Salarié-es intérimaires et permanents, devenez élu-es au CSE Adecco France avec la CNT-SO et faisons avancer nos droits en construisant un rapport de force !

Le 1er tour des élections professionnelles chez Adecco France aura lieu en 2024.

Ces élections seront l’occasion pour les salariés intérimaires et permanents de choisir les élus qui les représenteront au CSE (Comité social et économique) pendant 4 ans.

Depuis le 13 Mars, la CNT-SO figure parmi les neuf syndicats prenant part aux négociations pour mettre en place ces élections professionnelles.

En rejoignant les listes CNT-SO, vous revendiquez plus de droits, vous construisez un rapport de force favorable !

  • Seuil pour être électeur : 455 heures les 18 derniers mois
  • Seuil pour être éligible : 913 heures les 18 derniers mois

Retrait de la loi « Plein emploi » : le droit à vivre est non négociable ! Manifestation unitaire à Bordeaux, le 02 décembre 2023

Le cœur de la loi Plein-Emploi décrète que les allocataires du RSA seront astreints à 15h d’ «activités» par semaine : du travail gratuit ne donnant accès à aucuns droits sociaux ou pour les plus «éloignés de l’emploi», de la formation vers les métiers en tension (…), ateliers C.V. ou autre – la liste n’étant pas précisée ! Si ces personnes n’acceptent pas cette contrainte leur RSA sera purement et simplement coupé.

Cette violence sociale imposée aux plus fragiles et démunis aura de graves conséquences jusqu’au risque de se retrouver à la rue !

De fait, le gouvernement Macron continue les attaques contre le monde du travail avec ou sans emploi, au profit des patrons dont il est la marionnette.
Cette politique ne fait qu’accroître la précarité et la misère : 9,1 millions de pauvres dans l’un des pays les plus riches du monde. Et en fait de «ruissellement» accroît la précarisation des travailleurs, des jeunes, des chômeurs et de tous les démunis à la rue ou pas.

La création de France travail n’aura d’autre but que de contrôler, sanctionner, radier, fliquer les privés d’emploi pour les forcer « à traverser la rue » vers les Bullshits Jobs proposés. Avec la renégociation de l’assurance chômage, il s’agit une fois de plus, pour le gouvernement, de réduire drastiquement la durée et le montant de l’indemnisation des sans-emploi au prétexte d’une amélioration du marché du travail. Les intermittents verront de nouveau leur statut davantage précarisé.

Défendons nos droits sociaux !
EMPÊCHONS-LES DE COUPER LES VIVRES AUX GENS !
Rejoignez-nous !
Organisons-nous !
Mobilisons-nous !
En urgence :
  • Relève immédiate des minima sociaux, des allocations et des salaires
  • Réduction du temps de travail à 32h
  • Pour un revenu garanti inconditionnel avec ou sans travail à hauteur du SMIC
  • Contre la destruction de nos droits sociaux et le démantèlement des services publics
  • Blocage et contrôle des loyers

Tous-tes concernés-es !
Manifestation
Samedi 2 décembre 2023
14h – Place de la Victoire – Bordeaux

Premiers signataires :
AC! Gironde, Attac 33, AG de Lutte 33, Bordeaux en Lutte, Collectif de Bassens, Clap 33, Dal 33, Hacktivisme, UL CGT Bordeaux centre, UL CGT Pessac, CGT CAF 33, CGT Education, Solidaires, CNT-SO Aquitaine, NPA33

Mobilisation contre les violences policières, samedi 15/07 à Nîmes

La CNT-SO du Gard s’associe au sein d’un collectif d’organisations nîmoises, syndicales, associatives et politiques, à l’appel national unitaire « Notre pays est en deuil et en colère ». Le collectif appelle à un rassemblement, samedi 15 juillet à 10h  devant le palais de justice de Nîmes (coté esplanade).

Soirée « hommage à Salvador Segui » à Perpignan, le 06/07/23

Cette année 2023 marque le centième anniversaire de l’assassinat de Salvador SEGUI.

Salvador SEGUI, ouvrier peintre, militant de la CNT catalane fut une des figures les plus importantes du mouvement ouvrier catalan.

Il était en effet secrétaire de la Fédération locale du Bâtiment de Barcelone, avant la constitution des syndicats d’industrie, puis secrétaire général de la Confédération Régionale du Travail de Catalogne, section de la Confédération nationale du Travail.

Salvador SEGUI a été de toutes les grèves et de toutes les luttes : de grève générale révolutionnaire de 1909, celles de 1911, 1913, 1917 ou encore la grande grève de 144 jours à la société CANADIENSE en 1919 qui a marqué l’obtention de la journée de travail de 8h. EL Noi Del Sucre (le gamin du sucre) a toujours joué un rôle clé dans le mouvement ouvrier.

Syndicaliste révolutionnaire, anarchiste et militant convaincu, notre camarade s’était toujours engagé pleinement pour la cause des travailleuses et des travailleurs. C’est grâce à son militantisme patient et acharné qu’il a impulsé la transformation des syndicats de métiers en syndicats de l’industrie. Ce fonctionnement a été ensuite généralisé à tous les syndicats de la confédération nationale du travail.

SEGUI a été persécuté, arrêté, emprisonné une vingtaine de fois pour lui faire payer son engagement inlassable et le faire taire.

Il y a 100 ans, le 23 mars 1923, les milices patronales ont assassiné de sang-froid un syndicaliste engagé au service des luttes ouvrières. La mort tragique de notre camarade a été un coup dur pour le mouvement ouvrier espagnol et catalan de l’époque.

Pour que cette histoire de lutte reste dans nos mémoires et dans celle du mouvement ouvrier, notre syndicat CNT Solidarité Ouvrière 66 avec le soutien de la FSS de Barcelone vous invitent à une projection-rencontre du Film « Salvador SEGUI».

Rendez-vous le 6 juillet 2023 à 18h à notre local,

au 31 avenue des Palmiers, 66000 PERPIGNAN.

Soyons nombreuses et nombreux.

Travailleur et travailleuseuse du BTP : organise-toi, syndique-toi !

Dans notre secteur comme ailleurs, les conditions de travail sont difficiles et nos droits ne sont pas respectés. Trop d’heures de travail non payées, trop de pression pour que les chantiers soient terminés à la va-vite…

Nous savons que tout seul nous n’avons aucun pouvoir ou presque face à nos patrons. Organisons-nous, syndiquons-nous à la CNT-Solidarité Ouvrière : ensemble nous sommes plus fort·es.

Pas de papiers, pas d’avocat : les travailleurs sans papiers seront-ils toujours privés de l’aide juridictionnelle ?

Quatre travailleurs ont saisi le Conseil de prud’hommes de Paris pour obtenir la requalification de leurs contrats précaires en contrats à durée indéterminée et faire sanctionner les abus de leurs employeurs. A priori un procès banal, comme il s’en plaide tous les jours.

Mais ce qui se discutera d’abord et surtout, à l’audience du 21 avril, c’est la conformité à la constitution de la loi qui conditionne le bénéfice de l’aide juridictionnelle, pour les salariés étrangers, à la régularité de leur séjour en France. Car ces quatre travailleurs sont sans-papiers

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Le Code du travail affirme qu’un salarié embauché sans avoir d’autorisation de travail « est assimilé, à compter de la date de son embauche, à un salarié régulièrement engagé au regard des obligations de l’employeur » et qu’il peut saisir le Conseil de prud’hommes pour obtenir toutes les indemnités légalement dues.

Comme n’importe quel autre salarié, en cas de revenus inférieurs à un plafond ce travailleur sans papiers devrait pouvoir être assisté par un avocat rémunéré au titre de l’aide juridictionnelle pour engager cette procédure et assurer sa défense.

Pourtant, la loi du 10 juillet 1991 sur l’aide juridictionnelle précise que les personnes de nationalité étrangère ne peuvent en bénéficier que si elles « résident régulièrement en France ». Autrement dit, les salariés sans papiers ont des droits, mais pas celui d’être défendus par un avocat pris en charge par l’aide juridictionnelle.

Cette inégalité de traitement, qui porte atteinte à leur droit à un procès équitable, est injustifiable et inacceptable.

C’est pourquoi nos organisations ont décidé de soutenir ces quatre salariés en posant, avec eux, une « question prioritaire de constitutionnalité » (QPC) au Conseil de prud’hommes de Paris. À l’issue de l’audience du 21 avril, le Conseil de prud’hommes devra donc décider si cette question mérite d’être transmise à la Cour de cassation, qui décidera elle-même de sa transmission au Conseil constitutionnel.

Le combat pour l’égalité des droits de tous les travailleurs et travailleuses, sans distinction de nationalité ni de régularité du séjour, passe aussi par l’égalité devant la Justice !

Paris, le 20 avril 2023

Confédération nationale du travail – Solidarité ouvrière (CNT-SO)

Confédération française démocratique du travail (CFDT)

Confédération générale du travail (CGT)

Fédération SUD – Commerces et services

Fédération nationale des transports et de la logistique Force ouvrière (FO)

Ligue des droits de l’Homme (LDH)

Syndicat des avocats de France (SAF)

Groupe d’information et de soutien des immigré⋅es (GISTI)

Présentation de la fédération CNT-SO de l’Éducation & de la Recherche

Historiquement notre secteur professionnel a toujours été un bastion syndical fort mais ici comme ailleurs ce modèle est en crise avec un effondrement de la syndicalisation ou de la participation aux élections professionnelles. Le syndicalisme institutionnel est en faillite : impuissance face à la casse systématique d’une école publique de plus en plus inégalitaire, impuissance face à la dégradation de nos droits et conditions de travail, cogestion et clientélisme parfois douteux, course aux décharges qui éloigne les syndicalistes du terrain…
Nous partageons toutes ces critiques ! Il est temps de développer, à la base, un modèle alternatif qui revient aux fondamentaux du syndicalisme. C’est le sens de l’engagement quotidien des militant-e-s de la CNT Solidarité Ouvrière. Rejoignez-nous pour construire ensemble un outil de lutte, de solidarité et de défense au service de l’intérêt collectif, porteur de progrès pédagogiques et d’un projet de transformation sociale !

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Pour adhérer à la CNT-SO : cliquez ici

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Grève gagnante pour les femmes de chambre et gouvernantes des hôtels Adagio de Marseille

Le mouvement de grève, mardi 16 août, des femmes de chambre et gouvernantes des hôtels Adagio Saint Charles et Vieux Port, s’est conclu dès la première journée par un accord gagnant avec la société sous-traitante PRIMIUM !

Seule la lutte paie !

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Communiqué Primium 16 août 22

Appel à rassemblement après la mort d’un agent de nettoyage de l’Assemblée dans un accident du travail

La CNT-SO s’associe à la peine des proches et collègues de Moussa Sylla et leur assure toute sa solidarité. Nous appelons à participer au rassemblement organisé mardi 19 juillet pour lui rendre hommage et réclamer justice après le décès de l’agent de nettoyage sous-traité par Europnet dans un accident du travail à l’Assemblée Nationale.

Rassemblement mardi 19 juillet à 14h30 place Édouard Herriot (Assemblée nationale L12 / Invalides L13-L8).

Crèches privées : de la finance à la maltraitance

Un drame indescriptible est récemment venu mettre en lumière les graves dysfonctionnements des établissements privés de la petite enfance : dans une crèche lyonnaise du groupe People and Baby, un bébé de 11 mois a été empoisonné par une professionnelle qui se trouvait être seule sur place pour assurer l’accueil des enfants. 

Depuis, des questions émergent et les témoignages abondent :  ceux des professionnelles du secteur qui, depuis des années, dénoncent les conditions de travail et d’accueil, dans les établissements privés où la recherche du profit se fait au détriment du bien-être, de la sécurité et de la santé des enfants et des personnels. Et ceux des parents qui faute de solution alternative ne peuvent que constater l’épuisement des personnels et la maltraitance que subisse leur enfant.

Dans les crèches privées, on cherche avant tout à limiter les coûts et engranger des profits : les salaires ne sont pas alignés sur les grilles du secteur public, celles-ci n’étant soumises à aucune convention collective ; faute de matériel (couches, repas, etc. commandés en sous-nombre) les enfants ne sont pas correctement pris en charge et les professionnelles sommées de les rationner ; les capacités d’accueil sont sans cesse augmentées alors que les salariées restent à effectifs constants. 

Du fait de conditions de travail insupportables et d’un manque de reconnaissance criant de ces métiers quasi exclusivement féminins, le secteur souffre d’une pénurie de personnels qui place toutes les crèches en sous-effectifs permanent, contraignant les salariées à multiplier les heures supplémentaires, à renoncer à leurs temps de repos, à travailler en équipes restreintes et, parfois, à se dédoubler pour réaliser le ménage, cuisiner les repas… en même temps qu’elles devraient surveiller enfants. 

La seule solution trouvée par les pouvoirs publics a été d’abaisser les normes applicables, par exemple sur les taux d’encadrement ou sur les qualifications des intervenantes : de nombreuses dérogations ont encore plus dégradé les conditions d’accueil et de travail dans ces établissements. 

Les revendications des professionnelles ont été rejetées. Leurs alertes et celles des parents ont été ignorées. 

Dans le secteur privé lucratif, seuls les profits comptent et seuls les actionnaires sont entendus. 

Nous ne laisserons plus faire ! 

Nous exigeons, immédiatement : 

  • que soit créé un véritable service public de la petite enfance qui intégrera tous les établissements actuellement abandonnés au secteur privé

  • que les salariées en poste dans des établissements accueillant des jeunes enfants soient toutes placées, sans exception, sous convention collective nationale des acteurs du lien social et familiale

  • que des négociations nationales s’ouvrent sans délai pour une revalorisation conséquente des salaires et l’amélioration des conditions de travail

Témoignages et réactions d’ex-salariées de People & Baby après le drame de Lyon