justicia que podemos esperar en un sistema que encarcela sindicalistas, introduce infiltrados en movimientos sociales y detiene huelguistas por decenas.

CNT ha estado, está y estará con cada compañera perseguida por luchar. Desde el primer día, el sindicato ha sostenido su defensa jurídica, dado respaldo político, emocional y económico, porque no hay cárcel ni sentencia que nos hagan abandonar a nuestras compañeras. Seguiremos peleando por la libertad de las 6 de La Suiza, que es pelear por la libertad sindical. Y lo haremos hasta el final, en los tribunales, en las calles, y en la conciencia de este país. Y sobre todo, seguiremos plantando batalla en cada centro de trabajo.

Porque somos más de seis. Somos miles. Somos todas.

¡LIBERTAD INMEDIATA PARA LAS 6 DE LA SUIZA!

communiqué de la CGT-E

6 de La Suiza: Intolerable agresión al sindicalismo combativo

Se han confirmado los peores presagios: Lino Rubio Mayo, titular del juzgado número 1 de lo penal de Xixón, ha dictado orden de ingreso en prisión a las seis sindicalistas de La Suiza para cumplir tres años de prisión. Lo hace sabiendo que hay una solicitud de indulto encima de la mesa del Gobierno,  consciente además de que materializa una injusticia manifiesta y que lanza todo un torpedo contra el derecho de la clase obrera a defenderse. Nunca hemos creído en la justicia española, sus sentencias siempre apuntan a los mismos. La naftalina de sus armarios apesta a clasismo. Mientras por nuestras calles se pasean lozanos ultraderechistas de todo pelaje cantando bravatas fascistas o agitando odios impunemente, aquellas personas que disientan contra las injusticias terminan en prisión. Puede ser por cantar una canción de rap criticando a la monarquía, por reivindicar puestos de trabajo en Cádiz, por concentrarse en Zaragoza contra la ultraderecha o por manifestarse delante de un establecimiento en defensa de una trabajadora que ha sufrido acoso laboral, con todos los papeles de la convocatoria en regla. A las élites de este país no les gusta que le tosan y esta sentencia es un ejemplo. La situación de desamparo que vivimos la clase trabajadora, no lo olvidemos, está fundamentada en una Ley Mordaza miserable que el Gobierno más progresista del mundo mundial ha decidido comerse con patatas. No vaya a ser que una patadita en la espinilla del orden establecido pueda molestar a quien de verdad gobiernan: fondos buitres, empresarios miserables, políticos racistas y machistas, jueces con toga apolillada y crucifijo en la mesa…etc.

Desde la CGT mandamos toda nuestra solidaridad a esas 6 trabajadoras que llevan aguantando años la tortura insoportable que les aplica el juez Lino Rubio Mayo desde que empezó este proceso demencial. También un abrazo fraternal para la CNT y los grupos de apoyo que han realizado un trabajo solidario descomunal desde el inicio. El Secretariado Permanente de CGT pedimos a todos nuestros sindicatos y militancia que hagan visible la campaña por la Libertad a las 6 de La Suiza.
Tiene que ser notorio este reclamo, porque lo que está en juego es la libertad de expresión y la acción sindical. Hay que hacer todavía más visible la solidaridad, ya que estamos hablando de la mayor agresión al sindicalismo de los últimos 30 años.

Pero a pesar del golpe, que no duden jueces, empresarios y políticos ni un segundo: nos tendrán enfrente. Quieren separar a la clase obrera, atacar a la gente humilde para llenarse sus bolsillos. Es el juego de trileros del fascismo: dividir a la sociedad, castigar a los que entorpecen su gula de capitalismo depredador e inhumano. Para ellos ser de la clase trabajadora, migrante, racializada, diversa, trans, solidaria, inquilina, antifa o sindicalista es un delito. Para nosotras motivo de orgullo. Viva la clase obrera, abrazo compañeras de Xixón.

¡Hacer sindicalismo no es delito!
¡Libertad 6 de La Suiza!

Le Management Culturel Prend un Coup de Chaud ! Vidéo du STUCS CNT-SO

Intervention du Syndicat des Travailleur.euses Unies de la Culture et du Spectacle STUCS de la CNT-SO lors de la présentation du livre « En finir avec les idées fausses sur LE MANAGEMENT DANS LA CULTURE lors du forum 2025 « Entreprendre dans la culture » organisé par le Ministère de la Culture.

Tu travailles dans la Culture et le Spectacle ?  Rejoins l’alternative syndicale avec le STUCS CNT-SO !

Bulletin d’information de la CNT-SO 26, n°1

La CNT-SO ne se développe pas seulement dans les grandes villes mais aussi dans tous les territoires. Les camarades présent-es dans la Drôme sortent ainsi le premier numéro d’un bulletin d’information qui sera diffusé dans le département cet été. Pour toute prise de contact : ur-ra[@]cnt-so.org. 

Les croquants n°2 – Été 2025

Le Syndicat des Travailleurs de la Terre de l’Aquitaine rattaché à la CNT-SO vient de sortir le deuxième numéro de son bulletin d’information : Les croquants.

Face aux fortes chaleurs :

ouvrier·ères agricoles : organisons-nous !

Nous, ouvrier·ères agricoles, sommes en première ligne face aux effets des changements climatiques, notamment les fortes chaleurs estivales. Ces conditions extrêmes mettent non seulement en péril notre santé, mais également notre sécurité et nos droits au travail. Dans ce contexte, il est crucial de porter haut et fort nos revendications.

Conditions de Travail Sécurisées

Les fortes chaleurs représentent un risque majeur pour notre santé. Il est impératif d’instaurer des mesures de protection adaptées :

  • Pauses régulières : obligation de pauses fréquentes pour nous permettre de s’hydrater et de se reposer à l’ombre.

  • Accès à l’eau : mise à disposition de points d’eau potable à proximité des zones de travail.

  • Équipement adapté : fourniture de vêtements légers et de chapeaux pour nous protéger du soleil.

Amélioration des Conditions de Travail

Nous demandons également une réévaluation de nos conditions de travail :

  • Horaires ajustés : proposition de modifier les horaires de travail pour éviter les heures les plus chaudes de la journée.

  • Augmentation des salaires : réévaluation des salaires pour compenser les risques encourus et l’impact des conditions climatiques sur le travail.

  • Soutien psychologique : mise en place d’un accompagnement pour nous aider à faire face au stress lié aux conditions extrêmes.

Sensibilisation et Formation

Il est fondamental de sensibiliser tant les employeurs que les travailleur·euses aux risques liés aux chaleurs extrêmes :

  • Formations obligatoires : instaurer des sessions de formation sur les signes de coup de chaleur et les mesures à prendre en cas d’urgence.

  • Campagnes de sensibilisation : lancer des campagnes pour informer sur les droits des travailleurs agricoles face aux chaleurs extrêmes.

Législation et Protection des Droits

Enfin, il est essentiel que des lois spécifiques soient mises en place pour protéger les ouvrier·ères agricoles :

  • Réglementation sur les conditions de travail : exiger des normes strictes concernant les conditions de travail en période de forte chaleur.

  • Syndicalisation : encourager le syndicalisme pour garantir que les voix des ouvrier·ères soient entendues et prises en compte dans les décisions.

Les ouvrier·ères agricoles sont le pilier de notre système alimentaire, et leurs conditions de travail doivent être impérativement protégées. Face aux fortes chaleurs, il est de notre devoir d’agir pour garantir leur santé, leur sécurité et leurs droits. Unissons nos forces pour faire entendre ces revendications et construire un avenir meilleur pour tous les travailleur·euses agricoles.

Appel à l’action

Nous encourageons tous les travailleur·euses agricoles à se syndiquer, à partager leurs expériences et à se mobiliser pour faire entendre leurs voix. Ensemble, nous pouvons lutter pour des conditions de travail dignes et respectueuses de la santé de chacun.

Les producteurs ont su se coordonner pour porter leurs revendications (FNSEA, CR, Conf Paysanne, MODEF…) : ils se représentent mais ne défendent pas nos droits.

A nous de nous organiser pour porter notre parole et nos doléances !

Les travailleur·euses saisonnier·ères dans le monde agricole : reconnaissance et protection !

Le travail saisonnier dans le secteur agricole est une réalité incontournable.

Des millions de travailleur·euses saisonnier·ères, souvent issu·es de l’immigration, soutiennent l’industrie agricole mondiale en récoltant les fruits, légumes et autres produits essentiels.

Cependant, malgré leur contribution cruciale, ces travailleur·euses sont souvent confronté·es à des conditions de travail précaires et à une absence de protections adéquates. Nous appelons à des réformes nécessaires pour garantir nos droits et notre dignité.

La réalité du travail saisonnier

Le travail saisonnier est caractérisé par des périodes de forte demande de main-d’œuvre, généralement liées aux cycles de culture et de récolte. Le personnel saisonnier est engagé pour des périodes allant de quelques semaines à plusieurs mois. Nous sommes souvent sous-payé·es, mal logé·es et soumis·es à des conditions de travail extrêmement pénibles.

Conditions de travail précaires :

Salaires bas : beaucoup d’entre nous reçoivent des salaires qui ne correspondent pas au coût de la vie. Les rémunérations sont souvent en deçà du salaire minimum légal, ce qui nous plonge dans une précarité économique.

Manque de protection sociale : très peu de travailleur·euses saisonnier·ères bénéficient d’une couverture sociale. En cas de maladie ou d’accident, ils·elles se retrouvent sans soutien, ce qui peut avoir des conséquences dramatiques sur leur santé et leur vie.

Logement inadéquat : les conditions de logement sont souvent déplorables. Des logements surpeuplés, insalubres et parfois situés trop loin des lieux de travail sont monnaie courante.

Exploitation et abus : les travailleur·euses saisonnier·ères sont parfois victimes d’abus, notamment concernant les heures de travail, le harcèlement, et l’absence de droits syndicaux.

Appel à la mobilisation

Nous revendiquons le renforcement des législations. Le gouvernement doit adopter et faire respecter des lois garantissant des conditions de travail décentes et des salaires justes pour les travailleur·euses saisonnier·ères.

Soutien syndical :

Notre syndicat CNT-SO se doit de jouer un rôle actif dans la défense des droits des travailleur·euses saisonnier·ères. Cela inclut la sensibilisation au droit du travail, l’organisation de campagnes de solidarité et la mise en place de formations adaptées.

Sensibilisation du public :

Il est crucial de sensibiliser le grand public à la réalité des travailleur·euses saisonnier·ères, en leur montrant leur importance dans la production alimentaire et en encourageant des pratiques d’achat éthiques.

Les employeurs : les entreprises agricoles doivent adopter des pratiques responsables et garantir des conditions de travail dignes pour tous les travailleur·euses.

La réalité des travailleur·euses saisonnier·ères sans papiers

Les travailleur·euses saisonnier·ères sans papiers sont souvent des migrant·es qui fuient des conditions de vie difficiles dans leur pays d’origine. Ils sont attiré·es par les promesses de travail dans les exploitations agricoles, mais se retrouvent piégé·es dans un système qui les exploite.

Conditions de travail précaires

Ces travailleur·euses sont souvent soumis·es à des horaires exténuants, à des salaires inférieurs au minimum légal et à des conditions de travail dangereuses. L’absence de contrats de travail les rend vulnérables aux abus.

Accès limité aux droits

Sans statut légal, ces travailleur·euses n’ont pas accès aux protections sociales, à la santé ou à d’autres droits fondamentaux. En cas d’accident de travail, ils sont souvent réticent·es à se faire soigner de peur d’être dénoncé·es.

Isolement et stigmatisation

L’absence de papiers renforce leur isolement. Ils vivent dans la peur de la répression et de l’expulsion, ce qui les empêche de s’organiser et de revendiquer leurs droits.

Les travailleur·euses saisonnier·ères, avec ou sans papiers, sont les piliers invisibles de notre agriculture.

Il est temps d’agir collectivement pour garantir leurs droits, améliorer leurs conditions de vie et de travail, et assurer un avenir durable pour toutes et tous. Ensemble, construisons une agriculture juste et équitable pour chaque travailleur·euse, quelle que soit sa provenance.

Appel à l’action

Nous appelons tous les travailleur·euses, syndicats, organisations et citoyen·nes à se mobiliser pour défendre les droits des travailleur·euses saisonnier·ères avec ou sans papiers.

Il est temps de mettre fin à l’exploitation et de construire un système agricole qui respecte les humains, le vivant, la nature. Faites entendre votre voix !

Le syndicat des Travailleurs de la Terre de l’Aquitaine regroupe des ouvriers agricoles, des petits paysans …qui luttent pour faire respecter leurs droits et la revalorisation de leur travail ….