Plateformes de livraison : contre l’exploitation 2.0, on s’organise !

Sur le modèle UBER de l’auto-exploitation, les enseignes de livraison de repas (Deliveroo, UBER Eats…) multiplient les ouvertures de service dans toute la France mais pour les travailleurs-euses c’est une absence des droits les plus élémentaires ! Pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux, il faut s’organiser collectivement. Syndiquez-vous !

La peur change de camp ! Les plateformes, en particulier Deliveroo, font l’objet d’une procédure en France pour « travail dissimulé » etpour la première fois, la justice a reconnu le statut de salarié à un ancien livreur… Une voie à suivre, le statut d’auto-entrepreneur n’est qu’un alibi pour nous exploiter ! Regroupons nous pour engager des procédures collectives.

La CNT-Solidarité ouvrière revendique :
– la reconnaissance du statut de salarié et des droits sociaux (sécu, chômage, congés…) ;
– le paiement de toutes les heures travaillées (y compris le temps d’attente) ;
– la création d’un statut collectif dans une convention collective ;
– une prime d’entretien des véhicules (vélos, scooters…).

Ce combat des livreurs est devenu international et doit encore s’étendre pour faire plier les employeurs et le gouvernement.

Attention, la majorité gouvernementale veut protéger les plateformes à travers des projets de loi actant un cadre social minimaliste pour les employeurs et maintenant les travailleurs-euses dans l’auto-entrepreneuriat. Il est temps de se mobiliser pour défendre nos droits !

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Plateformes de livraison : contre l’exploitation 2.0, on s’organise !

Sur le modèle UBER de l’auto-exploitation, les enseignes de livraison de repas (Deliveroo, UBER Eats…) multiplient les ouvertures de service dans toute la France mais pour les travailleurs-euses c’est une absence des droits les plus élémentaires ! Pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux, il faut s’organiser collectivement. Syndiquez-vous !

Depuis des mois, les livreurs des différentes plateformes sont en lutte contre les tarifs arbitraires de « course », le non-paiement de toutes les heures travaillées et revendiquent la création d’un véritable statut…

La peur change de camp ! Les plateformes, en particulier Deliveroo, font l’objet d’une procédure en France pour « travail dissimulé » etpour la première fois, la justice a reconnu le statut de salarié à un ancien livreur… Une voie à suivre, le statut d’auto-entrepreneur n’est qu’un alibi pour nous exploiter ! Regroupons nous pour engager des procédures collectives.

La CNT-Solidarité ouvrière revendique :
– la reconnaissance du statut de salarié et des droits sociaux (sécu, chômage, congés…) ;
– le paiement de toutes les heures travaillées (y compris le temps d’attente) ;
– la création d’un statut collectif dans une convention collective ;
– une prime d’entretien des véhicules (vélos, scooters…)

Ce combat des livreurs est devenu international et doit encore s’étendre pour faire plier les employeurs et le gouvernement.

Attention, la majorité gouvernementale veut protéger les plateformes à travers des projets de loi actant un cadre social minimaliste pour les employeurs et maintenant les travailleurs-euses dans l’auto-entrepreneuriat. Il est temps de se mobiliser pour défendre nos droits !

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Livreur à vélo : c’est un contrat de travail !

La Chambre sociale de la Cour de Cassation prend enfin position sur la relation existant entre livreurs à vélo et les plateformes numériques de livraison de repas arrêt n°1737 du 28 novembre 2018, -17-20.079-

Un livreur à vélo a saisi le Conseil de Prud’hommes, afin de voir requalifier sa relation contractuelle en contrat de travail. La juridiction prud’homale, en première instance comme en appel, s’était déclarée incompétente pour connaître de cette demande, au profit du Tribunal de commerce.
La Cour de cassation devait donc se prononcer sur l’existence d’une relation salariale entre le livreur à vélo et l’enseigne de livraison de repas Take Eat Easy (qui a depuis déposé le bilan), particulièrement sur l’existence d’un lien de subordination.
Ainsi, pour caractériser cette relation de travail, la Cour se base sur les éléments objectifs de la relation et non pas sur ce qui a été convenu à la base entre les parties.

La Cour constate que l’enseigne de livraison de repas, en géolocalisant en temps réel le livreur et comptabilisant ses kilomètres, ainsi qu’en disposant d’un réel pouvoir de sanction sur son coursier, exerce « un pouvoir de direction et de contrôle de l’exécution de la prestation caractérisant un lien de subordination ».

Cette décision est une première victoire et correspond pleinement par ailleurs à ce que nous revendiquons syndicalement : la reconnaissance du statut de salarié et des droits sociaux correspondant pour les livreurs-euses.

Toutefois, l’affaire sera rejugée devant la Cour d’appel de Paris. Il ne faut rien lâcher car le combat n’est pas encore gagné. Il est particulièrement important de s’organiser collectivement et de construire le rapport de force d’autant que le gouvernement prépare des textes de loi pour protéger ses amis des plateformes !

La CNT-SO revendique notamment :
la reconnaissance du statut de salarié et des droits sociaux
le paiement des toutes les heures travaillées
une prime pour l’entretien des véhicules
la création d’un statut collectif dans une convention collective.
Il faut continuer la mobilisation afin de faire plier les employeurs et le gouvernement. Il est temps de se mobiliser pour défendre nos droits !

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Dans le commerce : en 2018 on s’organise !

L’exploitation et le mépris ça suffit !

Avec la généralisation du travail du dimanche et du soir, le fractionnement des horaires, nous subissons des rythmes de travail usants et irréguliers. Notre vie personnelle est sacrifiée pour des salaires de misère.
Les pratiques de nos employeurs sont bien souvent intolérables : management agressif, non-respect du droit du travail et des règles hygiène/sécurité, généralisation des CDD et des temps partiels, licenciements abusifs…
L’éclatement du secteur en plusieurs conventions collectives et la multiplication des franchises ne sont pas favorables à nos droits…
Plan sociaux, fermetures d’enseignes et de magasins… c’est toujours nous qui payons la casse sociale !

Mais ce n’est pas une fatalité ! Se syndiquer c’est se regrouper pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux ! C’est ce que font au quotidien les hommes et les femmes qui ont choisi de s’organiser à la CNT-Solidarité Ouvrière !

Toi aussi, rejoins le syndicat et revendique avec la CNT-Solidarité Ouvrière :

  • Refus de la généralisation du travail dominical et de nuit
  • Majoration à 100 % du travail des dimanches et jours fériés ;
  • Majoration à 100 % des heures de travail entre 20 h et 8 h du matin ;
  • Une prime de fractionnement de 20 € par jour pour les horaires quotidiens en deux ou trois prestations (coupures dans la journée) ;
  • Majoration des salaires ;
  • Allongement du congé maternité prénatal de 15 jours ;
  • Extension des droits syndicaux ;
  • Augmentation des heures de délégation pour les élus du personnel en raison de l’amplitude de travail.
  • Uniformisation des conventions collectives ;

Dans les magasins franchisés

  • Mise en place d’Unité économique et sociale dès qu’un même actionnaire possède plusieurs magasins
  • Même statut social (salaires et avantages sociaux) que les salariés de l’enseigne (Auchan, Carrefour, Casino….).

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Isolé tu es position de faiblesse ! Unis nous sommes forts contre nos patrons !

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Choisir la CNT Solidarité Ouvrière c’est développer une alternative syndicale !

Refus du corporatisme La CNT-Solidarité Ouvrière refuse les divisions corporatistes et développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleurs et les travailleuses d’une même « industrie », quels que soient leurs métiers, leurs statuts ou employeurs, adhèrent au même syndicat à un échelon géographique donné.

Indépendance et autogestion La CNT Solidarité Ouvrière fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent-e-s, sans subventions de l’État ou du patronat. Elle est indépendante de tout groupement politique ou religieux. C’est la base du syndicat (ses adhérent-e-s), qui décide en échangeant dans les Assemblées Générales.

Refus du clientélisme et de la corruption patronale À la CNT Solidarité Ouvrière, c’est toujours l’intérêt collectif des travailleurs-euses qui prime et le syndicalisme se pratique avec droiture. Nous refusons les petits arrangements « entre amis » et la complicité douteuse avec les employeurs.

Un outil au service des travailleurs et travailleuses Le syndicat apporte des conseils juridiques et d’autres aides concernant les conditions de travail. C’est aussi un espace important de formation pour s’émanciper.

Un outil de coordination au service des luttes Nous défendons un syndicalisme de lutte de classes. Tout est question de rapports de force, c’est par les luttes syndicales, sous toutes leurs formes, que nous faisons avancer nos intérêts contre ceux des patrons.

Un syndicalisme révolutionnaire Défendre nos conditions de travail, gagner de nouveaux droits, c’est le rôle du syndicalisme. Mais nous revendiquons aussi un autre projet de société, à l’opposé des inégalités actuelles et loin de tout rapport de domination. Nous militons pour un projet de transformation sociale révolutionnaire.

Marseille – Salarié.e de la « zone touristique » (Terrasses du Port, Docks…), pour défendre tes droits et en gagner de nouveaux, viens voir le syndicat !

COMMERCE, ÉQUIPEMENT DE LA PERSONNE, SERVICES A LA PERSONNE, RESTAURATION, GRANDS MAGASINS, ENTRETIEN ET NETTOYAGE…

Salarié.e de la « zone touristique » (Terrasses du Port, Docks…), pour défendre tes droits et en gagner de nouveaux, viens voir le syndicat !

Avec des enseignes ouvertes 7/7, ce sont des rythmes de travail usants et irréguliers alors que les pratiques des employeurs dans nos secteurs sont déjà bien souvent intolérables : non-respect des conventions collectives et du code du travail existants, non-respect des normes d’hygiène et de sécurité, généralisation des CDD et des temps partiels, heures supplémentaires ou complémentaires impayées, licenciements abusifs…

MARSEILLE, CAPITALE DE L’EXPLOITATION ?

L’accord local de 2011 sur la dérogation au repos du dimanche dans la zone (dans le cadre de la loi Maillé de 2009) est une belle arnaque qui n’a profité qu’aux patrons ! Les contreparties sont maigres et ne compensent pas le préjudice de la perte du dimanche chômé : la majoration de salaire prévue est seulement équivalente à 15 ou 30 %. Pire, cet accord bidon n’est même pas appliqué dans toutes les enseignes, faute d’arrêté d’extension pris par l’État.
Il est nécessaire de s’organiser et de se mobiliser contre ce type d’accord scélérat pour que notre vie personnelle ne passe plus après les intérêts et profits de nos employeurs !

ROMPRE L’ISOLEMENT ET LUTTER POUR SES DROITS
Aujourd’hui, dans nos entreprises : la compétition et l’individualisme remplacent trop souvent la solidarité entre salarié.e.s, c’est le règne des petits chefs et du « Tais-toi, fais ce que je te dis ou t’es viré.e ! »
Mais ce n’est pas une fatalité ! Se syndiquer, c’est rompre l’isolement, c’est dire NON à l’exploitation et au mépris, c’est résister et lutter ensemble pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux ! C’est ce que font au quotidien les hommes et les femmes qui ont choisi de s’organiser à la CNT-Solidarité Ouvrière.

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La CNT-Solidarité Ouvrière vous accueille :

Besoin d’échanger sur tes conditions de travail ? Envie de t’organiser et de te mobiliser collectivement ?
Permanences syndicales : le lundi de 16h00 à 18h00 et le mercredi de 14h00 à 17h00.

Tu as besoin de mieux connaître tes droits ? Relire ton contrat ou ta fiche de paye ?Tu as des problèmes, un litige avec ton employeur ? Tu souhaites être accompagné au Prud’hommes ?
Permanence juridique. Notre juriste reçoit sur RDV du lundi au vendredi. Pour prendre RDV il suffit de téléphoner au : 04.91.35.06.56.

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Rejoindre la CNT Solidarité Ouvrière c’est développer une alternative syndicale !

Refus du corporatisme La CNT-Solidarité Ouvrière refuse les divisions corporatistes et développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleurs et les travailleuses d’une même « industrie », quels que soient leurs métiers, leurs statuts ou employeurs, adhèrent au même syndicat à un échelon géographique donné.

Indépendance et autogestion La CNT Solidarité Ouvrière fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent-e-s, sans subventions de l’État ou du patronat. Elle est indépendante de tout groupement politique ou religieux. C’est la base du syndicat (ses adhérent-e-s), qui décide en échangeant dans les Assemblées Générales.

Refus du clientélisme et de la corruption patronale À la CNT Solidarité Ouvrière, c’est toujours l’intérêt collectif des travailleurs-euses qui prime et le syndicalisme se pratique avec droiture. Nous refusons les petits arrangements « entre amis » et la complicité douteuse avec les employeurs.

Un outil au service des travailleurs-euses Le syndicat apporte des conseils juridiques et d’autres aides concernant les conditions de travail. C’est aussi un espace important de formation pour s’émanciper.

Un outil de coordination au service des luttes Nous défendons un syndicalisme de lutte de classes. Tout est question de rapports de force, c’est par les luttes syndicales, sous toutes leurs formes, que nous faisons avancer nos intérêts contre ceux des patrons.
Un syndicalisme révolutionnaire Défendre nos conditions de travail, gagner de nouveaux droits, c’est le rôle du syndicalisme. Mais nous revendiquons aussi un autre projet de société, à l’opposé des inégalités actuelles et loin de tout rapport de domination. Nous militons pour un projet de transformation sociale révolutionnaire.