Vie chère : solidarité avec la lutte en Martinique et dans les « outre-mers »!

Depuis plus de deux mois, un mouvement social et populaire de grande ampleur mobilise les martiniquais·es qui revendiquent de pouvoir vivre dignement face à une situation devenue intenable. C’est l’expression de la colère légitime contre la vie chère, l’austérité et la répression.

Le constat n’est pas nouveau, depuis déjà plusieurs années, des mouvements similaires de lutte contre la Profitation ont éclaté comme en 2009 (grève générale en Guadeloupe avec le LKP) ou plus récemment de la Guyane (2017) à Mayotte (2018), en passant par les Antilles.

Les populations et travailleur·euses des départements ultra-marins sont depuis toujours soumis à un mépris, des contraintes et une répression fortes de la part de la classe possédante.

Dans les Antilles, avec la complicité de l’État, les familles des anciens grands colons, les BÉKÉS, possèdent le monopole des secteurs économiques et productifs, marqué notamment par la monoculture intensive. Ce monopole leur autorise tous les abus et marque la continuité hybride du colonialisme d’antan et du capitalisme moderne. Répression des mouvements sociaux d’ouvriers agricoles, émeutes de 1959, Scandale de la Chlordécone, vie chère, bas salaires, la liste s’allonge au fil des décennies!!

C’est ainsi que les Outre-mer restent toujours maintenues dans un rapport de dépendance, où plus de 80 % des denrées alimentaires sont importées. Les écarts de niveau de vie avec la « Métropole » restent persistants avec aussi des inégalités d’accès aux services publics (santé, éducation…) et aux infrastructures (eau, énergie…). Ces problèmes s’accumulent et s’ajoutent à une inflation qui atteint des records, un chômage qui reste endémique et des familles peinent chaque jour à mettre de la nourriture sur la table.

Aux côtés de la Guadeloupe et de la Guyane, les Martiniquais se battent pour des droits fondamentaux : vivre dignement, dans la justice sociale, et sans subir une répression qui s’intensifie de jour en jour.

Loin des transformations structurelles dont ces territoires ont besoin, l’État annonce des mesurettes qui ont démontré à maintes reprises leurs échecs et  choisit encore la répression. Le déploiement de la CRS 8 en Martinique, inédit depuis 1959, pour réprimer la colère légitime en est le symbole fort.

Cette situation doit cesser. Seule la mobilisation solidaire et la prise de conscience collective, notamment sur les enjeux de classe, permettront de renverser le système capitaliste et colonial qui pèse sur la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, La Réunion, Mayotte et bien d’autres.

C’est pour cela que nous apportons notre total soutien aux travailleur·euses en lutte dans « les outre-mer » et que nous appuyons et soutenons leurs revendications légitimes.

PLISS FOSS MADININA, PLISS FOSS KARAYIB, KIMBÉ RED PA MOLI !!

Macron/Barnier veulent nous enterrer : on s’organise pour résister !

Le dernier cycle électoral a débouché sur la constitution d’un gouvernement encore plus hostile aux travailleurs et travailleuses, dans un contexte de crise politique persistante. Pour ne pas subir, la construction d’un rapport de force sur la durée, devra être à l’ordre du jour ! Dans cet état d’esprit, la CNT-SO appelle à se saisir de la première journée de grève interprofessionnelle du 1er octobre, pour se mobiliser et préparer collectivement les suites.

La feuille de route du gouvernement Barnier est simple : poursuivre la politique au service des plus riches en dynamitant nos droits et les services publics. Le « dérapage » des comptes publics va être le prétexte idéal et promet une politique austéritaire brutale dès 2025.

Marqué par son positionnement réactionnaire et xénophobe, le gouvernement va dépendre de la bienveillance des élu-es du RN pour survivre. Le pire est à craindre en terme de recul pour les libertés publiques, de droits pour les étranger-ères ou les minorités de genre.

En pleine spirale autoritaire, le bloc bourgeois ne cherche même plus à maintenir les apparences du « jeu démocratique » et s’accroche au pouvoir coûte que coûte. Cela a le mérite d’être clair… On en revient au discours que la CNT-SO a toujours tenu, sans entretenir les illusions électorales, seul le rapport de force comptera. Nous n’aurons que ce que nous prendrons !

Face aux défis de notre période, le mouvement social et syndical doit pleinement assumer son autonomie et proposer sa propre alternative. C’est en faisant monter à la base, les mobilisations collectives dans la rue et sur nos lieux de travail, par la grève et l’action syndicale, avec des revendications claires et unifiantes, que nous pouvons les faire reculer !

Dans nos entreprises ou services, articulons le rejet de la politique Macron/Barnier avec nos besoins prioritaires : retraites, galère de la vie chère, salaires et conditions de travail. Tout est lié !

Parce-qu’un mouvement social ça ne tombe pas du ciel, il est indispensable de se structurer à la base et de faire grandir nos outils d’auto-organisation. Pour cela nous appelons les travailleur·euses à renforcer le syndicalisme : rejoignez-nous !

Ensemble faisons émerger un projet de société alternatif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle qui nous mène dans une impasse !

Ne comptons que sur nous-mêmes

Vive la classe ouvrière !

Claire Auzias nous a quittés le 6 août 2024. Communiqué de l’UD CNT-SO 95.

Claire Auzias, historienne, professeure d’université, militante anarchiste, féministe, a, outre ses nombreuses contributions à la presse libertaire, publié de nombreux ouvrages consacrés aux luttes sociales (1), nous n’en citerons que quelques uns pour mémoire (2)…

Mais Claire n’était nullement coupée des luttes concrètes, de sa jeunesse à son décès elle a été sur tous les fronts, du mouvement de Mai 68 auquel elle a activement participé à Lyon, aux combats antifascistes comme aux luttes féministes.

En tant qu’UD CNT-SO 95 nous retiendrons en particulier ses écrits consacrés à l’histoire des peuples Roms (3) car, au-delà des textes, Claire Auzias a répondu à de nombreuses correspondances quand l’UD CNT 95 a mis en place une commission consacrée à la situation des gens du voyage, à l’origine d’un bulletin Le niglo en colère (4) réalisé par Christophe Cusol, militant anarcho-syndicaliste aujourd’hui disparu.
Militante anarchiste elle se sentait proche de mouvement anarcho – syndicaliste et c’est ainsi qu’elle a intégré, dès le numéro 1 en juin 1997, le comité de rédaction de la revue théorique Les Temps Maudits, réalisée par la confédération CNT (5). Elle donnait régulièrement des articles pertinents à la revue Chroniques Noir & Rouge.

La disparition soudaine de Claire Auzias est une perte pour le mouvement libertaire. Claire n’aura pas réalisé son rêve de finir sa vie en communauté (6) mais il est certain qu’elle, et ses écrits, demeureront dans la mémoire et la pratique collectives de celles et ceux qui luttent.

…………..

(1) La grève des ovalistes-Lyon juin-juillet 1869. En collaboration avec Annik Houel. Payot éditeur. 1998.
(2) Mémoires libertaires. Lyon 1919-1939. Éditions de L’Harmattan. 1993. Trimards ; « Pègre » et mauvais garçons de mai 68. Éditions Atelier de Création Libertaire. 2017.
(3) La compagnie des Roms, récit de voyages parmi les livres, les bidonvilles et les êtres humains. Atelier de Création
Libertaire. 1994. Samudaripen, le génocide des tsiganes. Éditions L’Esprit frappeur 2000 et 2022.
(4) Niglo : hérisson en langue gitane.
(5) Contribution au numéro 4 daté de janvier 1999 : 1848, un esclavage peut en cacher un autre, consacré à l’esclavage des Roms dans les principautés moldo-valaques.
(6) Livre Claire l’enragée publié en 2006 par l’Atelier de Création Libertaire, entretien avec Mimmo Pucciarelli. En libre accès sur le site de l’Atelier de Création Libertaire.

Ne comptons que sur nous-mêmes !

Le péril fasciste est écarté dans l’immédiat mais pas question de baisser la garde. les forces hostiles aux travailleur·euses restent fortes et la situation propice aux opportunismes politiciens.

Les travailleurs et travailleuses vont devoir maintenant retrouver une force collective autonome pour défendre nos intérêts de classe ! Organisons-nous, poussons sur le terrain social et syndical pour nos droits et libertés !

Le combat anti-fasciste et anti-raciste continue !

Le soulagement est légitime après la défaite électorale du RN. Pour autant nous n’oublions pas que l’extrême droite raciste s’ancre profondément dans de larges territoires et que nombre de travaillleur·euses ont effectué ce choix néfaste ! Nous le martèlerons toujours : il n’y aura jamais de solution dans le fascisme. Pro-patronal, raciste, violent et antisyndical, son projet est contraire à nos valeurs de solidarité et d’égalité : il doit être rejeté par les travailleur·euses !

Nous n’oublions pas que les violences de rue et les paroles racistes décomplexées se sont multipliées. Nous devrons les combattre fermement dans les prochains mois !

Nous n’oublions pas que les médias des milliardaires et une fraction toujours plus importante de la bourgeoisie ont choisi leur camp. Nous n’oublions pas que le climat raciste et la désespérance sociale sont les moteurs du RN. Le barrage dit « Républicain » a permis de réélire, Darmanin en tête, des responsables politiques ayant poussé loin la radicalisation liberticide, raciste et violente au service d’une politique pour les plus riches ! Nous les combattrons toujours !

Nous n’oublions pas que nos camarades sans-papiers seront toujours traqué·es demain et que la violence du racisme systémique touchera toujours des millions d’entre-nous. Notre combat syndical sera toujours anti-raciste !

Face aux entourloupes politiciennes : notre avenir est dans nos luttes !

L’Assemblée, figée en trois blocs sans majorité, reste largement dominée par les ultra-libéraux et les réactionnaires. La coalition électorale du NFP fête sa victoire mais est talonnée par les macronistes. Les pressions vont être fortes pour construire des alliances opportunistes pour le pouvoir.

Soyons objectifs, cela ne pourra pas permettre une rupture franche avec les politiques hostiles aux travailleur·euses comme nous les subissons depuis des décennies avec des gouvernements de droite comme de gauche ! Pour défendre nos droits et libertés et les faire avancer : seul le rapport de force comptera !

Face aux défis de notre époque, le mouvement social et syndical doit pleinement assumer son autonomie et proposer sa propre alternative. C’est en faisant monter à la base, les mobilisations collectives dans la rue et sur nos lieux de travail, par la grève et l’action syndicale, avec des revendications claires et unifiantes, que nous pouvons faire reculer le fascisme et le capitalisme ! Pour cela nous appelons les travailleur·euses à renforcer le syndicalisme : rejoignez-nous !

Ensemble faisons émerger un projet de société alternatif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle qui nous mène dans une impasse !

Vive la classe ouvrière !

Pour combattre l’extrême-droite et le bloc bourgeois : luttons  !

Avec la décision du président Macron, de dissoudre l’Assemblée Nationale, la perspective d’une prise du gouvernement par l’extrême-droite est désormais crédible.

Macron et le bloc bourgeois à la tête du pays, en portent une lourde responsabilité. Ils n’ont pas cessé de jouer électoralement avec l’extrême-droite pour se maintenir au pouvoir, quitte à prendre le risque de lui laisser les clefs. Ils ont imposé avec toujours plus de violence, une politique de casse sociale au service des plus riches. Ils ont déjà poussé loin l’autoritarisme et le racisme d’État : lois sécuritaires et restrictions des libertés publiques, répression des mouvements sociaux et couverture des violences policières, loi «séparatisme», loi Darmanin… Ils ont souvent repris les codes de langage de l’extrême-droite pendant que les principaux médias, aux mains des grands capitalistes du pays, diffusaient son discours haineux à longueur de journées.

L’extrême-droite s’est nourrie de ce climat autoritaire, raciste et réactionnaire autant que de la désespérance sociale lié à la casse de nos droits et à la dégradation constante de nos conditions de vie et de travail.

Le fascisme, à jamais ennemi des travailleurs et travailleuses !

Si nous combattons sans relâche la bourgeoisie radicalisée incarnée par Macron, nous mettons en garde les travailleur-euses : il n’y a pas de solution dans le fascisme !  Le vernis social de Le Pen est un leurre : que cela soit sur les retraites ou les salaires, ce sont toujours les mêmes recettes libérales qui sont proposées sans que cela dérange les intérêts des capitalistes. Son projet de société raciste et autoritaire, remet en cause les droits d’un grand nombre d’entre nous au nom d’une identité française fantasmée et divise notre camp pour le plus grand bénéfice de nos exploiteurs. Profondément violent et antisyndical, son projet est contraire à nos valeurs de solidarité et d’égalité : nous devons le rejeter fermement !

Notre avenir est dans nos luttes !

Face aux menaces lourdes pour nos droits et libertés, l’unité la plus large est indispensable. Pour nous, il ne s’agit pas de se laisser enfermer dans un quelconque « front républicain » ou de servir des alliances politiques de circonstance. Le mouvement social et syndical doit pleinement assumer son autonomie et proposer sa propre alternative.

C’est en faisant monter les mobilisations collectives dans la rue et sur nos lieux de travail, par la grève et l’action syndicale, avec des revendications claires et unifiantes, que nous pouvons faire reculer le fascisme et le capitalisme ! Cela passe par l’affirmation, par notre classe, d’un projet de transformation social clair, en rupture avec l’ordre politique et économique actuel au service de la barbarie capitaliste.

Sur ces bases, la CNT-SO appelle à renforcer toutes les initiatives unitaires du mouvement social (manifestations, grèves…) contre le fascisme et pour la défense de nos intérêts de classe !

Tous et toutes dans la rue pour un 1er mai… Combatif ! Internationaliste ! Révolutionnaire !

Le 1er mai est toujours une date importante pour le mouvement syndical. Ce n’est pas la « fête du travail » mais une journée historique de lutte ouvrière à travers le monde. Soyons nombreux et nombreuses dans la rue !

Pour nos droits ! Un an après la réforme des retraites, le gouvernement et le patronat préparent de nouvelles attaques massives : assurance chômage, droits syndicaux et sociaux en entreprise, justice prud’hommale, austérité, menace sur les statuts et rémunérations du secteur Public… La jeunesse est particulièrement ciblée avec des réformes réactionnaires pour une école du tri social toujours plus inégalitaire et autoritaire… Public et privé, reprenons le chemin de la lutte interpro !

Pour nos libertés ! La bourgeoisie radicalisée au pouvoir repousse toujours plus loin les limites : criminalisation croissante du mouvement social notamment par le biais de l’anti-terrorisme, contestations réprimées par la force, restrictions des libertés publiques et de la liberté d’expression… Il est temps de stopper la spirale autoritaire !

Contre le racisme et les réactionnaires ! Les médias dominants et une large partie de la classe politique entretiennent un racisme décomplexé. Alors que le gouvernement a fait passer une énième loi restreignant les droits des étranger·ères, des milliers d’entre nous, sans-papiers, subissent l’exploitation la plus féroce. Les fascistes sont en embuscade pour tirer profit de ce climat politique délétère. Ne nous laissons pas diviser par le poison raciste : unité de classe, égalité des droits !

Pour la paix et la solidarité internationale ! La situation mondiale est alarmante : retour en force des nationalismes, course aux armements et militarisation, rivalités des grandes puissances économiques et impérialistes toujours plus vives, multiplication des conflits armés… Depuis six mois, la population palestinienne subie les massacres et crimes massifs de l’armée d’occupation israélienne, cela doit cesser ! Le 1er mai sera une démonstration internationaliste contre ce monde en guerre : pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes !

Pour une révolution sociale ! Il est nécessaire de nous libérer des exploiteurs et du capitalisme prédateur qui abîme nos vies en nous faisant subir l’injustice sociale au quotidien et nous mène dans une impasse en détruisant l’environnement.

Nous défendons un projet alternatif porté en toute autonomie par les travailleur·euses. Construisons ensemble ce projet émancipateur pour notre classe, basé sur l’égalité réelle, économique et sociale, la démocratie directe, l’autogestion et le fédéralisme.

Vive la classe ouvrière et la solidarité internationale !

Premier mai : journée internationale de luttes des travailleurs et des travailleuses

A l’occasion du 1er mai 2024, les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes réaffirment leur volonté de pratiquer un syndicalisme internationaliste, s’appuyant sur les luttes décidées démocratiquement à la base, avec comme perspective de les faire connaître, de les soutenir, de les coordonner à l’échelle internationale.

Notre syndicalisme est anticapitaliste, féministe, anti-impérialiste, autogestionnaire, antiraciste, écologiste … Mais cela doit se retrouver dans nos actions, à la base, dans les entreprises et dans les localités, pas seulement dans les déclarations. Le Réseau syndical international de solidarité et de luttes, en faisant circuler les informations, en facilitant les échanges, est un outil pour cela.

Syndicalistes, nous sommes pour la paix, contre les guerres ; les massacres capitalistes se font sur le dos des travailleurs, des travailleuses et des peuples. Nous sommes pour le désarmement, contre la militarisation. Nous sommes pour la satisfaction des besoins sociaux, contre les économies dites de guerre. Nous sommes pour le développement des emplois socialement utiles, dans des conditions permettant l’émancipation sociale de tous et toutes, contre la confiscation des produits du travail par une minorité de capitalistes, actionnaires et patrons.

Nous sommes pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à se défendre pour cela, contre tous les impérialismes et colonialismes, les invasions de territoire, les occupations militaires et les discriminations de toutes sortes.

Nos priorités sont celles définies à travers nos 5 rencontres internationales, dont la dernière s’est tenue à Sao Paulo en 2023, et la prochaine se tiendra à Milan, en 2025 :

1) La défense des droits de la classe ouvrière contre l’exploitation capitaliste qui conduit à la précarité, à la sous-traitance, à l’ubérisation…

2) Un syndicalisme combatif basé sur la démocratie ouvrière. Un syndicalisme de transformation sociale, pour une rupture révolutionnaire.

3) L’indépendance de la classe ouvrière vis-à-vis de tous les gouvernements et des patrons.

4) Le refus des plans d’austérité imposés par les gouvernements au service du capital.

5) L’opposition à toutes les formes d’oppression : sexisme, racisme, lgbtqi+phobie, xénophobie ou validisme.

6) La lutte contre la destruction de l’environnement, en défense de la vie.

7) La lutte contre le colonialisme et le néocolonialisme dans le monde entier.

8) La défense de l’auto-organisation, de l’autogestion, de l’autodéfense et des autres formes de pouvoir de la classe ouvrière.

9) La lutte contre l’extrême droite, pour les libertés démocratiques et contre la répression.

10) Le refus de la criminalisation des luttes.

11) Le refus de la course impérialiste aux armements ; non aux guerres capitalistes !

12) La solidarité internationale.

Paris 2024 : les olympiades de la lutte !

A l’occasion des JO de l’été 2024, les hôteliers et les restaurateurs vont multiplier par 2, 3 voire 4 leurs tarifs et leurs profits. Ils vont donc engranger des bénéfices colossaux. Tout cela grâce à l’exploitation de leurs salarié·es.

Les travailleuses et les travailleurs se voient déjà supprimer leurs congés, imposer des mutations sur les sites olympiques et dans les hôtels. À cela s’ajoutent les abus ordinaires de paiement à la tâche, de non-paiement de toutes les heures de travail et des heures complémentaires et supplémentaires et les cadences infernales.

Les JO ne se feront pas sur notre dos ! Dans la restauration, l’hôtellerie et les services, on se mobilise pour gagner la médaille d’or de la grève la plus victorieuse !

Nous revendiquons :

  • L’augmentation des salaires;
  • La régularisation de toutes les travailleuses et tous les travailleurs sans-papiers;
  • L’internalisation des équipes de la sous-traitance;
  • Une prime de 1 000 € pour chacun des mois de juillet et août 2024;
  • La majoration du salaire de 50% pour travail de nuit, du dimanche et des jours fériés;
  • Un 1 3e mois pour toutes et tous.

Les salarié·es du nettoyage, de l’hôtellerie-restauration et des services sont les essentiel·les et les piliers du fonctionnement de la société toute entière. Pour mémoire, c’est grâce à leur travail et à leur dévouement que les entreprises ont tenu pendant la période difficile du Covid. Ces mêmes salarié·es avaient risqué leur vie en continuant à travailler malgré tout !
Il est temps que les choses changent, que ces travailleuses et travailleurs soient reconnu·es et que leurs droits et leurs revendications soient entendues !

Préparons toutes et tous la grève à l’occasion des Jeux Olympiques !
Toutes et tous ensemble, battons-nous pour faire valoir nos droits ! Unissons-nous dans la lutte, car seule la lutte paie.

Travailleur·euses de la fonction publique : Pour nos salaires, pour une répartition égalitaire des richesses : toutes et tous en grève le 19 mars !

Fin février, le ministre de l’économie annonce une saignée de 10 milliards d’euros sur le budget. Pour le budget 2025, une autre coupe massive se prépare… Encore et toujours l’austérité pour les services publics ! Encore et toujours l’austérité pour les agent·es ! La CNT-SO appelle à la grève le 19 mars et à construire à la base un mouvement fort.

Bas salaires, austérité, « mérite » : les agent·es tirent la langue, les usager·ères trinquent !

Les travailleur·euses sont toujours aussi lourdement impacté·es par l’inflation et la vie chère (alimentation, énergie, logement…). Dans le secteur public, les revalorisations du point d’indice cumulées (3,5% en 2022, 1,5% en 2023 et 5 points en février 2024) restent toujours nettement en dessous de l’inflation : le compte n’y est toujours pas !

Le ministre de la Transformation et la Fonction publique (de la « Destruction de la Fonction publique » plutôt) sort de sa poche un « plan d’intéressement collectif au mérite » (une « réforme » de la fonction publique doit être présentée au Parlement cet automne). Les services publics doivent être rentables, performants : pour cela, mettons les agent·es en concurrence, évaluons-les toujours plus payons-les au mérite sous forme de primes ! Nous devons absolument combattre cette attaque ultralibérale !

Plus d’austérité, des salaires indignes, métiers de moins en moins attractifs, précarité pour les contractuel·les : les conditions de travail des agent·es ne risquent pas de s’améliorer, les services publics ne risquent pas de répondre correctement aux besoins de la population !

Et pourtant, de l’argent il y en a…

…dans les poches du patronat ! Depuis quelques années, les cours boursiers, les profits des entreprises et dividendes des actionnaires sont en hausse records. Ces masses d’argent, c’est l’exploitation du travail qui les a produites, elles doivent revenir aux travailleur·euses ! Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…). Ces politiques doivent cesser pour permettre de sortir les services publics des logiques d’austérité et revaloriser leurs agent·es.

Nos galères ne viennent pas de nulle part, elles sont le fruit du système économique capitaliste, prédateur et inégalitaire. Notre classe doit s’en émanciper en défendant un projet de transformation sociale, égalitaire et autogestionnaire.

NOUS N’AURONS QUE CE QUE NOUS PRENDRONS ! Toutes et tous en grève le 19 mars ! En réunion syndicale, en assemblée générale, construisons le rapport de force !

Avec la CNT-SO, nous revendiquons :

  • Une revalorisation progressive des salaires en partant des catégories C et B pour réduire les inégalités salariales.

  • L’abandon du projet de loi Guerini sur la rémunération au mérite.

  • Le maintien des statuts et titularisation sans conditions des personnels précaires.

  • La création de postes à hauteur des besoins formulés par les agent·es et usager·ères.

  • L’arrêt des politiques, notamment fiscales, au bénéfice des plus riches et entreprises.

  • La redistribution des richesses pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes.

  • Le maintien d’un maillage territorial fort des services publics et leur gestion directe par les agent·es et usager·ères.

Vie chère, un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses et du travail !

Les travailleur·euses sont toujours aussi  lourdement impacté·es par l’inflation et la vie chère (alimentation, énergie, logement…). Les salaires ne suivent pas : dans le privé où les minimas de nombreuses conventions sont perpétuellement rattrapés par le SMIC ; dans le public, où les revalorisations du point d’indice cumulées restent toujours nettement en dessous de l’inflation..

Pourtant sous la présidence Macron, les français les plus fortunés ont considérablement augmenté leurs richesses. Les cours boursiers, les profits des entreprises et dividendes des actionnaires sont en hausse records.

Ce n’est pas simplement une question de « pouvoir d’achat » mais de répartition égalitaire des richesses. Ces masses d’argent, c’est l’exploitation de notre travail qui les a produites, elles doivent revenir aux travailleur·euses ! Dans l’immédiat elles doivent servir à l’augmentation générale des salaires ! Cela doit aussi concerner la part socialisée (le brut) alors que nous venons de subir une nouvelle régression majeure sur la protection sociale avec la retraite à 64 ans et de nouvelles restrictions sur les droits à l’assurance chômage….

Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…). Ces politiques doivent cesser pour permettre de sortir les services publics des logiques d’austérité et revaloriser leurs agent·es.

LUTTER CONTRE LES GALÈRES DE LA VIE CHÈRE C’EST FAIRE PASSER NOS EMPLOYEURS ET LES ACTIONNAIRES À LA CAISSE !

Dans nos entreprises ou services, multiplions les conflits pour nos conditions de travail et pour nos salaires avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail.

Avec la CNT-SO, on revendique :

  • Une hausse générale des salaires avec échelle mobile en proportion du SMIC revalorisé.

  • Une hausse des pensions et minimas sociaux indexée sur l’inflation. Une hausse du point d’indice de la fonction publique à hauteur de l’inflation et la revalorisation des grilles indiciaires. Le plafonnement des hauts salaires.

  • La diminution du temps de travail, à salaire égal.

  • L’égalité salariale hommes/femmes.
  • L’arrêt des politiques, notamment fiscales, au bénéfice des plus riches et des entreprises.

  • L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.

  • L’abandon de la réforme des retraites 2023 et de toutes les contre-réformes depuis 1993
  • L’abandon des dernières réformes de l’assurance chômage. L’extension des droits et l’accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC. 

Nos galères ne viennent pas de nulle part, elles sont le fruit du système économique capitaliste, prédateur et inégalitaire. Notre classe doit s’en émanciper en défendant un projet de transformation sociale égalitaire et autogestionnaire.

NOUS N’AURONS QUE CE QUE NOUS PRENDRONS !