Éducation : dossier rentrée scolaire 2021

 

C’est la rentrée scolaire pour des millions d’élèves et pour les travailleurs.euses de l’éducation. Le contexte est morose : sécurisation du système scolaire insuffisante face à une situation sanitaire encore tendue, conditions de travail dégradées, mépris et mensonges d’un ministre de tutelle rarement aussi détesté par la profession… La COVID a permis de repousser très loin les limites de l’acceptabilité alors que les réformes austéritaires et managériales se poursuivent…
Syndicalistes, nous refusons pourtant de nous résigner et pensons que la solution viendra du collectif et d’un retour de nos mobilisations !  C’est pourquoi nous appelons l’ensemble des personnels à se réunir dans les établissements ou circonscriptions pour déterminer collectivement des modalités d’action et que notre fédération s’associe à l’appel unitaire à la grève dans toute l’éducation le 23 septembre.

Depuis de nombreuses années les services publics en général et l’éducation en particulier sont remis en cause, attaqués et soumis à des régimes de plus en plus austéritaires. Ces attaques, entreprises par l’idéologie et les nombreux gouvernements ultra-libéraux, s’appuient sur les crises que leurs politiques ont elles-même engendré (crise économique de 2008 par exemple). La crise sanitaire que nous subissons depuis deux ans n’y déroge pas et les choix qui s’annoncent pour cette rentrée semblent dans la droite lignée des précédentes…

Il est cependant à noter que cette pandémie a pu agir comme révélateur : les gens ont ainsi pu constater l’état catastrophique de l’hôpital public et il est apparu clairement que les travailleur·euses en première ligne (celles et ceux qui font tourner la société) n’étaient pas les managers et les traders, mais les prolétaires qu’on avait cherché à invisibiliser depuis tant de temps. Pour sa survie et celle du système capitaliste qu’il défend, Macron fut obligé de « lâcher la bride » en ouvrant la parenthèse du « quoi qu’il en coûte » : l’argent « magique » qui n’existait pas depuis tant d’années pour les services public put ainsi ruisseler sur les entreprises ! De l’argent il y en a mais il faut imposer une répartition des richesses !

Les choses paraissent donc plus claires mais il faut désormais agir et prendre conscience que dans cette société, seul le rapport de force compte. La cure continue dans le monde de l’éducation avec toujours la même constante : faire toujours plus avec toujours moins ! Pour répondre à ce dogme, le ministre avance sans cesse ses pions et poursuit son délire managérial : transformation du rôle du directeur d’école primaire en supérieur hiérarchique, auto-évaluation des établissements du secondaire…

Actuellement l’Éducation prioritaire, laboratoire managérial,  expérimente des formes de gestion qui pourraient rapidement se généraliser : postes à profils, contractualisation de moyens suivant la validation de projets d’établissements en REP, part modulable de la prime REP+ attribuée suivant des objectifs fixés par la hiérarchie…

Malgré cette crise sans précédent et l’état de fatigue et de lassitude extrême des personnel, il est toujours hors de question de créer des postes à hauteur des besoins et d’augmenter  de manière générale les salaires ! Le point d’indice est gelé depuis des années et la dite « revalorisation » présentée par Blanquer n’est qu’une vaste mascarade qui touchera une minorité de collègues ! En ce qui concerne les élèves, grandes victimes de cette crise, le ministère poursuit sa politique d’« évaluationnite » aiguë dès le plus jeune âge jusqu’au bac : l’école émancipatrice est tellement loin… Et comme si cela ne suffisait pas le ministère poursuit sa croisade idéologique contre les pauvres et les dominé·es : sous prétexte de campagne pour promouvoir la laïcité il met en scène une série de clichés racistes et colonialistes. La guerre aux pauvres se poursuit également dans la communication lorsque Blanquer évoque l’allocation de rentrée scolaire : la macronie n’hésitant pas à jeter la suspicion sur les allocataires susceptibles de se servir de cet argent pour s’équiper d’écran plats. Sous Macron, la bourgeoisie n’a vraiment plus aucune limite ! Cette coterie, pourtant si minoritaire a vraiment pris la confiance : il est temps que cela cesse !

Il est donc indispensable d’agir et de sortir de cette crise par la lutte ! Le 23 septembre devra être le premier acte qui permettra par la suite de construire la grève pour le service public mais également pour l’ensemble des salarié·es, les prolétaires qui ont payé le prix fort et pris tous les risques ces derniers mois !



Pour ce plan d’urgence dans l’éducation, la CNT-SO revendique :

– baisse des effectifs par classe  et  établissement

– ouverture d’écoles  et d’établissements scolaires

– hausse des salaires de l’ensemble  des personnels

– embauche de personnels : ouverture de concours et  de formations, créations de postes de titulaires, d’enseignant·e s, psy EN, infirmier·ères, assistant·es de service social, agent·es administratif·ives

– fin des  statuts précaires par la titularisation. Création d’un nouveau corps de la fonction publique en rapport avec les missions de vie scolaire et d’aide aux élèves en situation de handicap

– retour à un statut d’étudiant·e-surveillant·e permettant de poursuivre ses études

– mise en  place d’une véritable médecine du travail avec embauche de médecins fonctionnaires

– augmentation de  l’équipement   informatique  des  établissements et équipement des personnels en cas  de  télétravail

– maintien  et  renforcement de l’éducation prioritaire, en intégrant les lycées : donnons plus à ceux qui en ont le plus besoin

– abandon des « réformes  » des  retraites, de la fonction publique et de l’assurance-chômage

Téléchargez le tract d’appel à la grève :
cnt_so_education_greve_23_09_21

 

Mais combien faudra-t-il de rentrée sous Covid pour que Blanquer (ou son successeur) puisse rassurer et protéger suffisamment les élèves, les personnels mais également les familles, directement concernées ? Le ministre a une fois de plus oscillé entre auto-congratulation et imprécision alors que la pandémie est loin d’être résolue et que la situation dans le monde de l’éducation semble plus tendue qu’il y a un an. Il est en effet désormais prouvé que le variant Delta, majoritaire dans le pays, se transmet beaucoup plus facilement : le taux d’incidence chez les jeunes est bien supérieur à celui de  septembre 2020. 

Pour sortir de la crise sanitaire il faudra donc faire en sorte que tous les moyens soient mis en place pour contrecarrer la diffusion du virus.

(…) Pour lire la suite et connaître nos revendications dans le cadre de la crise sanitaire -> cliquez ici

Une bonne résolution pour la rentrée, se syndiquer !

Historiquement notre secteur professionnel a toujours été un bastion syndical fort mais ici comme ailleurs ce modèle est en crise avec un effondrement de la syndicalisation ou de la participation aux élections professionnelles. Le syndicalisme institutionnel est en faillite : impuissance face à la casse systématique d’une école publique de plus en plus inégalitaire, impuissance face à la dégradation de nos droits et conditions de travail, cogestion et clientélisme parfois douteux, course aux décharges qui éloigne les syndicalistes du terrain… Retour ligne automatique
Nous partageons toutes ces critiques ! Il est temps de développer, à la base, un modèle alternatif qui revient aux fondamentaux du syndicalisme. C’est le sens de l’engagement quotidien des militant-e-s de la CNT Solidarité Ouvrière. Rejoignez-nous pour construire ensemble un outil de lutte, de solidarité et de défense au service de l’intérêt collectif, porteur de progrès pédagogiques et d’un projet de transformation sociale !

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Bulletin d’Adhésion

 

 

Rentrée Covid II : Blanquer plane encore !

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Mais combien faudra-t-il de rentrée sous Covid pour que Blanquer (ou son successeur) puisse rassurer et protéger suffisamment les élèves, les personnels mais également les familles, directement concernées ? Le ministre a une fois de plus oscillé entre auto-congratulation et imprécision alors que la pandémie est loin d’être résolue et que la situation dans le monde de l’éducation semble plus tendue qu’il y a un an. Il est en effet désormais prouvé que le variant Delta, majoritaire dans le pays, se transmet beaucoup plus facilement : le taux d’incidence chez les jeunes est bien supérieur à celui de  septembre 2020. 



Pour sortir de la crise sanitaire il faudra donc faire en sorte que tous les moyens soient mis en place pour contrecarrer la diffusion du virus. Le ministère présente un protocole sanitaire basé sur une gradation en 4 catégories. Il place de manière totalement arbitraire, toute la France métropolitaine en catégorie 2 alors que l’incidence est pourtant presque 14 fois plus enlevé dans les Bouches-du-Rhône que dans la Creuse ! Il ne sera donc pas question de se servir des 4 catégories suivant la gravité de l’épidémie selon les territoires ! Plus inquiétant encore : il n’est pas possible de connaître les critères publics qui pourront permettre de passer d’une catégorie à une autre. Il sera donc difficile pour les personnels d’anticiper et d’alerter si la crise doit s’aggraver. La définition de seuils précis, avec une application la plus fine localement, est un impératif !



Alors que la rentrée a du être décalée en Martinique et en Guadeloupe, elle a finalement eu lieu à Mayotte et à la Réunion (catégorie 2 également malgré une situation fragile et l’inquiétude des syndicats et fédérations de parents d’élèves), la reprise en France métropolitaine suscite bien des interrogations malgré l’assurance de façade du ministre qui n’hésitera pas à ridiculiser les personnels en leur soumettant, entre autres gadgets, un tutoriel afin de comprendre comment aérer une salle de classe… Face à un virus qui se diffuse majoritairement de façon aérosol, il est temps d’investir dans du matériel comme l’ont fait de nombreux systèmes éducatifs dans le monde : capteurs CO2, purificateurs d’airs… Cela ne peut pas reposer sur des injonctions aux collectivités mais doit faire l’objet d’un financement national. 



Pour beaucoup d’entre nous, qui reprendront donc au niveau 2 du nouveau protocole, il apparaît évident que les mesures ne sont pas suffisantes. Dans le secondaire, Il s’agit avant tout de recommandations faites aux personnels de direction (pas d’obligation de « fixer » une classe dans une salle afin de limiter les brassages par exemple). Les chefs d’établissement seront donc conduits durant la semaine administrative à décider eux mêmes, sans aucune concertation, comment adapter le protocole. 



En ce qui concerne la vaccination, nous sommes également dans le flou. Les personnels de l’éducation n’ont pas été prioritaires l’an dernier et ont dû attendre plusieurs mois avant d’être vacciné·es… En ce qui concerne les élèves tout doit être fait pour que celles et ceux qui le veulent, dans le dialogue et le respect des familles, puissent être vacciné·es le plus tôt possible et ce dans tous les territoires : les inégalités territoriales ont crevé les yeux depuis le début de la crise. Cela ne peut pas reposer sur les seuls personnels de santé du ministère mais doit faire l‘objet d’une campagne coordonnée avec les collectivités et autorité de santé. 

La stratégie vaccinale ne pourra pas tout régler et les mesures de prévention sont indispensables alors que le public scolaire n’est pas vaccinable avant la 5ème ou y a eu accès tardivement. La capacité à tester massivement et régulièrement les élèves est aussi une clef du contrôle de l’épidémie. L’objectif affiché de 600 000 tests salivaires/semaine en primaire a rarement été atteint l’an passé et doit être revu à la hausse.

Dans le secondaire, le flou persiste également concernant les potentiels élèves « cas contact » non vaccinés qui devaient d’abord être « évincés » (le terme venait de la bouche du ministre lui-même). La décision devra être prise par les parents et la retour en cours sera appuyé sur une simple déclaration sur l’honneur. Autrement dit on fait peser cette décision sur les parents et cela n’offre absolument aucune garantie d’absence de virus…Véritable usine à gaz pédagogique, cette mesure va encore accentuer les inégalités d’accès à l’éducation, sachant que les territoires les « moins  vaccinés » sont déjà les plus fragiles. 



Notre fédération se positionne clairement contre le choix du Pass sanitaire, outil autoritaire et liberticide comme mode de gestion de l’épidémie et dénonçons ses applications indirectes dans le champ scolaire  et péri-scolaire notamment pour les sorties ou concernant les évictions de cours dans le secondaire.



L’année 2021-2022 commence donc comme s’est terminée la précédente. L’impréparation et l’incompétence de nos dirigeants sont criantes, l’ensemble de la communauté éducative est fragilisée et mise en insécurité permanente. Le pouvoir de décision repose sur une minorité de chefs d’établissements, ce qui n’offre aucune garantie. Une fois de plus il va falloir se retrousser les manches et partir sur différents fronts afin de défendre l’ensemble des travailleur·euses de l’éducation mais également des élèves et leurs familles !



Pour cette rentrée la CNT-SO revendique :

– Un protocole sanitaire avec des paliers applicables selon des critères clairement définis et transparents

– Un plan pour la qualité de l’air : dotation de tous les établissements en capteurs CO2,  équipement en systèmes de renouvellements et purification d’air, en priorité dans les locaux à risque (cantines, gymnases…).

– Distribution gratuite de masques  pour tous les élèves comme les personnels.

– Maintien de la  définition nationale stricte des « cas contacts » et dépistage massif des élèves et personnels, en liaison avec les collectivités et les autorités de santé.

– Campagne de vaccination prioritaire pour tous les élèves volontaires.

– Abandon de toute application directe ou indirecte du pass sanitaire dans le champs scolaire et péri-scolaire

– Un grand plan d’urgence pour l’école ( appel commun avec d’autres organisations syndicales, journée de mobilisation prévue le 23 septembre) avec des moyens humains et matériels dans l’ensemble des secteurs afin de palier à des manquements invraisemblables révélés par la crise et qui sont la cause de choix politiques austéritaires depuis plusieurs années.

– Plan d’équipement informatique pour les élèves et personnels.

– Indemnisation à 100% du congé garde d’enfant, de droit, pour les parents. Indemnisation pour toutes et tous des périodes d’isolement.



Maintien des examens : stop à la mascarade  !

Blanquer l’a confirmé : il maintiendra en présentiel les épreuves du baccalauréat et des BTS. Alors que l’épidémie circule toujours activement et que, depuis plus d’un an, élèves et enseignant·es doivent composer avec des conditions d’enseignement chaotiques, ce maintien est un non-sens pédagogique et sanitaire.

Education : dossier spécial rentrée avril 21

Après une pause forcée, nous allons reprendre le chemin de nos établissements. Le contexte est morose : sécurisation du système scolaire insuffisante avec une situation sanitaire encore tendue, conditions de travail dégradées, mépris et mensonges d’un ministre de tutelle rarement aussi détesté par la profession… La COVID a permis de repousser très loin les limites de l’acceptabilité alors que les dotations pour la prochaine année scolaire sont en bernes, que les réformes austéritaires et managériales se poursuivent…
Syndicalistes, nous refusons pourtant de nous résigner et pensons que la solution viendra du collectif et d’un retour de nos mobilisations ! Les travailleur•euses du spectacle, les précaires, nous montrent le chemin avec leur mouvement déterminé d’occupation. Nous aussi, préparons le déconfinement des luttes, pour un printemps rayonnant !

COVID-19 : imposons la sécurisation du milieu scolaire !

A quelques jour de la rentrée dans les écoles, la seule certitude c’est que le ministère de l’Éducation Nationale n’aura pas mis à profit les 3 semaines de fermeture pour sécuriser les établissements scolaire contre le COVID-19 ! Retrouvez les revendications de la fédération Éducation et Recherche 👇

covid-19 en milieu scolaire : le bricolage et le mépris ça suffit !

Face à la dégradation rapide de la situation sanitaire dans les établissements scolaires, mobilisons-nous pour protéger élèves et personnels par des mesures de sécurisation adaptées. La fédération CNT-SO Éducation et Recherche revendique 👇

Tribune : « Défendons la maternelle ! »

La CNT-SO s’associe au collectif de syndicats de l’éducation, associations professionnelles ou pédagogiques et représentants de parents qui dénonce la réorientation profonde du programme de la maternelle qui cantonnerait notamment les enseignements à un «bachotage» pour préparer les tests en CP.

COVID-19 en milieu scolaire : agir pour ne plus subir !

Pendant que Macron tente un coup de poker sur la gestion sanitaire, J.M Blanquer persiste et signe : en milieu scolaire, la situation est « maîtrisée » et l’essentiel est de « tenir les calendriers ». Face à une remontée de l’épidémie et le risque des variants potentiellement plus contagieux, c’est irresponsable !

De la maternelle à l’université, l’éducation en grève le 26 janvier !

Au quotidien dans nos établissements le rejet du système Blanquer est massif : marre de ses méthodes de communication, marre de ses mensonges et revirements sur la politique sanitaire, marre de son management autoritaire et de la maltraitance institutionnalisée, marre de sa politique de démolition systématique du service public d’éducation qui nous fait perdre le sens de nos métiers ! Ne nous laissons pas gagner par la lassitude, une grève massive le 26 janvier est une bonne occasion de mettre un coup de pied dans la fourmilière et de lancer le mouvement pour dégager Blanquer et sa politique ! Soyons nombreux·euses !

Non au Service national universel !

Sarah El Haïry, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et des Sports, chargée de la Jeunesse et de l’Engagement a réaffirmé que le Service national universel (SNU) serait obligatoire en 2026, pour 800 000 jeunes de 16 ans.

Appel national unitaire « Non au SNU ! » (juin 2021)

A la question d’un rédacteur du journal Le Parisien: « Face à des lycéens, en octobre, vous avez chanté « la Marseillaise »… seule, après vous être accrochée avec eux au sujet de la laïcité. Est-ce à coups de drapeau tricolore qu’on fabrique des citoyens ? » 
Sarah El Haïry a répondu : « Je considère que chanter la Marseillaise et donner du respect au drapeau font partie d’un moment d’unité citoyenne. Donc si, au cours du séjour, un jeune refuse de chanter « la Marseillaise », d’assister au lever des couleurs, ou de porter l’uniforme, il devra quand même s’y conformer ». 
La propagande pour le recrutement a repris, dans la presse écrite, à la radio, à la télévision, sur le web, dans les établissements scolaires et dans les préfectures. Le gouvernement veut 25 000 volontaires en 2021.
Depuis un an, dans les conditions sanitaires et sociales que nous connaissons, les jeunes n’ont pas manqué de « s’engager » : à travers les opérations de solidarité organisées dans de nombreux quartiers et villages, par l’exercice de leurs métiers socialement utiles, ou encore en manifestant contre le reculs des droits individuels et collectifs ou pour défendre notre environnement. Ils et elles n’ont pas attendu les injonctions de l’État pour le faire. Au contraire, il s’agissait de répondre aux carences gouvernementales. Pour leur engagement social, nombre de ces jeunes ont même été réprimé·es, poursuivi·es, sanctionné·es.

Le Service national universel, c’est :
– Une opération de soumission de la jeunesse
– La remise en cause des droits des travailleurs et travailleuses
– Des dépenses considérables
– Le renforcement de la militarisation

La « cohésion sociale » vantée par les promoteurs du SNU est une dangereuse fumisterie dans le cadre d’un système qui repose sur l’exploitation de la majorité de la population par une minorité, le sexisme, le racisme ou le militarisme. La cohésion sociale n’est envisageable que dans le cadre d’une société reposant sur les valeurs de la démocratie et de la solidarité, la culture de la paix.

Non au SNU !

Abrogation du SNU !