Cuisinier·ères, serveur·euses, commis, plongeur·euses… il est temps de nous unir ! Le syndicat c’est la force collective pour se défendre contre les patrons, défendre nos droits et en gagner de nouveaux !
Cuisinier·ères, serveur·euses, commis, plongeur·euses… il est temps de nous unir ! Le syndicat c’est la force collective pour se défendre contre les patrons, défendre nos droits et en gagner de nouveaux !
Avec la perspective des JO en juillet, la saison touristique s’annonce chargée et particulièrement profitable pour le patronat de l’industrie touristique, hôteliers comme sous-traitants. Tout cela repose sur l’exploitation des essentiel-les, salarié·es du nettoyage, de l’hôtellerie-restauration et des services qui sont censé-es ne pas voir la couleur du moindre bénéfice et travailler sans moufter.
Mais depuis plusieurs années déjà, à Marseille et ailleurs, les travailleur-euses de la sous-traitance hôtelière ne se laissent plus faire et ont prit l’habitude de se mobiliser pour faire avancer leurs droits.
Dans cette optique les femmes de chambre du Radisson ont décidé de se syndiquer et de faire la grève pour revendiquer : : un 13ème mois à 100% comme sur de nombreux autres sites ; une prime pour la saison estivale; l’augmentation de la prime de panier et des qualifications dans la grille des salaires; le respect de la vie privée avec la fin des déplacements imposés pour boucher les trous dans les différents hôtels sous-traités; la baisse des cadences.
Ce combat est partagé avec les travailleur-euses des autres sites hôteliers sous-traités par ACQUA qui sont susceptibles de rejoindre le mouvement sur la base de revendications communes : obtention d’une prime de pénibilité et d’une prime exceptionnelle « Jeux olympiques »; l’augmentation des salaires et classifications; la suppression de la clause de mobilité; la majoration de 50% le dimanche.
Après un premier round de discussions, la balle est dans le camp du sous-traitant et du donneur d’ordre le Radisson ! Malgré des tentatives d’intimidation sur le piquet, les femmes de chambre reconduisent le mouvement et donnent RDV à 9h30 devant l’hôtel, tant que durera la grève !
Le boom touristique comme l’accueil des JOP 2024, ne se feront pas sur notre dos, les travailleur-euses relèvent le défi des olympiades de la lutte !
Retrouvez la grille des salaires, applicable dans les entreprises relevant de la convention collective nationale des entreprises de propreté et services associés (IDCC 3043) applicable à partir du 01er juillet 2024 (Pour voir la grille 2023, cliquez ici).
Il ne s’agit que de minimas conventionnels, avec le syndicat on peut se regrouper pour gagner de nouveaux droits et arracher des augmentations de salaires aux patrons ! Rejoignez le syndicat ! Retrouvez toutes nos revendications dans le tract joint.
Du 26 juillet au 11 août prochain – puis du 28 août au 8 septembre pour les Paralympiques – auront lieu en région parisienne les Jeux Olympiques, la plus grande épreuve sportive mondiale, qui feront que les salarié-es du commerce et des services vont être sursollicités pour l’occasion. Nos syndicats ont décidé de réunir leurs forces pour se faire entendre des pouvoirs publics et du patronat et refuser que nos droits soient mis entre parenthèses pendant cette période.
Le 16 mai prochain aura lieu le 1er tour des élections pour élire vos représentant-e-s au Comité social et économique chez STN. C’est l’occasion pour vous de faire entendre votre voix, et pour vous organiser avec un syndicat soucieux de nos intérêts et non des intérêts de STN.
Vous en avez besoin de délégués réellement à votre écoute ?
Vous en avez marre de taper 30, 40, voire 50 chambres par jour dans les hôtels ?
Vous en avez marre des temps partiels imposés ? Des petits contrats ?
Vous en avez marre des intimidations et du harcèlement sur votre lieu de travail ?
Vous en avez marre de courir dans tous les sens pour avoir un charriot, un aspirateur ou même une tenue de travail correct ?
En élisant vos représentants CNT Solidarité Ouvrière,
Cette année, avant les jeux Olympiques et paralympiques de Paris, il est important de vous organiser pour avoir des délégué-e-s qui se battent à vos côtés pour arracher de nouveaux droits :
C’est possible !
Oui, c’est possible, d’autres l’ont obtenu comme à l’Hôtel Holiday Inn de Clichy, à la Villa Massalia de Marseille, l’Intercontinental Hôtel Dieu, ou encore l’Hôtel AC Marriott Vélodrome.
A cela s’ajoutent les multiples victoires individuelles devant les Conseils de Prud’hommes qui ont condamné STN Groupe à des milliers d’euros de rappels de salaires et des dommages et intérêts.
Une seule condition : l’auto-organisation avec un syndicat fort et des
délégué-e-s présent-es et au service des travailleuses et des travailleurs !
Informations pour voter par correspondanceMettre le bulletin dans l’enveloppe correspondante :
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A l’occasion des JO de l’été 2024, les hôteliers et les restaurateurs vont multiplier par 2, 3 voire 4 leurs tarifs et leurs profits. Ils vont donc engranger des bénéfices colossaux. Tout cela grâce à l’exploitation de leurs salarié·es.
Les travailleuses et les travailleurs se voient déjà supprimer leurs congés, imposer des mutations sur les sites olympiques et dans les hôtels. À cela s’ajoutent les abus ordinaires de paiement à la tâche, de non-paiement de toutes les heures de travail et des heures complémentaires et supplémentaires et les cadences infernales.
Les JO ne se feront pas sur notre dos ! Dans la restauration, l’hôtellerie et les services, on se mobilise pour gagner la médaille d’or de la grève la plus victorieuse !
Nous revendiquons :
Les salarié·es du nettoyage, de l’hôtellerie-restauration et des services sont les essentiel·les et les piliers du fonctionnement de la société toute entière. Pour mémoire, c’est grâce à leur travail et à leur dévouement que les entreprises ont tenu pendant la période difficile du Covid. Ces mêmes salarié·es avaient risqué leur vie en continuant à travailler malgré tout !
Il est temps que les choses changent, que ces travailleuses et travailleurs soient reconnu·es et que leurs droits et leurs revendications soient entendues !
Nous appelons à soutenir la cagnotte en ligne initiée par la CNT-SO HPE, en soutien à nos camarades Claude & Tiziri frappés par la justice de classe avec la complicité des bureaucraties syndicales.
Sur le fond du dossier, voir le communiqué des syndicats HPE et Interco 66 de la CNT-SO.
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Depuis une dizaine d’années, des luttes remarquables dans la sous-traitance hôtelière ont eu lieu, perçant le mur médiatique et témoignant des conditions de travail des femmes de chambre. La plus récente était celle des salariées de l’Ibis Batignolles qui, au terme, de 22 mois de conflit, ont arraché une augmentation de leur rémunération et une diminution des cadences. L’une des grévistes, Rachel KEKE, est même devenue en juin 2022 une emblématique députée.
Toutes ces luttes ont été animées par Claude LEVY, et par Tiziri KANDI à partir de 2017. Au-delà d’une amélioration des conditions de travail et des rémunérations, elles ont mis en cause la relation de sous-traitance qui permet une accentuation de l’exploitation et forme un écran de fumée face aux revendications des femmes de chambre. Ces luttes ont ainsi permis de gagner la fin de la sous-traitance hôtelière dans 18 hôtels.
Ces luttes ne sont pas le fruit du hasard. Elles ont été gagnantes grâce aux caisses de grève statutaires mises en place par le syndicat en 2012, qui ont donné confiance aux femmes de chambre.
Pour alimenter ces caisses de grève, le syndicat CGT-HPE avait voté lors de tous ses congrès depuis 2012 un règlement au terme duquel les dons juridiques effectués par les salariés défendus victorieusement devant les Conseils de Prud’hommes alimentaient les caisses de grève. C’est un fonctionnement vertueux : les victoires judiciaires individuelles – seule une victoire pouvant déboucher sur un don abondant la caisse du syndicat – nourrissait les actions collectives.
C’est ce fonctionnement que le Tribunal Correctionnel de Nanterre a entendu abattre dans sa décision du 28 novembre dernier.
Il a en effet condamné Claude et Tiziri à 8 et 6 mois de prison avec sursis, à 5 années de privation de leurs droits civiques, pour « escroquerie » concernant des sommes qu’ils n’ont jamais perçues puisque versées à l’ordre du syndicat. L’enrichissement personnel ayant été exclu tant par l’enquête de gendarmerie que par le jugement, c’est bien le fait de solliciter un don individuel en contrepartie d’une victoire prud’homale qui a été condamné.
Quels que soient les conflits internes qui agitent une organisation syndicale, il apparaît révoltant que, pour les régler, on mette en péril une manière efficace, politiquement irréprochable, de fortifier des actions collectives audacieuses, alors qu’il faudrait étendre une telle stratégie, on prend le risque de l’éteindre.
Bien sûr, Claude et Tiziri ont fait appel de la décision qui les frappe. Il n’en reste pas moins qu’il et elle doivent verser 35500 € aux plaignants, l’exécution provisoire ayant été prononcée pour les parties civiles, ainsi que les honoraires d’avocats pour l’appel.
C’est l’objet de cette caisse de soutien que de leur permettre de faire face à cette exigence scandaleuse tout en défendant leurs droits jusqu’au bout.
Claude et Tiziri s’engagent, à rembourser tous les donateurs ou, selon leur choix, à affecter les sommes récoltées aux luttes, si l’appel (ou au besoin la cassation) venait à infirmer ce jugement tragique.
Quatre ans après la grande grève de 2019, notre camarade Walter est victime de la répression judiciaire et policière, avec une condamnation définitive de plus de 14000€ pour une procédure injuste ! La mise en paiement des dommages approche, poursuivons l’effort collectif pour y faire face !
En 2019, les femmes du chambre travaillant sur l’hôtel NH Collection Marseille ont mené un mouvement de grève reconductible de 167 jours pour l’amélioration de leur condition de travail et une meilleure rémunération et considération de la part de leur patron, la multinationale des services ELIOR.
En plus de l’acharnement anti-syndical de l’employeur, cette lutte aura subi une répression constante des forces de police, qui auront tout fait pour briser le mouvement et déloger le piquet de grève.
Les grévistes et leurs soutiens ont eu a subir quotidiennement : contrôles d’identité répétitifs, cordon policier devant l’hôtel, poursuites pour « agression sonore » et convocations multiples au commissariat ne débouchant sur aucune procédure sérieuse…
Le 8 juin 2019, avec une nouvelle descente musclée sur le piquet, les policiers provoquaient une bousculade confuse se terminant par de nouvelles GAV pour quatre camarades, dont une femme enceinte de 7 mois !
La justice de classe a poursuivi la répression, sur la base de procès-verbaux policiers manifestement gonflés.
Pourtant les accusations policières ont depuis fait largement pschitt : initialement poursuivis pour dégradation, violence volontaire contre personne dépositaire de la force publique, et rébellion… il ne restera finalement que les « dégradations» et la «rébellion» dans les réquisitions.
Après l’audience du 19 avril 2021, ce sont des condamnations pour « dégradation » qui ont été prononcées pour les 4 grévistes et syndicalistes. Nous avons une pensée émue pour la famille des vitrines affreusement dégradées par de la farine et autres substances nettoyables avec un seau d’eau… Et comme il fallait tout de même un coupable, la rébellion aura été retenue à l’encontre du seul homme du quatuor qui a écopé de la peine la plus lourde et qui doit maintenant faire face à de lourds dommages et intérêts pour de supposées séquelles de cette arrestation violente par les agents. Nous ne ferons pas de commentaires… Nous constaterons cependant que la plainte pour le tabassage de notre camarade au commissariat aura, elle, été classée sans suite…
Face à cette répression qui se poursuit, la CNT-SO 13 appelle à la solidarité de classe, en participant massivement à ce pot de soutien en ligne.
Malgré toutes ces péripéties, l’équipe syndicale du NH Collection est restée debout et a même pu signer un accord satisfaisant une partie des revendications de 2019 avec le nouveau sous-traitant. La lutte paye !
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La CNT-SO HPE y la INTERCO CNT-SO de los Pirineos Orientales en Francia denuncian la sentencia del 28 de noviembre por el tribunal correccional de Nanterre que dictó duras condenas contra los militantes Tiziri KANDI y Claude LEVY relativas a las donaciones legales que alimentaban los fondos de huelga del sindicato CGT-HPE, del que eran miembros hasta finales de 2021, antes de incorporarse a CNT-SO. Kandi y Levy eran sindicalistas de CGT que luchaban por los derechos de las personas que trabajaban en diferentes cadenas de hoteles francesas. La sentencia, que CNT-SO denuncia como propia de una “justicia clasista”, establece para la pareja de sindicalistas multas de hasta 35.000 euros y la prohibición de ejercer cualquier derecho cívico, civil o familiar durante cinco años. En otras palabras, se les priva del derecho de sufragio activo y pasivo, del derecho a ocupar cargos judiciales o a ser peritos ante un tribunal, del derecho a testificar ante un tribunal y otras medidas complementarias que les anulan como ciudadanos de pleno derecho. Una parte importante de la sentencia establece que deben pagar una multa al sindicato departamental CGT París y el sindicato regional Île-de-France.
Para CNT-SO se trata de “justicia de clase obviamente, con la complicidad de los sindicatos, que muestran su verdadero rostro. Justicia por la criminalización de la acción sindical, como estamos viendo en casi todas partes, pero esta vez con el apoyo del gobierno y con el apoyo explícito de las estructuras sindicales reformistas UD CGT París y Union Régionale CGT Ile-de-France”. El sindicato anarcosindicalista denuncia también el papel que han jugado los medios de comunicación franceses que en su mayoría han criminalizado la acción de estos dos compañeros, de los que se han “burlado” por su acción sindical. A pesar de que ambos han recurrido la sentencia, CNT-SO hace un llamamiento a la solidaridad y a un apoyo “masivo”. En el comunicado añaden: “Es el sindicalismo de clase el que ha sido condenado, y corresponde a los sindicalistas de clase defender a Claude y a Tiziri”. Desde la Secretaría de Relaciones Internacionales de CGT vamos a seguir la evolución de este caso de represión sindical, lucharemos por un sindicalismo de clase y combativo que haga de la defensa de las cajas de resistencia una herramienta de lucha y de la solidaridad internacional como lugar de encuentro fraternal para la clase trabajadora del mundo.
Secretaría de Relaciones Internacionales de CGT
Après 7 jours de grève et de piquet bruyant devant leur hôtel, les femmes de chambre en lutte, ont trouvé un accord de fin de conflit avec le sous-traitant ACQUA. Les femmes de chambre qui étaient toutes en temps partiel (108h/mois) obtiennent leur revalorisation à temps plein (151h). Cela permettra une hausse conséquente de la rémunération toute l’année et du 13eme mois, calculé sur les salaires de base. La charge de travail effective sera enfin intégralement prise en compte sans variations saisonnières ni devoir courir après le paiement des heures supplémentaires.
Pour la prime de pénibilité saisonnière, des négociations sont prévues à la fin de l’été. Si le donneur d’ordre, l’hôtel AC Marriott devait bloquer : le mouvement de grève pourrait alors reprendre pour que les femmes de chambre obtiennent satisfaction.
Les femmes de chambre des hôtels Mariott Vélodrome et Novotel Prado, sous traitées par les sociétés de nettoyage jumelles PRIMIUM et ACQUA, ont organisé, avec leur syndicat CNT-SO, un débrayage simultané le jeudi 13 juillet. Après cette première journée, le mouvement est parti en reconductible sur le site du Mariott Vélodrome.
Pour les ouvrier-ères, la pénibilité, pour les patrons le bénéfice ! A Marseille, l’industrie touristique est en plein boom et engrange les profits. La période estivale est l’occasion d’une très forte fréquentation avec une hausse de la charge de travail pour les travailleur-euses (cadences, heures sup’, manutentions…) sans aucune compensation. Dans un contexte d’inflation galopante et de vie chère depuis des mois, de la réforme antisociale sur les retraites, la coupe est pleine !
Déjà mobilisées depuis janvier pour les retraites, les équipes syndicales de la CNT-SO avaient déposé des revendications auprès du groupe de sous-traitance. Elles passent à l’action faute de réponse satisfaisante pour revendiquer :
Les groupes hôteliers ne doivent pas se cacher derrière leur sous-traitant : les femmes de chambres et équipiers sont indispensables au fonctionnement des hôtels, c’est à eux d’assumer ! Ils exploitent notre travail : grève par grève nous leur reprendrons notre dû avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses !
Les grévistes tiennent un piquet de grève, chaque jour devant le :
Marriott Vélodrome à partir de 9h
4 All. Marcel Leclerc, 13008 Marseille
Ça ira, ça ira, les patrons on les aura !