Solidarité avec notre camarade Brice !

Communiqués de la CNT-SO 30 suite à la condamnation de notre camarade Brice, après la manifestation du 23 mars à Nîmes. La solidarité financière avec Brice passera via la caisse de grève et de solidarité interpro mise en place par la CNT-SO.

Communiqué de soutien du 25 mars

Contre le 49.3 : la grève partout ! Le bac n’est plus tabou !

Destruction des acquis sociaux, casse des services publics, renforcement des inégalités, absence de concertation… De la réforme des lycées à la réforme des retraites, le gouvernement déroule impitoyablement sa politique antisociale : à nous d’y répondre par tous les moyens !

Les épreuves de spécialité écrites commencent le 20 mars. Ce calendrier est absurde et n’a cessé d’être dénoncé par les enseignant·es : des programmes nécessairement bâclés, des élèves sous pression accrue, et un 3ème trimestre à vide où l’absentéisme explose.

Pourquoi le gouvernement sacrifie-t-il un trimestre d’éducation? Tout simplement pour s’aligner sur le calendrier de Parcoursup et sa machine de sélection. Intégrer les notes de spécialités dans le dossier Parcoursup, c’est un renforcement de plus des inégalités scolaires ; c’est favoriser ceux qui ont moins besoin de l’école et de ce trimestre d’apprentissage en plus ; c’est exposer plus encore les publics scolaires précaires au tri cynique de Parcoursup.
Dans le contexte de lutte contre la réforme des retraites, la CNT-SO appelle à lutter par tous les moyens et avant tout par la grève contre le déroulement de ce bac injuste !

Non à la soumission de la jeunesse : Bloquons la généralisation du SNU !

Face à la menace de généralisation obligatoire, le débat public sur le Service National Universel (SNU) émerge enfin. Il est temps de passer à la mobilisation pour revendiquer l’abolition de ce dispositif inutile et nuisible pour la jeunesse !

Macron rêve d’une jeunesse au garde-à-vous !

Alors que le SNU, créé en 2019, n’a pas suscité l’adhésion (32 000 jeunes accueilli·es en 2022), le gouvernement prépare la généralisation obligatoire du dada réac de Macron. Le calendrier n’est pas encore définitif, avec 6 départements qui pourraient servir de pilotes à partir de 2024 et une systématisation du dispositif, sur le temps scolaire, à tous les élèves de seconde ou de première année CAP d’ici 2026 (800 000 jeunes concerné·es) .

Voilà son programme pour la jeunesse :
  • Un stage dit de « cohésion » de 12 jours dans des « centres SNU » en dehors du département d’origine avec lever à 06h30 et coucher à 22h30, salut au drapeau, Marseillaise, port de l’uniforme, marche au pas, bourrage de crâne sur l’engagement et la citoyenneté du point de vue de l’État… Ces dernières années, le SNU a donné lieu à des débordements répétés (évanouissements de jeunes au garde-à-vous en plein soleil…).

  • Une période de travail gratuit de 84 heures dite « d’intérêt général ».

  • Un engagement volontaire de 3 mois et la possibilité d’intégrer une « réserve en uniforme » (armée, gendarmerie, protection civile…).

    Jeunesse engagée, pas militarisée !

Alibi du SNU : Macron souhaite que la jeunesse s’engage. Ne le fait-elle déjà pas ? Contre la réforme des retraites, contre l’inaction des États face aux bouleversements climatiques… ?

Pour le gouvernement, l’engagement est contraint. Sarah El Haïry, secrétaire d’État en charge du dossier le confirme : « L’objection de conscience ne pourra pas être évoquée ». Le refus du SNU pourrait même être pénalisant pour le passage des examens ou l’accès au supérieur !

Le projet vise clairement une militarisation rampante de la société et la promotion d’une idéologie « réac-publicaine » chez les jeunes.

De l’argent il y en a… pour mettre la jeunesse au pas !

Ce dispositif nuisible va mobiliser des centaines de structures d’accueil, monopoliser les financements et les emplois dans l’animation et l’éducation populaire et impacter l’année scolaire des élèves de lycée.

Il est aussi coûteux… Alors que l’École, la recherche, l’animation et l’éducation populaire, et de manière générale les services publics, subissent depuis des années l’austérité et les baisses de moyens, le gouvernement est prêt à sortir 2 milliards par an pour le SNU ! Dans l’éducation, on supprime des postes, on ferme des classes, mais pour soumettre la jeunesse, Macron et sa clique savent desserrer les cordons de la bourse.

Alors que les guerres impérialistes font des ravages aux quatre coins du monde, le gouvernement multiplie les actions renforçant l’armée dans la société. Le SNU est concomitant avec le projet de hausse considérable du budget des Armées (+30 % pour atteindre 413 milliards pour 2024-2030) dans une nouvelle course mondiale aux armements. 

Refusons cette politique militariste !
Non au SNU ! Oui à l’éducation à la paix !
Pour un monde débarrassé du poison patriotique, des guerres et des frontières !
Le seul frein aux annonces est la crainte d’une révolte de la jeunesse en jonction avec le mouvement contre la réforme des retraites…
Jeunes et familles, travailleur·euses de l’animation et de l’éducation populaire, travailleur·euses de l’éducation, mobilisons-nous ! Bloquons le gouvernement et ses velléités de militarisation de la jeunesse et de la société ! Bloquons le SNU !

De la maternelle à l’université… A partir du 7 mars, la grève jusqu’au retrait !

Depuis le 19 janvier, nous avons montré notre détermination contre la nouvelle réforme des retraites avec des grèves et des manifestations massives. Le gouvernement est sous pression : la loi n’a pas été votée à l’Assemblée et la majorité de la population, hostile au projet, soutient la mobilisation. Maintenant tout le monde a conscience que nous devons durcir le mouvement pour gagner !

L’objectif c’est la grève générale !

Mobilisons-nous massivement dans la grève nationale interprofessionnelle du 7 mars et construisons la grève reconductible dans notre secteur les jours suivants. Nous pouvons nous appuyer sur les autres secteurs professionnels qui ont déjà annoncé rentrer dans la reconductible après le 7 ainsi que sur la grève féministe du 8 mars qui aura cette année, une importance stratégique, alors que les femmes sont les plus pénalisées par la réforme.

Le combat contre la réforme Macron est l’affaire de tous·tes : Les secteurs en pointe, ne doivent pas être isolés dans une grève par procuration. Même si nos métiers sont non-marchands, nous sommes la plus grande administration et impactons des millions d’élèves et leurs familles : la grève dans l’Éducation aussi est stratégique

Ce gouvernement est en service commandé pour la minorité des plus riches qui va profiter de ce nouveau recul social. Faire monter le rapport de force, c’est s’en prendre à leurs intérêts économiques : paralysons le pays jusqu’à la victoire !

Union ! Action ! Autogestion !

Parce qu’un mouvement social ça ne tombe pas du ciel, il est indispensable de se structurer à la base et de faire grandir nos outils d’auto-organisation pour mener la lutte.

Réunissons-nous en AG, dans les établissements ou par secteurs géographiques, pour nous organiser et construire la grève reconductible, animons des comités de grève, alimentons les caisses de solidarité pour aider financièrement les personnels les plus précaires, faisons le lien avec les usager·ères, tissons des liens interprofessionnels et multiplions les actions de terrain (piquets de grève, blocages économiques, soutien interpro aux grévistes…) pour rendre visible la contestation et faire monter la pression sur le gouvernement et le camp patronal.

Pour une mobilisation globale  !

Articulons la bataille des retraites avec le combat pour les salaires, les conditions de travail et contre les logiques austéritaires qui asphyxient nos services publics et fragilisent les plus pauvres. Tout est lié ! En gagnant sur les retraites, nous pouvons mettre un frein aux politiques Blanquer/ N’Diaye dont nous souffrons au quotidien.

Nous sommes face à un choix de société. Avec l’ensemble du monde du travail : organisons un grand mouvement social pour la répartition égalitaire des richesses et du travail !

Alors que les urgences sont sociales (inflation galopante), écologiques, etc., le camp au pouvoir reste toujours obsédé par ses intérêts.

Ne comptons que sur nous-mêmes : ensemble faisons émerger un projet collectif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle ! Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement.

Téléchargez le tract au format pdf

Appel Enseignement Supérieur & Recherche

Appel ESR au format pdf

Sans-papiers : atelier « d’auto-défense juridique » à Saint-Etienne, dimanche 12/02

Un atelier « d’auto-défense juridique » pour les travailleuses et travailleurs sans-papiers, est organisé le dimanche 12/02 à Saint-Etienne (42) avec un syndicaliste de la CNT-Solidarité Ouvrière : 

Dimanche 12 février 2023
Au remue-méninges – 43  rue Michelet

Un nouveau syndicat de combat dans le Gard

La CNT-Solidarité Ouvrière poursuit son développement territorial et débute son implantation dans le Gard. Travailleurs-euses de la région nîmoise, du bassin d’Alès et de l’ensemble du département : rejoignez l’alternative syndicale, auto-gestionnaire et révolutionnaire !

Communiqué d’appel à la mobilisation sur les retraites

Les RDV de manifestation dans le département

  • Mardi 7 février
    Nîmes : 14h30 Jardins de la Fontaine
    Alès : 10h Sous-préfecture
    Bagnols : 10h30 Monument aux morts
    Uzès : 10h Parvis de la mairie
    Le Vigan : 18h Place de la mairie.
  • Samedi 11 février
    – Nîmes : 14h30 Jardins de la Fontaine
    -Alès : 10 h Rond-point quai du mas d’Hours
    – Bagnols : 10h30 Monument aux morts,
    – Uzès : 10h Parvis de la Mairie.
    -Ganges : 13h devant la Mairie.

Présentation du syndicat

Éducation : réforme de la voie professionnelle, la lutte continue !

Fin janvier, le gouvernement annonçait l’abandon de l’idée d’augmenter la durée des stages des élèves.

Seule la lutte paie !

Carole Granjean reconnaissait devant les journalistes «l’absence de consensus» sur la question. Quel doux euphémisme… Les personnels des LP se sont mobilisé·es de manière historique le 18 octobre dernier, ainsi qu’en novembre. La ligne rouge semblait franchi par un gouvernement fanatisé par le monde de l’entreprise et qui proposait d’augmenter de 50 % les périodes de stage en entreprise pour les élèves des lycées professionnels.

L’ensemble des syndicats jouaient la carte de l’unité et parvenaient à construire une mobilisation sans précédent qui finit par faire reculer le gouvernement. Cela prouve bien que la lutte paie et que c’est par la grève que l’on parvient à imposer un rapport de force (et certainement pas en allant « changer les choses de l’intérieur » dans des pseudos « groupes de travail » imposés par la ministre). Nous ne sommes pas dupes pour autant : dans une situation fragile face à la contestation de sa « réforme » des retraites, Macron et sa bande sont obligés de lâcher du leste.

Contre la casse des lycées pro : la lutte continue !

La casse des LP n’a pas été abandonnée et nous devons nous montrer extrêmement vigilant·es dans les mois qui viennent ! Si l’augmentation de la durée des stages a sauté, Macron rêve encore d’un lycée pro assujetti aux intérêts des patrons, avec des cartes de formations ayant pour seul critère une prétendue insertion sur le marché du travail.

Le LP comme simple fabrique d’une main-d’œuvre rapidement disponible pour le patronat. Sans parler de la concurrence avec l’apprentissage au sein des établissements.

Pour nous, le LP doit rester un lieu d’émancipation et de formation protégé de la rapacité du patronat. Nos élèves ne doivent pas devenir de la chair à patrons !

Téléchargez le communiqué au format pdf

Appel contre l’immigration jetable et pour une politique migratoire d’accueil

Le gouvernement présente un nouveau projet de loi sur l’immigration. Un collectif d’associations et de syndicats s’y oppose dans cet appel, car cette réforme priverait encore plus de droits les personnes étrangères en France. La CNT-SO est signataire de l’appel unitaire contre le nouveau projet de loi sur l’immigration porté par Darmanin.

Appel contre l’immigration jetable et pour une politique migratoire d’accueil

Le nouveau projet de loi asile et immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des personnes migrantes. Il a pour objectif de graver dans le marbre et de radicaliser les pratiques préfectorales arbitraires et répressives : systématisation des obligations de quitter le territoire français (OQTF) et des interdictions de retour sur le territoire français (IRTF), dans la suite des instructions déjà prises pour augmenter les assignations à résidence et le nombre de centre et locaux de rétention administrative.

Le projet s’inscrit délibérément dans une vision utilitariste et répressive dont témoigne l’obsession des expulsions et l’inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées. Les personnes migrantes sont déshumanisées et considérées uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”.

Alors que la dématérialisation prive de l’accès au séjour de nombreux personnes étrangères, le droit du séjour et le droit d’asile vont être encore plus restreints. Le projet prévoit des moyens pour empêcher d’accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique…

Les droits sont de plus en plus bafoués

Les droits protégés par les conventions internationales sont de plus en plus bafoués (asile, droit de vivre en famille, accueil des femmes et des personnes LGBTIA+ victimes de violences…) y compris ceux des enfants (enfermement, non-respect de la présomption de minorité, séparation des parents…). Les droits des personnes étrangères sont de plus en plus précarisés. 

Nous appelons à nous mobiliser contre cette réforme qui, si elle était adoptée, accentuerait encore le fait que les personnes étrangères en France sont considérées comme une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir.

Il est de la responsabilité de nos organisations, associations, collectifs et syndicats de réagir. Nous appelons à la mobilisation la plus large possible sur tout le territoire dans les prochaines semaines.

Éducation : contre la retraite Macron, construisons la reconduction !

Avec sa réforme, le gouvernement des riches voudrait nous faire bosser plus longtemps ? La réponse des travailleur·euses est claire : c’est NON ! Nous étions près de 2 000 000 dans les rues avec des taux de grévistes élevés dans de nombreux secteurs pour la grève du 19 janvier.
Un seul jour ne suffira pas,  profitons de cet élan pour amplifier le mouvement, par la grève reconductible, et faire reculer le gouvernement !
Tous et toutes concerné·es !

Nous sommes tous et toutes touché·es par cette réforme qui va décaler l’âge de départ en retraite de 2 années minimum et imposer 43 annuités de cotisation pour tous·tes, nous forçant à rester travailler jusqu’à l’horizon des 67 ans (pour une retraite sans décote) !

Cette réforme est injuste, inutile et nuisible : elle va impacter encore plus fortement : les plus précaires, les femmes, les seniors … Elle va abîmer nos vies en nous privant d’un temps mérité, en bonne santé, après le travail et signifie bosser jusqu’à la mort pour une partie des salarié·es aux métiers pénibles .

Pourtant le système par répartition n’est pas menacé : Il s’agit juste de préserver les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite le travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesse produites par les travailleur·euses est largement suffisante, elle doit servir aux communs ! La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les logiques austéritaires qui asphyxient nos services publics !

Tous et toutes ensemble on va lutter !

La prochaine journée de grève interprofessionnelle est prévue pour le mardi 31 janvier : nous devons en faire une démonstration de force encore plus réussie que le 19 janvier. Pour autant, pour faire reculer le gouvernement sur son projet et gagner de nouveaux droits, nous ne pouvons pas nous enfermer dans un calendrier de grèves perlées : il faudra se mettre en mouvement ! L’objectif c’est la grève générale !

La CNT-Solidarité Ouvrière soutient toutes les initiatives de lutte dans les jours et semaines à venir. Réunissons-nous dans les établissements ou par secteurs géographiques, pour nous organiser et construire la grève reconductible, animons des comités de grève, (ré)activons des caisses de solidarité pour aider financièrement les personnels les plus précaires, tissons des liens interprofessionnels et avec les usager·ères, multiplions les actions de terrain pour rendre visible la contestation, faisons monter la pression sur le gouvernement et le camp patronal qui va profiter de ce nouveau recul social…

Rémunérations, conditions de travail, moyens pour le service public d’éducation… Toutes ces questions peuvent s’articuler avec la bataille des retraites !

Nous sommes face à un choix de société. Avec l’ensemble du monde du travail : organisons un grand mouvement social pour la répartition égalitaire des richesses et du travail !

 

Des outils pour une lutte auto-organisée :

Nos outils (format pdf)

[ESR] Dans les facs et les labos, la retraite avant le caveau !

Tous-tes les acteurs et actrices de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche sont concerné-es par la réforme des retraites : injuste, déséquilibrée et porteuse de régression sociale. Mobilisons-nous massivement avec l’ensemble du monde du travail, construisons la Grève Générale !