Un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses !

Alors que l’économie reprend et que les profits flambent, la problématique de la vie chère (logement, transport, énergies…) s’est encore aggravée et ce n’est pas la récente aumône de 100 € qui va changer la donne… Il faut remettre la question de la répartition des richesses au cœur du débat et construire partout le rapport de force pour l’augmentation générale des salaires, des retraites et des minimas sociaux !

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Des gouvernements au service du fric et des patrons !

Malgré les beaux discours électoraux, il ne faudra pas compter sur la clique politicienne qui se succède au pouvoir pour régler le problème. Ils ne vont pas remettre en cause les intérêts des capitalistes : c’est à eux qu’ils obéissent et qu’ils arrosent de milliards de subventions et autres cadeaux fiscaux !

Macron pourra toujours se vanter d’avoir augmenté le net des bas salaires ou d’avoir fait verser des primes qui n’auront pas coûté grand-chose aux patrons volontaires pour les verser. En réalité, ces mesures sont payées, comme toujours, par les travailleur·euses, avec pour les entreprises, une compensation systématique par des exonérations, de cotisations sociales ou fiscales. Cette arnaque se traduit par la dégradation des services publics (santé et éducation en tête), la baisse du salaire socialisé et la casse de la protection sociale (voir après). Tout cela revient à mettre un peu d’argent dans notre poche gauche en le prenant dans notre poche droite ! Ne nous laissons pas berner !

Baisse des charges : attention arnaque !

Face au problème de vie chère, la réponse des gouvernements et politicien·nes est le plus souvent de faire « baisser les charges » pesant soi-disant sur les salaires. Attention, cela revient à baisser nos salaires ! Rappelons que les cotisations sociales (le salaire brut) ne sont pas des « charges » mais une partie intégrante de nos salaires, socialisés pour nous protéger des aléas de la vie (santé, vieillesse, chômage…). Dans ce cadre, la hausse des salaires nets, si elle est réelle, est un attrape-nigaud !

Surtout, cela implique le basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt, touchant au cœur même de la sécurité sociale, en s’éloignant toujours plus d’un système de répartition solidaire entre salarié·es pour poursuivre son étatisation. En prélude à sa privatisation ? Si on assèche les sources de financement de la protection sociale, il faudra bien compenser le manque (le fameux trou !) soit par une baisse des services, des hausses d’impôts ou la privatisation de pans entiers de la protection sociale. Ce n’est pas acceptable !

Nos galères sont leurs profits !

Face à cette augmentation constante du cout de la vie et des fins de mois impossibles à boucler, c’est surtout au patronat qu’il faut s’attaquer ! Ce sont eux qui tirent profit de la casse de nos droits organisée par les différents gouvernements. Ce sont eux que nous subventionnons à nos frais depuis des années. Ce sont eux qui captent la plupart des richesses que nous créons !

Pour l’année 2021, et malgré la pandémie, le CAC 40 a connu une progression fulgurante, faisant tomber des records vieux de plus de 20 ans, avec une hausse de près de 30%. Les grandes entreprises enregistrent partout dans le monde des records de hausse de leurs profits avec près de 45 % de plus aux États-Unis et 65 % en plus pour la zone euro. Ces masses d’argent, c’est l’exploitation de notre travail qui les a produites ! Elles doivent nous revenir et servir à l’augmentation générale des salaires, y compris dans les petites entreprises !

Faire peser le rapport de force sur les entreprises et leurs actionnaires !

Depuis plusieurs mois, en France comme à l’étranger, la classe ouvrière se réveille et mène des luttes pour les salaires. C’est dans les entreprises, que les travailleuses et les travailleurs peuvent discuter et s’organiser. C’est là qu’ils sont en position de force afin d’engager le combat, par la grève, pour une augmentation générale des salaires, des retraites et des minimas sociaux : c’est le seul moyen, pour les travailleur·euses, de se battre pour leurs droits et pour en gagner de nouveaux ! C’est aussi la seule perspective de mettre fin à la dictature capitaliste sur notre société et de bâtir un monde meilleur ! 

Dans le public, l’austérité ça suffit !

Pour les services publics, les logiques d’austérité se traduisent par une baisse de la qualité du service rendu aux usager·ères et une dégradation des conditions de travail des personnels. Mais c’est aussi une attaque sur les salaires avec un gel du point d’indice des fonctionnaires quasiment sans exception depuis 2010 ! Une revalorisation générale est urgente, notamment pour les catégories B et C ou les personnels non-titulaires qui bénéficient peu des évolutions liées à l’ancienneté. 

Tous et toutes ensemble revendiquons dans l’immédiat :

– La hausse généralisée des salaires, pensions et minimas sociaux en proportion d’un SMIC revalorisé. Le plafonnement des hauts salaires.

– Le dégel du point d’indice dans la Fonction Publique et la revalorisation des grilles indiciaires. 

– L’arrêt des politiques, notamment fiscales, au bénéfice des plus riches et des entreprises. 

Tout est à nous, rien n’est à eux !

Les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites, parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateurs ou usagers ! Nous pouvons nous-mêmes gérer la production, la distribution et les échanges de biens. Nous pouvons nous-mêmes faire fonctionner les services essentiels à la société (éducation, santé, logement, etc.). Ensemble faisons émerger un projet collectif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle ! Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement. Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !

Appel unitaire pour la grève féministe du 08 mars 2022

La prise de conscience et les mobilisations féministes grandissent et font bouger les lignes partout dans le monde. Nous sommes debout, nous voulons décider de nos vies. Nous voulons l’égalité.

→ Nous voulons être reconnues dans nos métiers, bien payées, à égalité avec les hommes au travail !

Avec la crise sanitaire, les femmes sont toujours en première ligne, mal payées, majoritaires dans des métiers essentiels (soins, santé, services publics). Nous sommes touchées de plein fouet par la précarité, les bas salaires et le temps partiel subi. Notre travail est déconsidéré et invisibilisé. Aides à domicile, assistantes d’élèves en situation de handicap (AESH), enseignantes, soignantes, travailleuses sociales…Les grèves se multiplient dans les métiers féminisés. Faisons converger ces luttes le 8 mars pour imposer des revalorisations salariales, des emplois stables et durables et des perspectives de carrière ambitieuses ! Les femmes immigrées ou sans papiers sont surexploitées, peu reconnues socialement et peu susceptibles d’évoluer dans leurs emplois. Nous voulons qu’elles soient régularisées !

→ Nous voulons vivre dans une société sans violence sexiste et sexuelle ! Nous voulons être libres de nos choix sur nos corps !

#Metoo, notre mobilisation partout dans le monde bouscule les rapports de domination et met à mal le patriarcat. Nous refusons les violences sexistes et sexuelles que ce soit dans les bars (#BalanceTonBar), dans nos couples ou nos familles (#MeTooInceste), dans la santé (#StopVog, Stop violences obstetricales et gynécologiques), dans notre travail, les lieux scolaires universitaires (#metoofac), dans les fédérations sportives, la culture (#metootheatre), le journalisme, la politique (#metoopolitique).

Les femmes handicapées sont pénalisées par le manque de soins et freinées dans leur choix d’autodétermination de leur sexualité ou dans la possibilité de mettre au monde des enfants. Elles subissent d’autant plus les violences sexistes et sexuelles qu’elles soient d’ordre privé, institutionnel, médical ou économique (le versement de l’allocation d’adulte handicapé.e dépend des revenus du conjoint).

Nous dénonçons l’élection à la présidence du parlement européen d’une parlementaire anti-avortement et nous exigeons que le droit à l’IVG entre dans la charte des droits fondamentaux. En France, l’allongement du délai pour avorter doit enfin être voté, plus question d’être obligée de partir à l’étranger !

L’éducation non sexiste, la lutte contre les stéréotypes dans les manuels scolaires, contre le cyberharcèlement doivent enfin être effectives ! L’orientation ne doit plus être genrée, personne ne doit contrôler nos corps et la façon dont nous nous habillons !

→ Nous voulons avoir du temps pour nous, nous en avons assez d’assurer toutes les tâches à la maison, parce que c’est l’égalité et que nous le valons bien !

Nous refusons d’être les variables d’ajustement, celles qui sacrifient leur travail, qui enchaînent les doubles journées avec le ménage, les courses, la cuisine, etc. pour pallier les déficits de services publics et prendre soin des enfants ou des personnes dépendantes. Comble du mépris : notre travail est si dévalorisé que deux ans après le début de la crise sanitaire, le pouvoir fait toujours comme si on pouvait télétravailler tout en gardant les enfants ! Nous voulons une réduction du temps de travail pour toutes et tous, allongement du congé maternité et du congé paternité et d’accueil de l’enfant, nous voulons une meilleure rémunération du congé parental pour qu’il soit plus partagé, nous voulons un vrai service public de prise en charge de la petite enfance et de la dépendance !

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous ferons la grève féministe partout dans le monde pour

  • Affirmer notre solidarité avec les femmes du monde entier qui subissent la répression, la négation de leurs droits, à commencer par nos sœurs d’Afghanistan, violemment réprimées par les talibans et abandonnées par les pays occidentaux
  • Exiger des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, sachant que pour les seules violences conjugales, le Conseil Economique Social et Environnemental estime à 1 milliard l’investissement nécessaire. Afin de prévenir toutes les formes de violence, il est indispensable d’accompagner et protéger les victimes, de former toutes les personnes qui travaillent à leurs côtés, de sanctionner les agresseurs, de faire appliquer les lois existantes et de compléter la législation.
  • Exiger l’égalité salariale et professionnelle et dénoncer le fait que les femmes sont toujours payées un quart en moins. En France, c’est comme si nous arrêtions d’être payées chaque jour à partir de 15h40
  • Revendiquer la revalorisation des métiers féminisés, la fin de la précarité et des temps partiels et l’application de la loi qui – depuis 50 ans ! – prévoit un salaire égal pour un travail de valeur égale
  • Obtenir le rattrapage des pensions des femmes retraitées qui sont inférieures de 40% à celles des hommes
  • Exiger un investissement financier et un recrutement massif dans les services publics, notamment dans les secteurs du soin, du lien et de l’éducation pour socialiser les tâches domestiques !
  • Développer une éducation féministe et égalitaire qui lutte enfin contre les stéréotypes et les violences et qui donne à tou.te.s la possibilité de réussir leur parcours scolaire et professionnel
  • Exiger l’allongement des délais pour l’IVG et l’accès sur l’ensemble du territoire à des centres IVG

Ce 8 mars, nous serons à la veille des élections présidentielles. Le gouvernement et le patronat bloquent toute avancée et multiplient le féminisme washing. Pire, la réaction masculiniste s’organise relayée par l’extrême droite qui revendique un discours sexiste, raciste et LGBTophobe. Partout dans le monde, la première chose que font ces partis réactionnaires quand ils arrivent au pouvoir, c’est de remettre en cause les droits fondamentaux des femmes.

Alors que la « grande cause » d’Emmanuel Macron s’est avérée une vaste opération d’enfumage, que les idées misogynes relèvent la tête, nous donnons rendez-vous à toutes les femmes, à tous et toutes les féministes. Le 8 mars, on s’arrête tout.e.s. On se met en grève. Plus de bla bla, plus de promesses sans lendemain, des actes. Ne nous libérez pas, on s’en charge !

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Téléchargez : l’appel au format pdf

Plus d’informations sur le site https://www.grevefeministe.fr/

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Appel lancé par : Action Aid Peuples Solidaires, Assemblée des Femmes, Association Nationale des Etudes Féministes (ANEF), APEL-Égalité, ATTAC, Chiennes de garde, CGT, Collectif National pour les Droits des Femmes, CNT-SO, Collectif Féministe Contre le Viol (CFCV), collectif Tenon, Collectif bas les masques, Femmes Egalité, Femmes Solidaires, Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir – FDFA, Fffrac, FIDL, Fondation Copernic, FSU, Las Rojas, Les Rosies, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID, Maison des femmes de Paris, Marche mondiale des femmes France, Mémoire Traumatique et Victimologie, Mouvement Femen, Mouvement des femmes kurdes en France (TJK-F), Nous Toutes, Osez le féminisme, RajFire, Réseau Féministe « Ruptures », Solidaires, Stop Violences Obstetricales et Gynécologiques, SKB, UNEF….

Salarié.e.s du particulier employeur et assistant.e.s maternel.le.s : depuis le 1er février 2022, votre rémunération doit augmenter !

L’avenant n°S44 relatif à la revalorisation des salaires signé le 28 octobre 2021 a été étendu par arrêté du 24 janvier 2022 et publié au Journal Officiel le 28 janvier 2022.

Cet avenant détermine la grille des salaires minima conventionnels revalorisés, mais fixe également le montant minimum des prestations en nature (coût d’un repas et coût d’un logement) pouvant être déduites du salaire net.

Pour les prestations en nature, l’avenant précise : Le montant minimum de chaque prestation en nature telle que définie aux termes de l’article 20 a de la convention collective nationale des salariés du particulier employeur est évalué comme suit :
– coût d’un repas : 4,70 € ;
– coût du logement : 71 €.

Si l’importance du logement le justifie, une évaluation supérieure pourra être prévue au contrat.

Il est rappelé que les prestations en nature sont déduites du salaire net.

Le texte doit désormais s’appliquer à tous les particuliers-employeurs relevant de la convention collective nationale de la branche du secteur des salariés du particulier employeur et de l’emploi à domicile du 15 mars 2021.

Cet avenant est applicable aux salaires dus à partir du 1er février 2022 !

En cas de difficultés avec votre particulier-employeur, vous pouvez contacter la CNT-SO.

Cette grille représente le minimum légal mais reste basse pour nos métiers essentiels : par l’organisation et l’action collective il reste nécessaire de revendiquer des hausses de salaires plus conséquentes ! rejoins ton syndicat !

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Source :

Avenant S44 du 28 octobre 2021 de la convention collective nationale
de la branche du secteur des salariés du particulier employeur et de l’emploi à domicile du 15 mars 2021. (voir ici)

08 mars 2022 : journée internationale de lutte pour les droits des femmes !

La CNT-SO appelle à se mobiliser massivement pour la « journée internationale de lutte pour les droits des femmes » et la grève féministe du 8 mars 2022.

Mobilisons- nous dans la grève féministe et dans la rue :

Parce-que les inégalités structurelles persistent dans la sphère privée : charge mentale, poids des taches domestiques et éducatives… Parce-que malgré les droits arrachés, rien n’est encore totalement acquis et l’égalité réelle entre femmes et hommes butte toujours sur l’idéologie patriarcale de nos sociétés.

Parce-que malgré la libération de la parole ces dernières années, les violences sont toujours là, dans nos lieux de vie comme de travail : paroles sexistes, harcèlements, viols, violences conjugales, féminicides…

Parce-que certaines d’entre nous, en plus de l’oppression de genre, doivent subir d’autres discriminations : racisme, trans ou lesbophobie ; des conditions de vie dégradées et sans droits car sans-papiers ou migrantes…

Parce-que le quotidien des travailleuses essentielles n’a toujours pas changé.

Depuis le début de la crise sanitaire, les travailleuses ont été en première ligne dans de nombreux secteurs essentiels : médical et para-médical, soins et services aux personnes, grande distribution, nettoyage… Sans pour autant obtenir la reconnaissance ni les revalorisations promises pour ces métiers qui sont souvent les plus précarisés et sous-payés.

Parce-que le combat féministe est un combat de classe !

Les inégalités sexistes structurelles dominent toujours dans le monde du travail : inégalités salariales, précarité, temps partiels imposés, sur-représentation dans les métiers « domestiques » mal payés… Le capitalisme sait tirer profit de la situation d’oppression des femmes autant qu’il la renforce !

C’est tout un système social basée sur les différences de classes sociales, le racisme, l’exploitation et l’oppression que nous devons déconstruire. Notre combat s’articule avec celui pour l’émancipation globale et la construction d’une société égalitaire !

Parce-que le 8 mars n’est pas la « journée de la femme » mais une journée de combat international pour nos droits et notre dignité, initiée par les mouvements ouvriers et féministes. Partout dans le monde, des millions de femmes seront mobilisées !

Soyons nombreuses :
  • Contre les violences faites aux femmes
  • Pour l’égalité économique et sociale
  • Pour le respect de nos droits et de notre dignité

La « grève féministe » pourquoi ?

Au travail ou dans la sphère domestique, nous assurons des taches essentielles au fonctionnement de la société, en partie de manière invisible et non-rémunérée. Faire la grève dans toutes ces sphères c’est nous visibiliser en grippant la machine ! Ces dernières années, la grève féministe a été l’occasion de mobilisations de rue massives en Espagne, en Suisse, en Pologne, au Chili, en Argentine, au Mexique… En France aussi soyons nombreuses et participons massivement aux initiatives du 8 mars !

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Appel de la CNT-SO (format pdf)

Appel de la CNT-SO – 1page (format pdf)

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La CNT-SO est signataire de l’appel unitaire à la grève féministe :

[Reporté] « Penser l’extrême droite et le confusionnisme » : conférence débat à Poitiers, jeudi 17/02/22

! Attention ! Suite à un mouvement de grève à la SNCF, Philippe Corcuff ne peut pas venir à Poitiers. Nous avons donc choisi d’annuler la conférence-débat prévu ce jeudi soir.
Nous apportons tout notre soutien aux grévistes de la SNCF ✊
Nous re-programmerons cet événement ultérieurement.

La CNT-SO 86

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La CNT-SO 86 organise une Conférence- débat, à Poitiers, sur le thème « Penser l’extrême droite et le confusionnisme » en présence de Philippe Corcuff, le JEUDI 17 février 2022 (20h00 / 22h30) à CAP SUD, 28 rue de la Jeunesse.

Téléchargez le programme  :

Affiche débat Corcuff – Poitiers 17/02 – (pdf)

Nettoyage : grille des salaires – janvier 2022

! Attention suite à l’inflation et aux revalorisations du SMIC, la grille a été modifiée plusieurs fois cette année !

Pour voir la dernière mise à jour (août 2022) : Cliquez ici.

 

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Cette grille des salaires est applicable dans les entreprises relevant de la convention collective nationale des entreprises de propreté et services associés (IDCC 3043) à partir du 01er février 2022.

Majoration travail de nuit :
– travaux réguliers : 20 % (si ancienneté avant le 1/1/1995 : 50% )
– travaux occasionnels : 100 %
– prime de panier : 2 MG par nuit de 6h30

Travail du dimanche :
– travaux d’entretien régulier : 20 %
– travaux occasionnels : 100 %

Travail des jours fériés :
– travaux réguliers : 50 %
– travaux occasionnels : 100 %

Prime d’expérience :
Le taux horaire est majoré suivant l’ancienneté.
– Après 4 ans : 2% ;
– Après 6 ans : 3% ;
– Après 8 ans : 4% ;
– Après 10 ans : 5% ;
– Après 15 ans : 5,5 %
– Après 20 ans : 6 %

– Le temps nécessaire à l’habillage et au déshabillage doit être payé comme du travail effectif. De plus, l’entretien de la tenue de travail doit être à la charge de l’entreprise

– Surveillez vos fiches de paie, les sociétés de nettoyage pratiquent un abattement de 08 % du salaire brut pour le calcul des cotisations. Cette pratique, qui baisse vos cotisations, a été interdite par une décision jurisprudentielle.

Regroupons-nous au sein du syndicat CNT-Solidarité Ouvrière pour imposer le respect de nos droits et de notre dignité !

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Versions imprimables de la grille 2022

cnt_so_nettoyage_grille_salaires_2022_rp
cnt_so_nettoyage_grille_salaires_2022_13
cnt_so_nettoyage_grille_salaires_2022_aquitaine
cnt_so_nettoyage_grille_salaires_2022_RA
cnt_so_nettoyage_grille_salaires_2022_auvergne
cnt_so_nettoyage_grille_salaires_2022_86

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Source : https://www.legifrance.gouv.fr/conv_coll/id/KALITEXT000044305514/?idConteneur=KALICONT000027172335&origin=list

 

 

Solidarité avec la lutte des travailleurs sans-papiers du groupe La Poste

Le syndicat CNT-SO du secteur postal & des télécommunications est solidaire des travailleurs sans papiers en lutte sur plusieurs sites du groupe La Poste en région parisienne. La CNT-SO IdF participe au comité de soutien unitaire.

Depuis le 15 novembre une grève a éclaté, avec le soutien initial du CTSPV, de SUD PTT et de Solidaires 91, sur le site DPD de Coudray-Montceau (91) qui gère la distribution de colis pour le compte de la Poste. Ils ont été rejoint depuis par d’autres grévistes sur le site Chronopost d’Alfortville (94). Outre la dénonciation des conditions de travail déplorables, l’objectif de ce combat est la régularisation immédiate des travailleurs sans-papiers exploités sans vergogne par une filiale de la Poste et ses sous-traitants.

Pour soutenir les grévistes : Chemin de Chevannes, 91830 Le CoudrayMontceaux

Pour les soutenir financièrement : https://www.cotizup.com/sanspapiersdpd

Chèque à l’ordre de SUD POSTE 91 mention «Soutien lutte DPD» au dos, envoyer à : Sud Poste 91, Place du général de Gaulle 91000 Evry-Courcouronnes

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Manifestation le 25 janvier à Evry (91)

11h30, place des terrasses de l’Agora

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Manifestation le 21 décembre à Evry (91)

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Communiqué du 08 décembre

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Tract du 05 décembre

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Tracts du 28 novembre

Tract rassemblement soutien aux DPD 30 novembre

Visuel réunion de soutien Dpd 1er décembre

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Communiqué du 18 novembre

Grève interpro du 27/01 : l’animation dans la lutte !

Appel unitaire de l’intersyndicale du secteur de l’animation et de l’Education populaire pour la grève interprofessionnelle du 27 janvier.  Contre la précarité, pour la hausse des salaires, pour nos statuts et conditions de travail : soyons nombreux-euses !

Activités postales : on revendique avec la CNT-SO !

Groupe La Poste 👉 La CNT-SO syndique tous les salarié-es de l’opérateur public historique et ses filiales (chronopost, DPD…) dans tous les secteurs (réseau, distribution, banque…). Rejoignez nous pour revendiquer 👇

Sécurisation sanitaire, plan d’urgence pour l’Éducation et revalorisation des personnels : IL FAUT SAVOIR CONTINUER UNE GRÈVE !

Après la grève exemplaire du 13 janvier, la journée de grève et d’action du 20/O1, il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin. Pour amplifier le rapport de force, construisons la mobilisation à la base, soyons nombreux·euses dans la grève du 27/01, puis tant qu’il le faudra !
 
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Téléchargez le communiqué (version courte) au format pdf

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Situation sanitaire : l’école encore sous pression !
Reconnaître « des erreurs » n’y changera rien : le choix du gouvernement de laisser circuler massivement le virus, place toujours le système éducatif, comme l’hôpital, dans le rouge. Chaque semaine on bat des records : 463 197 élèves et 30 774 personnels comptabilisé·es positif·ives par le ministère. Au regard des taux d’incidence et chiffres de contamination SPF dans les classes d’âge scolaires, les chiffres du MEN sont encore une fois sous-évalués. 
 
Cela pose un problème de santé publique. Le gouvernement mise cyniquement sur la rareté des cas graves chez les jeunes mais les hospitalisations, cas critiques et même décès ont très fortement augmenté par rapport aux vagues précédentes chez les mineurs. Il n’est pas acceptable d’exposer massivement les élèves, leurs familles et proches,  comme les personnels, certain·es fragiles, à un virus dont on commence à peine à entrevoir les possibilités de séquelles sur le long terme. Il faut en revenir à la seule règle protectrice et lisible sur la durée : un cas = fermeture de la classe et dépistage.
 
Cela pose un problème éducatif. Le nombre d’arrêts liés au COVID explose chez les personnels engendrant des dysfonctionnements majeurs avec des milliers d’heures de cours non remplacées. Quel sens donner à l’éducation quand dans le même temps l’absentéisme des élèves est massif avec des allers/retours entre école et séjours à la maison ? Pour pouvoir fonctionner, Il faut impérativement des moyens humains, au-delà des annonces de recrutement encore insuffisantes ! Il y a peu d’espoir d’améliorations notables dans les prochaines semaines. Un retour provisoire jusqu’aux vacances, aux demi-jauges ou du distanciel de manière organisée serait plus profitable que ce chaos éducatif.
 Le calendrier de l’année scolaire doit être réaménagé et les attendus revus. Dans le primaire, les évaluations nationales ont encore moins de sens cette année, nous revendiquons leur suppression. Dans le secondaire, pour le bac, nous exigeons le report des épreuves dont nous avons toujours dénoncé les programmes irréalisables et très loin des réalités du terrain. 
Chouette, le ministère remplit enfin ses obligations ? 
Les annonces faites par l’exécutif jeudi, relèvent pour l’essentiel des obligations de l’État. En tant qu’employeur, il doit fournir aux personnels les équipements de protection individuels nécessaires, en premier lieu des masques efficaces. Or la dotation en masques chirurgicaux reste trop parcimonieuse quand les FFP2 sont quasi inexistants ou trop retreints en nombre. Les dotations doivent être revues à la hausse et renouvelées pour que les personnels soient doté·e·s systématiquement jusqu’à la fin d’année scolaire.
Le ministère est censé être garant du temps d’enseignement dû aux élèves. En temps normal, les remplacements sont déjà un point noir, en particulier dans le secondaire. Les 3300 recrutements de contractuels ou l’usage des listes complémentaires des concours, ne seront pas suffisants dans ce contexte. Nous ne pouvons pas nous contenter d’emplois précaires alors qu’il s’agit d’un problème structurel : ces nouveaux collègues doivent être formés et intégrés. 
 
Pour le reste, pas de changements sur la stratégie ni les protocoles. L’incertitude sur l’apparition de nouveaux variants comme la perspective d’une endémicité à terme du COVID, avec des vagues ponctuelles ou saisonnières régulières, implique d’en finir avec une gestion à court terme et d’anticiper sur le long terme les politiques de prévention pour protéger nos établissements et les membres de la communauté éducative. L’annonce d‘une rallonge de l’enveloppe dérisoire de 20 millions en soutien aux collectivités ne peut nous satisfaire. L’État doit prendre en charge la dotation générale des établissements en capteurs CO2 et mener en lien avec les collectivités une action plus globale sur la qualité de l’air et de la ventilation dans les établissements, avec un plan de financement. 
Nous voulons un plan d’urgence pour l’Éducation et la revalorisation des personnels !
La crise sanitaire a révélé des manquements invraisemblables dans tous les secteurs de l’éducation, conséquence d’années de choix politiques austéritaires. C’est pourquoi nous devons continuer à revendiquer un plan d’urgence pour l’éducation. Cela passe par des embauches de titulaires : enseignant·es pour diminuer le nombre d’élèves par classe ou rebâtir un système de remplacement efficace ; de personnels santé-sociaux pour une vraie politique de prévention et de soins dans les établissements;  de vie scolaire pour mieux accompagner les élèves au quotidien ; administratifs notamment pour l’aide aux directions dans le primaire. Cela nécessite la titularisation des personnels précaires et la pérennisation des missions AED et AESH par la création d’un nouveau corps de la fonction publique en rapport avec les missions de vie scolaire. Cela implique aussi des investissements matériels : rénovation du bâti, constructions d’établissements, équipement informatique..
 
Le plan d’urgence pour l’éducation passe également par la revalorisation des personnels. Dans un contexte de « vie chère » avec l’envolée du coût de la vie (logement, énergies…), l’austérité sur les salaires des fonctionnaires est encore plus pesante avec un point d’indice gelé quasiment sans exception depuis 2010 ! La « revalorisation » Blanquer n’est qu’une vaste mascarade qui touchera, par un système de prime, seulement une minorité de collègues enseignant·es en début de carrière. Les revalorisations annoncées pour les AESH ou la filière administrative sont tout aussi dérisoires, quand d’autres catégories sont totalement oubliées (santé-sociaux, vie scolaire)… Une revalorisation générale est urgente, notamment pour les catégories B et C ou les personnels non-titulaires qui bénéficient peu des évolutions liées à l’ancienneté. 
Tous et toutes en lutte !
La grève du 13 fut massive. Les annonces du ministère dans la foulée étaient largement insuffisantes, le 20 janvier les personnels se remobilisaient. Nous avons enfoncé un coin, maintenant il faut pousser de manière collective. La CNT-SO appelle à construire la grève massive du 27/01 en Interpro et à préparer la suite dans les Assemblées Générales et dans nos établissements.
 

La crise sanitaire a révélé des manquements invraisemblables dans tous les secteurs de l’éducation, conséquence d’années de choix politiques austéritaires. Il est temps de mettre en place un grand plan d’urgence pour l’école et de débloquer de vrais moyens, humains et matériels.

La CNT-SO revendique un grand plan d’urgence pour l’Ecole :