Un nouveau syndicat de combat à Amazon !

La CNT-SO poursuit son développement dans les transports et la logistique avec la mise en place d’une section syndicale sur le site ORY4 de Bretigny-sur-orge (91), un des principaux entrepôts français d’Amazon.

La CNT-SO a désigné une Représentante de Section Syndicale sur le site et la section va pouvoir démarrer son activité syndicale de terrain.

Face au géant américain, connu pour ses conditions de travail déplorables et un management répressif, l’équipe syndicale se fixe plusieurs objectifs revendicatifs immédiat :

  • Refuser les conditions de travail qui génèrent risques psycho-sociaux et usure physique accélérée.
  • Gagner des augmentations de salaires à hauteur des profits de l’entreprise
  • Faire cesser la politique de sanctions disciplinaires injustifiés et contestables
  • Mettre fin aux avenants qui génèrent une pression sur les salarié·es
Pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux : organisons-nous !
Travailleurs et travailleuses d’Amazon, rejoignez la CNT-SO !

Licenciements à l’Hôtel Marseille Centre Gare Saint-Charles : derrière le prétexte économique, la répression syndicale !

Face à la menace imminente de sept licenciements, les personnels de l’Hôtel Marseille Centre Gare Saint-Charles se sont mis en grève reconductible à partir du lundi 29/12 et organisent un piquet bruyant devant l’hôtel avec pour slogan « On n’est pas des chiffres, on est des êtres humains ».
L’ensemble des personnels ciblé-es par ces licenciements sont syndiqué-es à la CNT-SO, syndicat de combat, très actif dans les luttes menées par les personnels des hôtels marseillais depuis des années. Simple hasard ? Nous ne le pensons pas !
Soyons nombreux-euses pour soutenir les grévistes : chaque matin, à partir de 9h, 15 bd Maurice Bourdet (13001), en face de la gare ST-Charles.
Participez à la caisse de grève en ligne 

Face à la répression, riposte syndicale !

………..
Revue de presse
La Marseillaise – 29 décembre 25
La Provence – 30 décembre 25
France bleue – 31 décembre 25
La Marseillaise – 31 décembre 25

Rencontre du Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes (RSISL) : renforcer et étendre la lutte internationaliste !

Le 13 novembre dernier, à Chianciano Terme (Italie), a eu lieu le 6e rencontre du Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes, un espace de partage des différentes réalités du syndicalisme combatif au niveau mondial, né en 2013. Nous partageons ici un premier compte-rendu rédigé initialement par nos camarades de la CGT de l’Etat espagnol (CGT-E)

Retrouvez le dossier complet sur le site du RSISL (manifeste, motions…)

Pendant trois jours, répartis en plusieurs tables de travail, il a été question des droits des travailleurs, de la santé au travail, de l’extrême droite et de l’internationalisme. Le tout, dans une perspective de soutien mutuel et de volonté de coopération dans les luttes au-delà des frontières nationales.

Le Réseau International de Solidarité et de Luttes est, aujourd’hui, la plus importante organisation internationaliste du syndicalisme combatif à l’échelle mondiale. À Chianciano, 235 délégués représentant 53 organisations syndicales des cinq continents se sont réunis. Il y avait des représentants de l’Italie, du Brésil, de la France, de la Palestine, du Venezuela, de l’Ukraine, des États-Unis, de la Pologne, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de l’Équateur, de l’Angleterre, de la Colombie, entre autres.

Comme l’a souligné David Blanco, secrétaire aux Relations Internationales de la CGT-E, faisant partie du noyau organisateur de l’événement : « Ici, on débat entre secteurs et sur des problématiques de toute la classe ouvrière ».

Dans les engagements communs issus de la rencontre, cinq axes ont été mentionnés :

  • Renforcer le travail international entre les secteurs,

  • Agir à long terme en faveur de la solidarité internationale et contre la répression antisyndicale,

  • Accentuer la solidarité contre les diverses populations menacées par l’extrême droite (populations racialisées, migrants, personnes LGTBQI+, etc.),

  • Lutter contre l’oppression et en faveur du syndicalisme clandestin,

  • Pousser vers l’unité d’action internationaliste et promouvoir le travail de réflexion anticapitaliste et l’élaboration d’alternatives.

Parmi les différentes délégations du Sud Global, celle des syndicalistes palestiniens a particulièrement marqué les esprits, en insistant sur la nécessité de solidarité face au génocide israélien et en exprimant la gratitude de la classe ouvrière de Gaza et de Cisjordanie pour les grèves menées dans divers pays. En même temps, ils dénonçaient l’effondrement total des infrastructures, des droits humains et des relations de travail en Palestine sous le système d’apartheid et d’occupation actuel.

Il y avait également une représentation du syndicalisme ukrainien qui a dénoncé l’occupation russe ainsi que la négation totale des droits des personnes sous domination. Dans ce sens, le manifeste final recueille le sentiment commun de toutes les délégations sur la situation actuelle : «Le Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes appelle à l’unification de l’opposition des travailleurs et des travailleuses à toute intervention impérialiste et au renforcement des mouvements contre la guerre, la militarisation et l’économie de guerre ».

Concernant l’Ukraine, il estt précisé : « Depuis plus de trois ans, le peuple ukrainien fait face à la guerre déclenchée par le gouvernement russe. En tant que syndicalistes et internationalistes, nous apportons notre soutien à ceux qui résistent en Ukraine, mais aussi en Biélorussie et en Russie, en essayant de répondre aux besoins exprimés par nos camarades syndicalistes de cette région du monde ».

Les sessions générales ont été diffusées en streaming et sont consultables sur la chaîne YouTube de Rojo y Negro TV de la CGT-E.

Le manifeste final se conclut ainsi :

« Nous décidons de renforcer, d’élargir et de rendre plus efficace un réseau de syndicalisme combatif, de luttes et démocratique, autonome, indépendant des patrons et des gouvernements, anticapitaliste, féministe, écologiste, internationaliste, qui construise le changement par les luttes collectives et combatte toutes les formes d’oppression ».

AFDAS : « Elle est où la moulaga ? »

Depuis mi-octobre, l’AFDAS (Assurance Formation Des Activités du Spectacle) a gelé le financement des formations des Artistes-auteur•ices, des journalistes pigistes et des intermittent·es.

Nous nous mobilisons pour défendre notre droit à la formation !

Un rassemblement unitaire a été organisé le jeudi 18 décembre devant le siège de l’AFDAS, à l’occasion de son conseil d’administration. 

Ce gel des financements de nos formations poursuit un processus de délitement de nos droits remarqué dès l’année dernière, notamment à travers une redéfinition des critères d’attribution et une réduction des champs de formations envisageables. Ce remaniement des critères rend compte d’un manque de considération des enjeux contemporains de la culture, négligeant la transdisciplinarité des pratiques.

Pire encore, avec la suspension totale des financements ce sont aussi les formations obligatoires de sécurité qui ne sont plus financées (CACES, travail en hauteur, habilitation électrique, secourisme, etc.) alors qu’elles sont obligatoires et demandées par les employeur·ses.

Nous rappelons que pour beaucoup d’intermittent·es, notamment dans le secteur évènementiel et du spectacle vivant qui effectuent beaucoup d’heures sur les festivals estivaux, les mois de novembre, décembre et janvier sont les mois privilégiés pour la formation.

Cette coupure brutale d’un trimestre entier est intervenue sans aucun préavis et n’a d’abord été transmise qu’individuellement par mail ou téléphone. Aujourd’hui encore, cette annonce n’est pas communiquée assez clairement par l’AFDAS, et par les syndicats représentatifs y siégeant.

Lors de la première coupure, il a été avancé qu’elle était due au nombre croissant de demandes de la part des artistes auteur·ices et à la non participation financière de certains Organismes de Gestion Collective (OGC) ; il a ensuite été vaguement évoqué d’autres réponses floues : répercussion des années Covid, baisse du volume d’embauches, épuisement d’un fonds européen, augmentation des coûts de formations, etc., sans aucune réponse claire sur la non anticipation du manque de liquidité et la coupure brutale du jour au lendemain.

À la violence matérielle de se retrouver privé·es de nos droits, s’ajoute la violence politique d’être laissé·es dans l’ombre. Nous exigeons transparence et réparation dela part de toutes les structures siégeant à l’AFDAS.

Pour palier le manque d’argent pour le financement de nos formations, nous demandons l’augmentation des cotisations des employeurs, notamment en revalorisant les salaires (stagnation des salaires = stagnation des cotisations), la fin des rémunérations à la prime (défiscalisées et désocialisées) et l’obligation des OGC et des grands événements internationaux à cotiser pour la formation des Travailleur•euses du secteur.
Un retour des financement et de nouvelles règles sont annoncés pour la mi-janvier 2026 : nous ne tolérerons pas une nouvelle dégradation de notre droit à nous former.

Nous exigeons le droit de toutes les travailleuses et tous les travailleurs à un accès à la formation !

Dans ce contexte, nous demandons entre autre :

  • Des explications publiques, claires et précises sur ces coupures brutales ;
  • Une transparence totale et permanente de l’ensemble du budget de l’AFDAS ;
  • La contribution obligatoire des OGC (Organismes de Gestions Collectives) ;
  • La sanctuarisation des budgets alloués aux formations obligatoires ;
  • La mise en place de procédures de recours officielles (actuellement inexistantes) ;
  • La réévaluation de critères d’attribution qui ont été abaissés.

Aussi, dans le contexte actuel nous réclamons la fin de la politique d’austérité qui touche les services publics en général, et le service public de la culture en particulier ainsi qu’une revalorisation générale des salaires afin de combler l’inflation et augmenter les parts de cotisation des employeurs.

STUCS Syndicat des Travailleur·euses Uni·es de la Culture et du Spectacle – CNT-SO
STAA Syndicat des Travailleur·euses Artistes-Auteur·ices – CNT-SO
SUD Culture – Métier Intermittents de la Création des Arts et de la Médiation – Solidaires
SIPMCS Syndicat Interprofessionnel de la Presse, des Médias de la Culture et du Spectacle – CNT-F

12 Décembre 2025

Archives (communiqué du 28 novembre)

Orientations du 6ème congrès confédéral : recomposition syndicale

Dans le cadre de son congrès confédéral de novembre 2025, la CNT-SO a débattu et adopté diverses motions d’orientation. 

Recomposition syndicale et syndicalisme de lutte de classe

La CNT-SO a toujours été attachée à l’ouverture et à l’unité d’action loin des conflits de chapelle. Ces dernières années, la Confédération et ses structures, ont pu s’engager dans des luttes et initiatives unitaires. 

Ces diverses initiatives sont à amplifier ! Elles peuvent servir de base à une restructuration plus poussée du mouvement social et syndical. En effet entre un pôle réformiste et un pôle « de lutte » vieillissant, largement bureaucratisé et intégré, il existe la place pour l’émergence d’un pôle syndical radical, anticapitaliste, autogestionnaire  et connecté aux nouvelles formes de militantisme et aux évolutions sociales et économiques en cours ! Sans prétendre l’incarner à elle-seule ou encore moins de la diriger, notre Confédération se doit d’être actrice de cette dynamique.

Nettoyage : un système d’exploitation qui brise les corps !

Le rapport de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) publié le 13 novembre, vient démontrer une fois de plus, la très forte « sinistralité » pour les travailleur·euses du nettoyage, liée aux conditions de travail et aux produits utilisés.

Venant appuyer ce que nous pouvons constater chaque jour sur le terrain, le rapport relève :

  • une fréquence et gravité des accidents du travail plus importantes que dans la moyenne de l’ensemble des salarié·es;

  • un nombre de maladies professionnelles deux fois plus élevé;

  • un nombre de licenciements pour inaptitude près de deux fois plus fréquents;

  • des pathologies comme les troubles musculo-squelettiques (TMS) importantes ;

  • des maladies respiratoires dues aux produits très fréquentes.

C’est tout sauf une fatalité : des mesures s’imposent !

La CNT-Solidarité Ouvrière dénonce l’organisation même du travail dans ce secteur où la sous-traitance domine, diluant les responsabilités et encourageant par le dumping social, une exploitation des plus brutales.

La CNT-SO dénonce la non-application, à grande échelle dans le secteur, des législations aujourd’hui applicables en protection des salarié·es.

La sinistralité et la souffrance au travail ne sont que le fruit de ce système généralisé de maltraitance au travail qu’il faut abattre.

Dans l’immédiat, la CNT-SO revendique  :
  • Une évolution de la législation pour imposer des mesures de prévention efficaces, interdire les produits toxiques.

  • Le renforcement des effectifs de l’Inspection du Travail avec un nombre d’agent·es suffisant !

  • Un renforcement des sanctions à l’encontre des employeurs, en cas de manquement aux règles d’hygiène et de sécurité.

  • La responsabilisation des entreprises utilisatrices qui doivent être solidaires de leurs sous-traitants, en cas d’accidents du travail ou de maladies professionnelles en augmentant leur taux de cotisations accidents du travail et maladies professionnelles (AT/MP)

  • L’augmentation du nombre de jours de formation à l’hygiène et la sécurité des membres des CSE.

  • La reconnaissance de la pénibilité des métiers de la propreté et une retraite à taux plein dès 55 ans.

Ca suffit, agissons collectivement avec la CNT-SO pour défendre nos droits, notre santé et notre dignité !

Cagnotte de solidarité avec nos camarades Claude et Tiziri

Par arrêt du vendredi 26 septembre 2025, la Cour d’appel de Versailles avait relaxé nos 2 camarades Claude et Tiziri, injustement poursuivis sous des accusations fantaisistes d’escroquerie visant le fonctionnement de la défense syndicale de la CGT-HPE (voir ici). Cette procédure avait été initiée sur fond de conflit interne à la CGT, nos camarades ayant depuis rejoint la CNT-SO avec des dizaines d’autres syndiqué-es. Coup de théâtre, l’UD CGT 75, l’URIF CGT IDF et les autres parties civiles ont formé un pourvoi en cassation alors que le parquet ne l’avait pas fait ! La CNT-SO dénonce cet acharnement judiciaire et cette nouvelle attaque contre les syndicalistes de lutte de classe et la défense syndicale. Nous appelons à soutenir financièrement nos camarades. Nous relayons l’appel de la CNT-SO HPE et la collecte en ligne pour faire face aux frais de justices. 

Cagnotte en ligne

……….

LA CGT MARCHE SUR LA TÊTE

Appel de la CNT-SO HPE

Caisse de soutien financier à Claude LÉVY et Tiziri KANDI

De 2012 à 2021, des luttes remarquables dans la sous-traitance hôtelière ont eu lieu, perçant le mur médiatique et témoignant des conditions de travail des femmes de chambre. 

La plus récente était celle des salariées de l’Ibis Batignolles qui, au terme de 22 mois de conflit, ont arraché une augmentation de leur rémunération et une diminution des cadences. L’une des grévistes, Rachel KEKE, était même devenue en juin 2022 une emblématique députée.

Ces luttes ne sont pas le fruit du hasard. Elles ont été gagnantes grâce aux caisses de grève statutaires mises en place par le syndicat CGT-HPE en 2012, qui ont donné confiance aux femmes de chambre qui sont sorties de l’invisibilité et sont devenues un sujet de société (voir les nombreux documentaires tels « la révolte des femmes de chambre » de Thibault FERRIE, « les invisibles » de Clarisse FELETIN et la fiction « Petites mains » de Nessim CHIKHAOUI.

Toutes ces luttes ont été animées par le syndicat CGT-HPE et par Claude LEVY et Tiziri KANDI à partir de 2017. 

Au-delà d’une amélioration des conditions de travail et des rémunérations, elles ont mis en cause la relation de sous-traitance qui permet une accentuation de l’exploitation et forme un écran de fumée face aux revendications des femmes de chambre. 

Ces luttes ont ainsi permis de gagner la fin de la sous-traitance hôtelière dans 18 hôtels.

Pour alimenter ces caisses de grève, le syndicat CGT-HPE avait voté lors de tous ses congrès depuis 2012 un règlement au terme duquel les dons juridiques effectués par les salariés défendus victorieusement devant les Conseils de Prud’hommes alimentaient les caisses de grève. 

C’est un fonctionnement vertueux : les victoires judiciaires individuelles – seule une victoire pouvant déboucher sur un don abondant la caisse du syndicat – nourrissait les actions collectives.

C’est ce fonctionnement qu’ont tenté de remettre en cause l’Union départementale CGT de PARIS et l’Union régionale CGT Île de FRANCE.

Après avoir été condamnés en première instance aux termes d’un jugement caricatural, le Cour d’appel de VERSAILLES vient le 26 septembre 2025 d’infirmer totalement ce jugement et de relaxer Claude et Tiziri .

L’Union départementale CGT de PARIS et l’Union régionale CGT d’île de France ont cru cependant devoir former un pourvoi en cassation, alors même que le parquet général n’a pas, de son côté, contesté cette décision.

Le patronat n’aurait pas agi différemment !

Cet arrêt de la Cour d’appel de VERSAILLES constitue pourtant une grande victoire pour le monde syndical et les caisses de grève, ce dont l’État a pris acte.

Mais manifestement pas pour ces deux structures de la CGT qui veulent définitivement la peau des caisses de grève alimentées par les dons prud’homaux volontaires, et de Claude LEVY et Tiziri KANDI en les asphyxiant financièrement.

C’est tout l’objet de cette caisse de soutien qui permettra d’aider Claude et Tiziri à payer ces nouveaux frais d’avocat à la Cour de cassation.

 

Le bien commun c’est nous ! Grève des intermittent-es sur le montage du show caritatif du milliardaire d’extrême droite P-E Sterin à Aix-en-Province

La salle du 6MIC à Aix-en-Provence devait accueillir la « nuit du bien commun », le 06 octobre, ce gala pseudo caritatif du milliardaire d’extrême-droite Pierre-Edouard Sterin. Le show a été finalement annulé, suite au mouvement de grève intersyndical des intermittent⸱es de l’équipe technique embauché⸱es à la journée pour le montage. Cela a été l’occasion de porter de nouveau les revendications des travailleurs et travailleuses des secteurs artistiques et culturels engagé⸱es contre les politiques austéritaires, ces derniers mois tout comme dans la mobilisation sociale globale enclenchée le 10 septembre. Contre la bourgeoisie radicalisée, nous répondons : auto-défense ouvrière, riposte syndicale et anti-fasciste ! Le bien commun, c’est nous !

Communique-6MIC – page 1 (pdf)

Communique-6MIC -page 2 (pdf)

Revue de presse

(cliquez sur les images pour ouvrir les articles)

Victoire pour les grévistes Atalian du site Vitacuire de Meyzieux  (69) !

En grève reconductible depuis le 09 septembre, les salarié⸱es, en charge du nettoyage du site de production agro-alimentaire VITACUIRE de Meyzieu, ont fait plier leur employeur, le sous-traitant Atalian. Un protocole de fin de conflit a été signé pour le site et le travail a repris ce lundi soir.

Le protocole a acté de multiples avancées sur les points suivants:

Déclenchement d’une enquête interne CSSCT sur les conditions de travail et les risques psychosociaux, à laquelle pourra participer un⸱e représentant⸱e du syndicat. Cela sera pour nous l’occasion de déconstruire les pratiques du management local.

Fin de l’abattement forfaitaire illégal.

– Reprise de l’ancienneté conventionnelle pour les salarié⸱es concerné⸱es avec régularisation (dans la convention de la Propreté, le taux horaire est majoré suivant l’ancienneté).

– Requalifications de CDD en CDI

– Augmentation de qualification dans la grille conventionnelle (donc augmentation du taux horaire pour le salaire) jusqu’à ATQS3.

– Augmentation des revenus avec un dispositif de primes allant jusqu’à 1000€ brut/année.

C’est une belle réussite pour le premier conflit collectif de cette jeune équipe syndicale de la CNT-SO face à une grosse boîte du nettoyage et de la sous-traitance, secteur qui est réputé pour être une zone de non-droit pour les salarié⸱es ! Forte de cette expérience, la section syndicale CNT-SO est en place et va continuer son action dans l’entreprise. C’est une première qui en appellera d’autre, notamment pour aller chercher à terme un 13° mois plein et entier…

La solidarité est notre arme ! La CNT-SO remercie chaleureusement les soutiens qui ont fait le déplacement sur le piquet de grève ou ont participé à la caisse de grève en ligne.

Enfin, nous tenons à rappeler que ce mouvement de grève local a été déclanché en pleine association avec la dynamique de mobilisation nationale du 10 septembre. Alors que le combat général est lancé contre l’austérité et pour le partage égalitaire des richesses, cela nous semble tactiquement important. Le combat global peut aussi se nourrir de ces victoires sur nos lieux de travail pour grandir.

Pressuré⸱es par des mesures d’austérité injustes, pressuré⸱e et exploité⸱es pour le profit de nos patrons : c’est la même logique ! Salaires, conditions de travail, refus de l’austérité : c’est le même combat ! Menons-le tous et toutes ensemble !

Crédit photo : Le Progrès

……….

Archives

……….

Rendons « coup pour coût ! » Tribune unitaire Restauration

Tribune unitaire et appel à l’organisation, de collectifs autonomes et organisations syndicales de base du secteur de la Restauration, publiée à l’occasion du mouvement national de mobilisation du 10 septembre : FUR 44 CGT (Nantes), collectif MEP (Paris), collectif MEP (Marseille), SHRCS-RA CNT-SO (Lyon).