Quarante six organisations et plus de cent personnalités lancent un appel-pétition : Brevets sur les vaccins anti-covid, Stop. Réquisition !

Quarante six organisations et plus de cent personnalités lancent un appel-pétition : Brevets sur les vaccins anti-covid, Stop. Réquisition !
Les travailleurs-euses subissent de plein fouet les effets de la crise sanitaire, économique et sociale pendant que la machine à profit continue de tourner et que les grandes fortunes continuent de s’accumuler… Ça suffit !
Le crash actuel est tout sauf une surprise ! Nous savions depuis des mois que sans mesures sanitaires structurelles ni investissements dans les services publics, il ne serait pas possible de tenir une année normale avec le COVID… Malgré les grands mots, Macron n’a pas changé de cap, le deuxième confinement affecte surtout la sphère privée et nous assigne au travail, sans mesures de fond. L’essentiel des activités productives comme le système scolaire restent ouverts sans nouvelles mesures conséquentes pour protéger la santé des travailleur·euse·s ! On nous demande de faire un effort pour « sauver l’économie », alors qu’entreprises et actionnaires sont perfusés d’argent public qu’il faudrait rembourser dans les prochaines années. Tout ceci nous est imposé dans un climat toujours plus autoritaire et infantilisant. Ce n’est pas acceptable !
Le syndicalisme a été le moteur de la plupart de nos conquêtes sociales pourtant il semble aujourd’hui très éloigné du quotidien d’un grand nombre de travailleur-euses ! Nous partageons les critiques à l’encontre des syndicats institutionnels (bureaucratisation et éloignement du terrain, impuissance face à la dégradation de nos droits et conditions de travail, compromissions…) mais pour nous le syndicalisme reste l’arme la plus efficace dans le combat collectif pour les travailleur-euses !
Il est temps de développer, à la base, un modèle alternatif et combatif qui revient aux fondamentaux du syndicalisme. C’est le sens de l’engagement quotidien des militant-e-s de la CNT Solidarité Ouvrière. Choisir la CNT Solidarité Ouvrière c’est développer une alternative syndicale ! Présentation 👇
La CNT-Solidarité Ouvrière refuse les divisions corporatistes et développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleurs et les travailleuses d’une même « industrie », quels que soient leurs métiers, leurs statuts ou employeurs, adhèrent au même syndicat à un échelon géographique donné.
La CNT Solidarité Ouvrière fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent-e-s, sans subventions de l’État ou du patronat. Elle est indépendante de tout groupement politique ou religieux. C’est la base du syndicat (ses adhérent-e-s), qui décide en échangeant dans les Assemblées Générales.
À la CNT Solidarité Ouvrière, c’est toujours l’intérêt collectif des travailleurs-euses qui prime et le syndicalisme se pratique avec droiture. Nous refusons les petits arrangements « entre amis » et la complicité douteuse avec les employeurs.
Le syndicat apporte des conseils juridiques et d’autres aides concernant les conditions de travail. C’est aussi un espace important de formation pour s’émanciper.
Nous défendons un syndicalisme de lutte de classes. Tout est question de rapports de force, c’est par les luttes syndicales, sous toutes leurs formes, que nous faisons avancer nos intérêts contre ceux des patrons.
Défendre nos conditions de travail, gagner de nouveaux droits, c’est le rôle du syndicalisme. Mais nous revendiquons aussi un autre projet de société, à l’opposé des inégalités actuelles et loin de tout rapport de domination. Nous militons pour un projet de transformation sociale révolutionnaire basé sur la gestion directe par les travailleur-euses, sans intermédiaires parasites, de l’économie et de la société.
Depuis quelques semaines, les mobilisations contre les violences policières et le racisme prennent une dimension inédite dans le monde. De toutes les batailles pour l’égalité économique et sociale, la liberté et l’émancipation des travailleurs.euses, les syndicalistes ne peuvent que se reconnaître dans ce combat contre les discriminations et la violence d’État.
Après le déconfinement du 11 mai, le plus dur reste à venir pour la classe ouvrière : continuer à se protéger du virus pour que la reprise économique ne soit pas une reprise épidémique; défendre ses droits et un autre futur face aux secteurs capitalistes qui se réorganisent avec l’aide des États pour nous faire payer la crise. Regroupons-nous, mobilisons-nous !
Pendant la « guerre sanitaire », la guerre sociale continue ! Santé et sécurité, rémunérations au rabais, mépris, chômage et conséquences de la crise économique… Les travailleurs.euses trinquent ! La réponse c’est le syndicat ! L’action collective ne s’est pas arrêtée pendant le confinement et va s’amplifier avec le déconfinement. Retrouvez dans cette rubrique les actions de terrain de la CNT-SO en période de Coronavirus.
Un « 1er mai » sans manifestations ouvrières, cela ne s’était pas vu depuis des lustres ! Si nous encourageons les actions symboliques vendredi, l’essentiel est ailleurs.
Les temps s’annoncent difficile pour notre classe, la crise sanitaire évolue en crise économique et sociale qui va durement nous toucher. Pendant ce temps, les capitalistes s’organisent avec le soutien des gouvernements : ils protègent leurs intérêts économiques avec l’argent public, ils saccagent encore plus nos droits sous prétexte de l’urgence sanitaire… Leur « monde d’après » c’est celui d’avant en pire !
Il faut réagir en défendant en même temps nos droits et en portant un projet de société alternatif pour un autre futur libéré des exploiteurs !
Mais comment faire si nous restons isolé.e.s ? On le redit chaque année, le 1er mai n’est pas une fête mais une journée internationale de lutte des travailleurs.euses ! A cette occasion, on rappelle l’importance de s’organiser collectivement, de se syndiquer ! Travailleuses et travailleurs rejoignez vos organisations de classe !
Pendant l’épidémie, la sécurité et la santé des travailleur·euse·s sont encore plus menacées. La crise sanitaire actuelle est aussi une crise économique majeure : ¼ des salarié·e·s au chômage technique, des milliers d’emplois menacés… Comme d’habitude les patrons vont essayer de nous faire payer la crise et commettent déjà de nombreux abus…
Le syndicat est la réponse ! C’est l’arme des travailleur·euse·s, encore plus en période de crise ! Il faut maintenir les activités syndicales et l’organisation collective : on donne des conseils avec ce tutoriel pour les militant·e·s syndicalistes.