Bulletin de la CNT-Solidarité Ouvrière – N°19 Fev 2017

Le nouveau bulletin confédéral vient de sortir !

Au sommaire de ce numéro :

– TPE : une urgence la syndicalisation
– Élections TPE : analyse des résultats
– Un deuxième congrès confédéral dans la continuité
– Un syndicat de combat au royaume de Mickey : interview de la section Disney
– L’État bafoue la loi mais c’est normal !

cnt_so_bulletin_19

Édito :

La participation aux élections des très petites entreprises et des salariés du particulier (TPE) s’élève finalement à 7,35 % et l’échec annoncé s’est réalisé. La percée attendue par les médias des organisations pro-patronales n’aura par contre pas eu lieu. Présente pour la première fois à ce scrutin, la CNT-SO obtient 1,81% des voix, au niveau national et interprofessionnel, marque d’une première phase de développement réussie. Elle réalise, toute proportion gardée de bon scores dans quelques secteurs (voire page 2).

Premières victimes des Lois Macron et El Khomri, les travailleuses et travailleurs des petites entreprises ont boudé le scrutin. Les procédures judiciaires engagées par la CFDT, la CGT-FO et la CGT, les atermoiements du gouvernement avec une modification tardive des dates de scrutin, l’absence de véritables campagnes d’informations sont responsables de cette situation. Enfin, la constitution des listes électorales pose question, les éléments fournis à partir des DADS se révélant peu fiables.

La CNT-SO constate la bonne tenue des organisations qui ont résisté contre les lois Macron et El Khomri et s’en réjouit. Nous notons aussi que les « grandes » organisations traditionnelles continuent à perdre du terrain au profit des « petits » syndicats, signe d’une volonté de changement dans le monde du Travail. Les voix additionnées de tous ces syndicats, de la CNT-Solidarité ouvrière à Solidaires en passant par le Stc et le Syndicat antiprécarité atteint 10,79%.

Nous remercions l’ensemble des travailleurs et travailleuses qui ont fait le choix de l’alternative syndicale avec la CNT-SO. Cependant pour nous, l’essentiel n’est pas là. Ce scrutin ne changera rien à la nécessité pour les salariés des petites entreprises de s’organiser pour développer un syndicalisme alternatif et combatif. C’est par la syndicalisation et le développement des luttes collectives que les travailleurs et travailleuses des TPE, des associations et du particulier, verront leurs conditions de vie et de travail s’améliorer. Organisons-nous ensemble !