Communiqué du Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM – CNT-SO) sur la répression du mouvement étudiant et sur la situation particulière de l’université occupée Montpellier 3 menacée d’expulsion.

Fédération des travailleurs de l’enseignement, de la recherche scientifique, des fonctions publiques et des associations.
Communiqué du Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM – CNT-SO) sur la répression du mouvement étudiant et sur la situation particulière de l’université occupée Montpellier 3 menacée d’expulsion.
Les 27 et 28 mars derniers se tenaient les assises de la maternelle où J.-M. Blanquer a annoncé l’avancement de l’âge de la scolarité obligatoire à 3 ans. Ces journées ont été dominées par des intervenants issus des neurosciences et des neuropsychologies.
Après plus de 6h de discussions et de débats, le blocage illimité avec occupation de l’université Paul Valéry a été voté par plus des trois quarts de l’Assemblée Générale réunie le 27 mars 2018. La mobilisation contre la sélection à l’université et le « plan étudiant », prend de l’ampleur.
Il faut construire la mobilisation ! Les premières Assemblées générales se sont tenues dans les Universités et dans les lycées. Des motions ont été rédigées en HIS et présentées en CA. Des lycées ont été bloquées jeudi 1er février. Mardi 6 février, soyons tous et toutes en grève !
Cette année 2018, la présidence de l’Université Paul Valéry – Montpellier III a décidé d’expulser le Syndicat de Combat Universitaire Montpelliérain (SCUM) de son local.
L’année 2018 commençait sur une note positive. Le 7 janvier, Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, avait annoncé sur twitter que « L’université va dire oui à tout le monde, tous les étudiants seront inscrits dans la formation de leur choix mais elle va adapter les parcours ». Revirement à 180 degrés ? « Fake news » ? Nous nous étions même inquiétés de la santé de la ministre, qui avait fait voter par l’Assemblée Nationale en décembre 2017, le « Plan étudiants », qui généralise la sélection à l’entrée de l’université. Finalement, nous voici rassurés sur la santé de la ministre, et beaucoup moins sur l’avenir de milliers de jeunes : il s’agissait juste d’une opération de communication gouvernementale.
Face à une situation d’extrême tension alimentée par la détresse sociale, les inégalités socio-spaciales, les carences d’équipements et l’abandon des services publics dans les « quartiers nord » de Marseille, les personnels de 10 établissements du secteur adressent une lettre ouverte au gouvernement et élus locaux revendiquant un « plan d’urgence » pour les quartiers et établissements scolaires de ces territoires. La CNT Solidarité Ouvrière Éducation & Recherche 13 soutient l’initiative.