C’est nous qui travaillons : c’est nous qui décidons ! Campagne de syndicalisation du STUCS CNT-SO

Depuis 2021, le STUCS (Syndicat des Travailleurs-euses Uni-e-s de la Culture et du Spectacle) s’organise dans tout les secteurs de la culture et du spectacle et particulièrement dans les plus précaires désertés par les syndicats traditionnels.

Le STUCS n’est pas corpo , il défend tout les employé-e-s de l’industrie culturelle qu’ils/elles travaillent dans le cinéma, la musique, le théâtre, le cirque, l’évènementiel, les musées, les galeries, le sport.

Le STUCS n’aime pas les guerre de clochers, il est une structure nationale, il a des adhérents un peu partout et a pleins de syndicats frères dans les autres pays

Le STUCS est autonome et indépendant de l’état et des partis politiques. il ne fonctionne qu’avec les côtisations de ses adhèrent-es et s’est confédéré à la CNT-SO

Le STUCS défend tout le monde et n’aime pas du tout les fachos.

Le STUCS n’est pas bureaucrate mais il est très vite procédurier, il se dépèche d’attaquer , il est déter et ne lâche pas facilement.

Le STUCS est mutualiste, il s’entraide avec cellles/ceux qui galèrent, et gère sa propre caisse.

Le STUCS est dans un réseau de juristes qui connaissent bien les conventions collectives et le code du travail.

Le STUCS est révolutionnaire, aime la culture et l’éducation populaire et émancipatrice.

Un syndicat pourquoi faire ?

Témoignages de syndiqué-es :

F. Après être intervenu-es sur un salon d’art, moi et la douzaine d’électricien-nes d’une boîte du 94 avions du faire face à un gros retard de paiement des salaires Malgré nos demandes individuelles, rien n’aboutissait. Après avoir pris contact avec le STUCS et son juriste, nous avons envoyé un courrier en recommandé au patron pour lui signifier que l’on entamait une procédure. Nous avons été payé-es dans la journée.

H. J ai travaillé pour une société de rigging qui m’a envoyé travailler à plus de 8 heures de transport de chez moi. Ils ont refusé de me dédommager mon trajet A/R et de me payer en conséquence. Mes demandes n’aboutissaient pas. Le juriste du STUCS a débloqué la situation et j’ai obtenu rapidement satisfaction.

V. Avec un management à l’ancienne, de multiples manquement aux règles de sécurité sur les chantiers, des paies trop basses, une ambiance délétère et un matériel mal entretenue, il fallait qu’il se passe quelquechose chez le leader français de la scène francais avant qu’il n‘y ait un accident. Initiée par le Collectif Scaff de france, le STUCS a participé à la campagne de prévention des risques et au boycott de la société par les intermittents-tes.

S. Dans notre ville la situation du recrutement des roadies, tient dans les mains d’une seule personne. Cette personne fonctionne de manière autocratique et il est très facile de disparaitre de l‘embauche sans savoir pourquoi. Interdiction de parking avec les techniciens, interdiction d’avoir son téléphone sur soit, infentilisation, interdiction de rester pendant la pause entre montage et démontage, remarques douteuses… Toutes les entreprises qui produisent au Zénith de la ville fonctionnent avec cette personne et aucune des entreprises n’a de réprésentation du personnel. Avec le STUCS nous essayons de trouver un moyen pour faire représenter les intermittent-es auprès de ces entreprises pour que le code du travail soit respecté.

D. Arrivant de Serbie et travaillant dans le spectacle de rue, j’avais du mal à comprendre comment fonctionnait l’administration et les règles pour travailler légalement en france. Un militant du STUCS m‘a aidé pour régulariser ma situation et avec l’aide du juriste j’ai obtenu un passeport talent puis un visa de travail pour l’UE et je suis même devenu intermittent du spectacle.

S. Le premier jour du montage d’un festival de musique nous avons pris connaissance de nos contrats et avons découvert que la paie était bien trop basse. Nous avons arrété immédiatement le travail et avons réclamé une hausse de salaire. Après un coup de fil au juriste, 45 minutes plus tard nous avons obtenu 3 euros de l’heure en plus.

Le STUCS Revendique

L’assouplissement de l’accès au régime intermittent du spectacle pour les primo-entrant·es
• L’accès sans conditions à la formation professionnelle
• L’amélioration des droits sociaux : assurance chômage, protection sociale (congés maternité et maladie)…
• Un anti-sexisme, anti-racisme, et anti-LGBTQIA+ phobie
• Le regroupement des conventions collectives qui régissent le secteur
• La hausse générale des salaires
• Le respect des conventions collectives, des classifications et des grilles salariales
• La fourniture des EPI par les employeurs
• Le paiement systématique de toutes les heures 
• Le paiement systématique des défraiements lors des déplacements

• Des horaires aménagés pendant les canicules
• La régularisation de tous·tes les travailleur·euses sans-papiers
•L’ harmonisation des ouvertures de droits et avantages dans les différents « comité d’entreprise » d’ intermittent-e-s

Nos stickers et affiches sont disponibles sur CNT-SO .ORG

Culture : mobilisation nationale le lundi 13 mai

 
Les artistes auteur-ices du STAA-CNT-SO appellent à la mobilisation unitaire nationale lundi 13 mai, avec le SNEAD-CGT, le SNAP-CGT, Le massicot, Les mots de trop,  la CGT SELA & SUD collectivités territoriales : pour un service public de l’art et du design, pour une continuité de revenus des artistes auteur·ices.

Dans la culture et le spectacle, on s’organise et on revendique avec le STUCS !

Technicien·iennes, administrateur·trices, agente·s, artistes, dans la culture et le spectacle, dans les théâtres, opéras, salles de spectacle, cirques, musées, galeries d’art, les cinémas, les bibliothèques, sur les tournages ou dans les festivals… à la CNT-SO on s’organise au STUCS !

Rejoins le syndicat !

Retrouvez tous les visuels de la campagne de syndicalisation et revendicative 2024 du STUCS CNT-SO

Pour une continuité de revenus des artistes auteur·ices

Le STAA CNT-SO a travaillé avec le SNAP-CGT, le collectif La Buse, en liaison avec la « commission Culture » du PCF sur la continuité du revenu des artistes-auteur⋅ices. Cette brochure est le fruit de ce travail qui fera aussi l’objet du dépôt d’un projet de loi à l’Assemblée Nationale.

Rencontre avec le STUCS CNT-SO à la Parole errante (Montreuil) le 18/10/23

Venez rencontrer le STUCS, Syndicat des Travailleur.euses Uni.es de la Culture et du Spectacle de la CNT Solidarité-Ouvrière, le mercredi 18 octobre à 20h à la Parole Errante à Montreuil 👉  https://www.facebook.com/events/288153277316381

Cela sera l’occasion d’aborder le syndicalisme pour les nul(e)s, le sexisme systémique dans nos métiers et de partager nos actions en cours face à Stacco, Disney… Il nous semble nécessaire d’évoquer nos conditions de travail nos salaires et nos luttes à construire notamment dans le contexte à venir des JO.
Nous organiser entre travailleur.euses de l’événementiel, des arts vivants, de l’audiovisuel, du cinéma, loin des ronronnements bureaucratique, nous paraît nécessaire.

N’hésitez pas à faire tourner l’info autour de vous et si vous n’êtes pas dispo, mais souhaitez être informé, vous pouvez envoyer un mail à spectacle[@]cnt-so.org. Organisons-nous !

Festival des derniers de cordée, 23 & 24 septembre 2023 à Taxat-Senat (03)

OYEZ, OYEZ, TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS QUI NE SE LAISSENT PAS FAIRE !

Fin septembre aura lieu la première édition du festival des DERNIERS DE CORDÉE.
Ça se passera les 23 et 24 septembre sur la commune de Taxat-Senat.
Un mini village du fin fond de l’Auvergne.
LE centre de la France. Géographique tout du moins.

MAIS QU’EST CE QUE C’EST QUE CETTE HISTOIRE ?

Tout part d’une rencontre inattendue entre une association de cordistes (Cordistes en colère, cordistes solidaires) et les membres auvergnats d’un syndicat de travailleuses et travailleurs du spectacle (STUCS CNT-SO).
Ces deux collectifs voulaient chacun organiser un événement festif, un prétexte pour créer un moment de rencontre et de débat dans leurs métiers respectifs. Mais seuls dans leur coin et face à l’ampleur de la tâche ça semblait compromis. L’idée est alors venue de mutualiser leurs énergies et d’organiser un événement commun.
Tout part de là.

Là-dessus, des collègues de collègues ont eu vent de l’histoire et se sont dit : nous aussi on veut y être ! Des scaff’holders (Scaff de France), des gardiens de troupeaux (SGT), des routiers (SUD Route), des travailleurs du nettoyage (CNT-SO), des travailleurs du jeu vidéo (STJV), des libraires (Book Bloc), des artistes-auteurs (STAA), … et des inspecteurs du travail (CNT et SUD).

Mais aussi un collectif de familles : Stop à la mort au travail.

Et probablement d’autres surprises encore…

DERNIERS DE CORDÉE : UNE RENCONTRE DE MÉTIERS EN LUTTE

De là, le festival des Derniers de cordées a pris forme, s’est étoffé.
Le nom du festival semble causer. Les derniers de cordée se reconnaissent en ce qu’ils sont surtout les premiers de corvées…
L’envie d’échanger, de se rencontrer est partagée.

Ce week-end là, ce sera donc un festival multi-professionnel que nous proposerons. Avec une série de débats pour partager nos luttes. Nous raconter ce qui marche. Ce qui ne marche pas. Tisser des solidarités au-delà de nos métiers propres. Construire des amitiés à la faveur de moments conviviaux. Mettre en commun nos expériences.
Pour en faire naître une vigueur nouvelle.

De son côté, Anthony Pouliquen nous invitera à prendre du recul et à élargir nos réflexions avec sa conférence gesticulée « Une autre histoire des classes sociales ».

Évidemment, des temps seront aussi réservés aux débats intra-professionnels. Pour nous fédérer au sein de nos métiers. Faire avancer nos problématiques respectives. Délier les possibles.

AUSSI UN FESTOCH POUR TOUTES ET TOUS

Mais en plus de nos histoires de prolos en lutte, des animations auront lieu tout au long du week-end. L’occasion de ramener ses potes, sa famille. Un week-end aussi pour les habitants du coin.
Avec des démos/spectacles présentant les facettes cachées de certains de nos métiers. Un escape game. Tout un espace pour (re)découvrir les jeux d’arcades. Une performance de magicien, jongleur et dompteur de bulles …
Et évidement, un méga top concert le samedi soir avec du punk auvergnat, du ska stéphanois endiablé, et une fin de soirée DJ éclectique.

Alors n’hésitez pas, viendez !
On en sortira peut-être un vidés, mais plus forts. Forts de nouveaux alliés. Pressés de remettre ça l’année suivante. Impatients de partager encore nos victoires.
Regonflés à bloc.
Heureux, en somme.

 

Communication et infos pratiques

 

Programme

Avertissement sur l’entreprise Stacco !

Communiqué commun du collectif  « SCAFF de France et du STUCS CNT-SO pour avertir les travailleur-euses du secteur sur l’entreprise Stacco et ses pratiques contraires au droit du travail et à nos intérêts.

A DisneyLand Paris, ce sont les grévistes qui paradent !

Depuis plusieurs semaines, un mouvement social inédit à Disneyland Paris, est parti de la base avec le « Mouvement Anti Inflation ». Comme d’autres syndicats de l’entreprise, la section CNT-SO Disneyland Paris soutient le mouvement et appelle tous les « Cast-members » à y participer massivement.

Après un premier débrayage le 23 mai, une grève d’ampleur historique a eu lieu le mardi le 30 mai. Selon les estimations plus d’un millier des Cast-members ont défilé dans les deux parcs en passant aussi par Disney village et devant les hôtels. Une deuxième journée d’action massive a eu lieu le samedi 03 juin avec près de 1500 grévistes. 

Les casts members vont encore se mobiliser ce mardi 06 juin : rejoignez le mouvement ! 

Les revendications MAI/cast members :
  • 200 € net par mois pour tous
  • Le retour des “horaires choisis” au volontariat
  • Les dimanches payés double
  • L’indemnité kilométrique doublée sans condition d’horaires et versée automatiquement selon le mode de transport choisi
  • La revalorisation de la prime d’ancienneté
Il ne faut rien attendre de la direction : la seule réponse est la grève.  Seule la lutte paie!

Soutien aux revendications du collectif « Scaff de France »

Le STUCS, (Syndicat des Travailleurs-euses Uni-e-s de la Culture et du Spectacle) de la CNT-Solidarité Ouvrière, apporte son soutien à l’initiative de charte, du Collectif Scaff de France, qui porte des revendications sur les rémunérations, les conditions de travail et la sécurité des Scaffolders exerçant sur les festivals 2023.

Écoles d’art et design en danger, mobilisons-nous !

Nous, syndicats et collectifs en lutte pour la défense des écoles d’art, alertons notre communauté, nos ami·es, nos collègues, nos partenaires, et interpellons vivement les directions et tutelles de nos établissements.

Alors que leurs dotations budgétaires stagnent ou régressent depuis plus de 10 ans, les écoles supérieures d’art et de design en France sont soumises à des coûts de gestion importants, liés à leur soi-disant « autonomie » et à la démultiplication de nos missions et activités. S’ajoutent à cela une inflation constante et, aujourd’hui, les coûts de la crise énergétique et de la non-compensation par l’État du dégel du point d’indice des agents de la fonction publique. Résultat : partout, ça craque !

Les mêmes causes mènent aux mêmes conséquences

Ainsi, dans la plupart de nos écoles, une grande précarité budgétaire et des situations de déficit conduisent au rabotage des moyens au service de la pédagogie (matériaux et accès aux ateliers, workshops, conférences, voyages d’étude…), à la hausse des frais d’inscription et de scolarité, au non-remboursement des frais d’inscriptions pour les étudiant·es boursier·es, à la précarisation des personnels, et même à des annonces de suppressions de postes (ÉESI Angoulême-Poitiers), voire à des menaces très concrètes de fermeture d’école (ÉSAD Valenciennes).

Aucune école n’est assurée d’être épargnée par ces risques. Dans le même temps, des attaques similaires sont menées contre l’ensemble de l’enseignement supérieur où l’on précarise, on privatise et on coupe l’accès aux études supérieures.

Face à cette situation, nous rejetons :

– La diminution des moyens alloués au travail pédagogique ;

– La hausse des frais d’inscription et de scolarité ;

– Le traitement inégalitaire entre les étudiant·es relevant du Ministère de la Culture et celleux relevant de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (non-remboursement des frais d’inscription pour les boursier·es, bourses à la mobilité, accessibilité aux services du CROUS, etc.) ;

– La précarisation des personnels ;

– La disparition de postes (non remplacement de départs à la retraite, non renouvellement de contrats) ;

– Plus généralement, le traitement inégalitaire entre les écoles d’art et design territoriales et les écoles nationales.

Nous exigeons :

– Un comportement responsable des directions d’écoles, qui doivent œuvrer à l’amélioration de nos conditions d’étude et de travail et non se faire la courroie de transmission des logiques austéritaires et de la libéralisation de l’enseignement supérieur ;

– La consolidation de l’engagement des collectivités concernées par la présence d’écoles sur leur territoire, dans une juste répartition des charges et compétences entre municipalités, agglomérations, départements et régions ;

– Un réengagement majeur de l’État qui ne peut s’abriter derrière le statut des écoles pour abandonner ses responsabilités : un plan financier d’urgence est nécessaire !

Ceci doit permettre non seulement de faire face à la mise en danger actuelle des écoles, mais aussi de répondre à des exigences formulées sans effets depuis trop longtemps maintenant : accroissement des aides aux étudiant·es, remboursement des frais d’inscriptions pour les étudiant·es boursier·es, réfection des bâtiments, revalorisation des statuts des personnels selon le scénario défendu par les syndicats (alignement des statuts des enseignant·es des écoles d’art territoriales et nationales et revalorisations pour tous·tes).

Pour toutes ces raisons, nous appelons à une large mobilisation pour la défense des écoles d’art et de design.

Étudier est un droit, pas un privilège !

La Buse – les étudiant·es mobilisé·es de l’ÉESI Poitiers-Angoulême – Le Massicot – Séla 31 – SNAP-cgt – Snéad-CGT – STAA CNT-SO – SUD Collectivités Territoriales

Contact : interorgas-ecolesdart@proton.me