14000€ de condamnation, quatre ans après la répression de la grève du NH Collection Marseille : soutenons Walter !

Quatre ans après la grande grève de 2019, notre camarade Walter est victime de la répression judiciaire et policière, avec une condamnation définitive de plus de 14000€ pour une procédure injuste ! La mise en paiement des dommages approche, poursuivons l’effort collectif pour y faire face !

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Rappel des évènements :

En 2019, les femmes du chambre travaillant sur l’hôtel NH Collection Marseille ont mené un mouvement de grève reconductible de 167 jours pour l’amélioration de leur condition de travail et une meilleure rémunération et considération de la part de leur patron, la multinationale des services ELIOR.


En plus de l’acharnement anti-syndical de l’employeur, cette lutte aura subi une répression constante des forces de police, qui auront tout fait pour briser le mouvement et déloger le piquet de grève.

Les grévistes et leurs soutiens ont eu a subir quotidiennement : contrôles d’identité répétitifs, cordon policier devant l’hôtel, poursuites pour « agression sonore » et convocations multiples au commissariat ne débouchant sur aucune procédure sérieuse… 

Le 8 juin 2019, avec une nouvelle descente musclée sur le piquet, les policiers provoquaient une bousculade confuse se terminant par de nouvelles GAV pour quatre camarades, dont une femme enceinte de 7 mois !

La justice de classe a poursuivi la répression, sur la base de procès-verbaux policiers manifestement gonflés. 
Pourtant les accusations policières ont depuis fait largement pschitt : initialement poursuivis pour dégradation, violence volontaire contre personne dépositaire de la force publique, et rébellion… il ne restera finalement que les « dégradations» et la «rébellion» dans les réquisitions.

Après l’audience du 19 avril 2021, ce sont des condamnations pour « dégradation » qui ont été prononcées pour les 4 grévistes et syndicalistes. Nous avons une pensée émue pour la famille des vitrines affreusement dégradées par de la farine et autres substances nettoyables avec un seau d’eau… Et comme il fallait tout de même un coupable, la rébellion aura été retenue à l’encontre du seul homme du quatuor qui a écopé de la peine la plus lourde et qui doit maintenant faire face à de lourds dommages et intérêts pour de supposées séquelles de cette arrestation violente par les agents. Nous ne ferons pas de commentaires… Nous constaterons cependant que la plainte pour le tabassage de notre camarade au commissariat aura, elle, été classée sans suite…

Face à cette répression qui se poursuit, la CNT-SO 13 appelle à la solidarité de classe, en participant massivement à ce pot de soutien en ligne.
Malgré toutes ces péripéties, l’équipe syndicale du NH Collection est restée debout et a même pu signer un accord satisfaisant une partie des revendications de 2019 avec le nouveau sous-traitant. La lutte paye !

Vive la solidarité ouvrière !

La grève a payé à l’AC Marriott Hotels Vélodrome Marseille !

Après 7 jours de grève et de piquet bruyant devant leur hôtel, les femmes de chambre en lutte, ont trouvé un accord de fin de conflit avec le sous-traitant ACQUA. Les femmes de chambre qui étaient toutes en temps partiel (108h/mois) obtiennent leur revalorisation à temps plein (151h). Cela permettra une hausse conséquente de la rémunération toute l’année et du 13eme mois, calculé sur les salaires de base. La charge de travail effective sera enfin intégralement prise en compte sans variations saisonnières ni devoir courir après le paiement des heures supplémentaires.

Pour la prime de pénibilité saisonnière, des négociations sont prévues à la fin de l’été. Si le donneur d’ordre, l’hôtel AC Marriott devait bloquer : le mouvement de grève pourrait alors reprendre pour que les femmes de chambre obtiennent satisfaction.

La lutte continue !

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Caisse de grève en ligne 

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Communiqué du 19 juillet …………….

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Communiqué du 15 juillet …………….

Les femmes de chambre à l’assaut de la Bastille salariale à Marseille, pour le pont du 14 juillet !

Les femmes de chambre des hôtels Mariott Vélodrome et Novotel Prado, sous traitées par les sociétés de nettoyage jumelles PRIMIUM et ACQUA, ont organisé, avec leur syndicat CNT-SO, un débrayage simultané le jeudi 13 juillet. Après cette première journée, le mouvement est parti en reconductible sur le site du Mariott Vélodrome.

Pour les ouvrier-ères, la pénibilité, pour les patrons le bénéfice ! A Marseille, l’industrie touristique est en plein boom et engrange les profits. La période estivale est l’occasion d’une très forte fréquentation avec une hausse de la charge de travail pour les travailleur-euses (cadences, heures sup’, manutentions…) sans aucune compensation. Dans un contexte d’inflation galopante et de vie chère depuis des mois, de la réforme antisociale sur les retraites, la coupe est pleine !

Déjà mobilisées depuis janvier pour les retraites, les équipes syndicales de la CNT-SO avaient déposé des revendications auprès du groupe de sous-traitance. Elles passent à l’action faute de réponse satisfaisante pour revendiquer :

  • prime de saison
  • prime d’inflation
  • taux horaire minimum applicable à l’ensemble des sites (AQS2)
  • augmentation de la prime de panier à 7€
  • prime de tenue de 10€ pour tous-tes (versée déjà sur l’AC Marriott)
  • pas de décompte des jours fériés pour les congés (comme appliqué précédemment)
  • respect des jours de repos sans appels
  • versement de la paie le 6 du mois

Les groupes hôteliers ne doivent pas se cacher derrière leur sous-traitant : les femmes de chambres et équipiers sont indispensables au fonctionnement des hôtels, c’est à eux d’assumer ! Ils exploitent notre travail : grève par grève nous leur reprendrons notre dû avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses !

Les grévistes tiennent un piquet de grève, chaque jour devant le :

Marriott Vélodrome à partir de 9h

4 All. Marcel Leclerc, 13008 Marseille

Ça ira, ça ira, les patrons on les aura !

Casserolade de la sous-traitance hôtelière marseillaise

A l’occasion de la mobilisation unitaire interprofessionnelle du mardi 06 juin, la CNT-Solidarité Ouvrière 13 donne RDV :

A 09 h au Vieux-port pour une nouvelle casserolade devant l’hôtel Radisson Blu (quai de Rive-neuve), en soutien aux revendications des équipes du syndicat du Nettoyage dans la sous-traitance hôtelière.

Nous rejoindrons ensuite la manifestation unitaire à 10h30 au Vieux-port.

Menons de front le combat pour nos retraites avec celui pour nos revendications dans nos entreprises. Retraites, salaires, conditions de travail, tout est lié !

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Retraites, conditions de travail, salaires… 06 avril : la sous-traitance hôtelière marseillaise dans la grève !

Comme beaucoup de travailleurs et travailleuses, nous sommes mobilisé-es depuis le 19 janvier contre la retraite à 64 ans. Contre Macron, l’autoritaire : on ne lâche pas l’affaire !

Les métiers du nettoyage et de la sous-traitance hôtelière seront durement touchés par cette réforme qui va nous forcer à travailler plus vieux-vieilles :

  •  Pénibilité pas reconnue.
  • Maladies professionnelles (TMS, dos cassés, articulations abîmées…)
  • Carrières hachées, temps partiels, bas salaires = petites pensions ou départ à 67 ans pour ne pas subir la décote

On ne veux pas se crever la santé au travail ! On revendique :

  • Amélioration de nos conditions de travail
  • Retraite à 60 ans pour tous et toutes et 55 ans pour les métiers pénibles !

A Marseille l’industrie touristique est en plein boom et engrange les profits. Mais pour nous, les travailleurs-euses qui la faisons tourner : c’est toujours les bas salaires et les petits contrats précaires ! Dans certains hôtels, les patrons imposent des pratiques illégales comme le « paiement à la chambre ». Ça suffit, on revendique :

  • Respect du droit du travail
  • Fin de la sous-traitance/mal-traitance
  • Hausse générale des salaires et rémunérations, 13eme mois pour tous-tes

Après le succès de la première action “French grève” du 28 mars devant le Radisson on remet ça pour un grand Charivari de la sous-traitance devant le NH Collection à la Joliette !

Le NH est un symbole, il y a 4 ans en avril 2019, une grève a démarré là-bas et a tenu 167 jours malgré la répression du patron et de l’État. Aujourd’hui encore nous sommes toujours dans la lutte : on lâchera rien !

Dans la sous-traitance hôtelière comme ailleurs, on veux le partage égalitaire des richesses et du travail !

Rassemblement inter-hôtels – 9h30 devant le NH Collection

Bd des Dames – Tram République/Dames

10H30, manif Vieux-port

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4 ans après la grève du NH Collection Marseille , la répression continue : la solidarité aussi !

Quatre ans après la grande grève de 2019, notre camarade Walter est toujours sous le coup de la répression judiciaire et policière, avec la menace de devoir payer plusieurs milliers d’euros pour une procédure injuste !

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Retraites, conditions de travail, salaires… 28 mars : la sous-traitance hôtelière marseillaise dans la grève !

Les équipes syndicales CNT-SO PACA du nettoyage et de la sous-traitance hôtelière participent activement au mouvement de contestation sociale engagé depuis le 19 janvier. Alors que la saison touristique se lance et que notre savoir-faire est reconnu à l’international, les camarades proposent de faire une démonstration de « French grève » devant un bel hôtel du Vieux-port à l’occasion de la grève générale du 28 mars.

RDV à 09h, devant le Radisson Blu (38-40 Quai de Rive Neuve, 13007 Marseille).

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La cour de cassation valide la désignation d’une RSS dans une franchise MacDo de Marseille

On nous bassine avec le soi-disant « dialogue social en entreprise » mais dans la réalité de nombreux patrons font tout pour entraver la création de sections syndicales, surtout quand il s’agit de syndicats combattifs. Exemple typique avec cette grosse franchise Mac-Do de Marseille qui a manoeuvré pour empêcher la désignation d’une RSS de la CNT-SO. Nos libertés syndicales ne se négocient pas : après une longue procédure, nous venons d’obtenir la validation du mandat de notre camarade. On fait le point sur cet arrêt de la cour de Cassation qui pourra être utile à d’autres équipes syndicales visées par une telle manoeuvre anti-syndicale.

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Par lettres du 16 septembre 2020, le syndicat CNT- Solidarité Ouvrière désignait l’une de ses adhérente en tant que représentante de section syndicale (RSS) sur le périmètre de l’UES « ABBASSI INVESTISSEMENT MARSEILLE » constituée de restaurants « Mac Donald’s » franchisés à Marseille et dans les environs.

Par requête du 6 octobre 2020, les sociétés de l’UES contestaient cette désignation devant le tribunal judiciaire d’Aix-en-Provence.

Les sociétés requérantes contestaient le périmètre de désignation retenu par notre organisation syndicale et tentaient de donner une coloration frauduleuse à cette désignation, affirmant à tort que notre adhérente chercherait à obtenir une protection indue contre son licenciement à venir.

La salariée, en arrêt maladie à ce moment-là, a eu la désagréable surprise de découvrir que son employeur envisageait de rompre la relation de travail, ce dont il n’avait jamais été question auparavant.

Par un jugement du 5 février 2021, le tribunal judiciaire d’Aix-en-Provence annulait la désignation de notre adhérente en retenant que le syndicat CNT-SO n’aurait envoyé la désignation de la salariée qu’à onze des treize sociétés constituant l’UES « ABBASSI INVESTISSEMENT », alors qu’il n’était pas contesté que ces sociétés appartenaient à l’UES.

Le jugement affirmait également que le syndicat ne rapportait pas la preuve que Monsieur ABBASSI avait été informé de la désignation litigieuse, ce qui aurait dû être le cas en sa qualité de gérant de l’UES.

A la suite de cette décision, le syndicat CNT-SO se pourvoyait en cassation dans les délais légaux et réaffirmait ses arguments, déjà énoncés en première instance à savoir que lorsqu’une unité économique et sociale (UES) résulte d’un accord collectif, la désignation ne doit être notifiée qu’à celui qui remplit la fonction de chef d’établissement. En l’espèce la désignation a été notifiée à Monsieur ABBASSI qui est le représentant légal et le gérant de chacune des sociétés de l’UES, aux termes de l’accord collectif instaurant cette dernière.

Ainsi, le syndicat ayant notifié la désignation à onze des treize sociétés de l’UES, Monsieur ABBASSI avait été informé à onze reprise de la désignation de notre adhérente. Or une fois aurait suffit puisqu’il remplit la fonction de chef d’établissement de l’UES.

La chambre sociale de la Cour de cassation va suivre le raisonnement de notre organisation syndicale et, dans son arrêt du 12 juillet 2022 elle va effectivement retenir que la désignation avait bien été faite à une personne ayant qualité pour représenter l’ensemble des sociétés de l’UES.

En conséquence, elle va casser et annuler le jugement du tribunal judiciaire d’Aix-en-Provence annulant la désignation de notre adhérente et renvoyer les parties dans l’état où elles se trouvaient avant ledit jugement.

Notre adhérente est donc désormais RSS et va pouvoir exercer pleinement son mandat. En effet, son employeur, après avoir amorcé une procédure de licenciement après le jugement du Tribunal d’Aix-en-Provence annulant sa désignation, y a finalement renoncé complètement.

La CNT-SO salue cette décision. L’unité économique et sociale « ABBASSI » possède un périmètre mouvant, avec une opacité entretenue volontairement sur les sociétés qui la composent, afin de faire obstacle aux désignations de représentant syndicaux sur moyens procéduraux.

Cette décision, qui confirme une jurisprudence établie, va permettre aux organisations syndicale de faire obstacle à ces arguments fallacieux.









Victoire pour les agent-es de nettoyage en grève à l’ARS Paca !

Les agent-es de nettoyage en grève à l’ARS Paca obtiennent la victoire contre LASER. Le sous-traitant déjà évincé du marché, avec effet au 1er octobre, avec la fin de la convention entre l’ARS et la centrale d’achat publique UGAP, a préféré négocier un protocole d’accord pour mettre fin dès d’aujourd’hui au conflit.

Le protocole acte la satisfaction de toutes les revendications de l’équipe syndicale en lutte : maintien des effectifs d’origine sur le site avec le retour des personnels mutés et la réintégration de notre camarade Kader dont le licenciement est annulé. Les heures supplémentaires et autres rémunérations en souffrance avant la grève seront payées.

Le travail va reprendre sur le site à compter de 16h ce mardi 05/07. La CNT-SO accompagnera les grévistes à la reprise du travail et tiendra un point presse devant l’ARS à 16h.

La CNT-SO remercie l’ensemble des soutiens qui ont permis au mouvement de tenir et de gagner : par la présence sur le piquet et le soutien financier à la caisse de grève.

Avec cette belle victoire, les invisibles de la propreté montrent encore une fois que la solidarité et la lutte collective sont indispensables pour faire respecter la dignité ouvrière.

Com – fin de la grève du nettoyage ARS – juillet 22

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Solidarité active

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Chèques à l’ordre de CNT-SO 13

24/28 rue Abbé Ferraud 13005 Marseille

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Nous écrire  à contact13[@]cnt-so.org

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Communiqué du 14 juin

Communiqué du 20 mai

Communiqué du 09 mai

Communiqué du 25 avril

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Communiqué du 15 avril

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Communiqué du 07 avril

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Communiqué du 30 mars 22

Nos camarades travaillent depuis de nombreuses années sur le site de l’Agence régionale de Santé (ARS) en tant qu’agent d’entretien mais à cause du système de sous-traitance répandu dans le secteur du nettoyage, de nombreux employeurs différents se sont succédé. Le 3 janvier 2022, la société LASER a repris le chantier et est devenue l’employeur de l’équipe sur place, marquant une nette dégradation des conditions de travail.

Dans une logique de diminution des coûts, le personnel a été réduit et les heures de travail allouées aux salarié-es restant sur le site n’a pas été augmenté. Les agent-es font face à une importante surcharge de travail et il leur est impossible de finaliser toutes les tâches qui leur sont demandées. Les responsables de Laser accroissent la pression sur les salariés pour combler leur mauvaise gestion.

Pour couronner le tout, les heures supplémentaires effectuées n’ont toujours pas été rémunérées à ce jour.

Le 21 mars 2022 les salariés alertent leur employeur par courrier recommandé par l’intermédiaire de leur syndicat. Au lieu de trouver une solution, la société LASER a choisi, le jour de la réception du courrier, de muter le chef d’équipe qui est jugé trop proche de son équipe ! Comme souvent ; Laser choisi la division et la répression pour mieux asseoir sa gestion du site complètement désastreuse.

Les agent-es ont la ferme intention de ne plus se laisser faire et se sont organisé-es syndicalement avec la CNT-SO pour résister collectivement ! Par la grève, ils-elles revendiquent : l’augmentation des effectifs sur le site et la baisse de la charge de travail, l’abandon de la mutation du chef d’équipe, le paiement immédiat de toutes les heures travaillées.

LAgence Régionale de Santé est aussi responsable de la situation en participant au dumping social de la sous-traitance en choisissant les entreprises sous-traitantes proposant les prix les moins élevés, sans se soucier des répercussions sur les travailleurs-euses. Nous rappelons que les risques psycho-sociaux comme les conditions de travail dégradées sont des facteurs aggravant pour la santé des travailleur-euses ! L’ARS doit prendre ses responsabilités et ne plus se cacher derrière son sous-traitant !

Lexploitation et le mépris ça suffit  !

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Revue de presse

https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/06/11/les-salaries-des-entreprises-de-nettoyage-ereintes-par-leurs-conditions-de-travail_6129813_3234.html

https://www.revolutionpermanente.fr/Laser-Proprete-perd-le-marche-1ere-victoire-pour-les-grevistes-du-nettoyage-de-l-ARS-PACA

https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6764832/marseille-50e-jour-de-greve-pour-les-employes-du-nettoyage-a-lars.html

https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6762252/marseille-les-agents-de-nettoyage-poursuivent-leur-mouvement-a-lars-paca.html

Cinquième semaine de grève des agents d’entretien de l’agence régionale de santé

https://www.maritima.info/depeches/social/marseille/82637/les-agents-de-proprete-de-l-ars-paca-en-greve.html

https://www.lamarseillaise.fr/social/le-conflit-des-agents-de-la-proprete-a-l-ars-s-enlise-MA10985696

Les grévistes de la société de nettoyage Laser rassemblés devant l’ARS

La Provence – 09 avril 2022
La Marseillaise – 08 avril 2022
La Provence – 30 mars 2022

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La lutte en image

Dans l’éducation à Marseille : on enchaîne !

Un mouvement coordonné de mobilisation pour un « plan d’urgence pour l’éducation », à l’initiative de collèges de l’Éducation prioritaire, est en court à Marseille depuis le 14 mars. L’idée est simple : un établissement se  mobilise chaque jour et transmet le flambeau le lendemain à un suivant avec l’objectif de construire une mobilisation commune la plus forte. Cela a donné lieu à des mobilisations massives dans les établissements participant à la chaîne puis à une première journée de mobilisation commune le 29 mars avec une grève inter-établissements. La lutte continue : prochain RDV à la rentrée pour une AG inter-établissements le 28 avril (17h bourse du Travail Nédélec).

On enchaîne ! Pour des moyens supplémentaires dans les établissements des Bouches-du-Rhône et un plan d’urgence pour l’éducation

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Déclaration de l’AG de grève du 29 mars pour la suite du mouvement :

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La grève inter-bahuts du 29 mars en images

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Appel intersyndical 29 Mars – Bouches-du-Rhône

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Appel des parents d’élèves de MPE 13

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Revue de presse

https://www.maritima.info/depeches/education/martigues/82208/greve-au-college-gerard-philipe-a-martigues-parents-et-personnels-mobilises-ce-mardi-5-avril.html

La mobilisation des profs de l’éducation prioritaire s’ancre dans la durée

https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/03/30/a-marseille-des-enseignants-demandent-un-plan-d-urgence-pour-les-colleges_6119758_3224.html

https://www.lamarseillaise.fr/social/faire-plus-avec-moins-dans-les-colleges-l-impossible-equation-EI10819195

https://www.maritima.info/depeches/education/departement/82092/marseille-les-enseignants-se-mobilisent-avec-une-greve-commune-inter-etablissements.html

https://www.francebleu.fr/infos/education/une-greve-en-chaine-dans-les-colleges-marseillais-1648557234

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/marseille-greve-en-chaine-dans-les-colleges-rep-pour-demander-un-plan-d-urgence-2514172.html

Des grèves prévues dans les collèges du département contre la baisse de la dotation horaire

https://www.francebleu.fr/infos/education/greve-dans-trois-colleges-de-marseille-cette-semaine-1647188852

https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6692131/marseille-mouvement-de-greve-en-chaine-dans-les-colleges.html

https://www.lamarseillaise.fr/societe/au-college-renoir-un-sentiment-d-abandon-GO10697515

https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6693490/video-marseille-la-greve-des-colleges-deducation-prioritaire-se-prolonge.html

https://www.lamarseillaise.fr/societe/monticelli-le-college-du-carre-d-or-ne-veut-pas-finir-sur-la-paille-LE10728146

https://www.maritima.info/depeches/education/marseille/81921/marseille-les-enseignants-du-college-monticelli-8e-en-greve.html

https://www.laprovence.com/article/societe/6700508/la-greve-en-chaine-dans-les-colleges-marseillais-prend-de-lampleur.html

https://www.laprovence.com/article/societe/6702576/marseille-fermeture-de-classes-le-college-gaston-defferre-aussi-concerne.html

https://www.maritima.info/depeches/education/marseille/82007/contre-les-suppressions-de-classe-les-enseignants-du-college-monticelli-8e-poursuivent-leur-greve.html

https://www.lamarseillaise.fr/social/la-greve-s-etend-dans-les-colleges-a-bout-de-nerfs-GJ10804112

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Les « grèves en chaîne » en image

Paiement des jours de grève : on fait passer le patron à la caisse !

 

Lors d’une cessation collective du travail, quelque soit sa durée, le paiement des jours de grève doit toujours être revendiqué par principe. Si le rapport de force ne permet pas toujours de l’obtenir, nous pouvons aussi y contraindre l’employeur par la voie juridique comme le montre deux décisions récentes favorables aux équipes syndicales de la CNT-SO.

Saisi par notre syndicat du nettoyage PACA, le conseil de Prud’homme de Marseille a condamné en référé, deux fois cette année, la société STN au paiement d’une indemnité compensant des pertes de salaires à l’occasion de mouvements de grève de la sous-traitance hôtelière.

Tout d’abord, sur l’hôtel Marseille NOVOTEL PRADO, huit femmes de chambre et gouvernante, avaient entamé un mouvement de grève le 17 novembre 2020 pour contester l’absence de paiement des heures complémentaires qu’elles avaient effectué de janvier à septembre 2020. Le nombre important d’heures de travail non rémunérées avait généré l’intervention de l’inspection du travail.

Le mouvement de grève avait pris fin le 15 décembre 2021, lors d’une séance de médiation au sein de l’inspection du travail. Ce jour, la société STN s’était engagée officiellement à régulariser l’ensemble des heures non payées aux salariées. Il aura fallu près d’un mois de grève pour que celles ci obtiennent le paiement d’un droit des plus élémentaire.

Aussi, les travailleuses, avec leur syndicat CNT-SO ont saisi le Conseil de prud’hommes pour faire reconnaître qu’elles avaient été contraintes d’entamer un mouvement de grève suite à un manquement de l’employeur. Le Conseil de prud’hommes leur a donné raison en notant que de nombreux courriers et mails avaient été envoyé au patron sans aucune régularisation de sa part. Ce dernier n’avait consenti à régulariser les heures de travail qu’après un mois de grève et l’intervention de l’inspection du travail. La société STN a donc été condamnée à payer aux salariées près d’un mois de salaire !

D’autre part, à l’été 2021, sur le grand hôtel INTERCONTINENTAL un nouveau mouvement de grève éclate. Les salarié-es de la société STN, également sous traitante sur le site, font encore valoir de nombreux manquements de la part de leur patron.

En effet, la société STN a souhaité faire l’économie des primes de 13ème mois qu’elle verse à certains de ses salarié-es pour l’année 2020. Elle a d’abord essayé de faire signer un Accord de Performance Collective mais les représentant-es du personnel ont refusé de signer un tel document. Alors la société STN a eu l’idée de réduire la prime de 13ème mois en fonction des absences liées à l’activité partielle (liée aux confinements). Ceci est parfaitement illégal ! Pire encore, après avoir diminué le versement de la prime, la société STN a ensuite décidé de la supprimer complètement, en reprenant les sommes déjà versées. Plusieurs mails ont été envoyés pour contester cette pratique mais en vain.

Ainsi, du 22 au 29 juillet 2021, les salarié-es n’ont eu d’autres choix que d’entamer un nouveau mouvement de grève. Le protocole d’accord signé à l’issue du mouvement confirme la reprise de la prime de 13ème mois.

Les camarades de l’équipe syndicale CNT-SO ont alors saisi le Conseil de Prud’hommes et celui ci a reconnu les manquements de l’employeur qui ont poussé les salarié-es à entamer un mouvement social. La société STN a donc été condamnée une deuxième fois au paiement des jours de grève. Pour l’instant elle n’a pas formé de recours contre ces deux décisions et elle les a exécuté.

La CNT-SO en profite pour remercier encore chaleureusement les personnes ayant soutenu financièrement ces différentes luttes. Les sommes récoltées grâce aux dons pour les caisses de grève du Novotel et de l’Intercontinental sont conservées en vue de financer de nouvelles luttes dans le futur !

Ces deux victoires contre un patron voyou de la sous-traitance sont le fruit de la stratégie syndicale de la CNT Solidarité Ouvrière qui accompagne ses adhérent-es dans la lutte comme dans une pratique juridique offensive ! Cela permet encore d’augmenter le rapport de force local en faveur des travailleur-euses (voir notre précédent communiqué).

Tout est à nous, rien n’est à eux… reprenons ce qu’ils nous ont volé !

 

 

Sous-traitance hôtelière : à Marseille, le rapport de force est là !

Au cours du mois de novembre 2021, des mouvements de grève se sont profilé sur trois hôtels du centre ville de Marseille ayant recours à la sous traitance pour le personnel d’entretien. Ces mouvements sociaux répondaient à de graves manquements des trois sous-traitants en cause mais ont tous trouvé une issue favorable avant même le déclenchement des grèves

Sur l’hôtel AC MARRIOTT Vélodrome, plusieurs salariées travaillaient sans contrats, prétendument en CDD, ce qui est illégal. De plus, plusieurs primes avaient été sucrées par l’employeur. Sous la menace d’un mouvement de grève, dont la société STN a plusieurs fois fait les frais, la situation a été régularisée et les salariées se sont vues remettre un CDI ! Plusieurs primes ont été réglées par l’employeur et la grande partie des revendications ont été satisfaites, pour les manquements restant, les salariées concernées saisissent le Conseil de prud’hommes

Sur l’hôtel Adagio Timone, c’est la société PRIMIUM qui a rencontré la détermination de ses salariées, par la remontée de plusieurs irrégularités et de nouvelles revendications. Des heures de travail impayées depuis 2019 et différentes primes ont donc été régularisées par la société PRIMIUM. De plus, les revendications ont été satisfaites par la signature d’un protocole actant l’augmentation de la prime de panier, des qualifications et de la prime de fin d’année dès 2021 !

Enfin, sur l’hôtel Ibis Lafon, un changement de prestataire a placé la société ESTRA sur le site. Cet employeur était déterminé à payer les salariées à la chambre (ce qui est illégal) mais celles ci ne se sont pas laissées faire. Les femmes de chambre ont noté leurs heures de travail et se sont aperçu de nombreuses heures non rémunérées. Accompagnées de leur syndicat, elles ont saisi l’inspection du travail et l’employeur a indiqué qu’il allait régler les sommes manquantes.

De plus, une des salariée avait été licenciée sans aucune procédure en raison de son défaut de titre de séjour en cours de renouvellement. La société ESTRA a oublié qu’il existe un délai de trois mois après l’expiration du titre de séjour pour la prolongation de la relation de travail, si le salarié a bien déposé sa demande de renouvellement. Face au soutien de ses camarades, la société ESTRA est revenue sur son licenciement et la salariée a été réintégrée.

Ces trois sites illustrent un rapport de force favorable mis en place avec les équipes syndicales de la CNT-SO, sur les sites hôteliers de Marseille. Grace à l’action collective, d’équipes soudées et déterminées, les patrons ont été contraints au respect des droits des travailleur-euses sans passer par d’interminables procédures juridiques et ont même dû céder de nouveaux droits ! La menace de grève et le souvenir des nombreuses luttes de ces dernières années leur a fait peur ! Le rapport de force est toujours payant…

Pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux : la meilleure arme c’est le syndicat !

Com – sous traitance hotelière – déc 21