Cette année 2018, la présidence de l’Université Paul Valéry – Montpellier III a décidé d’expulser le Syndicat de Combat Universitaire Montpelliérain (SCUM) de son local.

Fédération des travailleurs de l’enseignement, de la recherche scientifique, des fonctions publiques et des associations.
Cette année 2018, la présidence de l’Université Paul Valéry – Montpellier III a décidé d’expulser le Syndicat de Combat Universitaire Montpelliérain (SCUM) de son local.
L’année 2018 commençait sur une note positive. Le 7 janvier, Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, avait annoncé sur twitter que « L’université va dire oui à tout le monde, tous les étudiants seront inscrits dans la formation de leur choix mais elle va adapter les parcours ». Revirement à 180 degrés ? « Fake news » ? Nous nous étions même inquiétés de la santé de la ministre, qui avait fait voter par l’Assemblée Nationale en décembre 2017, le « Plan étudiants », qui généralise la sélection à l’entrée de l’université. Finalement, nous voici rassurés sur la santé de la ministre, et beaucoup moins sur l’avenir de milliers de jeunes : il s’agissait juste d’une opération de communication gouvernementale.
Face à une situation d’extrême tension alimentée par la détresse sociale, les inégalités socio-spaciales, les carences d’équipements et l’abandon des services publics dans les « quartiers nord » de Marseille, les personnels de 10 établissements du secteur adressent une lettre ouverte au gouvernement et élus locaux revendiquant un « plan d’urgence » pour les quartiers et établissements scolaires de ces territoires. La CNT Solidarité Ouvrière Éducation & Recherche 13 soutient l’initiative.