Un « 1er mai » sans manifestations ouvrières, cela ne s’était pas vu depuis des lustres ! Si nous encourageons les actions symboliques vendredi, l’essentiel est ailleurs.
Les temps s’annoncent difficile pour notre classe, la crise sanitaire évolue en crise économique et sociale qui va durement nous toucher. Pendant ce temps, les capitalistes s’organisent avec le soutien des gouvernements : ils protègent leurs intérêts économiques avec l’argent public, ils saccagent encore plus nos droits sous prétexte de l’urgence sanitaire… Leur « monde d’après » c’est celui d’avant en pire !
Il faut réagir en défendant en même temps nos droits et en portant un projet de société alternatif pour un autre futur libéré des exploiteurs !
Mais comment faire si nous restons isolé.e.s ? On le redit chaque année, le 1er mai n’est pas une fête mais une journée internationale de lutte des travailleurs.euses ! A cette occasion, on rappelle l’importance de s’organiser collectivement, de se syndiquer ! Travailleuses et travailleurs rejoignez vos organisations de classe !