Dans le santé-social, après la grève du 1er avril : la mobilisation continue !

Dans les secteurs du social et médico-social, la mobilisation commence  à s’organiser face aux conséquences de l’austérité, à la dégradation des conditions d’accueil et de soin parallèles à celle de nos conditions de travail ! Deux « temps fort » ont été programmés dans le privé comme le public avec une journée nationale de grève le mardi 1er avril et une semaine d’action du 12 au 16 mai avec une journée nationale de grève le jeudi 15 mai.

Salarié·e du particulier employeur : on s’organise avec la CNT-SO !

Nous représentons une force ! En tant que salarié·e·s du particulier employeur (assistant de vie, employé familial, petit jardinage, garde d’enfant à domicile…) nous exerçons des métiers et activités essentiels auprès de plus de 3 millions de particuliers employeurs (personnes dépendantes, personnes handicapées, familles et leurs enfants….). Nous sommes plus d’un million de salarié·e·s en France. Pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux : organisons-nous syndicalement ! Avec la CNT-SO, nous pourrons collectivement retrouver notre dignité et inverser les rapports de force.

Amnésie sociale généralisée, sur le droit syndical, au sein des gouvernements français depuis 1968 : La CNT-SO à l’offensive !

La CNT-SO vient d’interpeller par courrier, le premier ministre François Bayrou, au sujet des travailleur·euses dispersé·es, dont le cadre d’exercice du droit syndical est toujours en attente de publications de décrets depuis 1968 !  C’est la première étape d’une procédure devant la justice administrative si le gouvernement ne se met pas en conformité.

Des millions de travailleuses et de travailleurs sont « dispersés » géographiquement au travail, notamment à cause de la sous-traitance et de l’intérim.

Elles/ils sont de par leur mise à disposition chez des tiers, leur mobilité, leur isolement, leur précarité, les premier-e-s à subir mauvaises conditions de travail, infractions à leurs droits salariaux, chômage structurel, « jetabilité », pression de rentabilité…

L’intérim et la sous-traitance ont ainsi été de véritables laboratoires de la casse des droits et des entorses faites au Code du travail au fil des gouvernements successifs !

Dans notre société prétendument démocratique et sociale, les libertés syndicales pourtant fondamentales, sont totalement oubliées alors qu’elles sont essentielles à permettre l’information et la défense des salariés.

De ce fait, les liens entre les représentants syndicaux et les salariés de plus en plus exploités sont de plus en plus distendus, quand ils ne sont pas tout bonnement rompus.

La représentation syndicale affaiblie, les droits sont toujours de plus en plus bafoués.

Face à ce constat des difficultés d’exercice des libertés syndicales notamment dans le contexte de dispersion des travailleuses et des travailleurs, la loi prévoit des décrets d’application à l’article L2141-12 du code du travail afin de définir le cadre de l’exercice des libertés syndicales.

Pourtant, les différents premiers ministres et gouvernements bourgeois successifs depuis 1968 ont totalement oublié de prendre ces mesures réglementaires et de mettre en place des décrets d’application de l’article L2141-12 du code du travail.

Cet oubli n’est pas sans conséquences offrant ainsi un affaiblissement sans pareil de la représentation syndicale à l’avantage, notamment, des sociétés d’intérim et de sous-traitance.

Ces entreprises profitent très avantageusement de la dislocation des forces syndicales et des collectifs de travailleurs grâce aux zones d’ombre délibérément entretenues par cet « oubli ».

Pour ajouter à son amnésie, la bourgeoisie au pouvoir est sourde, aveugle et muette, terribles maux qui la frappent depuis si longtemps.

Réparer ces « oublis », permettra enfin aux syndicats et aux travailleurs précaires et dispersés de bénéficier des moyens légaux nécessaires à rétablir du lien, véhiculer et recevoir de l’information, s’organiser, se défendre en cas de difficultés, faire corps et faire face ensemble et se battre pour leurs droits…

La CNT-SOLIDARITÉ OUVRIERE, forte de son expérience, fidèle aux luttes des travailleuses et des travailleurs et aux principes de l’anarcho-syndicalisme qui guident son action, sait comment sortir le gouvernement de son amnésie et le contraindre à prendre les décrets qu’il devait déjà prendre il y a plus de 56 ans !

La Liberté syndicale ne sera pas qu’un vain mot au sein d’une devise sans substance ! 

Pour cela, la CNT SOLIDARITÉ OUVRIÈRE a décidé d’attaquer le gouvernement Français devant le Conseil d’État pour exiger qu’il publie enfin les décrets d’application tant attendus depuis 56 ans.

Vive la lutte des travailleuses et des travailleurs ! Vive les libertés syndicales !

« Connexions Directes » n°6 – mai 2024

Le  numéro 6, de « Connexions directes », bulletin du syndicat national des activités postales et des télécommunications,  vient de sortir  👇
Pour recevoir des exemplaires papier du bulletin, contactez poste-telecom[@]cnt-so.org

Retrait de la loi « Plein emploi » : le droit à vivre est non négociable ! Manifestation unitaire à Bordeaux, le 02 décembre 2023

Le cœur de la loi Plein-Emploi décrète que les allocataires du RSA seront astreints à 15h d’ «activités» par semaine : du travail gratuit ne donnant accès à aucuns droits sociaux ou pour les plus «éloignés de l’emploi», de la formation vers les métiers en tension (…), ateliers C.V. ou autre – la liste n’étant pas précisée ! Si ces personnes n’acceptent pas cette contrainte leur RSA sera purement et simplement coupé.

Cette violence sociale imposée aux plus fragiles et démunis aura de graves conséquences jusqu’au risque de se retrouver à la rue !

De fait, le gouvernement Macron continue les attaques contre le monde du travail avec ou sans emploi, au profit des patrons dont il est la marionnette.
Cette politique ne fait qu’accroître la précarité et la misère : 9,1 millions de pauvres dans l’un des pays les plus riches du monde. Et en fait de «ruissellement» accroît la précarisation des travailleurs, des jeunes, des chômeurs et de tous les démunis à la rue ou pas.

La création de France travail n’aura d’autre but que de contrôler, sanctionner, radier, fliquer les privés d’emploi pour les forcer « à traverser la rue » vers les Bullshits Jobs proposés. Avec la renégociation de l’assurance chômage, il s’agit une fois de plus, pour le gouvernement, de réduire drastiquement la durée et le montant de l’indemnisation des sans-emploi au prétexte d’une amélioration du marché du travail. Les intermittents verront de nouveau leur statut davantage précarisé.

Défendons nos droits sociaux !
EMPÊCHONS-LES DE COUPER LES VIVRES AUX GENS !
Rejoignez-nous !
Organisons-nous !
Mobilisons-nous !
En urgence :
  • Relève immédiate des minima sociaux, des allocations et des salaires
  • Réduction du temps de travail à 32h
  • Pour un revenu garanti inconditionnel avec ou sans travail à hauteur du SMIC
  • Contre la destruction de nos droits sociaux et le démantèlement des services publics
  • Blocage et contrôle des loyers

Tous-tes concernés-es !
Manifestation
Samedi 2 décembre 2023
14h – Place de la Victoire – Bordeaux

Premiers signataires :
AC! Gironde, Attac 33, AG de Lutte 33, Bordeaux en Lutte, Collectif de Bassens, Clap 33, Dal 33, Hacktivisme, UL CGT Bordeaux centre, UL CGT Pessac, CGT CAF 33, CGT Education, Solidaires, CNT-SO Aquitaine, NPA33

Mobilisation contre les violences policières, samedi 15/07 à Nîmes

La CNT-SO du Gard s’associe au sein d’un collectif d’organisations nîmoises, syndicales, associatives et politiques, à l’appel national unitaire « Notre pays est en deuil et en colère ». Le collectif appelle à un rassemblement, samedi 15 juillet à 10h  devant le palais de justice de Nîmes (coté esplanade).

Soirée « hommage à Salvador Segui » à Perpignan, le 06/07/23

Cette année 2023 marque le centième anniversaire de l’assassinat de Salvador SEGUI.

Salvador SEGUI, ouvrier peintre, militant de la CNT catalane fut une des figures les plus importantes du mouvement ouvrier catalan.

Il était en effet secrétaire de la Fédération locale du Bâtiment de Barcelone, avant la constitution des syndicats d’industrie, puis secrétaire général de la Confédération Régionale du Travail de Catalogne, section de la Confédération nationale du Travail.

Salvador SEGUI a été de toutes les grèves et de toutes les luttes : de grève générale révolutionnaire de 1909, celles de 1911, 1913, 1917 ou encore la grande grève de 144 jours à la société CANADIENSE en 1919 qui a marqué l’obtention de la journée de travail de 8h. EL Noi Del Sucre (le gamin du sucre) a toujours joué un rôle clé dans le mouvement ouvrier.

Syndicaliste révolutionnaire, anarchiste et militant convaincu, notre camarade s’était toujours engagé pleinement pour la cause des travailleuses et des travailleurs. C’est grâce à son militantisme patient et acharné qu’il a impulsé la transformation des syndicats de métiers en syndicats de l’industrie. Ce fonctionnement a été ensuite généralisé à tous les syndicats de la confédération nationale du travail.

SEGUI a été persécuté, arrêté, emprisonné une vingtaine de fois pour lui faire payer son engagement inlassable et le faire taire.

Il y a 100 ans, le 23 mars 1923, les milices patronales ont assassiné de sang-froid un syndicaliste engagé au service des luttes ouvrières. La mort tragique de notre camarade a été un coup dur pour le mouvement ouvrier espagnol et catalan de l’époque.

Pour que cette histoire de lutte reste dans nos mémoires et dans celle du mouvement ouvrier, notre syndicat CNT Solidarité Ouvrière 66 avec le soutien de la FSS de Barcelone vous invitent à une projection-rencontre du Film « Salvador SEGUI».

Rendez-vous le 6 juillet 2023 à 18h à notre local,

au 31 avenue des Palmiers, 66000 PERPIGNAN.

Soyons nombreuses et nombreux.

Pas de papiers, pas d’avocat : les travailleurs sans papiers seront-ils toujours privés de l’aide juridictionnelle ?

Quatre travailleurs ont saisi le Conseil de prud’hommes de Paris pour obtenir la requalification de leurs contrats précaires en contrats à durée indéterminée et faire sanctionner les abus de leurs employeurs. A priori un procès banal, comme il s’en plaide tous les jours.

Mais ce qui se discutera d’abord et surtout, à l’audience du 21 avril, c’est la conformité à la constitution de la loi qui conditionne le bénéfice de l’aide juridictionnelle, pour les salariés étrangers, à la régularité de leur séjour en France. Car ces quatre travailleurs sont sans-papiers

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Le Code du travail affirme qu’un salarié embauché sans avoir d’autorisation de travail « est assimilé, à compter de la date de son embauche, à un salarié régulièrement engagé au regard des obligations de l’employeur » et qu’il peut saisir le Conseil de prud’hommes pour obtenir toutes les indemnités légalement dues.

Comme n’importe quel autre salarié, en cas de revenus inférieurs à un plafond ce travailleur sans papiers devrait pouvoir être assisté par un avocat rémunéré au titre de l’aide juridictionnelle pour engager cette procédure et assurer sa défense.

Pourtant, la loi du 10 juillet 1991 sur l’aide juridictionnelle précise que les personnes de nationalité étrangère ne peuvent en bénéficier que si elles « résident régulièrement en France ». Autrement dit, les salariés sans papiers ont des droits, mais pas celui d’être défendus par un avocat pris en charge par l’aide juridictionnelle.

Cette inégalité de traitement, qui porte atteinte à leur droit à un procès équitable, est injustifiable et inacceptable.

C’est pourquoi nos organisations ont décidé de soutenir ces quatre salariés en posant, avec eux, une « question prioritaire de constitutionnalité » (QPC) au Conseil de prud’hommes de Paris. À l’issue de l’audience du 21 avril, le Conseil de prud’hommes devra donc décider si cette question mérite d’être transmise à la Cour de cassation, qui décidera elle-même de sa transmission au Conseil constitutionnel.

Le combat pour l’égalité des droits de tous les travailleurs et travailleuses, sans distinction de nationalité ni de régularité du séjour, passe aussi par l’égalité devant la Justice !

Paris, le 20 avril 2023

Confédération nationale du travail – Solidarité ouvrière (CNT-SO)

Confédération française démocratique du travail (CFDT)

Confédération générale du travail (CGT)

Fédération SUD – Commerces et services

Fédération nationale des transports et de la logistique Force ouvrière (FO)

Ligue des droits de l’Homme (LDH)

Syndicat des avocats de France (SAF)

Groupe d’information et de soutien des immigré⋅es (GISTI)

Présentation de la fédération CNT-SO de l’Éducation & de la Recherche

Historiquement notre secteur professionnel a toujours été un bastion syndical fort mais ici comme ailleurs ce modèle est en crise avec un effondrement de la syndicalisation ou de la participation aux élections professionnelles. Le syndicalisme institutionnel est en faillite : impuissance face à la casse systématique d’une école publique de plus en plus inégalitaire, impuissance face à la dégradation de nos droits et conditions de travail, cogestion et clientélisme parfois douteux, course aux décharges qui éloigne les syndicalistes du terrain…
Nous partageons toutes ces critiques ! Il est temps de développer, à la base, un modèle alternatif qui revient aux fondamentaux du syndicalisme. C’est le sens de l’engagement quotidien des militant-e-s de la CNT Solidarité Ouvrière. Rejoignez-nous pour construire ensemble un outil de lutte, de solidarité et de défense au service de l’intérêt collectif, porteur de progrès pédagogiques et d’un projet de transformation sociale !

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Pour adhérer à la CNT-SO : cliquez ici

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Grève gagnante pour les femmes de chambre et gouvernantes des hôtels Adagio de Marseille

Le mouvement de grève, mardi 16 août, des femmes de chambre et gouvernantes des hôtels Adagio Saint Charles et Vieux Port, s’est conclu dès la première journée par un accord gagnant avec la société sous-traitante PRIMIUM !

Seule la lutte paie !

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Communiqué Primium 16 août 22