Communiqués de la CNT-SO 30 suite à la condamnation de notre camarade Brice, après la manifestation du 23 mars à Nîmes. La solidarité financière avec Brice passera via la caisse de grève et de solidarité interpro mise en place par la CNT-SO.
Communiqués de la CNT-SO 30 suite à la condamnation de notre camarade Brice, après la manifestation du 23 mars à Nîmes. La solidarité financière avec Brice passera via la caisse de grève et de solidarité interpro mise en place par la CNT-SO.
La Macronie a choisi l’épreuve de force avec le passage de la réforme des retraites au 49.3 et lance la répression d’un mouvement de lutte toujours aussi populaire. Avec la fin du processus législatif, seul le rapport de force va compter : ne laissons pas faire cette spirale autoritaire : continuons le combat !
Défendons nos droits et libertés
L’utilisation du 49,3 est symbolique d’une politique brutale qui s’embarrasse de moins en moins des contraintes de la « démocratie » pour imposer son programme au service des intérêts des plus riches et du patronat. Cette dérive touche aussi nos droits sociaux, particulièrement notre droit de grève qui est directement attaqué.
Depuis plusieurs d’année, le recours à la violence d’État est de plus en plus forte contre toute contestation sociale. L’État se déchaîne encore : réquisitions, charges policières sur les piquets de grève, gardes-à-vue de syndicalistes traités comme des criminels, arrestations arbitraires et violences policières massives contre les manifestations depuis jeudi soir… Pour la CNT-SO, pas question de faire le tri entre bons et mauvais protestataires : le gouvernement est le seul responsable de l’explosion sociale en cours. Revendiquons la libération sans conditions pour tous-tes les interpellé-es et le respect des libertés syndicales et du droit de grève !
Nous sommes le pouvoir : On bloque tout !
Pour nous, la seule démocratie est directe et autogestionnaire. La seule légitimité c’est celles des millions de travailleur-euses qui se mobilisent depuis le 19 janvier. Pour la suite du mouvement : investissons tous les espaces d’auto-organisation : Assemblées Générales, coordinations, comités de grève… C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !
Le combat contre la réforme des retraites et l’autoritarisme est l’affaire de tous-tes ! Face à un gouvernement isolé et radicalisé, la seule solution est de poursuivre et amplifier le rapport de force devenu quotidien depuis le 07 mars : grèves reconductibles, actions interpro, blocages économiques, manifestations spontanées… La CNT-SO soutient toutes les initiatives de luttes en cours contre la réforme des retraites et appelle à s’y engager. L’objectif c’est la grève générale !
La colère sociale qui traverse le pays ne se limite pas à la question des retraites. Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! On se mobilise avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Nous sommes face à un choix de société : contre leur barbarie capitaliste, défendons un projet de transformation sociale égalitaire, autogestionnaire et émancipateur pour notre classe.
Destruction des acquis sociaux, casse des services publics, renforcement des inégalités, absence de concertation… De la réforme des lycées à la réforme des retraites, le gouvernement déroule impitoyablement sa politique antisociale : à nous d’y répondre par tous les moyens !
Les épreuves de spécialité écrites commencent le 20 mars. Ce calendrier est absurde et n’a cessé d’être dénoncé par les enseignant·es : des programmes nécessairement bâclés, des élèves sous pression accrue, et un 3ème trimestre à vide où l’absentéisme explose.
Pourquoi le gouvernement sacrifie-t-il un trimestre d’éducation? Tout simplement pour s’aligner sur le calendrier de Parcoursup et sa machine de sélection. Intégrer les notes de spécialités dans le dossier Parcoursup, c’est un renforcement de plus des inégalités scolaires ; c’est favoriser ceux qui ont moins besoin de l’école et de ce trimestre d’apprentissage en plus ; c’est exposer plus encore les publics scolaires précaires au tri cynique de Parcoursup.
Dans le contexte de lutte contre la réforme des retraites, la CNT-SO appelle à lutter par tous les moyens et avant tout par la grève contre le déroulement de ce bac injuste !
Avec le calendrier législatif qui touche bientôt à sa fin, le gouvernement espère pouvoir passer en force sur le dossier des retraites dès cette semaine… Pas question de se laisser faire : la légitimité est du côté des millions de travailleur-euses en lutte depuis le 19 janvier et de la population qui soutient largement ce combat.
A la veille d’un possible vote de la loi jeudi, mobilisons-nous encore massivement dans la grève et dans la rue ce mercredi 15 mars, prochaine journée de mobilisation interpro nationale.
Face à un gouvernement isolé et radicalisé, l’enjeu est de poursuivre et amplifier le rapport de force devenu quotidien depuis le 07 mars : grèves reconductibles dans plusieurs secteurs professionnels, actions interpro, blocages économiques, entrée en scène de la jeunesse… La CNT-SO soutient toutes les initiatives de luttes en cours contre la réforme des retraites et appelle à s’y engager.
Les secteurs en pointe, ne doivent pas être isolés dans une grève par procuration. Le combat contre la réforme Macron est l’affaire de tous-tes : cela passe par une généralisation des mouvements de grève dans tous les secteurs et des actions de lutte locales pour paralyser le pays.
Pour la vitalité collective et l’efficacité de notre lutte, il est nécessaire de se l’approprier en participant à tous les espaces d’auto-organisation : Assemblées Générales, coordinations, comités de grève… C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !
La colère sociale qui traverse le pays ne se limite pas à la question des retraites. Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! On se mobilise avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
La réforme des retraites est symbolique d’une politique toujours plus brutale au profit d’une minorité la plus riche pendant que les droits régressent pour le plus grand nombre. Les faire reculer sur les retraites est indispensable pour repartir à la conquête de nos droits. Au centre des questions de protection sociale solidaire, de répartition du travail et des richesses, la bataille des retraites est stratégique pour notre classe. On continue tous et toutes ensemble pour la gagner !
Nous sommes face à un choix de société : contre leur barbarie capitaliste, défendons un projet de transformation sociale égalitaire, autogestionnaire et émancipateur pour notre classe.
Face à la menace de généralisation obligatoire, le débat public sur le Service National Universel (SNU) émerge enfin. Il est temps de passer à la mobilisation pour revendiquer l’abolition de ce dispositif inutile et nuisible pour la jeunesse !
Alors que le SNU, créé en 2019, n’a pas suscité l’adhésion (32 000 jeunes accueilli·es en 2022), le gouvernement prépare la généralisation obligatoire du dada réac de Macron. Le calendrier n’est pas encore définitif, avec 6 départements qui pourraient servir de pilotes à partir de 2024 et une systématisation du dispositif, sur le temps scolaire, à tous les élèves de seconde ou de première année CAP d’ici 2026 (800 000 jeunes concerné·es) .
Un stage dit de « cohésion » de 12 jours dans des « centres SNU » en dehors du département d’origine avec lever à 06h30 et coucher à 22h30, salut au drapeau, Marseillaise, port de l’uniforme, marche au pas, bourrage de crâne sur l’engagement et la citoyenneté du point de vue de l’État… Ces dernières années, le SNU a donné lieu à des débordements répétés (évanouissements de jeunes au garde-à-vous en plein soleil…).
Une période de travail gratuit de 84 heures dite « d’intérêt général ».
Un engagement volontaire de 3 mois et la possibilité d’intégrer une « réserve en uniforme » (armée, gendarmerie, protection civile…).
Alibi du SNU : Macron souhaite que la jeunesse s’engage. Ne le fait-elle déjà pas ? Contre la réforme des retraites, contre l’inaction des États face aux bouleversements climatiques… ?
Pour le gouvernement, l’engagement est contraint. Sarah El Haïry, secrétaire d’État en charge du dossier le confirme : « L’objection de conscience ne pourra pas être évoquée ». Le refus du SNU pourrait même être pénalisant pour le passage des examens ou l’accès au supérieur !
Le projet vise clairement une militarisation rampante de la société et la promotion d’une idéologie « réac-publicaine » chez les jeunes.
Ce dispositif nuisible va mobiliser des centaines de structures d’accueil, monopoliser les financements et les emplois dans l’animation et l’éducation populaire et impacter l’année scolaire des élèves de lycée.
Il est aussi coûteux… Alors que l’École, la recherche, l’animation et l’éducation populaire, et de manière générale les services publics, subissent depuis des années l’austérité et les baisses de moyens, le gouvernement est prêt à sortir 2 milliards par an pour le SNU ! Dans l’éducation, on supprime des postes, on ferme des classes, mais pour soumettre la jeunesse, Macron et sa clique savent desserrer les cordons de la bourse.
Alors que les guerres impérialistes font des ravages aux quatre coins du monde, le gouvernement multiplie les actions renforçant l’armée dans la société. Le SNU est concomitant avec le projet de hausse considérable du budget des Armées (+30 % pour atteindre 413 milliards pour 2024-2030) dans une nouvelle course mondiale aux armements.
Depuis le 19 janvier, nous avons montré notre détermination contre la nouvelle réforme des retraites avec des grèves et des manifestations massives. Le gouvernement est sous pression : la loi n’a pas été votée à l’Assemblée et la majorité de la population, hostile au projet, soutient la mobilisation. Maintenant tout le monde a conscience que nous devons durcir le mouvement pour gagner !
Mobilisons-nous massivement dans la grève nationale interprofessionnelle du 7 mars et construisons la grève reconductible dans notre secteur les jours suivants. Nous pouvons nous appuyer sur les autres secteurs professionnels qui ont déjà annoncé rentrer dans la reconductible après le 7 ainsi que sur la grève féministe du 8 mars qui aura cette année, une importance stratégique, alors que les femmes sont les plus pénalisées par la réforme.
Le combat contre la réforme Macron est l’affaire de tous·tes : Les secteurs en pointe, ne doivent pas être isolés dans une grève par procuration. Même si nos métiers sont non-marchands, nous sommes la plus grande administration et impactons des millions d’élèves et leurs familles : la grève dans l’Éducation aussi est stratégique.
Ce gouvernement est en service commandé pour la minorité des plus riches qui va profiter de ce nouveau recul social. Faire monter le rapport de force, c’est s’en prendre à leurs intérêts économiques : paralysons le pays jusqu’à la victoire !
Parce qu’un mouvement social ça ne tombe pas du ciel, il est indispensable de se structurer à la base et de faire grandir nos outils d’auto-organisation pour mener la lutte.
Réunissons-nous en AG, dans les établissements ou par secteurs géographiques, pour nous organiser et construire la grève reconductible, animons des comités de grève, alimentons les caisses de solidarité pour aider financièrement les personnels les plus précaires, faisons le lien avec les usager·ères, tissons des liens interprofessionnels et multiplions les actions de terrain (piquets de grève, blocages économiques, soutien interpro aux grévistes…) pour rendre visible la contestation et faire monter la pression sur le gouvernement et le camp patronal.
Articulons la bataille des retraites avec le combat pour les salaires, les conditions de travail et contre les logiques austéritaires qui asphyxient nos services publics et fragilisent les plus pauvres. Tout est lié ! En gagnant sur les retraites, nous pouvons mettre un frein aux politiques Blanquer/ N’Diaye dont nous souffrons au quotidien.
Nous sommes face à un choix de société. Avec l’ensemble du monde du travail : organisons un grand mouvement social pour la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Alors que les urgences sont sociales (inflation galopante), écologiques, etc., le camp au pouvoir reste toujours obsédé par ses intérêts.
Ne comptons que sur nous-mêmes : ensemble faisons émerger un projet collectif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle ! Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement.
Depuis le 19 janvier, nous avons montré notre détermination contre la nouvelle réforme des retraites avec des grèves et des manifestations massives. Le gouvernement est sous pression : la loi n’a pas été votée à l’Assemblée et la majorité de la population, hostile au projet, soutient la mobilisation. Maintenant tout le monde a conscience que nous devons durcir le mouvement pour gagner !
Mobilisons-nous massivement dans la grève nationale interprofessionnelle du 07 mars et construisons la grève reconductible les jours suivant ! Nous pouvons nous appuyer sur les secteurs professionnels qui ont déjà annoncé rentrer dans la bagarre après le 07. Appuyons-nous aussi sur la grève féministe du 08 mars qui aura cette année, une importance stratégique, alors que les femmes seront les plus pénalisées par la réforme.
Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec celles de la vie chère, de nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! Ce gouvernement est en service commandé pour la minorité des plus riches qui va profiter de ce nouveau recul social. Faire monter le rapport de force, c’est s’en prendre à leurs intérêts économiques. Les secteurs en pointe, ne doivent pas être isolés dans une grève par procuration. le combat contre la réforme Macron est l’affaire de tous-tes : Cela passe par une généralisation des mouvements de grève dans tous les secteurs et des actions de lutte locales pour paralyser le pays.
Parce-qu’un mouvement social ça ne tombe pas du ciel, il est indispensable de se structurer à la base et de faire grandir nos outils d’auto-organisation pour mener la lutte.
Réunissons-nous sur nos lieux de travail, d’étude ou de vie pour nous organiser et débattre de la grève reconductible, animons des comités de grève, (ré)activons des caisses de solidarité pour aider financièrement les plus précaires d’entre-nous, tissons des liens interprofessionnels localement, multiplions les actions de terrain (piquets de grève, blocages économiques, soutien interpro aux grévistes…) pour faire monter la pression sur le camp patronal…
Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Nous sommes tous et toutes touché·es par cette réforme qui va décaler l’âge de départ en retraite de 2 années minimum et imposer 43 annuités de cotisation pour l’ensemble des travailleur·euses ! Cette réforme est injuste, inutile et nuisible. Elle va impacter encore plus fortement : les plus précaires, les femmes, les seniors, les ouvrier-ères aux métiers pénibles… Elle va abîmer nos vies en nous privant d’un temps mérité après le travail et signifie bosser jusqu’à la mort pour une partie d’entre nous.
Pourtant le système par répartition n’est pas menacé : Il s’agit juste de préserver les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite notre travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesse que nous produisons est largement suffisante, elle doit nous revenir ! La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère. Il est temps d’imposer le partage égalitaire des richesses et du travail et de construire un projet de société alternatif à la barbarie capitaliste actuelle !
Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la Sécu :
Garantie d’accès aux assurances et protections sociales pour tous-tes les travailleur·euses : artistes-auteurs, auto-entrepreneur·euses uberisé·es.
Des mesures d’urgence :
L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.
Pour la CNT-Solidarité Ouvrière, syndicat révolutionnaire, notre combat ne saurait s’arrêter à un peu plus de « justice sociale » dans le cadre du système actuel. Mortifère pour la planète, basé sur l’exploitation du travail du plus grand nombre par une minorité, il n’y a pas de capitalisme à visage humain. La répartition égalitaire des richesses et du travail ne pourra se faire que dans le cadre d’une rupture avec le capitalisme. C’est à cette transformation sociale que nous œuvrons.
Les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites, parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateur·trices ou usager·ères ! Nous pouvons nous-mêmes gérer la production, la distribution et les échanges de biens. Nous pouvons nous-mêmes faire fonctionner les services essentiels à la société (éducation, santé, logement, etc.). Ensemble faisons émerger un projet collectif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle ! Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement. Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !
Les inégalités structurelles persistent dans la sphère privée : charge mentale, poids des tâches domestiques et éducatives… Malgré les droits arrachés, rien n’est encore totalement acquis et l’égalité réelle entre femmes et hommes butte toujours sur l’idéologie patriarcale de nos sociétés.
Malgré la libération de la parole ces dernières années, les violences sont toujours là, dans nos lieux de vie comme de travail : paroles sexistes, harcèlements, viols, violences conjugales, féminicides…
Certaines d’entre nous, en plus de l’oppression de genre, doivent subir d’autres discriminations : racisme, trans ou lesbophobie ; des conditions de vie dégradées et sans droits car sans-papiers ou migrantes…
Cette année, le 8 mars va avoir une importance particulière, point de départ d’un mouvement reconductible contre la réforme des retraites qui nous impacte particulièrement !
Nous subissons déjà aujourd’hui, des pensions inférieures aux hommes de 40 % (hors réversions), avec la réforme, nous serons encore perdantes ! Même le gouvernement le reconnaît, à âge égal, les femmes devront rallonger plus longtemps leur carrière que les hommes. Le recul du départ en retraite de deux ans, annule le bénéfice des trimestres pour maternité et l’éducation d’enfants.
La retraite minimale à 1200 euros est un enfumage du gouvernement qui ne concernera qu’une minorité de travailleur·euses ayant bossé à temps plein avec une carrière complète au SMIC… Une carrière hachée, comme pour nombre d’entre-nous, condamnera toujours à bosser jusqu’à 67 ans pour ne pas subir de décotes !
Les métiers essentiels dit de seconde ligne, largement féminisées (agente de nettoyage, caissière, aide à domicile, aide-soignante…) à la pénibilité mal reconnue, seront les premières victimes de la souffrance au travail avec des carrières à rallonge…
Le cas des retraites est emblématique des inégalités sexistes structurelles qui dominent toujours dans le monde du travail : inégalités salariales, précarité, temps partiels imposés, surreprésentation dans les métiers « domestiques » mal payés… Le capitalisme sait tirer profit de la situation d’oppression des femmes autant qu’il la renforce !
C’est tout un système social basée sur les différences de classes sociales, le racisme, l’exploitation et l’oppression que nous devons déconstruire. Notre combat s’articule avec celui pour l’émancipation globale et la construction d’une société égalitaire !
Parce que le 8 mars n’est pas la « journée de la femme » mais une journée de combat international pour nos droits et notre dignité, initiée par les mouvements ouvriers et féministes. Partout dans le monde, des millions de femmes seront mobilisées !
Au travail ou dans la sphère domestique, nous assurons des taches essentielles au fonctionnement de la société, en partie de manière invisible et non-rémunérée. Faire la grève dans toutes ces sphères c’est nous visibiliser en grippant la machine ! Ces dernières années, la grève féministe a été l’occasion de mobilisations de rue massives en Espagne, en Suisse, en Pologne, au Chili, en Argentine, au Mexique… En France aussi soyons nombreuses et participons massivement aux initiatives spécifiques du 8 mars et aux actions dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites.
La CNT-SO a ouvert une caisse en ligne dans le cadre du mouvement retraite pour accompagner les travailleur-euses et équipes syndicales en lutte.
Depuis le 19 janvier, nous nous mobilisons massivement dans les rues et les journées de grève s’accumulent. Pour contraindre le gouvernement à reculer, seul le rapport de force dans la durée, va compter ! Cela passe par la poursuite des actions quotidiennes engagées depuis le 7 mars et qui se sont renforcées après le 49.3 : grèves sous toutes les formes, actions de solidarité interprofessionnelle, occupations, blocages économiques, manifestations…
La CNT-SO regroupe majoritairement des travailleurs et travailleuses des secteurs les plus exploités et précarisés de la classe ouvrière : nettoyage et sous-traitance hôtelière, restauration, bâtiment, aide à domicile, Intérim… Ces métiers à la pénibilité mal reconnue et au bas salaires, seront les plus durement touchés par l’augmentation de la durée du travail.
On l’a vu avec le COVID, ces métiers sont essentiels au fonctionnement de l’économie et de la société, une extension du mouvement dans ces secteurs est indispensable pour gagner ! La solidarité financière est une des clefs de la réussite de la mobilisation.
Notre lutte commune est aussi confrontée à la répression grandissante d’un pouvoir dépassé. La répression s’exprime par la violence policière mais aussi par la justice de classe avec des poursuites et condamnations impliquant souvent un coup financier élevé auquel nous devons faire face collectivement.
Un atelier « d’auto-défense juridique » pour les travailleuses et travailleurs sans-papiers, est organisé le dimanche 12/02 à Saint-Etienne (42) avec un syndicaliste de la CNT-Solidarité Ouvrière :