Depuis plusieurs années la Poste a recours, pour assurer des activités au courrier, au travail intérimaire. Il s’agit de combler des absences de courte ou de longue durée, de pallier au manque chronique d’effectifs, ceci du fait de la suppression des volants de remplacement.
Pour le syndicat CNT-SO des Activités postales et télécommunications, les intérimaires que nous côtoyons sont avant tout des êtres humains, des travailleur·euses à part entière, et pas seulement des pions que l’on croise par intermittence dans les travées. Nous entendons agir pour l’unité de tous·tes les exploité·es. Aussi en tant que syndicat nous vous proposons de répondre à ce questionnaire qui a comme objectif de mieux connaître votre ressenti, vos revendications, ceci afin d’agir ensemble. Il vous est possible de nous transmettre votre réponse en la remettant à un·e syndicaliste de la CNT-SO, en l’envoyant à notre adresse postale ou par courriel 👇
Comme tous les salariés de nos métiers le savent, les pouvoirs publics ont largement trainé les pieds pour augmenter à minima les rémunérations, et ce malgré la crise sanitaire. Ne parlons pas de l’amélioration de nos conditions de travail qui ne fait l’objet d’aucune considération sachant que nos métiers sont les plus exposés aux accidents du travail et aux maladies professionnelles. Il ne faut pas s’étonner que nombreux sont ceux d’entre nous, qui épuisés par des cadences de travail toujours plus soutenues, les mensonges répétées de nos employeurs et des gouvernement successifs ont décidé de quitter à contre cœur un métier et des usagers qui ont besoin d’être accompagné.
Sous la pression des salariés, des usagers et de leurs familles différentes revalorisations ont pu voir le jour ces derniers mois. Après la revalorisation du secteur public de la santé via le Ségur de la santé, celle du secteur social associatif par le célèbre « avenant 43 », puis celle de la filière socio-éducative, via la récente conférence des métiers, une partie d’entre nous, les salariés des services d’aide et d’accompagnement à domicile (Saad) relevant du secteur privé lucratif, attendons toujours d’obtenir le même traitement. La question n’est pas anecdotique car nous sommes environ 110 000 salariés à évoluer dans environ 3000 structures.
Avec une hypocrisie manifeste et répétée, Brigitte Bourguignon, la ministre déléguée chargée de l’autonomie, renvoie invariablement la résolution de cette question au dialogue social, entre les employeurs et les syndicats de salariés de notre branche d’activité (sachant que ce fameux dialogue social se traduit fréquemment à une lutte contre le syndicalisme ou aux salariés exprimant trop vigoureusement leur mécontentement). L’hypocrisie et le mensonge vient bien entendu de nos employeurs qui se disent dans l’impossibilité d’augmenter nos rémunérations, se réfugiant derrière l’argument de l’impossibilité qui est la leur d’accroitre le prix des prestations de services à la personne (Alors même que la direction d’une entreprise comme O2, filiale du groupe Oui Care se paie des séminaires entre directeurs à 50 000 €, comme la presse vient de mettre en lumière en cette fin mars)
Depuis de trop nombreuses années l’État et le patronat se moquent de nous, mais aussi des personnes dépendantes et handicapés dont nous nous occupons quotidiennement et de leurs familles.
Avec la CNT-SO, nous nous mobilisons pour une profonde refonte du financement et de l’organisation des services travaillant auprès des personnes les plus vulnérables.
Nous exigeons sans délais l’octroi de la prime Ségur
A travail égal, salaires et statuts égaux !
Notre souhait d’être traité à égal ne nous fait pas oublier que nos camarades du champ de la petite enfance sont, comme nous, parfaitement oubliés de la prime Ségur. En effet, comme les professionnels de la santé et du médico-social, les personnels des crèches, de la garde d’enfant à domicile, les assistantes maternelles… sont restés mobilisés tout au long de la crise sanitaire, pour accueillir les enfants des professionnels de santé en priorité puis toutes les familles, ceci avec des protocoles sans cesse changeants, parfois sans délai et sans protection maximale et sans masques FFP2. Cette prime n’es pas un luxe, elle constitue à peine un rattrapage de la juste rémunération de notre travail indispensable et d’utilité sociale.
Un mouvement coordonné de mobilisation pour un « plan d’urgence pour l’éducation », à l’initiative de collèges de l’Éducation prioritaire, est en court à Marseille depuis le 14 mars. L’idée est simple : un établissement se mobilise chaque jour et transmet le flambeau le lendemain à un suivant avec l’objectif de construire une mobilisation commune la plus forte. Cela a donné lieu à des mobilisations massives dans les établissements participant à la chaîne puis à une première journée de mobilisation commune le 29 mars avec une grève inter-établissements. La lutte continue : prochain RDV à la rentrée pour une AG inter-établissements le 28 avril (17h bourse du Travail Nédélec).
On enchaîne ! Pour des moyens supplémentaires dans les établissements des Bouches-du-Rhône et un plan d’urgence pour l’éducation
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Déclaration de l’AG de grève du 29 mars pour la suite du mouvement :
Depuis le lancement de l’invasion russe en Ukraine le 24 février dernier, il est plus difficile de disposer d’informations locales issues du mouvement syndicaliste et anti-autoritaire et de diriger efficacement les soutiens en direction des militants anticapitalistes, libertaires, anti-guerre, déserteurs…
La CNT-SO a essayé de compiler dans cet article différentes ressources utiles : sites internet permettant d’obtenir une information présentant les initiatives et les démarches des ukrainien-nes ou russes anti-guerre et anticapitalistes et de leurs soutiens et surtout une liste de liens permettant de transmettre aides morales, techniques ou financières aux syndicalistes, militant-es ou groupes anti-autoritaires et anticapitalistes de la Région.
Relais régulier d’informations portant sur les initiatives de solidarité relatives à la guerre en Ukraine
L’armée russe envahi depuis le 24 février dernier l’Ukraine par la Biélorussie, la Crimée et le Donbass. Cette invasion massive par la seconde armée au monde, générant essentiellement la mort de civils, bouleverse et va bouleverser durablement les sociétés occidentales et bien entendu la société Russe. Ce sont évidement les plus fragiles, les plus précaires qui seront les plus impactés par cette guerre.
La guerre ne profite qu’aux capitalistes : d’un côté les profits des complexes militaro-industriels s’envolent, de l’autre elle justifie les mesure d’austérité au nom de « l’économie de guerre », et renforce l’exploitation des travailleurs (en particulier les centaines de milliers de réfugiés plongés dans une situation précarité qui les expose à tous les abus). Plusieurs villes ont subi des tirs de missiles, à l’aveugle, comme tous les tapis de bombes largués sur des populations depuis la deuxième guerre mondiale.
Depuis 2014 et l’annexion de la Crimée, le Donbass était déjà entièrement sous le contrôle de Moscou. Ces 8 années de guerre avaient déjà causé la morts de 13 000 personnes, essentiellement des civils et des horreurs qui ont attisé les haines, sans oublier les millions de réfugié.e.s ou déplacé.e.s d’une zone à l’autre de leur propre pays.
Si nous considérons que des mesures contre les oligarques et responsables russes et d’ailleurs auraient du être prise depuis longtemps, tant la complaisance avec les amoureux de la verticalité et de l’autorité fait bon ménage avec un large spectre de l’échiquier politique et économique français, nous nous inquiétons fortement des conséquences de l’ensemble des mesures prises par les pays occidentaux qui affectera essentiellement la population russe, subissant déjà une désinformation institutionnalisée, une précarité généralisée et une désagrégation des droits humains et sociaux. C’est ce que dénoncent depuis des années les militants des Droits humains, et des syndicalistes de Russie, mais aussi ceux d’Ukraine et des pays limitrophes.
Au regard de l’expérience de ces dernières années (Rwanda, Syrie, Afghanistan, Mali, Centrafrique…), on ne peut qu’être inquiet des agissements à venir des armées occidentales (françaises y compris) si celles-ci devaient être impliquées directement dans un conflit international. Ces interventions se sont traduites ces dernières années par des morts de civils, des exactions et viols (1). Nombreux sont les partisans en Ukraine et en Russie d’un accroissement des droits, des libertés fondamentales mais aussi de l’égalité économique et sociale. Qu’ils soient non-violents/pacifistes ou devant se battre pour protéger ce qui reste de leur vie, il est nécessaire de les aider prioritairement, car c’est en elles et eux que réside l’avenir de ces pays et de leurs habitants.
Particulièrement inquiet de la situation qui ne cesse de s’aggraver, avec l’agitation de la menace nucléaire notamment, nous appelons à un nouveau rassemblement jeudi 10 mars 2022 devant la mairie de Poitiers à 18h30. Nous appelons d’ailleurs à un rassemblement chaque jeudi pour montrer notre opposition à toute forme de guerre, notre engagement pacifiste et anti-impérialiste, mais avant tout notre solidarité concrète avec la population et les travailleur·euse·s russes et ukrainien·ne·s, qu’ils soient sur place ou sur les routes de l’exil.
Nous adressons notre solidarité aux militant.e.s de la désescalade en Russie, en Biélorussie et ailleurs qui subissent de féroces et inacceptables intimidations, persécutions et privations arbitraires de liberté (emprisonnement, placement dans des centres de « rééducation par le travail », etc).
Ce rassemblement, dans le sillage des diverses initiatives publiques ou privées d’assistance à la population et aux travailleurs ukrainiens menées dans la Vienne, se traduira également par différentes initiatives dans les prochains jours (conférence publique avec militants et syndicaliste ukrainiens, mise en place de caisses de soutien financiers…).
COMMUNIQUE DE L’UNION DES SYNDICATS CNT-SO DE LA VIENNE
En France,le gouvernement refuse toujours de reconnaître nos droits mais avec de multiples condamnations judiciaires et avancées pour la reconnaissance du statut des livreurs en Europe : le vent tourne pour les plateformes…Le quotidien de tous·tesles livreur·euses doit maintenant changer !
Pour la 1ère fois, des élections professionnelles sont organisées en mai 2022, pour élire des représentant·es. Malgré un cadre très discutable(voir plus bas), la CNT-SO se présente pour faire avancer la reconnaissance totale de nos droits salariaux, sociaux et syndicaux !
Livreur·euses, avec ou sans-papiers, on s’organise pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux !
Avec la multiplication des enseignes de livraison et un nombre toujours plus grand de livreur·euses : nos rémunérations ont fortement diminué ces dernières années. Soi-disant indépendant·es, nous sommes à la merci des modification de tarifs des plateformes et soumis à l’arbitraire de leurs algorithmes ! Dans l’immédiat, nos tarifs doivent augmenter avec une rémunération minimale garantie égale au SMIC horaire (y compris les cotisations sociales),incluant le temps d’attente.
Sans droits, nous sommes dépendant·es des plateformes qui peuvent nous déconnecter selon leur bon vouloir : notre statut doit évoluer !La CNT-SO revendique clairement la reconnaissance du statut de salarié·e et les droits sociaux correspondants pour les livreur·euses ainsi que des garanties pour notre santé et notre sécurité : c’est le seul moyen d’obtenir des avancées sociales et une vraie protection.
Nous considérons que le statut de salarié·e permet d’intégrer plus justement les travailleur·euses des plateformes, tout en respectant leur désir d’autonomie. L’argument des patrons sur le manque de souplesse du statut est parfaitement malvenu compte-tenu de toutes les mesures de « flexibilité » qu’ils ont obtenus dans les dernières réformes du droit du travail !
Pour les livreur·euses sans-papiers, cette reconnaissance est importante pour lancerdes procédures de régularisation
La CNT-Solidarité Ouvrière revendique :
• Hausse immédiate des tarifs
• Le paiement de toutes les heures travaillées (y compris le temps d’attente) et pas de rémunération horaire inférieure au SMIC horaire (incluant les cotisations sociales)
• Une prime d’entretien des véhicules (vélos, scooters…)
• La régularisation des travailleur·euses sans-papiers
• La reconnaissance du statut de salarié·e et le bénéfice de tous les droits sociaux (sécu, chômage, congés…)
• La création d’un statut collectif dans une convention collective
Livreur·euses : derrière le statut de micro-entrepreneur, du salariat déguisé !
Les plateformes ont construit leur modèle sur le statut d’« indépendant » qui leur évite d’assumer leurs obligations sociales d’employeur mais les décisions judiciaires favorables aux travailleur·euses des plateformes se sont multipliées partout en Europe, sans compter les nombreuses procédures toujours en cours.
En France, différents arrêts contre Deliveroo (2020) ou encore UBER (2021) ont reconnu que la relation entre ces plateformes et des livreurs ou chauffeurs VTC relevait du contrat de travail et pas d’une relation commerciale. De multiples éléments pouvait caractériser un contrat de travail en particulier le lien de subordination : le pouvoir de contrôle de l’entreprise via la plate-forme et le système de géolocalisation, le pouvoir de sanctionner et fixer les rémunérations…
La CNT-SO mobilise ses outils juridiques pour nous défendre et est notamment partie civile, avec le CLAP et Solidaires, dans le procès en correctionnel ouvert en mars 2022, qui a abouti à la condamnation de Deliveroo pour «travail dissimulé».Il faut maintenant sortir de l’auto-entrepreneuriat forcé !
Élections : un cadre bidon mais un vrai référendum pour nos droits !
Pour notre représentation, le gouvernement a choisi une formule bâtarde qui arrange bien les plateformes. Les organisations désignées représentatives après le vote (8 % des voix) seront habilitées à négocier des accords collectifs avec les plateformes dans un cadre encore flou et limité : rémunérations, santé au travail et formation professionnelle.Cela reste bien en dessous des droits pour la représentation générale des salarié·es dans les CSE et des garanties globales d’une convention collective.
Nous devons bénéficier des même droits que les autres travailleur·euses : ces élections ne doivent être qu’une étape vers la reconnaissance totale de nos droits syndicaux et un statut dans une nouvelle convention collective.Utilisons malgré tout ce vote pour matérialiser notre colère et surtout organisons-nous pour lutter collectivement !
Les élections comment ça marche ?
Le ministère du Travail organise deux scrutins pour élire les représentant·es des travailleurs·euses des plateformes, l’un pour les VTC, l’autre pour les activités de livraison de marchandise à vélo ou scooter.
C’est un scrutin « sur sigle ». Les syndicats professionnels et associations loi 1901 peuvent se présenter.
Le scrutin est organisé du 09 au 16 mai 2022 par vote électronique
Pour être électeur, il faut :
– Une ancienneté minimum de trois mois d’exercice d’activité dans le secteur, avant le 09 janvier 2022.
– Totaliser au cours de la période constituée des six mois précédents, au moins cinq prestations pour une plateforme
Les représentant·es qui seront désigné-es par les organisations représentatives après le vote, bénéficierons d’une protection contre la rupture de contrat avec la plateforme
Choisir la CNT Solidarité Ouvrière c’est développer une alternative syndicale : combative, auto-gestionnaire et révolutionnaire !
Pour voir la présentation du syndicat et ses orientations : cliquez ici.
Déclaration du Réseau syndical international de solidarité et de luttes (auquel est affilié la CNT-SO) du 26 février 2022.
Jeudi 24 février, la Russie a commencé son opération militaire en Ukraine après que Vladimir Poutine a reconnu l’indépendance des territoires de Donetsk et de Louhansk.
Les troupes russes ont envahi le territoire du Donbass, attaquant des installations militaires suspectes. Des rapports et des enregistrements font état de bombardements et d’attaques terrestres dans toute l’Ukraine, y compris dans la capitale Kiev.
Les offensives du gouvernement Poutine visent à affaiblir la résistance militaire afin de renverser le gouvernement Zelensky, qui est subordonné aux intérêts impérialistes des États-Unis, de l’OTAN et de l’Union européenne.
Nous ne pouvons pas accepter la répression militaire et l’intervention contre le peuple qui est le fait de la Russie ; il est tout aussi inacceptable d’ouvrir un espace quelconque aux représentants de l’impérialisme qui cherchent à étendre leur domination avec des guerres qui garantissent le profit et plus de pouvoir pour les capitalistes.
L’invasion militaire russe a des conséquences dramatiques en termes de déplacement de populations, de régression des conditions de vie des travailleurs et travailleuses, de régression des libertés syndicales et autres libertés démocratiques.
La guerre ne profite qu’aux puissants, aux marchands d’armes et aux capitalistes. Les travailleurs, travailleuses, le peuple subiront la mort, la privation de liberté, le viol et le pillage, la destruction. Les conséquences militaires et économiques vont au-delà du territoire de l’Ukraine.
Mais contrairement à ce que les gouvernements, le patronat et la bourgeoisie européennes voudraient nous faire croire, il y a déjà beaucoup d’autres guerres dans le monde ! Elles sont alimentées par les ventes d’armes de ceux qui font semblant de regretter cette guerre en Ukraine. Être contre la guerre, c’est rejeter le militarisme, la course aux armements, les ventes d’armes…..
Nous condamnons et dénonçons l’agression de la Russie contre l’Ukraine et exprimons notre entière solidarité avec le peuple attaqué. Pour l’autodétermination des peuples d’Ukraine et pour une Ukraine libérée des griffes de la Russie, de l’OTAN et des impérialistes américains et européens !
Troupes russes hors d’état Ukraine !
Dissolution de l’OTAN. Débarrassons-nous des troupes et des bases américaines dans les pays d’Europe occidentale et orientale !
Nous appelons les organisations du réseau syndical international de solidarité et de luttes à se joindre aux mobilisations anti-guerre dans les prochains jours.
Soutien à ceux et celles qui, en Russie, rejettent la politique de Poutine parce qu’ils et elles se battent pour la paix, la solidarité entre les peuples, contre le nationalisme et l’extrême droite. Soutien aux personnes résidant en Ukraine, qui rejettent toute politique xénophobe, d’exclusion ou fasciste.
Solidarité avec les syndicalistes indépendants d’Ukraine, de Russie, de Biélorussie, de Pologne, … dont nous relayons les revendications et les expressions sur le site du Réseau.
Alors que l’État Russe vient de lancer une agression militariste sur le territoire ukrainien, la CNT-SO apporte toute sa solidarité aux travailleurs et travailleuses d’Ukraine mais aussi de Russie qui seront comme toujours les premières victimes de la guerre ou de la répression.
Parce que nous sommes internationalistes nous sommes contre la guerre entre les peuples. Les travailleur-euses n’ont jamais rien à gagner aux guerres décidées en leur nom par nos adversaires de classe. Derrière le chauvinisme et le patriotisme se cachent toujours les intérêts économiques des cliques au pouvoir. Aujourd’hui c’est la population d’Ukraine qui est la victime de ce « grand jeu » de domination et de conquête entre les puissances mondiales, demain à qui le tour ? Nous réaffirmons que toutes les populations doivent pouvoir librement choisir leurs modes d’organisation collective sans ingérence et condamnons tous les nationalismes, militarismes et impérialismes d’où qu’ils viennent.
Pour le capitalisme, la guerre est un marché, une source de profit faite sur notre dos. La guerre ce sont des mort-es, des blessé-es et des exils massifs. La guerre est un enjeu de territoire alors que nous, exploité.es, nous n’avons pas de frontières. La guerre c’est aussi l’aggravation des politiques économiques et sociales d’austérité. Elle précarise nos conditions de vie et entraîne des politiques autoritaires qui étouffent nos libertés. La guerre n’est pas une solution et cette politique de confrontation ne peut produire que des perdant-es. Parce que nous sommes syndicalistes, la seule « guerre» que nous entendons mener, c’est le combat de classe ! Cette barbarie de la domination et de la guerre continuera tant que nous ne construirons pas un futur émancipé de la tutelle du capitalisme et des États !
Sur ces bases, la CNT-SO soutient les initiatives publiques prises en faveur de la paix en Ukraine et de la solidarité internationale.
Les nettoyeurs et nettoyeuses, intervenant sur le réseau RATP, en grève depuis le 20/02 au dépôt de Pierrefitte (93), ont arraché un accord gagnant à la direction du sous-traitant ONET.
Alors que la direction jouait la montre, c’est l’occupation toute la journée du 28/02, du siège régional d’ONET à Suresnes (92) qui a forcé l’ouverture de négociations sérieuses sur l’amélioration des conditions de travail et de rémunération. Avec l’accord, signé avec leur intersyndicale CNT-SO, CFDT et CGT, les grévistes obtiennent :une augmentation de la rémunération mensuelle de 50€ pour tous et toutes; 20€ mensuel supplémentaire pour les conducteurs; une prime de 100€; une prime égale à 3 journées de salaire pour la « remise en état » des chantiers (équivalant au paiement de la moitié des jours de grève par l’entreprise).